Dors en paix, vieux Ness

Ton écriture est vraiment plaisante Jack, j'ai l'air d'insister comme ça mais vraiment !

J'ai beaucoup aimé cette histoire, racontée avec brio, on ne peut s'arrêter de lire même un petit moment pour changer de position ou se gratter l'oreille. Le style et l'imagination sont au rendez-vous. C'est passionnant.

C'est moi qui suis ravi si ma plume d'amateur a su éveiller quelque intérêt.
Un peu surpris aussi, mais d'autant plus heureux.
Ne pas susciter l'ennui est déjà pour moi la plus belle des victoires.
Et c'est à vous tous, Anouk, Silence et les autres écritoriens, que je la dois.
Pourvu que ça dure...
Très touché de votre estime.

P-S : Et si j'ouvrais un fan-club ?... Non, c'est peut-être un peu tôt.

Oh tu peux ! Ton dernier poème truffé de faute est un chef-d'oeuvre du genre !

Hello Jack,

J'avais oublié de mettre un commentaire sur ton beau texte. Comme tout le monde, je trouve la mise en scène et la dramaturgie de ta nouvelle, superbes et entraînantes.

Je rajouterai que tes descriptions sont empreintes de ton talent de poète, ce qui leur donne une ambiance profonde et rafraichissante...

Un seul bémol, que je trouve chez beaucoup : trop d'auxiliaires et des expressions parlées mélangées à la narration, genre, je te cite : " Du moins, c'est comme ça que ça aurait dû finir... " Bon, tu penseras que je pinaille, mais, si tu enlèves ces petits détails, ton texte gagne encore au plaisir du lecteur ; et si un jour tu écris un roman, tu ne pourras pas dire le contraire.

D'accord pour les expressions ou les tournures familières, sauf que, dans le cas présent, le narrateur est aussi un personnage qui n'a pas forcément le "Grevisse" comme livre de chevet. Il utilise même, à un endroit, le terme de "vieillerie" pour désigner une personne âgée, chose que, personnellement, je ne me serais jamais permise.
Pour les auxiliaires, je ne crois pas qu'il y ait de solution idéale. Il sont présents dans presque la moitié des temps de la conjugaison française. Difficile de les ignorer sous prétexte qu'ils ne seraient pas très esthétiques. En tout cas, je ne vois pas d'échappatoire sans déroger au respect des règles qui structurent le langage écrit. Mais je reste ouvert à toutes les suggestions...

Jack-the-rimeur a écrit:
Pour les auxiliaires, je ne crois pas qu'il y ait de solution idéale. Il sont présents dans presque la moitié des temps de la conjugaison française. Difficile de les ignorer sous prétexte qu'ils ne seraient pas très esthétiques. En tout cas, je ne vois pas d'échappatoire sans déroger au respect des règles qui structurent le langage écrit. Mais je reste ouvert à toutes les suggestions...

Moi itou, on fait un club ?

Le Club souterrain des Adorateurs du "Bled" !
Et on fait périr Doumé dans d'atroces souffrances ?...
Non, avec ses copains sorciers et occultistes, c'est un coup à finir écorchés vifs dans un nid de fourmis rouges.
Ne tentons pas le diable...

Jack-the-rimeur a écrit:
Pour les auxiliaires, je ne crois pas qu'il y ait de solution idéale. Il sont présents dans presque la moitié des temps de la conjugaison française. Difficile de les ignorer sous prétexte qu'ils ne seraient pas très esthétiques. En tout cas, je ne vois pas d'échappatoire sans déroger au respect des règles qui structurent le langage écrit.

Tout à fait d'accord.
Personnellement, ce ne sont pas les auxiliaires qui m'ont gênée, mais plutôt les erreurs de virgules.
Pardon pour ma franchise.
Concernant l'éventualité de torturer Doumé, je suis une partisane convaincue de la non-violence .

Tipram

On ne peut pas éviter toujours les auxiliaires, par contre il faut chercher à en limiter le nombre et c'est difficile de régulièrement tourner et retourner ses phrases pour se passer de "était" ou "avait"... Je sais de quoi je parle !

Mais l'écriture est une amante exigeante et qui l'est de plus en plus à mesure que l'on approfondi sa relation avec elle!

Jack-the-rimeur a écrit:
Pour les auxiliaires, je ne crois pas qu'il y ait de solution idéale. Il sont présents dans presque la moitié des temps de la conjugaison française. Difficile de les ignorer sous prétexte qu'ils ne seraient pas très esthétiques. En tout cas, je ne vois pas d'échappatoire sans déroger au respect des règles qui structurent le langage écrit. Mais je reste ouvert à toutes les suggestions...

Je suis vraiment étonné, Jack, de la réaction du poète que tu es : un poète aime les mots, les tournures, le rythme et les synonymes afin de vivifier le texte à 100%. J'aurais mieux compris ton analyse de la part de moins poètes que toi sur le forum.

Souviens-toi de nos anciens : tu verras à quel point ils ont ciselé leur texte, dosé les verbes, les adverbes, les adjectifs, afin d'éviter les répétitions et lourdeurs. Que ce soit Hugo, Flaubert ou Chateaubriand, ils restent éternels par leur style immense ; lorsqu'ils tombent dans certains défauts, ceux-ci sont insignifiant face à leur génie créatifs. Homère, avec ses répétitions (quoique la stylistique de l'époque les conseillait) n'en a pas moins un style extraordinaire !

Hors le passé composé, on peut supprimer les trios quart des auxiliaires par d'autres phrases. Connais-tu Antoine Albalat l'expliquant, ou la méthode de stylistique française de E. Legrand ? Voici les liens :

http://www.amazon.fr/s/ref=ntt_athr_dp_sr_1?_encoding=UTF8&field-author=Antoine%20Albalat&search-alias=books-fr&sort=relevancerank

http://www.amazon.fr/M%C3%A9thode-stylistique-fran%C3%A7aise-lusage-%C3%A9l%C3%A8ves/dp/B0000E7LIN/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1364494621&sr=1-2

Je peux t'assurer que tu ne perdras pas ton temps à lire comment ils enseignent à nous former un meilleur style !.

En général, les écrivains actuels sont sensibilisés à la dramaturgie, l'intrique, la construction, mais ignorent souvent cet aspect de l'écrit. Moi, je ne suis pas au plus fort à propos de la dramaturgie, mais j'aime l'harmonie légère des mots, leur fluidité et leur chant. Voilà ce que je tenais à souligner, ami poète.

Je remercie Paladin en passant, car je viens de voir son post allant dans ce sens.

Doumé, te sentirais-tu capable de nous résumer comment éviter au maximum les auxiliaires dans cette partie du forum: https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f16-comment-ecrivez-vous

...En attendant de lire les ouvrages que tu indiques, ça pourrait beaucoup nous servir!

Salut Paladin,

D'accord, mais je mettrais avant tout des extraits d'Antoine Albalat ou de Flaubert sur le sujet, si vous voulez.

A partir de ce week-end ou la semaine prochaine. Le stage que je fais en ce moment aspire ma substantifique moelle

Pareil pour le subliminal diabolique dont on a parlé hier

Y'a pas le feu!

Que répondre à Doumé ?
"Combien j'eusse préféré que nous fussions d'accord" : ben oui, j'aime bien les auxiliaires.
Je pense qu'il faut distinguer deux aspects dans ta remarque :
1/ Eviter les répétitions d'auxiliaires phonétiquement semblables ? Evidemment, comme pour les redites, je ne peux qu'approuver.
2/ Faire la chasse systématique aux auxiliaires pour se plier à des canons esthétiques qui n'ont rien d'absolu ? Là, oui, je suis beaucoup plus réticent.
On a déjà évacué, au nom de l'efficacité, la plupart des temps passés du subjonctif (que maîtrisaient pourtant les grands anciens dont tu parles), je crains que faire de même avec les auxiliaires ne revienne à appauvrir encore une langue qui n'a pas besoin de ça - pardon, de cela :
"Trop destroy ! Que c'est grâce au staff et à mon coach qui m'ont boosté si j'ai gagné la battle de The Voice !"
Franchement, il y a d'autres priorités, non ?

Pour ce qui est des virgules, Tipram a raison : peut-être pas des erreurs à proprement parler, mais des abus, certainement. J'en mets trop souvent devant des "qui' et des "que" si le sujet me paraît un peu loin et pour éviter un risque de confusion la plupart du temps imaginaire, et j'ai aussi un fâcheuse tendance à les employer comme des mini-parenthèses (dont j'abuse pas mal non plus). C'est le défaut des phrases longues pour lesquelles j'ai toujours eu une attirance imbécile et dont j'ai un mal fou à me débarrasser (syndrome d'Achille Talon). A vouloir être trop précis, on ne fait souvent qu'alourdir inutilement. J'ai encore des progrès à faire de côté-là.
Celui-ci et bien d'autres... mais que je vous laisse chercher.