Les Promesses de la Saison

Oui Blahom, tu soulèves les mêmes problèmes que la plupart des autres lecteurs et cela ne m'étonne guère. Je reprendrais ce texte en temps venu en essayant de simplifier les fils de l'intrigue... (encore une fois, la forme a primé sur le fond, je commence à avoir l'habitude).

Merci pour ta lecture et ton commentaire !

Le début est excellent, campant le personnage principal et annonçant les grands thèmes du texte, la vieillesse, la mort, l’automne, à la fois concret et métaphorique, l’automne de la vie, clairement symbolisé par le chêne aux cheveux rouges, qualifié plus loin de « patriarche ». Ensuite on s’enfonce et parfois on se perd dans une histoire très complexe, dans laquelle on se demande si telle péripétie est réelle, imaginaire ou symbolique.. En tant que lecteur, j’ai été plus d’une fois déstabilisé, ce qui a son charme, mais ,de mon point de vue, est un peu frustrant aussi.

Le style est soigné, recherché, métaphores, symboles, périphrases ; il s’en dégage une poésie certaine, mais, de mon point de vue encore, plus de simplicité auraient généré davantage d’émotion.

Je suis partagé sur le thème de l’automne. L’automne saison est présent, mais pas indispensable et ce qui compte avant tout dans ce texte, c’est « l’automne de la vie ».

Un texte qui ne m’a pas laissé indifférent, mais pas entièrement convaincu.

Un détail : le personnage est désigné par son prénom ou par « il » mais aussi par l’ex gradé, le vétéran, le retraité, le sénior – j’en oublie peut-être. Je trouve que ce procédé pour éviter la répétition est trop voyant et paraît artificiel. Du moins je l’ai ressenti ainsi.

Merci pour ce retour, Tobermory.

Tobermory a écrit:Je suis partagé sur le thème de l’automne. L’automne saison est présent, mais pas indispensable et ce qui compte avant tout dans ce texte, c’est « l’automne de la vie ».

Eh bien, étant donné que le thème du concours est "automne" sans précisions, je pense que je suis plus ou moins dans le sujet, nan ?

En revanche, tu marques un point pour le dernier point soulevé : c'est peut-être un tic d'écriture, mais en ce qui me concerne je suis peu friand des répétitions de pronoms. Du coup, je fais tout pour essayer de varier, mais comme tu le soulignes ça peut paraître par moments trop artificiel.
J'en prends bonne note.
Sinon, je suis assez d'accord sur tes autres remarques : trop de tournures poétiques, trop de métaphores/images perdant le lecteur. On va dire que j'ai tenté d'expérimenter des choses, mais au final ça s'est avéré peu payant. Tant pis, j'aurais essayé !
Ça m'aura permis au moins de sortir de ma zone de confort...

Mais je prends tout de même le positif : malgré tout, ce texte ne laisse pas indifférent et c'est déjà une très bonne chose en ce qui me concerne ! (rien de pire qu'une plume fadasse qui n'inspire rien à celui qui la lit).

A ma première lecture, j'ai ressenti un profond côté onirique ; je n'ai pas vraiment compris l'histoire, mais l'aspect spirituel, fin de vie, offrait une belle ambiance de mélancolie "positive". Le personnage ne meurt pas vraiment mais passe de l'autre côté pour guider l'un de ses aïeux.
A ma seconde lecture, j'ai cherché les aspects plus concrets ; j'avoue ne pas avoir tout compris là non plus, notamment que le vieil homme allait occuper un poste de "passeur" à plein temps (référence au nom de famille, j'imagine, mais là encore, je n'ai pas trop capté cet aspect) ; pour moi il devait juste aller dans l'au-delà pour guider son aïeul - donc, finalement, je suis resté sur mon impression initiale.
Je dois reconnaître également, que certains passages m'ont paru un peu trop ampoulés. Si je puis me permettre une "contre-comparaison", je dirais que tu as fait l'inverse de Catherine !
Ce n'est pas désagréable à lire, mais je ne suis pas totalement convaincu.

Merci pour ta lecture, Cancer.

Je comprends que tu n'aies pas accroché plus que ça, car tu soulèves les mêmes points que la plupart des autres. J'avais beaucoup d'images et impressions en moi en débutant ce texte, mais peut-être  (sûrement, même) n'ai-je pas fait le travail nécessaire pour structurer tout cela et en faire une vraie histoire. J'y suis sûrement allé un peu trop fort sur l'épice métaphorique... (et onirique, comme tu le soulignes).
Une jolie plantade, donc. Mais comme à mon habitude, je vois le verre à moitié plein : ça me fera toujours une bonne base de travail pour une éventuelle V.2 !

Salut Tak, j'avais lu ton texte il y a quelques semaines et comme certains de mes camarades écritoriens, j'étais moi aussi perdue. Je viens de le relire, et là je pense avoir tout saisis.
C'est un texte travaillé qui dès la première lecture touche par sa poésie et ses images fortes. Le seul bémol, c'est peut être sa difficulté de compréhension, on s’emmêle assez facilement les pinceaux malheureusement. Mais, ca reste un texte très fort que j'ai aimé lire, voir relire.
Bref, je ne vais pas continuer à déblatérer, tout a été dit je pense. ^^

Merci pour ton retour, Purple.
Ravi si ça tu as pu passer un bon moment, malgré la nébulosité caractéristique de ce texte... (mais oui, j'ai essayé d'y distiller quelques notes poétiques et bien content que tu y aies trouvé ton compte).

Texte intéressant, Tak. Cependant, l’intrigue m’a semblé manquer de solidité, de cohérence. A moins d’accepter de se laisser emporter de scène en scène, d’images en images, sans trop se poser de questions, le lecteur peut demeurer en marge du récit. C’est, hélas, ce qui m’est arrivé.

Salut, François !

J'ai bien conscience des failles de ce texte et effectivement ça manque beaucoup de liant et de cohérence narrative. J'ai tellement été emporté par l'idée que m'inspirait ce thème que j'en ai perdu toute notion de recul... ton retour ne m'étonne donc pas vraiment.
Merci d'avoir pris le temps de lire et commenter mon texte

Un texte lent et doux, mélancolique, visiblement en adéquation avec le thème du point de vue du style. J’aime l’idée, l’histoire, la fin, la naissance d’un nouveau passeur. J’apprécie ce flou entre Les frontières, le basculement entre les deux existences, et bien sûr la dédicace, bel hommage.
Toutefois, l’automne est pour moi trop peu présent, on pourrait parler d’automne de la vie pour raccrocher les wagons au thème, mais c’est un poil borderline par rapport à ce que j’attendais sur le sujet. Niveau stylistique, quelques tournures un peu lourdes à cause d’adjectifs longs et un poil trop descriptifs/contemplatifs, ça a tendance à me détacher de ma lecture.
Pour conclure, un beau texte, doux et délicat mais qui ne m’a pas totalement emportée.

Merci à toi, Corbac.
Tu partages à peu de choses près le ressenti général, je me passerais donc des explications sur le pourquoi du comment (bon, je me suis loupé, ça arrive hein, même si ça fait jamais plaisir lol). En tous cas, je te tires mon chapeau pour t'être enquillé tous les textes et les avoir commenté/classé dans un temps record ! Belle performance