Résultats concours Miroirs, Vainqueur : Paladin

Maintenant on a le droit de t'appeler Paladeux ? (pfffffff, je sors)
Bravo à tous.

Pour moi aussi le texte de Paladin devait avoir la médaille ^^ Après, j'étais dans le flou... Donc bravo à ceux qui ont réussi à se trouver sur le podium et bravo à tous les autres. Une super cuvée encore une fois.

Bravo à toi Paladeux (ça va rester, excellent Phanthom!)

Félicitations à tous les participants!

Le classement a été modifié, le vote de Phanthom n'avait pas été pris en compte. Ca ne change pas grand chose, ça inverse juste quelques places, dont la mienne avec celle de Trantor. Ce gougnafier vient de m'éjecter du podium. Je me tâte, dois-je le féliciter ou le faire passer à la pendaison par un membre choisi au hasard par moi-même... Allez je félicite... pour l'instant.
Et bravo à tous !
Rendez-vous pour le prochain concours. En attendant, n'hésitez pas à écrire et à lire.

Merci Catherine!

GOUGNAFIER:

Étymologie
(1899) Dérivé de gougnafe avec le suffixe -ier. D’origine obscure, à rapprocher de gougnafiasse, gouillafe (« goinfre »)[1], considérés comme dérivés de gougne (« gouine »). La terminaison -afier probablement d’après d’autres mots comme par exemple l’argot grenaffier (« fermier », 1800, P. Leclair, Histoire des brigands et assassins d’Orgères t. 2, p. 92).

Nom commun
\ masculin

(Familier) Bon à rien.
Si tu le tues, ce gougnafier de Blablatier, tu en feras un martyr, une victime du devoir! C'est le genre de mort qui rend immortel ! — (Gaëtan Mayor, Foutoir de ma mémoire, Hélios, 1991, page 561)
Il les attend, tous ces gougnafiers ! Il est complet, Gem, il est solide, Gem. Il roule, le pif dans le vent et rien dans les poches, surtout pas la langue. Quelle bande de gougnafiers ! — (Christian Laborde, Dictionnaire amoureux du Tour de France, Plon, 2011)
(Familier) Rustre.
C'est pas parce que j'ai pas reçu d'éducation qu'il faut en conclure que je suis un rustre et un gougnafier, comme dit Zygo Matix, qui a fait ses études à la Sorbonne. — (Jean-Pierre Koffel, Dalal mon amour, Rabat : Éditions Marsam, 2007, page 48)
Éric B., cela semble acquis, s'est comporté avec Sandra Muller comme un gougnafier fini lors d'une soirée professionnelle où l'on se doute qu'il n'a pas carburé qu'à l'eau de Vittel. — (Maître Eolas, La condamnation de Sandra Muller dans l'affaire #BalanceTonPorc, 25 septembre 2019 → lire en ligne)

Félicitations Paladin pour cette belle victoire !

Bon, pour ma part j'ai décidé de ne plus participer aux concours, pour deux raisons. Cela n'est pas lié à mon piètre classement sur ce concours, c'était une résolution que j'avais déjà prise avant — je ne m'y étais juste pas tenu.

Alors, je sais, ça fait un peu "je lance un pavé dans la mare", et je risque surtout de m'éclabousser moi-même. ^^ C'est pas grave, disons que c'est juste un avis, je le partage.

Les deux points qui me dérangent sont les suivants :

• L'absence d'anonymat.
• L'obligation de classer les textes du premier au dernier.

1) À mon sens, l'anonymat est la condition sine qua none pour un jugement impartial. Je sais bien qu'on va me répondre que le concours est un moment de convivialité et que l'anonymat ne permet pas de répondre aux commentaires laissés sur le texte. C'est vrai. Mais n'y a-t-il pas déjà une partie du forum consacrée aux commentaires de texte ?

Personnellement, lorsque je participe au concours je le fais avant tout pour le jeu – pour le fun ! –, pas pour éclaircir le sens du texte ou discuter de la façon dont il pourrait être amélioré. (Même si c'est parfois très intéressant — mais il me semble que c'est plus quelque chose qui devrait être discuté dans la partie du forum dédié aux textes soumis à commentaires.)

2) Le fait de devoir classer les textes du meilleur au moins bon a quelque chose de très scolaire et de fondamentalement anti-fun. C'est rendu d'autant plus difficile par l'absence d'anonymat, en particulier lorsqu'il s'agit de déterminer quels sont les plus mauvais textes (OK, les "moins bons" — mais pour ceux qui se retrouvent en fond de classement, le ressenti est le même).

Tient-on réellement à savoir QUI a écrit le plus mauvais texte ? Je conçois qu'il faille un gagnant, un podium avec les trois premiers, c'est chouette. Mais a-t-on besoin d'élire le perdant ou la perdante absolu(e) du concours ?

Bien sûr, tout cela est convivial et amical, et il faut bien un perdant, c'est ainsi que va la vie… Sauf que, ben non… pourquoi il faudrait classer les textes du meilleur au plus mauvais ? Je sais bien que c'est la tradition sur le forum (et qui suis-je pour venir remettre en cause l'ordre établi !), mais à mon sens, ça ne se justifie pas. On veut un vainqueur et un podium : pourquoi ne pas voter pour nos trois textes préférés, par exemple ? Le classement se ferait ensuite sur le nombre de voix récoltées par chaque texte. Cela reviendrait au même. Sauf que ça éviterait d'avoir à faire ce classement très désagréable.

Pour ma part, je me suis abstenu de réaliser ce classement sur ce concours, car je vois la chose comme une corvée. À ce que j'en ai lu dans le sujet des directives, je ne suis pas le seul à passer un mauvais moment à réaliser ces classements… Or, pourquoi m'infliger ça ? Ça m'est pénible, et ceux que je vais classer en bout vont a minima ressentir un petit pincement au cœur en se disant "Ah, sympa pour Sacripan j'ai produit le pire texte de la fournée". Je n'aime pas ça.

Alors, je sais bien que c'est un "jeu", un "concours convivial", "pour la rigolade", mais ce genre de rappels n'amoindrit pas le sentiment qu'on a en constatant que untel ou unetelle a classé son texte bon dernier. Certains ou certaines peuvent avoir l'égo fragile ; je ne vois pas l'intérêt de leur notifier que oui, en effet, on a trouvé leur texte en-dessous de tous les autres.

Ça tombe bien, vu que je suis en bout de classement sur ce coup-ci, je me sens plus légitime à partager mon ressenti. Et si je préfère le partager plutôt que de simplement m'arrêter de participer, c'est parce que le forum me tient à cœur.

Donc bref, ce sont pour ces deux raisons que je ne participerai plus aux concours, sauf peut-être ceux qui sont anonymes. (Et maintenant, je suis obligé de me tenir à ma résolution ! )

En passant, je ne cherche absolument pas à remettre en cause les traditions, juste à dire pourquoi elles ne me conviennent pas. Cela n'entame en rien mon amour pour ce forum et ceux qui le font vivre. J'adore l'Écritoire. Je continuerai bien évidemment à participer aux fils de discussion, etc. Ce sont juste les règles des concours que je n'aime pas, car je les trouve inéquitables (elles ne permettent pas l'impartialité), pénibles (le classement du premier au dernier est une véritable corvée) et potentiellement blessantes (pourquoi "afficher" les moins bons ?).

Après ce résumé assez brut, je le répète et le souligne : ceci est uniquement mon ressenti, subjectif et individuel. Je pose un jugement de valeurs, c'est vrai, mais absolument pas dans une volonté de confrontation ou pour pousser quiconque à justifier le pourquoi du comment du concours. (On me les a déjà ré-expliqué, mais à mon sens — et le sens, c'est probablement comme les goûts et les couleurs – les effets néfastes dépassent de beaucoup les avantages.)

Plouf…

Je ne peux être d'accord avec toi Sacripan. D'abord parce que je ne vois pas en quoi l'absence d'anonymat est un problème. En ce qui me concerne, j'aime savoir qui a écrit le texte que je lis. Surtout s'agissant d'une compétition amicale. Pour moi, l'absence d'anonymat transformerait radicalement le sens de nos concours qui, pour le coup, prendraient véritablement des allures de compétition. Je sais que cela peut être difficile à comprendre, mais l'anonymat me fait indubitablement penser aux examens universitaires et pour le coup, c'est bien la règle de l'anonymat qui ferait basculer les choses du côté scolaire. Du reste, il me semble que l'absence d'anonymat ne changerait pas forcément grand-chose puisque depuis le temps que nous nous pratiquons les un(e)s les autres, nous n'aurions peut-être pas beaucoup de mal à savoir qui a écrit quoi. Cela a été le cas, je crois sur le premier (et seul) concours flash de l'écritoire.
Par ailleurs, sur le classement. Ne donner le nom que des trois premiers ? Allons donc, pourquoi ? Pour ménager la susceptibilité de celles et ceux qui n'ont pas terminé sur le podium et, a fortiori, de la lanterne rouge ? Là encore, je ne suis pas du tout d'accord. J'aime savoir où se situent mes textes dans le classement. C'est tout con, mais c'est même ce que j'attends d'un concours, après le plaisir d'avoir écrit une histoire et d'avoir été commenté par les autres. À mes yeux ne pas donner de classement intégral serait presque un signe diffamant pour tous ceux ou celles qui ne sont pas sur le podium. Une manière de dire, voici les trois meilleurs, tous les autres on s'en tape. Voter pour les trois textes préférés et laisser dans l'ombre les autres participants, j'ai beaucoup de mal à me faire à cette idée. Oui, parfois la critique est rude. Oui, il y a forcément un vainqueur et un dernier. Je crois que nous sommes tous assez grands pour encaisser les critiques et les classements, même lorsque ceux-ci sont difficiles. Je crois que nous sommes tous assez grands pour décider de/quand participer et quand ne pas participer. J'ai du mal en revanche, à accepter l'idée de ne le faire qu'à moitié. Soit en ne disant pas aux non-classés sur le podium où ils se situent par rapport aux heureux lauréats, soit (désolé de le dire, mais c'est aussi mon ressenti) en acceptant de participer à un concours mais refuser de procéder à un classement (et donc de l'envoyer) parce que c'est une corvée.
Je suis classé 8ème sur ce concours. Pas ma meilleure place, et oui, certaines critiques et certains classements m'ont fait tiquer. Mais en aucun cas je ne pense que celles et ceux qui ont placé mon texte tout au bout de leur palmarès ne l'ont fait sans de bonnes raisons ou pour défaut d'impartialité. Et encore une fois, à 46 ans, bientôt 47, je me sens assez grand pour prendre la chose autrement que personnellement. Je suis content de savoir que je suis 8ème, et je ne verrais vraiment pas l'intérêt de participer à un concours tel que tu le définis.

Je rejoins Silence.
Dans mon esprit, ce "concours" n'est qu'une forme ludique donnée à un atelier d'écriture : "Ecrivez x caractères sur tel sujet".  Le texte n'est là que pour servir de support aux critiques, suggestions et autres commentaires. Et le format concours sert de "carotte". Il suffit de voir la différence de fréquentation/participation entre les exercices-ateliers d'écriture et le concours.

Dans cet esprit, l'anonymat n'aurait pas de sens, ni du côté de l'auteur, ni du côté du commentateur. Ce qui m'intéresse, ce sont  les commentaires à chaud, et aussi ceux du classement ( à ce propos, ils n'ont toujours pas été publiés). Je peux classer quelqu'un loin parce que le style n'est pas terrible, parce que l'histoire ne m'a pas plu du tout, parce que je n'ai pas compris ou parce que je me suis senti mal à l'aise avec le texte. Les leçons à en tirer sont donc fondamentalement différentes.

Autrement dit, même si mon ego se réjouit des avis élogieux, ce sont les autres qui me font avancer. Pour mes romans, ma bêta lectrice préférée est une teigne, elle n'a aucun tact. Pan dans ta gueule! C'est elle pourtant qui m'apporte le plus. Mais son avis compte aussi parce que c'est le sien, parce que je la situe. Une anonyme me dirait la même chose, je ne l'écouterais même pas.

Et aussi, le concours flash anonyme ne m'a pas laissé le meilleur des souvenirs. La partie commentaire/réaction était moins amusante.

C’est marrant, je trouve ça limite contradictoire ce que tu dis : pour moi, c’est le côté « classement du premier au dernier » avec moyenne générale qui est ultra-ultra-scolaire !

Sinon pour le concours anonyme, ça a été tout le contraire : personne n’a trouvé qui a écrit quoi.

Je peux comprendre ce besoin d’être classé par rapport aux autres participants, mais bon, je ne le ressens pas.

Trantor : tu parles de bêta lecture, c’est un contexte différent. Bon, après le voir comme un atelier, à la limite… Pourquoi pas.

Je trouverais vraiment dommage que tu ne participes plus, Sacripan, même si bien sûr, c'est ton droit, je ne veux pas faire pression, mais notre forum fonctionne principalement aujourd'hui autour des concours, et pour qu'il dure, il faut une bonne participation. Que tu sois arrivé en bout de classement (et encore, il y en deux après toi !) cette fois ne signifie rien : tu étais 5eme pour "Dans le coffre" et 6eme pour "Masque", qui sont des places honorables.

Pour le reste, je rejoins Silence et Trantor : l'anonymat, on l'a tenté avec le concours flash. C'est galère à organiser pour peu d'avantages : avec un recul de 10 ans, je crois que ça n'a jamais été un problème de connaître les auteurs, on a pas de compte à régler. On note un texte, pas une personne. Par contre il  y a un gros inconvénient, on l'a vu au concours-flash, c'est de ne pas pouvoir commenter un texte à chaud, vu que l'auteur ne pourra pas commenter le sien, donc, l'anonymat tombe aussi vite. Et c'est la partie "commentaires" qui est fondamentale, pour l'auteur du texte. Il faut qu'il puisse repérer les faiblesses et les points forts de ce qu'il écrit, pour s'améliorer.

Pour le classement, il n'est absolument pas question de noter les textes du "meilleur au plus mauvais" : il s'agit de ressenti subjectif, et oui, c'est pénible de classer. On a un coup de cœur pour un ou deux et quelquefois on ne sait même pas lequel mettre en premier et lequel en second, et pour les autres c'est encore pire (celui-là, en 5eme ou en 6eme ?) je le dis souvent, c'est assez arbitraire, à tel point qu'un même texte peut être très bien placé dans un vote et très mal dans un autre. Et le fait d'arriver 13 eme sur 16 ne signifie pas que son texte est mauvais, mais que les votants ont fait des choix et préféré (selon des critères qui leur sont propres) en faire passer d'autres avant. Ca peut se jouer à un point prés.

Mais au fond c'est peu important. Comme le dit Trantor, la forme "concours " est une carotte, et c'est ce qui nous booste en nous obligeant à mobiliser notre imagination, à affuter notre style, dans une direction commune. C'est ce qui fait l'émulation. J'insiste sur le fait que ce qui est vraiment important, ce sont les commentaires et les critiques. Pas pour l'ego, mais pour sa progression personnelle. Je pense que la plupart de ce qui viennent ici depuis quelques temps te confirmeront les progrès qu'ils ont fait en écriture, et qui comptent autrement que la place au classement d'un concours de l'Écritoire !

Sacripan :
J'entends parfaitement tes arguments. Depuis que je fréquente ce lieu de perdition, il m'est arrivé de douter (de moi, de mes capacités, de la qualité de ma prose, que sais-je...).
Je suis aussi l'un de ceux qui mettent en avant la difficulté croissante de classer de façon satisfaisante les textes. Ce point s'avèrerait moins délicat si quelqu'un pouvait proposer un barème pertinent. J'avoue fonctionner à l'affectif pour établir mon trio de tête. J'ai, en revanche, du mal à départager les quatre ou cinq derniers du classement (en tout cas, en l'absence de texte franchement mauvais).
En ce qui concerne l'anonymat et avec le recul, le fameux concours flash m'a moins emballé que les autres. Ainsi, le format "classique", avec ses qualités et ses éventuels défauts, me botte davantage.
J'ai participé à pas mal de concours. Il m'est arrivé de finir avant-dernier, troisième et même premier. La plupart du temps, je me suis situé dans une sorte de zone intermédiaire. Ce que je retiens de tout ça, c'est le plaisir que j'ai eu à participer, lire et commenter les textes des autres. Je rejoins Trantor lorsqu'il rappelle que ce sont parfois les avis les plus pète-sec qui s'avèrent vraiment utiles et décisifs. Ce sont justement certains commentaires acérés qui m'ont poussé à me remettre en question après la Bérézina du concours n°5, alors que j'aurais pu m'estimer définitivement vaincu. Tout cela a fini par payer la fois d'après.
Tout cela pour dire que s'il est parfois agréable de gagner, la victoire ne constitue pas une fin en soi.
Enfin, je tenais à te redire que j'ai trouvé ton texte "À l'envers" excellent.

Paladin a écrit:
Pour le classement, il n'est absolument pas question de noter les textes du "meilleur au plus mauvais"

Sûrement pas ! Tout le monde il est gentil et il a le même talent. Gare aux actes discriminatoires ! Je propose un classement type "école des fans" avec 10/10 pour tous les participants

Woke on the wild side.

(Au passage, désolé de parasiter ce fil avec ces considérations ! Sacripan que je suis )

@Blahom : C’est peut-être ça le souci pour moi : ces inconvénients me gâchent le plaisir de la participation. J’avoue que même l’obligation de commenter m’est un peu pénible : parfois, je n’ai rien de très intéressant ni de très positif à dire. C’est essentiellement lié au fait que je ne vois pas les textes postés comme des textes appelant au commentaire. Je les vois comme des textes à juger (au feeling, comme toi), pour choisir mes préférés. Un truc plus émotionnel qu’analytique. Je n’ai pas envie de décortiquer le texte, juste voir s’il me touche, si je l’aime bien.
Alors après, devoir ordonner ça dans une liste du meilleur au plus mauvais (bien sûr tous notés 10/10, merci Collapsus pour ce rappel de bon sens ! ), je trouve que oui, c’est une corvée. À titre perso, j’ai aussi beaucoup de mal avec le ventre mou du classement, les textes du milieu, qui m’ont laissé une bonne impression mais sans coup de cœur.
Sinon, merci beaucoup pour ton retour (et ton vote qui m’a fait très plaisir ).

@Collapsus : je propose en complément le classement bisounours, où on attribue un bisounours à chaque texte. Tous ensemble, les bisounours peuvent unir leurs rayons et sauver le monde; donc à la fin du concours tout le monde est gagnant ! (Je vote pour !)