Les Promesses de la Saison

C'est bien dans ce sens-là que j'avais pris ta remarque

Oups, et désolé pour ton prénom ! Mais ton nom de plume c'est bien "Henri", non ? si tu t'amuses à brouiller les pistes, on s'en sort plus...

C'est vrai que c'est compliqué : en fait, j'ai longtemps écrit mon prénom avec un I, par anti-américanisme primaire, et parce que je voulais l'écrire comme ça se fait d'habitude. Et puis ensuite j'ai fini par assumer le Y, mais j'avais déjà commencer à utiliser mon nom d'auteur Henri Bé !

Ah oui, effectivement c'est bien compliqué ton histoire ! Mais je ne le note quelque part, sinon je vais zapper avec ma mémoire de poisson rouge (ou alors je l'écrirais en gros sur la page de garde de ton recueil lol).

Bon et j'arrête là, sinon on va m'accuser de troller mon propre sujet

Bonjour Tak.
Je viens de lire ton texte duquel je retire du positif et un peu de négatif.  En positif tout d'abord, ta jolie plume poétique. Elle permet de maintenir l’intérêt de la lecture (selon moi). Aimant moi aussi aborder le thème de la mort et de ses diverses inconnues, j'ai apprécié le parcours psychique du personnage, qui me fait penser à une sorte d'errance de l'esprit. En négatif, je retiendrait effectivement le surplus de formules métaphoriques qui peut être un peu lourd (même si honnêtement ce n'est pas écrasant non plus). Dans l'ensemble une bonne lecture tout de même, plaisante et intrigante. Une petite question : le fleuve dont tu parles à la fin, est-ce le styx ? Si tel est le cas, l'histoire prends un sens encore plus poétique selon moi. Ravis d'avoir découvert ta plume. A+

Salut, Endymion !

Ton commentaire me fait plaisir, car même s'il y a une part de négative, l'approche poétique semble t'avoir moins dérangé que certains (à ma décharge je dirais que ma plume est d'habitude plus directe, mais le thème m'a naturellement amené dans cette direction).
Pour ta question, effectivement il s'agit du Styx. Mais j'ai préféré ne pas le nommer, de peur d'accumuler les "facilités" dans un texte dont je trouvais le thème et la trame déjà assez classiques par eux-même. Mais heureux que tu y aies été sensible, malgré tout.

Merci pour ta lecture et ton commentaire
(il me tarde de découvrir ta plume moi aussi et de lire les autres textes : vivement la deadline !)

Je dois admettre que je rejoins l'avis général pour ce texte et tu m'en vois désolé. :/

Les images sont belles, le personnage attachant, mais l'histoire trop vague à mon sens, et le style poétique et métaphorique, bon dans l'absolu, empire cette impression de flou général. A un moment, j'en venais même à me demander s'il fallait prendre telle ou telle information au pied de la lettre ou non.

J'ai essayé de voir après coup les moments qui m'ont donné cette impression :
L'accroche est très bonne. J'ai suivi le personnage avec plaisir le temps de ce sauvetage glacé puis durant cette hantise sonore qui m'a collé à mon écran. On entre bien et vite dans son crâne, puis dans sa descente aux enfers.
Puis, à l'apparition du cheval et de sa cavalière, j'ai commencé à perdre pied. Une hallucination ou une entité, le flou était lancé mais l'histoire restait compréhensible pour moi (du moment qu'on m'expliquait plus tard qui était cette cavalière ; mais soit j'ai paumé l'info, soit ça reste un mystère dans le texte et je n'ai pas assez de culture pour raccorder les wagons tout seul :/ ).

Mais le vrai point de bascule est, je pense, la suite qui mentionne cet arbre et le nom de ses ancêtres morts. Quel rapport avec le gamin du début, la hantise du fleuve ? C'est là que je me suis retrouvé vraiment paumé en tout cas. Une malédiction inexpliquée et trop "détachée" du début du récit. On cherche le lien et on commence à accumuler les revirements hermétiques (le gamin qui est lui-même, superbe image mais là encore difficile à assembler avec le reste), le sacrifice du personnage qui devient passeur (pourquoi, comment).
Après, on comprend bien les grandes lignes, mais il manque les détails, si on peut dire.

Bref, j'aurais aimé tout comprendre parce qu'on sent une histoire bien réfléchie derrière tout ça et, comme je le disais, le style poétique est en soi bien maitrisé. Mais cumuler un tel style à une histoire pleine de non-dits et de références est très difficile et casse-gueule.

Enfin, côté thème, on peut y voir "l'automne d'une vie", ce qui pour moi colle parfaitement, même si ce n'est effectivement pas le premier sens qui nous vient à l'esprit quand on évoque ce terme.

(PS : j'ai relevé 1 ou 2 coquilles mineures ; je te les envoie en privé en cours de semaine, dès que j'aurai lu les 2 autres textes).

Hello Murphy !

Je ne peux pas te donner tort sur les points sensibles relevés, car effectivement il manque pas mal d'informations (alors que tout me semblait limpide à la rédaction lol). Le problème, comme je l'ai déjà dit précédemment, c'est que j'ai voulu contourner les facilités inhérentes à mon intrigue en les chargeant d'images poétiques. La plupart me sont venues par associations d'idées, mais il apparaît au final qu'il reste beaucoup (trop) de zones d'ombres.
Et sûrement trop d'idées/trames, peu ou mal rattachées entre elles. Peut-être m'aurait-il fallu plus de place pour toutes les traiter ou développer suffisamment le contexte pour les lier de façon harmonieuse... Peut-être ai-je eu les yeux plus gros que le ventre ?

Spoiler:

Au final, ça revient à ce que je disais plus haut : beaucoup d'idées, mais mal assemblées les unes que les autres. Du coup, je comprends mieux les premiers commentaires, qui sur le moment m'avaient vraiment surpris ! Mais en essayant d'expliquer tout ça je me rends compte que c'était loin d'être si clair que ça, hum (mea culpa donc, pour Mélodie notamment, que j'ai limite envoyé bouler... toutes mes excuses   ).

Bon ben on va dire qu'au moins j'aurais essayé.
J'essaierai de me focaliser davantage sur le liant et les points nébuleux, lorsque je me déciderai à me retravailler ce texte... un jour, peut-être.

Merci pour ta lecture et tes remarques toujours aussi avisées, mister Myers !

On sent que tu t'es beaucoup investi sur ce texte... Il y a une mélancolie sous-jacente et le nom de notre ami Mormir à la fin ne fait qu'appuyer ce sentiment de la mort qui rôde auprès de chacun de nous que l'on soit jeune ou plus âgé. J'ai bien ressenti que ton personnage y songe souvent malgré ses moments de contemplation d'oiseaux... Pour moi, ses pensées de mort imminente deviennent réelles, à force, donc la deuxième partie après le sauvetage de l'ado confirme cette idée qu'il va vers une mort certaine.
Bon, il n'empêche que c'est assez embrouillé lorsque tu ajoutes une malédiction des hommes morts jeunes de sa famille et qu'il doit agir pour... Là, je n'ai pas compris le rôle qu'il doit jouer ou ce qu'il doit déjouer...
Belle écriture mélancolique. Thème abordé avec finesse.

Merci pour ta lecture, Françoise.

Si tu as buté sur certains points de l'intrigue (rassures-toi, tu n'es pas la seule ! ), tu as en tous cas bien cerné ma démarche et ma recherche poétique sur ce texte. Effectivement, tout n'est pas très clair dans ce texte, mais je cherchais avant tout à travailler le thème sous cet angle... ravi que tu y aies été sensible

Salut, Tak ! Ce texte est assez abrupt pour moi également, il me fait davantage penser à la prose d'un voyage chamanique qu'autre chose.

Pour le fond, c'est assez ambigu, mais je reconnais clairement ta patte, ta plume, mais dans une forme bien plus sibylline. Pour être franc, j'ai eu la même impression onirique que la fin qu'avec ta novella "La colline". Intéressant. En y incorporant des phrases nettes "tell" ou "tellurique" (humour) je crois que tout serait plus clair. Navré, même si ta démarche était plus qu'honorable , je crois que son rendu reste trop hermétique. Cela dit, je préfère, de loin, ce style qui te va si bien que celui entrepris pour Somnore.

Tu vas me taper sur les doigts et je vais me répéter, mais tu devrais écrire de la Dark Romance, psychologique, sombre et torturée.

Quel rapport avec la Dark romance ?
Il écrit déjà très bien dans ses genres de prédilection et ne me semble pas avoir besoin (ni envie) de chercher ailleurs...

Ho là, tout doux Murphy !
Ceci dit, c'est vrai que j'ai du mal à comprendre la fixette de Karmin sur la romance dark, alors qu'aucun élément de mes textes ne tend vers ça...

Je te remercies néanmoins pour ta lecture, Carmino.
Navré que tu aies pas accroché, de l'avis général c'est loin d'être l'un de mes meilleurs textes et je me fie au jugement de mes camarades. Tant pix, j'ai raté le coche, ce sera pour une autre fois !
Ceci dit, ta remarque sur "la prose d'un voyage chamanique" me fait plaisir, car c'est tout à fait le genre de choses d'approches qui me bottent (même si je n'avais pas écrit mon texte dans cette optique). "Onirique" en revanche, c'est plus proche de mon intention, vu que j'ai beaucoup joué sur les images de toutes sortes à travers ce texte...

Muito obrigado, pour ton retour !

Très beau texte sur l’automne en tant que métaphore. La chute est bien trouvée car porteuse d’espoir finalement. L’histoire est également portée par une écriture bien maîtrisée (ce qui ne gâte rien) et un personnage solide. Que dire de plus ? Merci pour cette belle histoire.

Salut, Perro !

Peu ont été sensibles à ce texte (même si je comprends les réserves des uns et des autres), mais je suis ravi de constater qu'il aie trouvé des échos en toi. Et c'est moi qui te remercies, ton commentaire me fait sincèrement très plaisir

Un texte soigné et plein de sensibilité, empreint de poésie, très différent de ce que tu proposes habituellement. On est cependant, à mon avis, un peu à la limite du thème. Et puis, la fin est par trop nébuleuse.  
La principale faiblesse de ce texte réside dans le nombre trop élevé d'idées et de références que tu as tenté de faire passer dans un format court. D'où une intrigue un peu confuse à l'arrivée. Je pense que tu aurais dû élaguer et te focaliser sur un ensemble plus recentré.
Dommage parce que j'ai été très sensible à la forme.