Kainsmal ou la marque de Caïn
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°3 : Légendes urbaines
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Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Avalé le chapitre 2. Pas le temps de tout lire, mais le goût de reviens-y est puissant.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Et la suite va te plaire. Je pense que la seconde partie est plus intense et plus visuelle.
- Spoiler:
- Vous aurez noté que je parle de deux légendes urbaines. La dernière est arrivée logiquement sans que j'y sois préparé.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Le problème avec ta deuxième légende, Zaroff, c'est que je trouve qu'elle ne colle pas avec la citation Biblique que tu a mis au début, ou alors de loin...
En effet, la citation évoque la cause à effet, le talion, le retour de bâton genre : ceux qui vivent de l'épée périront par l'épée.
Bon, ceci dit, la métaphore y est.
En effet, la citation évoque la cause à effet, le talion, le retour de bâton genre : ceux qui vivent de l'épée périront par l'épée.
Bon, ceci dit, la métaphore y est.
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Ma légende urbaine principale est quand même :
- Spoiler:
- Hitler n'est pas mort en 1945.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Doumé a écrit:Le problème avec ta deuxième légende, Zaroff, c'est que je trouve qu'elle ne colle pas avec la citation Biblique que tu a mis au début, ou alors de loin...
En effet, la citation évoque la cause à effet, le talion, le retour de bâton genre : ceux qui vivent de l'épée périront par l'épée.
Bon, ceci dit, la métaphore y est.
Je trouve que la citation choisie par Zaroff colle mieux dans la mesure où elle parle du sang...
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Ça se lit bien, aucun problème avec ces 27 pages. Les dialogues y sont pour beaucoup, ils aèrent l'action ( peut-être qu'à mon goût, il y en a trop, mais bon ). Par contre, je bute sur certains points :
Une bonne ambiance mais un scénario tiré par les cheveux
Bravo pour le rythme, les phrases savoureuses, la maîtrise dans tes descriptions de lieux comme l'estuaire, le bar, le terrain vague, les tronches de tes personnages ( sauf Yves, on ne sait pas trop à quoi il ressemble, à part à la fin ). Tu excelles à nous faire ressentir la crasse ambiante, les décors morbides et glauques. La destinée de nous autres mortels qui tient à pas grand chose, le fameux coup du sort. On reste sur une impression de noirceur qui me plaît bien.
- Spoiler:
- - Déjà pourquoi un type comme ce "Yves" veut se suicider ? Ce n'est pas cohérent avec la psychologie du personnage supposé être un nazi et s'il " joue" à le vouloir , cette attitude ne me paraît là non plus pas crédible ( quelle chance a-t-il de tomber sur celui qu'il cherche, à savoir " Paulo" et que celui-ci le prenne sous son aile ? Et à quoi rime toute cette mise en scène ?). Je pense que l'inverse serait mieux passé et expliquerait la facilité d'Yves " à se fondre dans le décor Nazi de la fin ( bien sûr, il n'y aurait plus ce retournement final, mais ce serait plus logique...). Ce serait Paulo qui veut se suicider ...
- Le flingue ? Comment Yves a-il réussi à le garder et d'où lui vient-il ?
- La première personne rétrospectivement ( quand on a tout lu ) est un non sens car tu fais jouer un rôle de naïf à Yves alors qu'il sait ce qu'il fait apparemment ? Il aurait mieux valu que ce soit le narrateur qui nous raconte ce qui se passe sans donc trop insister sur ses impressions, comme lorsqu'il dit qu'il a peur (?), qu'il pense qu'il s'est mis dans un sacré pétrin ( ?) en acceptant de suivre Paulo ...etc
- Paulo : que lui apporte son immersion dans le monde de la cloche, vu que tout ce qu'il sait lui vient de son indicateur, la baraque Marcus ?
- Deux histoires se télescopent et le lien entre elles ne m'est pas apparu nettement.
- La transfusion ? On peut le faire sur une personne morte ? Est-ce utile aussi de trancher la tête du pauvre Paulo, cela aurait suffit de lui piquer son sang ...
- Légende urbaine : oui mais
Une bonne ambiance mais un scénario tiré par les cheveux
Bravo pour le rythme, les phrases savoureuses, la maîtrise dans tes descriptions de lieux comme l'estuaire, le bar, le terrain vague, les tronches de tes personnages ( sauf Yves, on ne sait pas trop à quoi il ressemble, à part à la fin ). Tu excelles à nous faire ressentir la crasse ambiante, les décors morbides et glauques. La destinée de nous autres mortels qui tient à pas grand chose, le fameux coup du sort. On reste sur une impression de noirceur qui me plaît bien.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
- Spoiler:
- - Déjà pourquoi un type comme ce "Yves" veut se suicider ? ...
C'est un simulacre pour avoir un contact avec Paulo. Et entrer dans sa confiance.
- Le flingue ? Comment Yves a-il réussi à le garder et d'où lui vient-il ?
Ce n'est pas le plus important. Pour rendre crédible son supposé suicide, il lui fallait une arme.
- Paulo : que lui apporte son immersion dans le monde de la cloche,
vu que tout ce qu'il sait lui vient de son indicateur, la baraque
Marcus ?
Sa mendicité est une couverture pour infiltrer ce cercle d'initiés.
- Deux histoires se télescopent
C'est fait exprès.
-
La transfusion ? On peut le faire sur une personne morte ? Est-ce utile
aussi de trancher la tête du pauvre Paulo, cela aurait suffit de lui
piquer son sang ...
Le tuer supprime un futur témoin. Et ça ajoute un côté sacrificiel.
- Légende urbaine : oui mais
Tu en as même deux. Et des vraies en plus.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Merci pour ces explications Zaroff. Mes questions n'enlèvent pas le charme de tes mots...
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Bon, ça y est, j'ai tout lu. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du Zaroff pur jus, avec la pulpe et les noyaux.
Je suis malheureusement forcé de plussoir les incohérences relevées par les copains-copines. Bon, je vais quand même passer outre, car il y a quelque chose dans ton histoire qui m'évoque les vieux James Bond époque Sean Connery, avec ces méchants mégalos, ces savants fous, ces repaires pleins de gadgets d'où ils pouvaient tenter de dominer le monde. Alors ça passe, le lecteur ici présent joue le jeu et ça passe. Mais il me reste un goût d'inachevé dans la bouche, on sent que t'as laissé cette histoire s'écrire toute seule, sans trop chercher à canaliser les idées. L'aurais-tu fait, les incohérences n'auraient pas été si fortes. Mais c'est quand même interessant, de laisser l'histoire décider de sa route.
C'est ton truc à toi, mais tu aurais pas un peu tendance à abuser du registre crado ? Dès les premières lignes, on a flaque excrémentielle, cloaque, pouilleuse, tas de chair, carcasse. Plus loin, ça continue, et ça atteint des sommets en page 20, avec gangue visqueuse et nauséabonde, ruelles où tout semble mort et décomposé, vomissures de cire, vase et souillure s'unissent dans un baiser putride.
C'est pas une critique, c'est le décor, et ça fonctionne. Maintenant, tu n'es plus un amateur, quand va tu nous évoquer autre chose que la crasse ? Parle-nous d'amour, par exemple, évoque-nous le frisson de l'aventure, l'innocence de l'enfance, la joie d'un matin de printemps ! Lâche ta plume, libère la bête !
Donc voilà, une histoire pas mal si on joue le jeu, la légende urbaine est là, mais je reste sur ma faim. Mais j'ai un gros appétit et je te sais capable de nous rassasier.
Je suis malheureusement forcé de plussoir les incohérences relevées par les copains-copines. Bon, je vais quand même passer outre, car il y a quelque chose dans ton histoire qui m'évoque les vieux James Bond époque Sean Connery, avec ces méchants mégalos, ces savants fous, ces repaires pleins de gadgets d'où ils pouvaient tenter de dominer le monde. Alors ça passe, le lecteur ici présent joue le jeu et ça passe. Mais il me reste un goût d'inachevé dans la bouche, on sent que t'as laissé cette histoire s'écrire toute seule, sans trop chercher à canaliser les idées. L'aurais-tu fait, les incohérences n'auraient pas été si fortes. Mais c'est quand même interessant, de laisser l'histoire décider de sa route.
C'est ton truc à toi, mais tu aurais pas un peu tendance à abuser du registre crado ? Dès les premières lignes, on a flaque excrémentielle, cloaque, pouilleuse, tas de chair, carcasse. Plus loin, ça continue, et ça atteint des sommets en page 20, avec gangue visqueuse et nauséabonde, ruelles où tout semble mort et décomposé, vomissures de cire, vase et souillure s'unissent dans un baiser putride.
C'est pas une critique, c'est le décor, et ça fonctionne. Maintenant, tu n'es plus un amateur, quand va tu nous évoquer autre chose que la crasse ? Parle-nous d'amour, par exemple, évoque-nous le frisson de l'aventure, l'innocence de l'enfance, la joie d'un matin de printemps ! Lâche ta plume, libère la bête !
Donc voilà, une histoire pas mal si on joue le jeu, la légende urbaine est là, mais je reste sur ma faim. Mais j'ai un gros appétit et je te sais capable de nous rassasier.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Ton texte est sans nul doute le plus ambitieux posté jusqu'ici dans ce concours et, probablement aussi, avec celui de Paladin, le mieux maîtrisé au niveau du style et de l'écriture, mais, et puisses-tu me pardonner, je ne sais pas être honnête à moitié.
- Spoiler:
C'est la troisième fois que je relis ton récit et je n'arrive toujours pas à me défaire du sentiment que tu es parti sur une idée à peu près claire, puis qu'une autre est venue s'y greffer dessus en cours de route, ce qui t'a obligé à un numéro acrobatique où tu aurais fini par te mélanger un peu les pinceaux.
Dans cette histoire de poker menteur où tout le monde, sauf Marcus, joue avec des cartes truquées, il y a beaucoup d'aspects qui ont du mal à trouver une justification.
- Que Yves mente à Paulo, soit, mais dès lors, à quoi riment ses interrogations sur le clochard au début des chapitres 2 et 3 ? Qu'il se mente délibérément à lui-même, et donc au lecteur, n'est pas recevable. Il aurait fallu jouer sur les omissions, les non-dits ou les ellipses comme la mère Christie dans "la nuit qui ne finit pas".
- On le voit même demander en aparté à Malou si elle connait Paulo depuis longtemps alors qu'il savent parfaitement tous deux ce qu'il en est. C'est pas chic pour le lecteur.
- Le personnage de Paulo n'est guère mieux loti :
1/ Pas très malin pour un type en mission de recueillir un porteur de flingue sorti de nulle part. (Essayer de dissuader un désespéré qui s'apprête à se foutre à l'eau ou à se jeter dans le vide, d'accord ; un mec qui n'a rien à perdre et qui pourrait vous descendre avant de se flinguer, non.
2/ Il a un mec fiable (Marcus) à sa disposition (et autrement plus efficace, semble-t-il), pourquoi s'encombrer d'un inconnu pour une mission aussi capitale ? Et si ce n'est pas un inconnu, pourquoi ne pas lui avoir tranché la gorge quand il en a eu l'occasion ?
3/ Se sacrifie-t-il volontairement pour empoisonner le sang du fürher et des conjurés ? Attitude héroïque si elle était crédible.
Ce qui s'oppose à cette hypothèse :
- Les AB sont des receveurs universels. Hitler n'a pas besoin du sang de Paulo. Et quand bien même, des néo-nazis de ce groupe ne devraient pas être impossibles à trouver.
- Le rituel de la seringue apparaît des plus incongrus. Quelques gouttes du sang de Hitler, d'accord, mais celui d'un traître passé aux Juifs, difficile à avaler. Sauf pour justifier la chute, ce qui reste un peu mince.
Autres points litigieux :
- Le second prénom de Himmler (un traître) donné au fils de Hitler.
- Le portrait de Hess (autre traître) à la cérémonie.
- Lé bébé laissé à la nourrice dans les camps russes après la défaite.
- L'époque du récit : "Hitler aurait 76 ans aujourd'hui" (page 12) + "date de naissance : 20 avril 1889" (p. 19) = 1965. Or Malou a été nommée Reichsstatthalter en 1967 (p. 24). Ce qui dans tous les cas nous laisse loin de l'arrivée massive du SIDA (1981). Il ne s'agit plus de mois, mais d'années.
- Enfin, même pour des services secrets aussi tordus que le Mossad, utiliser une M.S.T. en guise d'arme m'apparaît terriblement aléatoire.
Après, le reste est bon.
Je n'ai que ma franchise pour excuse et je comprendrais que tu m'en veuilles...
Advienne que pourra.
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Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Je ne suis pas sûre d'écrire pour ce concours, déjà que le thème ne me plait pas. J'ai une idée à développer mais je n'ai pas du tout commencé ! Alors, on verra d'ici un mois. Si jamais, tout se met en place ...Zaroff a écrit:Merci Françoise. On attend ton récit, hein ?
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
J'ai lu ton récit de façon totalement candide. Sans me poser trop de questions. Peut être effectivement que les atmosphères glauques, même si elles sont bien rendues sont un peu pesantes, en rabâché, je n'ai pas été du tout gênée par les quelques anachronismes dont parle Jack.
Pour conclure dans l'ensemble impression plutôt positive.
Pour conclure dans l'ensemble impression plutôt positive.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Didier Fédou a écrit:Bon, ça y est, j'ai tout lu. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du Zaroff pur jus, avec la pulpe et les noyaux.
Merci gars.
Mais il me reste un goût d'inachevé dans la bouche, on sent que t'as laissé cette histoire s'écrire toute seule, sans trop chercher à canaliser les idées. L'aurais-tu fait, les incohérences n'auraient pas été si fortes. Mais c'est quand même interessant, de laisser l'histoire décider de sa route.
Hélas oui, j'ai laissé le récit prendre sa route tout seul. J'ai été fainéant sur ce coup.
C'est ton truc à toi, mais tu aurais pas un peu tendance à abuser du registre crado ?
J'adore !
Dès les premières lignes, on a flaque excrémentielle, cloaque, pouilleuse, tas de chair, carcasse. Plus loin, ça continue, et ça atteint des sommets en page 20, avec gangue visqueuse et nauséabonde, ruelles où tout semble mort et décomposé, vomissures de cire, vase et souillure s'unissent dans un baiser putride.
Je suis bon pour finir dans la collection GORE ?
C'est pas une critique, c'est le décor, et ça fonctionne. Maintenant, tu n'es plus un amateur, quand va tu nous évoquer autre chose que la crasse ? Parle-nous d'amour, par exemple, évoque-nous le frisson de l'aventure, l'innocence de l'enfance, la joie d'un matin de printemps ! Lâche ta plume, libère la bête !
Je ne te garantis rien vieux frère.
Donc voilà, une histoire pas mal si on joue le jeu, la légende urbaine est là, mais je reste sur ma faim. Mais j'ai un gros appétit et je te sais capable de nous rassasier.
Ce fut un plaisir de vous lire.
Re: Kainsmal ou la marque de Caïn
Merci Perro.Perroccina a écrit:J'ai lu ton récit de façon totalement candide. Sans me poser trop de questions. Peut être effectivement que les atmosphères glauques, même si elles sont bien rendues sont un peu pesantes, en rabâché, je n'ai pas été du tout gênée par les quelques anachronismes dont parle Jack.
Pour conclure dans l'ensemble impression plutôt positive.
Jack, je te réponds ce soir !
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