Coupable (texte retiré)

Merci pour ton avis Ulysse   Bon, si c'est bien écrit, c'est déjà ça... C'est vrai que la SF abonde dans ce genre d'histoire mais j'y ai mis autre chose qui peut trouver un écho chez certains et visiblement pas chez toi !

Gernier : oui, tout n'est pas à rejeter dans les nouvelles technologies... il suffit d'apprendre à protéger sa vie privée (mais c'est difficile : il paraît que les smartphones possèdent une sorte de boîte noire qui donne des renseignements précis sur toi mieux qu'une photo + les données internes et les traces externes exploitables par des cybercriminels. Même si tu fais attention, le fait d'être connecté en permanence nous fragilise (beaucoup de personnes peinent à effacer leurs traces laissées sur les réseaux   )! Enfin bref, comme dirait Silence ^^

Il faut bien vivre en collectivité et l'on n'est peut-être pas fait pour ça (je déteste aussi me trouver en face de mes semblables, je fais des efforts bien souvent pour être agréable mais ce n'est pas du tout mon tempérament, moi non plus !). Pour l'instant, on est sur la même longueur d'onde... Les gens sont bizarres, surtout nos voisins  

Mormir : c'est pas grave, peut-être faut-il le relire ? Ou bien ce qui t'a gêné est dans la réponse de

Blahom : j'ai en effet gardé ce mot "courriel" ne trouvant pas d'équivalent valable (inventer des mots dans un format aussi court n'était pas possible, de même instituteur mais cela peut se comprendre :  dans une société totalitaire comme le stalinisme, il n'y a plus de progrès technologique à part les engins de mort qui eux sont hyper développés)
Dans ce passage que tu cites, il s'agit de l'engin chargé de supprimer Eve qui est décrit après, son ventre est celui de la machine. (j'aurai dû remettre entre les 2 phrases un autre cling cling...). Merci pour ton appréciation et tes remarques cher Blahom.

Blahom a écrit:
- l'histoire étant censée se dérouler en 2984, je suis surpris que l'on en soit encore aux courriels. De même, la mention de l'instituteur, terme déjà remplacé par la formule "professeur des écoles". Je constate aussi que le bac fait aussi partie du quotidien des lycéens de 2984.

Faut pas trop compter sur l’éducation nationale pour évoluer vite!

Paladin a écrit:

Blahom a écrit:
- l'histoire étant censée se dérouler en 2984, je suis surpris que l'on en soit encore aux courriels. De même, la mention de l'instituteur, terme déjà remplacé par la formule "professeur des écoles". Je constate aussi que le bac fait aussi partie du quotidien des lycéens de 2984.

Faut pas trop compter sur l’éducation nationale pour évoluer vite!

  Je suis bien placée pour le savoir  :crise: Je crois même que ça régresse et que l'on va remettre au goût du jour le certificat d'études !!! On est déjà revenu à la semaine de 5 jours  

2084, je présume que c"est une référence à Orwell. Lui a écrit son roman 1984 en 1948, et il a inversé les deux derniers chiffres, ce qui situait l'histoire 36 ans dans le futur, donc un futur pas trop éloigné mais pas trop proche non plus.

C'est peut-être ce qui cloche dans la datation de ton histoire à toi, c'est qu'elle se situe trop loin dans le temps par rapport aux aspects quotidiens qui n'ont pas l'air d'être très différents. Ils suffirait que l'histoire se passe vers 2040, et encore en 2040, on aura surement des moyens de communications autres que le courriel et internet (il y a 30 ans, on en était qu'aux débuts du minitel)

Tu as raison Pala (c'était une référence au roman et aussi tu as raison de dire que ça gêne pour situer cette histoire dans un futur crédible). Pourtant en Corée du Nord, les militaires au pouvoir ne suivent pas les avancées dans ces domaines... C'est pour ça que cela ne m'avait pas paru si important. À un moment je voulais même mettre - 257 avant (et trouver un nom de tyran) puis j'ai fait marche arrière en me disant que ça allait perturber la lecture...

Je plussois Murphy Y sur la charge émotionnelle inscrite dans cette histoire.  C’est effectivement dans ton texte que la terreur et l’angoisse sont les plus palpables. J’aime beaucoup la  mécanique visuelle de la fin du texte.

Après, la question de savoir si dans 2984 il y aura encore des emails ou pas : Amha, il faut aussi des fois prendre le « monde » du récit tel qu’il est.

A++
TwwT

Merci TWWT pour cet avis qui me fait grand plaisir, surtout que tu es assez pointilleux sur les effets de l'écriture (j'ai un peu pris tes enseignements -au sujet d'un autre texte- en raccourcissant le plus possible mon idée et là, ce format m'a paru se prêter à un exercice de style difficile mais formateur). Peut-être perfectible quand au cadre pour qu'il n'y ait pas de confusion d'époque... Que penses-tu de mon idée donnée plus haut à Paladin -257 ???

FRançoise GRDR a écrit: Peut-être perfectible quand au cadre pour qu'il n'y ait pas de confusion d'époque... Que penses-tu de mon idée donnée plus haut à paladin -257 ???

Heu… je ne sais pas trop quoi en dire, perso, je crois que ton texte c’est bien un récit SF loin dans le futur.
Le contexte technologique est avancé même si toutes les technologies ne sont pas révolutionnaires… mais bon, on imprime encore des livres en 2014 sur des bouts de papier lol !
Moi je laisserais comme ça.

Il ne faut pas oublier qu’on a un regard « particulier », qui n’est plus celui d’un « simple lecteur plaisir». Faisons simple des fois.

TwwT

Pareil que TwwT, la date ne me dérange pas. Le but du texte n'est pas de nous montrer toutes les innovations qu'on pourrait avoir eu d'ici là, ni de nous embrouiller avec des mots qu'on comprend pas et qui, au final, ne sont que des synonymes futuristes pour dire "mail". Pourquoi se compliquer la vie ?

Et puis, peut-être bien qu'en 2984, l'humanité vivra dans des forêts et marchera sur les mains. Peut-être même que l'humanité ne sera plus. Personne ne peut savoir donc autant se "contenter" de raconter une histoire lisible et claire pour les gens du présent.

Cela dit, l'idée d'un "année 250 après bidule le tyrannique" est tout aussi sympathique, du moment qu'on comprend bien et vite qu'on est loin dans le futur.

Bon, je pense comme vous finalement... Je garde ma première inspiration et ne changerait donc rien  

Pinaise, je suis coupable de ne rien t'avoir encore écrit ; alors que j'ai lu le texte dans les premiers...

C'est que, il laisse pantois ton récit... Faut que je le relise pour t'en dire du bien.
 
Demain   

Tu as une façon bien à toi de transposer tes obsessions, une qualité qu'on retrouve ici.
Le style haché sur fond de panique à l'annonce de la condamnation est excellent.
Et qu'est-ce qui est le plus angoissant, de ce monde qui rejette la vie, de ce verdict sans procès ni chef d'accusation, ou de l'apathie générale de cette société ?
Où que l'on se tourne, on est cerné par la déprime.
Presque une exécution en forme de délivrance...

Jack me facilite ce que je voulais dire.
L'originalité de ton récit vient de cette distanciation très particulière et bien rendue.

Le meilleur texte de toi que j'ai lu   

Merci Jack et Doumé : c'est vraiment ce que je ressens parfois, cette violence de la société que j'ai essayé de transposer. Tant mieux si j'ai réussi. Tu me fais un beau compliment, Doumé en notant la distanciation, car j'aime les textes "distanciés" ou la froideur apparente des mots fait ressortir toute l'ampleur du désastre. C'est en cela que j'aime particulièrement aussi J.G.Ballard. C'est vrai Jack que d'un certain point de vue, vaut mieux mourir que vivre dans ces conditions...

Bonjour,
Je ne sais pas trop quoi ajouter car tout a été évoqué pour moi : le traitement un peu caricatural du thème (je rejoins sur ce l'avis de Paladin : "peut mieux faire" !), l'absence d'éléments de contexte qui permettent d'en connaître plus sur l'histoire personnelle de la fille et sur cet univers, quelques anachronismes pour l'époque décrite (les courriels mélangés à des super robots à la technologie très avancé que tu décris), tout ça que je reste un peu sur ma fin, même si je vois le potentiel de ton texte. Peut-être en effet que l'écrire sur un format plus long te permettra de mieux poser ces éléments...
Bises
Eimelle