Netflix

Oh moi, vous savez plus rien ne m'étonne, alors un ministre (ou un président) obligé à certaines choses avec une truie, je me dis qu'un jour, ça pourrait arriver.

Déjà qu'en France, on risque bientôt d'avoir un truie comme présidente...

Et en Amérique, ils sont même en avance. (Bon ok, elle était facile celle-là).

Vous êtes tous à côté de la plaque : un chien a fait trois mandats de maire dans une ville du Minnesota. Qui dit mieux ! Ceci dit entre un chien, Le Pen ou Trump, je vote pour le clébard !

Je crois que s'il y avait un chien qui se présentait chez nous, pour une fois, j'irais voter.
Ça peut pas être pire que ce qui est sorti des urnes il y a quelques jours côté flamand : N-Va déjà bien extrême droite, on va dire extrême droite qui essaie de faire croire qu'il est pas extrême droite et Vlams Belang, extrême droite qui essaie pas de faire croire qu'il est pas extrême droite, à eux deux sont pas loin de la majorité. Heureusement aucun autre parti ni au sud ni au nord ne veut s'allier pour faire une majorité. D'un autre côté, on va encore mettre des mois à former un gouvernement. Parce que comment concilier un nord qui vote extrême droite et un sud qui vote très à gauche (mais pas vraiment extrême gauche), sans parler de nos éternels affrontements linguistiques et les classiques dissensions gauche droite vues dans tous les pays. Faudrait que tous les partis non extrême droite s'allient et ça, c'est pas joué. Et puis même s'ils arrivaient à s'y résoudre, le gouvernement arc-en-ciel a été tenté déjà plusieurs fois au cours des vingt dernières années, ça donne rien de bon. Le dernier en date, on avait même été obligé de faire avec la N-Va qui avait atteint un score de 35 % plus ou moins pour finir par son départ en claquant la porte au mois de février et nous foutre le gouvernement dans la merde jusqu'aux élections. Et on se demande pourquoi je ne vais pas voter malgré le vote obligatoire.

Croyez-moi, vous avez la Marine, mais on n'est pas mieux chez nous. Et encore, je m'intéresse tellement peu à la bouse politique qu'il y a bien des choses que j'oublie aussitôt entendues.

Tout pareil. Un chien ne pourrait pas faire pire de toute façon.

J'ai vu le 5x01 et je dois dire que je ne partage pas du tout l'avis de Catherine. :/ C'est la 1ere fois que je m'ennuie devant un épisode de Black mirror ! Certaines histoires passées avaient leurs longueurs, certaines me parlaient très peu, mais jamais à ce point-là !
Les thèmes abordés sont intéressants mais tellement survolés... L'addiction au jeu ? Aucun personnage ne semble le remarquer alors que ça saute aux yeux, si bien que le thème reste en retrait, figé, presque invisibilisé par le reste. L'homosexualité ? J'ai vu l'épisode hier et je n'arrive toujours pas à savoir s'il en était vraiment question : les joueurs le sont-ils vraiment ou s'amusent-ils seulement avec un jeu. Là encore, le paradoxe pourrait être intéressant, si l'histoire daignait aller plus loin dans son propos. L'ami (j'ai oublié les noms) me parait d'ailleurs plus transgenre qu'homosexuel, mais là encore, c'est si survolé (même pas évoqué d'ailleurs) qu'on ne saura jamais : choisit-il un avatar femme juste pour mieux amadouer les autres joueurs, ou est-ce parce qu'il s'identifie vraiment à une femme ? Il y aurait eu matière à fouiller un personnage complexe et intéressant mais là encore, on reste à la surface.
Enfin, la technologie, censée être le cœur de l'histoire, est terriblement anecdotique ici. Certes, Black mirror utilise toujours la technologie comme prétexte pour mieux parler des conséquences sur l'humain, mais ici, l'histoire aurait pu être la même à 99% sans ça : une soirée alcoolisée, un jeu de rôle à l'ancienne, et voilà le travail (l'ami ne pourrait pas "devenir" une femme pour l'occasion, c'est le seul % qui varierait). Je suis sûr que de nombreux films traitent déjà des mêmes thématiques, sous le même angle, mais sans apport technologique dans le scénario.
Bref, j'ai l'impression d'avoir vu un gros sur-place, une histoire qui ne démarre jamais vraiment. Bien loin des spirales angoissantes habituelles de cette série, où on sent qu'on fonce dans un mur tout au long de l'épisode.

Je vais prendre mon temps avant de continuer cette saison. Si les 2 autres épisodes sont du même niveau et que j'essaie de les voir le même jour, je vais trouver le temps bien trop long.

Murphy, tu m'enlèves les mots de la bouche ! J'ai exactement le même avis sur cet épisode de Black mirror : mais quelle déception ! À tel point que je n'ai pas encore regardé la suite de la saison...

Bah, je l'ai déjà dit, je suis bonne spectatrice. Donc, j'ai bien aimé. Mais je veux bien reconnaître que les saisons précédentes étaient de meilleur alloi.
Surtout que le troisième épisode manque aussi du petit quelque chose qui faisait le truc du début. Cela dit, il se regarde aussi sans déplaisir (enfin pour moi, je ne m'avance plus trop).
L'histoire de Rachel, une ado peu assurée fan d'Ashley, une jeune chanteuse. Quand sort une poupée à intelligence artificielle représentant son idole, la jeune fille se l'a fait offrir. Elle devient complètement fana de son jouet jusqu' à le considérer comme une personne réelle. À tel point que sa sœur Jack finit par le cacher provoquant une longue rancune chez Rachel. De son côté, Ashley ne va pas très bien. Elle étouffe dans son rôle de chanteuse positive et lisse imposé par sa tante. Elle aspire à autre chose. Mais se libérer ne sera pas chose facile.
Et donc, un épisode un peu banal avec un goût de Yong adult. Et une fin... et oui je vous dévoile la surprise, la fin est en happy-end. Et puis, je ne vois pas trop la dénonciation, le côté : voilà où peut vous mener la technologie. Ce qui donne une petite histoire gentillette et pas dérangeante.
Au final, même si cette saison ne m'a pas déplu, c'est malgré tout la moins bonne saison de la série. Tout le côté un peu malsain à disparu. On se retrouve avec une histoire de triangle amoureux virtuel, un drame, et un récit plus ciblé ado. Manque d'inspiration ? Sacrifice sur l'autel du bien-pensant ? Demande du public ? Je n'en sais rien, mais j'espère que la saison six, si saison six il y a, reviendra aux fondamentaux.

Côté happy end, je prends l'info avec des pincettes parce que j'ai trouvé le final du 5x01 plus "gris" que tu le disais, dans le sens où chaque perso semble trouver ce qu'il cherche, mais qu'on peut aussi voir leurs compromis du côté négatif de la lorgnette : l'ami reste addict à son jeu, le couple, même si libre, reste piégé par les apparences matrimoniales ; à l'image de l'épisode, ils sont finalement piégés dans un sur-place sans fin.

Mais ce que tu dis des 2 autres épisodes ne me motive pas trop à m'y mettre. L'idée du 3e (l'ami "imaginaire" 2.0) est pourtant un thème que je trouve ultra intéressant. Mais sauce young adult + sauce saison 5 (oui, je considère déjà cette saison 5 comme un raté à part ^^)... Je sais que la curiosité l'emportera, mais je crains pour la suite. Ils ont changé de scénariste ou quoi ?
D'autant que depuis la saison 3, l'ambiance se "positivise" peu à peu. A ce rythme, la saison 6 sera une sitcom avec des rires intégrés !

Pour moi, le 01, j'y vois un happy-end dans le sens où ils semblent tous heureux de ce compromis : "bisous mon chéri, prends ton pied virtuel pendant que je prends mon pied physiquement, on se revoit demain". Version un brin futuriste d'un couple libre. Mais je vois ce que tu as imaginé.

Spoiler:

Finalement,le seul à avoir une fin négative est le 02 (et encore peut-on imaginer ce qu'on veut) et celui-là manque pour moi du côté anticipation.

Je me réserve ton spoiler pour le lire après visionnage. Cette saison étant déjà peu engageante, si en plus je sais déjà comment l'épisode finit...

Globalement, j'en retiens quand même que la saison complète n'est pas vraiment magique. Manque de force, manque de pessimisme, manque d'aspect SF/technologie/anticipation. Dit comme ça, j'ai du mal à voir ce qu'il reste du "vrai" Black mirror en fait...

Il ne reste pas grand chose à l'exception d'encore un peu de la relation à la technologie, mais avec beaucoup moins de malsain et de pessimisme. En fait, pour moi, il n'y a pas du tout de malsain dans cette saison. Quant au pessimisme, il ne touche que l'épisode deux.
Par contre, les épisodes 01 et 03 ont quand même le côté anticipation/sf.

J'ai vu le 5x02 donc.
Un avis mitigé pour celui-là.
On perd en SF (qui est cette fois inexistante en fait) ce qu'on gagne en propos (là où le 5x01 ne dénonçait aucun travers humain et s'empêtrait dans une situation stagnante). Malheureusement, le propos du 5x02 est d'une banalité affligeante. "Les SMS au volant, c'est pas bien"... Merci Black mirror, mais j'attends des réflexions un peu plus poussées quand je regarde cette série.

Peut-être que j'ai regardé cet épisode d'un mauvais œil (ayant d'office condamné cette saison après un 1er épisode fade au possible). Mais même essayant d'y penser objectivement, j'ai l'impression d'avoir vu un téléfilm M6. Aucune tension, le sort des personnages m'indifférait à 100%, j'ai trouvé le temps long et je ne parle même pas du Mark Zuckerberg-like montré comme un humaniste désolé d'avoir créé son Facebook et pas du tout intéressé par l'argent (bien sûr...). Le mobile du preneur d'otage ressemble à lui seul à une blague Carambar. "Je voulais juste vider mon sac". Eh bien, va voir un psy, comme tout le monde !

Seul point "positif" à mes yeux : la fin qui montre que même en voulant lutter contre les réseaux sociaux (bien que ça ne soit pas vraiment le mobile du type, qui voulait juste un psy gratuit en fait), on finit par jouer leur jeu et ne devenir qu'une info en ligne de plus. Je parle de point "positif" avec des guillemets parce que ça reste une fin assez prévisible, qui donne l'impression d'enfoncer des portes ouvertes (comme l'épisode dans son ensemble d'ailleurs). Mais vu le niveau de la saison, on va dire que je me contenterai de peu, côté qualités.

Je tenterai le dernier épisode de la saison malgré tout, par pure curiosité, même si apparemment, c'est le pire du lot (on peut donc faire pire que les 2 premiers...).
Dans un sens, heureusement que cette saison ne fait "que" 3 épisodes ; s'il y en avait eu davantage, je crois que je ne l'aurais jamais regardée jusqu'au bout !

Nous sommes d'accord sur cet épisode deux. En fait, quand on lit mes petits avis, on peut se dire que j'ai aimé la saison. Mais c'est juste que j'essaie de ne pas enfoncer une série que j'ai adorée dans ses quatre premières saisons. Et donc, je dis que ça se regarde, mais je devrais rajouter "si on oublie qu'il s'agit de Black Mirror et qu'on n'est pas trop difficile".
Perso, pour le premier épisode, j'ai aimé l'idée, même si je trouve qu'on est plus dans un truc "ironique" plutôt que dénonciateur. Je ne vois pas quelle dénonciation on peut y trouver (peut-être l'addiction aux jeux vidéos, mais ce n'est pas assez bien fait) et la fin, comme je l'ai dit est trop smile jusqu'aux oreilles pour moi.
Pour le deuxième, on se retrouve dans un téléfilm comme on peut en voir sur des chaînes généralistes en matinée, après-midi ou durant la nuit. Mais le propos qui se veut dénonciateur est tellement traité superficiellement et sans réflexion qu'on a du mal à y croire. Gros clichés en marche, aussi bien pour le preneur d'otage, que pour le gourou, que pour les flics. Et absence totale du côté sf/anticipation, alors que ce côté est très important dans la série.
Et le trois, et bien comme dit, on se retrouve dans un téléfilm pour ado. Et pour la dénonciation par rapport à la mauvaise utilisation des technologies ou les travers de l'humanité, euh... je cherche toujours. Sans parler du happy-end, encore une fois bien trop marqué pour une série comme Black mirror.
Mon avis global pour cette saison : regardez si vous en avez envie, pourquoi pas, réalisation correcte, acteurs(trices) correct(e)s, mais oubliez que vous regardez Black mirror, ça n'a rien à voir. Ce sera du regardé, déjà oublié.
A se demander si ce sont les mêmes scénaristes que sur les saisons précédentes.

Murphy a toujours dit qu'il avait senti le changement de direction à partir de la saison trois. Oui, peut-être, mais dans l'ensemble, le propos restait quand même relativement pessimiste. Rien de cela ici (sauf peut-être effectivement, la toute-fin de l'épisode deux, mais quelques minutes d'un épisode sur la totalité de trois épisodes, ouais bof quoi).
Black mirror, rien que le titre est sombre. Ce fameux écran noir auquel on est de plus en plus addict. Le miroir noir qui nous renvoie à la face nos pires travers.

Cela-dit, pour ceux qui n'auraient jamais vu Black mirror et qui commenceraient par cette saison, surtout, mais surtout, ne vous arrêtez pas là complètement déçus. Passez aux autres saisons.
Première saison : top
L'hymne national : princesse enlevée. Réclamation : le premier ministre doit baiser une truie. Ça peut paraître loufoque dit juste ainsi, mais c'est traité de manière à montrer comment réagit la population : "Ouais, mais non, faut pas accepter". Puis : "Si, il faut sauver la princesse, le ministre doit se sacrifier, mais on regardera pas". Pour finir : tout le monde regarde, soit en rigolant, soit en étant dégoûté, en tout cas tout le monde est fasciné (à tel point que le sort de la princesse est complètement oublié) mais le voyeurisme malsain de l'être humain nous est renvoyé en pleine face. Et c'est ça plus que l'acte avec la truie, qui est le plus dérangeant. Au fond, la fin n'est pas vraiment pessimiste. Peu de temps après, tout est rentré dans l'ordre, tout le monde s'en sort bien, voire très bien, seul point un peu noir, le couple du ministre n'est plus ce qu'il était.
15 millions de mérites : société dystopique ou on pédale pour produire de l'électricité et gagner des mérites (monnaie du moment) et où le but ultime est de participer à un télé-crochet pour devenir célèbre. Et rien n'est très honnête dans ce monde. Ici, le propos dénonciateur porte sur le côté mercantile de l'humain, le besoin de posséder, de devenir célèbre, à tout prix (voire en vendant son âme au diable), la machine du pouvoir qui écrase la moindre étincelle de pureté, la manipulation des masses sur base de télé-réalité et d'incitation à l'achat.
Retour sur images : tout le monde peut revoir ou montrer ses souvenirs grâce à une puce dans le cerveau. Un homme sombre dans la jalousie lorsqu'il apprend la liaison de sa femme avec un autre. Ici, la dénonciation est plus intime. Pour moi, c'est le besoin de certains de tout contrôler, c'est le travers d'espionner et fouiller pour trouver le moindre détail allant dans le sens de la parano. Le besoin de tracer et surveiller ses proches. Peut-être un peu moins impactant que les deux autres épisodes.

Deuxième saison : impeccable aussi
Bientôt de retour : la mort d'un homme pousse sa femme désespérée à le recréer, d'abord en ligne, ensuite dans une sorte d'androïde qu'on a rempli de tout ce que l'homme a laissé sur le net. On y dénonce encore une fois le côté mercantile de la société prête à tout pour faire du fric, même à profiter du deuil des gens. Ça a un côté malsain la relation de cette femme avec l'avatar de son mari, et qui se retrouve piégée par ses choix. Il suffit parfois d'une seule mauvaise décision (et le pire, c'est qu'on la comprend sa décision) pour impacter négativement le restant de sa vie.
La chasse : une jeune femme se réveille amnésique. Dehors, tout est étrange, les gens l'épient ou l'agressent. Elle ne comprend rien, juste qu'elle doit fuir. Dénonciation claire d'une justice populaire, de la télé-réalité à l'extrême, et du voyeurisme malsain et sadique du peuple.
Le show de Waldo : quand une poupée devient un leader politique. Dénonciation de la crédulité de la masse et de la manipulation par les pouvoirs et les médias. C'est assez glaçant comme image renvoyée.
Blanc comme neige : un spécial qui raconte plusieurs petites histoires. Une puce permet d'accéder au net de n'importe où, n'importe quand, mais aussi de passer par la puce d'un autre. Un homme en profite pour coacher en drague (sympa mais la dénonciation est moindre, peut-être sur le voyeurisme). On apprend ensuite que son "vrai" métier est de paramétrer des "consciences" domotiques élaborées sur base de leur propriétaire (ici se pose la question de la "vie" des intelligences artificielles). Pour finir, on écoute l'histoire d'un homme qui se demande pourquoi sa femme veut avorter, qui se retrouve quitté et bloqué (la puce lui interdit de voir sa femme et de l'approcher). Il va les espionner sans les voir pendant plusieurs années, puis à la mort de son épouse, il va découvrir l'enfant, pour son malheur. L'épilogue nous montre le premier homme et le deuxième homme en prison, tout n'était que simulation pour obtenir les aveux. Un flic programme la puce du second pour le forcer à revivre en boucle le drame final. Dans cet épisode, on retrouve les thèmes déjà traités du voyeurisme, de l'obsession du contrôle, du sadisme humain, tout cela sous le prisme des technologies qui augmentent la facilité à utiliser ses travers. Avec la question de ce qu'est une intelligence artificielle.

Pfiou, j'ai fait long là. Mais après avoir plus ou moins descendu la cinquième saison, j'avais envie de revenir sur les premières. J'ai même envie de les regarder à nouveau.
Et pi (plus tard), je vais sûrement revenir sur les saisons trois et quatre.