NIGHT STALKER de Zaroff
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Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Julien avait vu juste: tu vas avoir du mal à l'accepter. Mais on est là, tu sais. Et puis, dans le bayou, les guitares électriques, c'est pas l'idéal. Vaut mieux un bon vieux banjo.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Pour te remettre un peu de ces émotions:
http://www.merveilleuxscientifique.com/les-coups-de-coeur-du-moi/collection-trash/
http://www.merveilleuxscientifique.com/les-coups-de-coeur-du-moi/collection-trash/
Julien H- Bourreau intérimaire
- Messages : 170
Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 44
Localisation : Saint Ragondard
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Je redoutais la chronique de ce talentueux M. Boutel car il est redoutable d'efficacité. Eh ben... quelle heureuse surprise ! J'en suis flatté. J'ai laissé un com sur son blog du coup.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
J’ai enfin lu « Night Stalker », le roman gore — que j’ai la chance de posséder orné d’une belle dédicace personnalisée — de notre ami Zaroff, paru chez « Trash Éditions ». Et je me suis bien amusé, car si le sujet ne prête pas forcément à la franche rigolade, (il s’agit du récit des « exploits » douteux d’un tueur en série, et de sa traque par une équipe de flics improbables) ce court roman est mené avec rythme et parvient parfaitement à distraire le lecteur.
Bien sûr, les âmes sensibles sont priées de s’abstenir : les crimes déments sont décrits en long et même en large, et Zaroff ne nous épargne aucun détail sordide. Mais, après tout, il semble que ce soit la loi du Gore : un genre descriptif, cinématographique, sans fioriture inutile, mais percutant et bien décidé à susciter le malaise chez le lecteur. Malaise d’autant plus sensible qu’ici, l’auteur n’use d’aucun prétexte fantastique, d’aucun artifice visant à distancier le lecteur de l’action : nous sommes dès les premières pages confrontés à la réalité sordide d’un tueur pervers et totalement frappadingue, pourchassé par des flics qui sont loin d’être des aigles.
L’action est tendue, percutante, servie par un style direct, simple et fluide. Les cent cinquante pages défilent donc très vite, comme dans tout bon roman populaire.
Cependant, l’humour n’est pas totalement absent non plus : de nombreux clins d’œil jalonnent le récit, comme ce journaliste poétiquement surnommé « le scato » qui rêve de découvrir son Finistère d’origine, ou les interventions à distance de l’Agent Clarice Starling, du Èffe-Bi-Aïe. De même, les portraits que dresse Zaroff de certains des flics sont des charges féroces, et leurs exploits pitoyables suscitent l’hilarité, comme certains films (autoparodiques ?) de Clint Eastwood.
En résumé : un bon roman, rythmé et prenant, sans prétention mais écrit sérieusement, que je recommande, à lire de préférence en écoutant du AC/DC.
Bien sûr, les âmes sensibles sont priées de s’abstenir : les crimes déments sont décrits en long et même en large, et Zaroff ne nous épargne aucun détail sordide. Mais, après tout, il semble que ce soit la loi du Gore : un genre descriptif, cinématographique, sans fioriture inutile, mais percutant et bien décidé à susciter le malaise chez le lecteur. Malaise d’autant plus sensible qu’ici, l’auteur n’use d’aucun prétexte fantastique, d’aucun artifice visant à distancier le lecteur de l’action : nous sommes dès les premières pages confrontés à la réalité sordide d’un tueur pervers et totalement frappadingue, pourchassé par des flics qui sont loin d’être des aigles.
L’action est tendue, percutante, servie par un style direct, simple et fluide. Les cent cinquante pages défilent donc très vite, comme dans tout bon roman populaire.
Cependant, l’humour n’est pas totalement absent non plus : de nombreux clins d’œil jalonnent le récit, comme ce journaliste poétiquement surnommé « le scato » qui rêve de découvrir son Finistère d’origine, ou les interventions à distance de l’Agent Clarice Starling, du Èffe-Bi-Aïe. De même, les portraits que dresse Zaroff de certains des flics sont des charges féroces, et leurs exploits pitoyables suscitent l’hilarité, comme certains films (autoparodiques ?) de Clint Eastwood.
En résumé : un bon roman, rythmé et prenant, sans prétention mais écrit sérieusement, que je recommande, à lire de préférence en écoutant du AC/DC.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 62
Localisation : à la campagne
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Merci beaucoup pour cette belle chronique, Lester.
Je suis heureux que le roman t'ait plu, et en tant qu'éditeur, ton ressenti me comble. Car ta définition du Gore est parfaite: "un genre descriptif, sans fioriture inutile, mais percutant et bien décidé à susciter le malaise chez le lecteur". Et lorsque tu poursuis en écrivant: "Malaise d’autant plus sensible qu’ici, l’auteur n’use d’aucun prétexte fantastique, d’aucun artifice visant à distancier le lecteur de l’action", tu parles d'or, et pointes l'une de mes exigences.
D'autre part, quand tu évoques l'humour, il est vrai présent dans Night Stalker, tu spécifies, à l'instar de Jean-Luc Boutel, qu'il ne s'applique pas à tous les personnages. En effet, Richard Ramirez n'avait rien d'un petit rigolo, et Zaroff a parfaitement compartimenté son roman. Alors merci encore pour tes mots, si justes que nous avons pris la liberté de les partager.
Je suis heureux que le roman t'ait plu, et en tant qu'éditeur, ton ressenti me comble. Car ta définition du Gore est parfaite: "un genre descriptif, sans fioriture inutile, mais percutant et bien décidé à susciter le malaise chez le lecteur". Et lorsque tu poursuis en écrivant: "Malaise d’autant plus sensible qu’ici, l’auteur n’use d’aucun prétexte fantastique, d’aucun artifice visant à distancier le lecteur de l’action", tu parles d'or, et pointes l'une de mes exigences.
D'autre part, quand tu évoques l'humour, il est vrai présent dans Night Stalker, tu spécifies, à l'instar de Jean-Luc Boutel, qu'il ne s'applique pas à tous les personnages. En effet, Richard Ramirez n'avait rien d'un petit rigolo, et Zaroff a parfaitement compartimenté son roman. Alors merci encore pour tes mots, si justes que nous avons pris la liberté de les partager.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Mais quelle chronique !!! Merci Lester. Je la poste de suite sur mon blog.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Le dernier numéro de RISE TATTOO MAGAZINE (N°30) chronique NIGHT STALKER. Merci à eux.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Zaroff a écrit:Le dernier numéro de RISE TATTOO MAGAZINE (N°30) chronique NIGHT STALKER. Merci à eux.
Scan de l'article (parce que c'est vous !) :
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Classe.
Et ce que ce scan ne vous dit pas, c'est que notre cher numéro six a eu l'honneur de partager une double page avec nos copains les éditeurs de DVD Uncut Movies. Alors comme l'a signalé Romuald, l'un des deux boss de la boîte, sur notre page Facebook: "TRASH et Uncut Movies réunis dans un même article. Franchement ils ont bon goût chez Rise Tattoo Magazine".
Pas mieux.
Et ce que ce scan ne vous dit pas, c'est que notre cher numéro six a eu l'honneur de partager une double page avec nos copains les éditeurs de DVD Uncut Movies. Alors comme l'a signalé Romuald, l'un des deux boss de la boîte, sur notre page Facebook: "TRASH et Uncut Movies réunis dans un même article. Franchement ils ont bon goût chez Rise Tattoo Magazine".
Pas mieux.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Ben, dites donc ! ça a l'air de bicher pour vous, les enfants ! Le trash s'arrache !
Un merci en particulier à Julien : le site de J-L Boutel est une pure merveille pour le vieux glaneur d'introuvables jaunis que je reste.
Un merci en particulier à Julien : le site de J-L Boutel est une pure merveille pour le vieux glaneur d'introuvables jaunis que je reste.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Jack-the-rimeur a écrit: le site de J-L Boutel est une pure merveille pour le vieux glaneur d'introuvables jaunis que je reste.
C'est un bon, hein ? Un Talent pur.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Félicitations à Zaroff ! Le trasch se lâche à ce que je vois !
la chronique de Lester est d'enfer.
Je veux la même ! Mais ... ce n'est pas trash, c'est poétique !
En tout cas bravo à vous deux et aussi à Léonox.
la chronique de Lester est d'enfer.
Je veux la même ! Mais ... ce n'est pas trash, c'est poétique !
En tout cas bravo à vous deux et aussi à Léonox.
Re: NIGHT STALKER de Zaroff
Je suis en train de lire la bête. Il ne me reste que 40 pages mais je ne résiste pas à lancer un premier commentaire : Waow Beurk Ouch !
Franchement, ça dépote, c'est dynamique, ça ne laisse pas le lecteur tranquille une seule seconde. Et ça me rappelle des souvenirs d'adolescence avec Ginger Lynn que je tairai ici, car il parait qu'il y a des enfants ici
(c'est mon 3e trash après Pestilence et Bloodfist, trois bouquins radicalement différents, trois bombes !)
Franchement, ça dépote, c'est dynamique, ça ne laisse pas le lecteur tranquille une seule seconde. Et ça me rappelle des souvenirs d'adolescence avec Ginger Lynn que je tairai ici, car il parait qu'il y a des enfants ici
- Spoiler:
- et qu'ils ne finissent pas tous empalés !
(c'est mon 3e trash après Pestilence et Bloodfist, trois bouquins radicalement différents, trois bombes !)
davidoff- Plumitif éviscéré
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