NIGHT STALKER de Zaroff

Merci David. Je compte sur toi pour une chronique complète. C'est pour mon agent à New York.

Zaroff a écrit:Merci David. Je compte sur toi pour une chronique complète. C'est pour mon agent à New York.

Et je sais que ton agent raffole de mes chroniques. Nous avons le même, je crois.
Au fait, as-tu remarqué que ton bouquin a été achevé d'imprimer en Novembre 2014 ? TRASH est décidément en avance sur son temps...

 Il en a été question sur ce topic (page 3, le message de Zaroff juste avant celui où Paladin nous parle de sa passion pour Lady Gaga )

Bon, ah y est, j'ai fini "Night Stalker ! Alors, amateurs de Marc Lévy, passez votre chemin. Il y a des meurtres bien crades, des branlettes dans des paquets de céréales, des bébés morts, et plein d'autres images bien réjouissantes. Le camarade Zaroff signe là son premier roman chez TRASH Editions les bien nommées ! Nous voilà plongé dans une bonne série B, avec un tueur en série s'inspirant de la vie et l'oeuvre de Richard Ramirez, qui trucide et sodomise à peu près tout ce qu'il croise sous fond d'ACDC. Ajoutez des flics bien nazes, mélangez, préparez votre sac à vomi, et ouvrez la première page !
Voilà un bon petit thriller, fichtrement bien troussé, qui se lit d'une traite sans que l'on arrive à lâcher le bouquin. Et pourtant, Zaroff ne nous épargne aucun détail. La distanciation n'existe pas dans le bouquin, le tueur franchit des paliers dans l'horreur, et on les franchit avec lui. Le pire est que, lors de ces moments-là, on n'a qu'une envie : continuer à lire et plonger encore plus dans l'abîme. Zaroff crée un nouvel effet "page turner", qui n'est pas seulement bâti sur le suspense, mais sur la fascination porno-gore qu'il arrive à nous procurer. Car ce n'est pas l'enquête en elle-même qui est intéressante (elle aurait d'ailleurs gagnée à être plus approfondie de mon point de vue), mais bel et bien cette description clinique, et pourtant chaleureuse (!!!) des tréfonds tordus des esprits humains (tueur en série et flics confondus). Et cette description-là est fichtrement bien fichue. De même que la scène finale qui est une tuerie dans tous les sens du terme ! A quand le prochain, Zaroff ?

Merci à toi. Je colle ta chronique sur mon blog de suite. A quand le prochain ? J'ai quelques projets en cours...

Très belle chronique, David, merci beaucoup. Et elle me fait d'autant plus plaisir qu'elle émane de l'auteur de Dernière fenêtre sur l'aurore, un roman que Zaroff et moi avons beaucoup aimé.
J'espère que la suite ne te décevra pas (oui, parce que David fait partie des fous furieux qui achètent tous nos livres). Merci encore pour ton soutien et ton enthousiasme communicatif. 

Belle chronique! Il dit avoir lu quelques-unes de tes nouvelles sur l’Écritoire: il est inscrit ici sous un autre pseudo ou bien il lisait juste en tant que visiteur?

En tant que visiteur je pense.

Belle chronique, en effet. J'ai vu que tu l'avais relayée sur ton blog. En revanche, je pense que tu devrais modérer les com'. Y a un type bizarre qui a écrit ça à la suite de l'article:

"Quelle belle chronique.
Je suis jaloux.
Fumier."

Un certain Schwein quelque chose, je crois. Encore un taré.
Ces Allemands, depuis qu'ils ont gagné la coupe du monde, on ne les tient plus.

C'est un bon roman ?

Je ne te le conseille pas. C'est mal foutu. L'auteur se fout de notre gueule. Un sale type en plus. Et faut pas qu'il fasse trop de ventes sinon le Zaroff, il va payer des impôts.

Ce n'est pas ton meilleur ?

Ben si... vu que c'est le premier pour l'instant.   

Je préfère les nouvelles a lire de ses et de sang, que me conseil tu ?