"Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
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Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Sympa comme idée ça ! Je suis impatiente d'aller lire ça jeudi (bon, faut pas que j'oublie, ce qui est loin d'être assuré )
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Naëlle a écrit:Cool!
Au salon du livre de Paris, je dédicacerai samedi 21 mars de 13 à 15, puis de 17 à 18. Et aussi la veille, vendredi soir, aux Caves Alliées, rue Grégoire de Tours, dans le 6e arrondissement, dès 19h.
davidoff- Plumitif éviscéré
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Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 50
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Waow ! J'avais loupé ça aussi ! T'as écrit un autre roman en plus !
T'envoie carrément du pâté ! ^^
Bises
Eimelle
T'envoie carrément du pâté ! ^^
Bises
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Je l'ai reçu et déjà bien entamé ! J'ai hâte de connaître la fin car l'histoire est addictive, bien alléchante et tordue à souhait ! Merci pour la dédicace David, je ne m'y attendais pas.
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Tu l'avais pré-commandé chez Actu SF et j'ai reconnu ton nom ! Donc dédicace personnalisée Ecritoirienne obligatoire !
davidoff- Plumitif éviscéré
- Messages : 218
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 50
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Je suis flattée
Fini de le lire et j'aimerai que l'histoire se poursuive encore ! Il est trop court ton roman ! Les personnages me plaisent, surtout ce dédoublement de personnalité, difficile à suivre, m'a un peu déstabilisée puis j'ai adhéré à ta construction, un peu en spirale qui nous piège en tant que lecteur. C'est assez entraînant (je ne pouvais que continuer jusqu'au bout : il y a déjà une semaine mais je n'avais pas le temps de trop développer...). Oui, j'ai refermé la dernière page mais je ne risque pas d'oublier ! Ah, ces policiers, quels cachotiers ! Bon, dès que je peux, j'achète tes prochains livres car tu as réussi à m'embarquer... Bravo, donc !
Fini de le lire et j'aimerai que l'histoire se poursuive encore ! Il est trop court ton roman ! Les personnages me plaisent, surtout ce dédoublement de personnalité, difficile à suivre, m'a un peu déstabilisée puis j'ai adhéré à ta construction, un peu en spirale qui nous piège en tant que lecteur. C'est assez entraînant (je ne pouvais que continuer jusqu'au bout : il y a déjà une semaine mais je n'avais pas le temps de trop développer...). Oui, j'ai refermé la dernière page mais je ne risque pas d'oublier ! Ah, ces policiers, quels cachotiers ! Bon, dès que je peux, j'achète tes prochains livres car tu as réussi à m'embarquer... Bravo, donc !
- Spoiler:
- Mais si Virginie avait été Sam, j'aurai adoré
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Je l'ai terminé depuis quelques jours déjà mais il me fallait un peu rassembler mes idées avant de faire mon retour. Donc le voici :
C'est un roman sombre (noir, je crois qu'on peut vraiment le dire !), et vraiment oppressant. J'ai tardé à en écrire une critique, car il m'a vraiment laissé une drôle d'impression, et même maintenant je ne pense pas pouvoir mettre des mots sur mon ressenti. Je vais tout de même tenter de décortiquer un peu tout cela en abordant les deux points qui me semblent réellement en son coeur : l'ambiance et les personnages.
Ce n'est pas un polar dans le sens consensuel du terme, car même si meurtre et enquête sont là, ils ne sont pas centraux (selon mon ressenti je précise). C'est réellement l'histoire d'un/des homme(s) qui… pètent un voire plusieurs plombs, mais le terme n'étant pas très poétique, disons plutôt : qui perdent pied avec la réalité. J'ai aimé suivre cette évolution, même si je dois dire que j'ai parfois été mal à l'aise. L'ambiance est vraiment oppressante, et cela tient aussi grandement au travail du personnage principal : flic pour la Brigade de Protection des Mineurs. J'ai eu soudain une révélation : je n'avais jamais lu de polar où le personnage principal travaillait là-dedans, à chaque fois, ça avait été la Crim. Et on peut dire que ça fait son effet. Je n'aurais qu'un mot pour le décrire : sordide. Ah si, peut-être aussi : horrifiant.
La première partie du roman est plutôt lente au niveau du rythme, il n'y a pas vraiment d'action, mais c'est ce qui permet d'instaurer cette ambiance si particulière : ça stagne, comme une eau marécageuse, trouble et nauséabonde. Pour rester en ces termes : le personnage principal semble comme embourbé, dans ses pensées, ses cauchemars, ses peurs.
Dans la deuxième partie, le rythme s'accélère d'un coup et il n'est plus question de lâcher le livre avant la fin.
J'avais trouvé le coupable un peu avant la révélation (ça m'avait fait tilt, il manquait une seule petite pièce pour que le puzzle soit reconstitué). Mais ça ne m'a pas dérangé, parce qu'au final, le roman suit une ligne logique, qui fait un peu figure d'inéluctabilité, et les personnages sont tels qu'il ne pouvait en être autrement. L'identité de celui-ci renforce encore la cruauté ambiante, car finalement, personne n'est bon, ni gentil.
Ce qui est aussi assez étonnant dans ce roman, c'est que les femmes y sont toutes absentes (mortes ou parties), alors même qu'un personnage très central (Aurore) est finalement omniprésent. Même Virginie est souvent en arrière-plan. Des personnages absents donc, tout en étant très présents. Les hommes, eux, semblent tous habités par une certaine violence contenue (ou non, d'ailleurs). Je les ai trouvés assez fouillés, surtout pour un roman finalement assez court.
Bref, pour conclure, je dirais que c'est un roman qui ne laisse clairement pas indifférent et qui hante, tout autant que son personnage principal est hanté.
C'est un roman sombre (noir, je crois qu'on peut vraiment le dire !), et vraiment oppressant. J'ai tardé à en écrire une critique, car il m'a vraiment laissé une drôle d'impression, et même maintenant je ne pense pas pouvoir mettre des mots sur mon ressenti. Je vais tout de même tenter de décortiquer un peu tout cela en abordant les deux points qui me semblent réellement en son coeur : l'ambiance et les personnages.
Ce n'est pas un polar dans le sens consensuel du terme, car même si meurtre et enquête sont là, ils ne sont pas centraux (selon mon ressenti je précise). C'est réellement l'histoire d'un/des homme(s) qui… pètent un voire plusieurs plombs, mais le terme n'étant pas très poétique, disons plutôt : qui perdent pied avec la réalité. J'ai aimé suivre cette évolution, même si je dois dire que j'ai parfois été mal à l'aise. L'ambiance est vraiment oppressante, et cela tient aussi grandement au travail du personnage principal : flic pour la Brigade de Protection des Mineurs. J'ai eu soudain une révélation : je n'avais jamais lu de polar où le personnage principal travaillait là-dedans, à chaque fois, ça avait été la Crim. Et on peut dire que ça fait son effet. Je n'aurais qu'un mot pour le décrire : sordide. Ah si, peut-être aussi : horrifiant.
La première partie du roman est plutôt lente au niveau du rythme, il n'y a pas vraiment d'action, mais c'est ce qui permet d'instaurer cette ambiance si particulière : ça stagne, comme une eau marécageuse, trouble et nauséabonde. Pour rester en ces termes : le personnage principal semble comme embourbé, dans ses pensées, ses cauchemars, ses peurs.
Dans la deuxième partie, le rythme s'accélère d'un coup et il n'est plus question de lâcher le livre avant la fin.
J'avais trouvé le coupable un peu avant la révélation (ça m'avait fait tilt, il manquait une seule petite pièce pour que le puzzle soit reconstitué). Mais ça ne m'a pas dérangé, parce qu'au final, le roman suit une ligne logique, qui fait un peu figure d'inéluctabilité, et les personnages sont tels qu'il ne pouvait en être autrement. L'identité de celui-ci renforce encore la cruauté ambiante, car finalement, personne n'est bon, ni gentil.
Ce qui est aussi assez étonnant dans ce roman, c'est que les femmes y sont toutes absentes (mortes ou parties), alors même qu'un personnage très central (Aurore) est finalement omniprésent. Même Virginie est souvent en arrière-plan. Des personnages absents donc, tout en étant très présents. Les hommes, eux, semblent tous habités par une certaine violence contenue (ou non, d'ailleurs). Je les ai trouvés assez fouillés, surtout pour un roman finalement assez court.
Bref, pour conclure, je dirais que c'est un roman qui ne laisse clairement pas indifférent et qui hante, tout autant que son personnage principal est hanté.
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
- Messages : 2051
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 32
Re: "Dernière fenêtre sur l'aurore", de David Coulon
Merci beaucoup pour ce retour Amaranth. Content de t'avoir mise mal à l'aise. Ta critique me touche, car elle est très juste, et elle décrit parfaitement ce que j'ai essayé de mettre en scène dans ce roman. Un marécage mental qui va lentement en pourrissant. Dans un cerveau pourtant initialement "normal" et "altruiste".
davidoff- Plumitif éviscéré
- Messages : 218
Date d'inscription : 18/09/2013
Age : 50
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