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Texte : Les 0,1

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Message par Invité Jeu 1 Aoû 2013 - 15:21

Eux, Ils,  s’étaient organisés  pour influencer l’inconscient de cet homme afin de le perdre. Leurs techniques ? Connaitre les tréfonds de l’âme et de l’esprit de Tristan car son importance  devait être amoindrie, voir écraser.
    Ils connaissaient le rôle de Tristan au sein des 14 864 personnes sur qui il aurait une influence directement ou indirectement tout au long de sa vie.  C’est pour cette raison qu’ils avaient  dépêché un surveillant analyste, collé à ses basques : Un ami spécial connaissant l’âme humaine. Et c’est peu dire ! Il s’appelait Bilal et avait un esprit de 287 ans dans un corps de 25. Le même âge que notre héros, qui vous verrait, lors de sa progression détournera les desseins d’Eux ; Les tisseurs de destin.
    Tristan, appelé l’anomalie, avait le pouvoir d’influencer son « cercle » à tel point que celui qui  croisait sa route, voir entrer dans sa vie, quel que soit ses problèmes se trouvaient soigné. Là est le hic. Les 2854 personnes qui avaient croisé Tristan à ce jour pouvaient « profiter » des bienfaits de son pouvoir, et les 556 suivantes aussi, mais, aux alentours de ses 34 ans, la 3410ème personne ne devait en aucun cas survivre. Ce numéro et sa mort, Tristan allai en effacer l’inéluctabilité.  Ca, ils ne pouvaient se le permettre. Si notre héros croisait cette personne et il allait la croisait, de cela les tisseurs ne pouvait rien y faire. Il là sauverait.
    Trop facile de toucher à l’intégrité physique de Tristan et de par la règle, interdit, mais le tuer de l’intérieur, d’après l’ingénieur social,  était la seul manière de neutraliser son rayonnant pouvoir.

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Selon les statistiques, 0,1  pour cent de la population connaissait l’existante influence des tisseurs. Se douter, d’abord  ensuite deviner et enfin comprendre. Les trois échelons.   Le doute était le signal, ils le détectaient chez le sujet, dans la voix, le regard, l’attitude. La confirmation venait de l’odeur, caractérisée par un bois vieilli comme on en trouve chez les antiquaires. Ce parfum était la preuve flagrante, les autres signes venaient juste compléter ce qui s’était affirmé grâce au sens olfactif, super-développé au sein des 0,1. C’était leur nom : les 0,1.


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    L’ingénieur social était devant le conseil des tisseurs et ceux-ci étaient médusé par sa stratégique solution de traiter le problème Tristan : « Bilal doit en faire un 0,1. Notre agent a fait partie de nos ennemies  durant les 80 premières années de sa vie, la suite évidemment vous la connaissait. Vous l’avez intégré en échange d’un sursis de 600 ans. Je pense que vous êtes d’accord Bilal ?
Bilal pris une inspiration zen et répondit : Je suis d’accord avec vous ingénieur. Tristan n’a pas les gènes d’un  0,1,  il y perdra donc son âme. Car la règle universelle qui régit « mon meilleur ami »,  est de ne pas prendre conscience de son rayonnant pouvoir. Et vous l’avez compris, c’est là que j’interviens. J’ai son aveugle confiance, à ce moment se dessina un rictus sur son visage et le conseil l’entendit murmurer : - je vais le modeler à sa perte, et ça c'est un exercice qui va me plaire! Puis  ajouta –Vous savez, gagner 600 années de vie n’est pas une traîtrise, mais une normalité. Une dernière chose,  ingénieur, vous contacterez le laboratoire pour un parfum « boisé. »
    Dès la première rencontre avec Tristan, en deux heures, Bilal avait « cerné » le personnage qu’il manipulait avec une sympathie mielleuse, et indétectable. Puis transmettait son analyse à la confrérie qui œuvrait en conséquence : Saboter La 3410ème Rencontre. Bilal attendait le feu vert, pour toucher Tristan au cœur et à l’esprit, le bouleverser à tel point que sa perception serai brouiller. Son plan était parfait. Ce qu’il ne savait pas, c’est que pour détruire une belle âme, avoir des millions d’années d’expérience, ne suffisaient pas.  D’après l’analyste Tristan était une personne simple, normal pour son âge, un regard intelligent et confiant. Une spontanéité et un sourire franc, qui revenait régulièrement. Conclusion, un bon capital sympathique.  
L’autorisation fut délivrée –Feu vert Bilal, il se mit en mode attaque, mis une envie de meurtre dans son regard, utilisa sa voix, celles aux intonations infernales, et amorça par ondes cardiaques, les palpitations de Tristan. Celui-ci était confus, que se passait-il ? Il était entré dans une autre dimension.il transpirait, chaud se répétait-il en lui-même chaud…Le discours du bourreau était lointain, le brouillard envahissait son esprit, spectateur de lui-même, prisonnier de sentiments jusqu’alors inconnue, ses tempes mastiquaient, presque des mandibules, il s’efforça de reprendre ses esprits, en vain, car Bilal avait prévu ce sursaut,  il cria de rire. Tristan n’en pouvant plus, s’évanouit.  Bilal sortit une fiole et lui en imbiba le corps et les habits. Le traumatisme était là, ancré.
    Le lendemain, Tristan n’était plus le même. Le reflet de ses yeux avait changé, il n’était  plus confiant, franc, on y lisait une blessure, mais aussi de l’égarement. La semaine qui suivit, Bilal continuait à jouer la carte de l’ami, mais Tristan avait désormais peur, et son égarement s’accentuait devant l’angélisme de son « ami ». Celui-ci se délectait de ce spectacle dont il était le metteur en scène.


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    Nous avons un nouveau dit Erwann. Un des capitaines des 0,1. Nizard pris la parole –Erwann, mon ami, tu as déjà deux élèves, et en voilà un troisième qui se dévoile à toi, sauras tu le gérer ?  Oui, mais il me faut assistance. –Je suppose que tu penses à Jean-Paul. Erwann brilla son regard et Nizard compris de suite –Très bien, va pour Jean-Paul.
Jean-Paul et ses réseaux récoltèrent toutes les informations relatives à Tristan et préparèrent son entrée officielle  au sein des 0,1.


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    La stratégie de Bilal suivait son cours…Ses anciens camarades tomberaient dans le piège 3410, ils seraient détruits. Finalement réduire à néant ceux qui ont toujours lutté contre les tisseurs. Ce là même avec qui il avait un pacte datant de 200 ans, et si Tristan tombait, il pouvait espérer gagner 500 ans de plus.


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Tristan errait. Erwann l’accosta et sentit le bois, cette odeur si particulière des membres de son clan. Tristan à l’écoute sentait son énergie revenir, la confiance. Erwann lui tendit sa carte et lui proposa de passer au QG, place St Marc le lendemain où l’on ne parlera plus de frivolités. Mais de réponses. C’est l’esprit rasséréné par l’espoir que Tristan s’endormit.
Le lendemain Tristan se leva de bonne humeur et marcha le long du fleuve, direction place st Marc. Bilal le suivait avec pour pensés presque l’éternité comme récompense : Une trahison réitéré, seulement là, ce n’était pas des informations qu’il offrait mais la survie des tisseurs et la destruction des 0,1. Le pouvoir de Tristan avait disparu. Le doute l’avait remplacé. Il allait les mener droit à leur sanctuaire. Bilal était en connexion avec le chef d’orchestre de l’opération, l’Ingénieur Social. L’escouade d’assassins était positionnée autour de la place. Tout allait se terminer. Tristan sonna au numéro 13 de la rue du printemps. Les tueurs savaient maintenant où il fallait frapper. Bilal coordonnait l’opération, toujours en relation avec L’I.S. Une partie des 0,1 allait mourir, mais pas Tristan, intouchable, protégé par sa singularité, même pour les tisseurs. Mais après cette boucherie, son âme noircis par la culpabilité serait incapable d’aimer, de rayonner. Notre héros appuya sur la sonnette et Erwann lui ouvrit. Il entra. Jean-Paul l’observa et d’un coup, vu Bilal comme un éclair fugitif, une intuition qui décupla son sens olfactif, le boisé était là mais…Il se remit à douter et ça ce n’était pas normal 30 ans qu’il comprenait, qu’il savait et là le doute. Il avait vu le visage du traitre.   Erwann sentit que quelque chose clochait chez son mentor. Il fallait fuir. Tout ce passa très vite.  Les 0,1 essayaient de fuir en gardant leur sang-froid. Erwann sortit son arme pour abattre Tristan, mais il reçut un violent coup d’épaule de Jean-Paul qui en même temps cria, ce n’est pas lui le traitre, on comprendra plus tard, pour l’instant faut se barrer au plus vite ! Les toits ! C’est notre seule chance. Ils montèrent les escaliers en colimaçon mue par une énergie qui décuplait leur vitesse, ça n’était plus des hommes mais des animaux en mode survie. Arrivé en haut, les balles sifflaient, Erwann, Jean-Paul et Tristan passaient de toits en toits poursuivis par l’escouade, qui habillé de noir, surfait, glisser tel des ombres à la poursuite des trois fugitifs.  Le cauchemar pour Tristan s’aggravait. Il courrait ou plutôt détalait avec des gens qu’il ne connaissait pas, sa vie ne signifiait plus rien, il était dépassait par les évènements.  Mue par le désir de vivre et l’extraordinaire énergie qui en résultait, ils réussirent à semer  ces chiens de tisseurs, en particulier en plongeant dans l’ouverture d’un velux, ne restait plus que de sortir du bâtiment, ils étaient sauvé ; Le temps de la réflexion était venue, celle de la lecture du grimoire aussi.


(je travaille la suite) et avide de conseils.

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