CROIX DE BOIS

Il n'y a que pour les textes postés en concours, qu'on ne peut pas les reprendre pour retouches. En autres sections, on est libre de faire ce qu'on veut.
Au fond c'est simple les concours
- On a une période pour poster un texte sur le thème du moment, à la fin de cette période, c'est trop tard
- Une fois le texte posté, il est en concours et ne peut plus être travaillé, quelques soient les erreurs qu'on voudrait corriger
- Un seul texte par participant
- Pas de changement de texte, c'est le premier texte posté qui compte
En résumé, une fois le texte posté, c'est fini, c'est celui-là qui participera.

C'est pour ça qu'on répète souvent qu'on a tout le temps pour envoyer le texte parce qu'une fois posté, on est bloqué.

Merci Pussy cat  

Une question par rapport à mon texte en word : puis-je éditer et poster un pdf ?

Le mieux serait peut-être qu'un des admin s'en charge puisqu'on n'est pas censé venir éditer son post de concours.

Oui, Catherine, cela paraît logique. Merci d'avance aux admins !

Si tu ne changes rien à ton texte en word, je n'y vois pas d’inconvénient...

Paladin a écrit:Si tu ne changes rien à ton texte en word, je n'y vois pas d’inconvénient.....

Moi non plus.

   

Je pense un peu pareil que mes petits camarades. Ton écriture est très belle et poétique. Comme l'a dit Ulysse, on a l'impression presque de feuilleter un vieil album photo. Ça, c'est le vrai point fort de ton histoire.
Mais ça reste trop en dehors, plus documentaire que récit. On ne s'attache pas au personnage car au fond il est transparent et n'est finalement même pas le héros du texte. Pour l'histoire à proprement dite, il n'y en a pas, ça manque du coup. Et le fin idéaliste l'est trop pour moi, j'ai toujours eu du mal à adhérer à ce genre de passages. L'humanité aurait pu être montrée autrement, au travers des personnages par exemple, pas la poser comme une morale.
L'utilisation du nuage, l'élément fantastique, est trop brève, on se demande ce qu'il vient faire là. J'ai bien compris que c'était un nuage presque symbolique de paix et d'amour, mais il est utilisé si brièvement qu'il paraît catapulté dans une histoire qui n'est pas la sienne. Et le fait qu'il serve à amener la morale fragilise au fond encore plus son intérêt.

Entièrement d'accord avec cette analyse. Ma dernière version hors concours est plus intimiste et décrit la vie au quotidien et les sentiments ressentis par les personnages dans le contexte de la guerre. L'élément fantastique n'est pas un nuage de paix mais une lettre. Je n'en dis pas plus. (rubrique nouvelles sur le forum).

C'est un texte très visuel, très agréable à lire, bien qu'un peu court. On aurait aimé en avoir plus.
Une belle réussite en tous cas !

Merci Mormir oui un peu court. Si tu vas dans la rubrique hors concours tu pourras lire "les barbelés de l'enfer", autre récit sur 14-18.

Une belle sensibilité et de belles images riches d'humanité et d'émotion. Dommage qu'elles restent en quelque sorte détachées. Les mêmes sur un vrai fil d'histoire donneraient un récit superbe.
Ton problème n'est pas le talent mais sa domestication, me semble-t-il. Te laisser guider par lui, oui, pourquoi pas ? mais c'est à toi de ne pas le laisser t'échapper. On a souvent l'impression que tu te retrouves prise au dépourvu en fin d'histoire, et que tu restes en-deçà de ce que tu pourrais faire...
Très étrange.

(J'ai été particulièrement sensible à ce que tu disais - en commentaire - de ton grand-père. Les mutilés de guerre avaient droit à un emploi d'état. Le mien aussi a été facteur après avoir laissé une main à la guerre et, puisque tu semblais hésiter sur le choix des prénoms, je me suis rappelé qu'il avait cette paricularité de s'appeler Jacques pour la mairie et François pour l'église.)

Le texte est beau, ainsi que l'on dit et répété les camarades. C'est à partir du nuage que ça déconne. D'autres l'ont mieux expliqué, moi, ça me fait l'effet d'un truc posé un peu vite pour faire la touche fantastique plus ou moins imposée par l'ambiance de l'Ecritoire et du concours. Dommage, car dans le contexte du début, ce serait nickel. J'ai aussi du mal à suivre le perso, ses angoisses, ce qu'il voit et comment il le ressent, car tu nous envoie beaucoup d'images, de courtes scènes, très fortes, qui s'enchainent sans nous laisser de répit, aussi, le cheminement de Fernand disparait dans tout ça. Cependant, je ne doute pas qu'à l'époque, les pauvres gars plongés dans cet enfer devaient avoir bien de la peine à suivre ce qui se passait autour.

@Jack the Rimeur, merci pour cette attention particulière s'agissant de nos grand-pères. De fait tout cela m'a donné envie d'aller plu s loin. Ainsi j'effectue une recherche auprès des services autorisés du nord pour retrouver sa fiche d'incorporation, savoir le lieu de son combat, sa capture par les allemands, dans quel camp il était et le profil du chirurgien qui lui a mis une prothèse au bras.  L'émotion fut grande quand je me suis informée des conditions de vie pendant cette affreuse guerre aussi bien sur le front que dans les villes. J'ai donc, pour mon compte personnel, refait encore une fois le texte des Barbelés en tenant compte de l'enfer vécu par les familles endeuillées.
Tout cela apporte beaucoup à soi-même et aux autres.