Netflix
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Re: Netflix
J'ai regardé :
Dans les hautes herbes. Un film adapté d'une histoire de Stephen King et de son fils Jo Hill (que je n'ai pas lue).
Une jeune femme enceinte et son frère, en route pour San Diego, s'arrêtent quelques secondes en bord de route. Il n'y a qu'une église isolée et un immense champs d'herbes hautes. Avant de redémarrer, ils entendent les cris d'un enfant qui appelle au secours car il n'arrive pas à sortir de la masse végétale. Les jeunes gens pénètrent dans le champs pour secourir le gamin. Très vite, ils s'aperçoivent qu'eux aussi sont perdus. Et que tout cela n'a rien de normal.
J'ai apprécié, surtout par le concept, du genre qui me parle, mais que je ne dévoilerai pas pour ne pas spoiler. Peu de personnages (six en tout), pas extraordinaire dans leur jeu, mais pas mauvais non plus. Quasiment un seul lieu d'action : les hautes herbes (un peu le bord de route, un peu l'église, et un peu un autre bâtiment). Du suspense. Quant à la fin, je la vois comme ouverte et pas si happy-end qu'on pourrait le croire. Mais je n'en dis pas plus.
Bref, pas un coup de cœur total, mais un bon film.
The dark tower. Adapté de qui vous savez (et si vous savez pas, bin tant pis). Alors, le film en lui-même, bon, ça se regarde sans vraiment décoller. Trop rapide finalement, surtout lorsqu'on a lu la saga. Pas vraiment mauvais, pas vraiment bon, mais je suis partiale ayant lu l'oeuvre inspiratrice.
Quant à la comparaison avec ladite saga, et bien, c'est simple, ça n'a rien à voir. On a gardé quelques éléments principaux (la tour, le pistoléro, Jake et c'est à peu près tout) et encore ne ressemblent-ils aux originaux quasiment que par leur nom.
Je comprends la déception des fans à ce niveau. Pour faire ça, autant faire un film totalement indépendant de l'oeuvre. La tour sombre est une longue quête avec des tas de personnages (dont des principaux totalement oubliés du film), des aventures, des échecs, des réussites, des rencontres, des initiations... Ici, on n'a plus que l'aventure de Jake, un gamin qui rêve de l'autre monde, du pistoléro, de la tour et de Walter, puis qui devient une cible pour l'homme en noir qui veut utiliser son shining pour détruire la tour, avant de finir par passer une porte et rejoindre Roland dans une quête rapide et trop facile.
Mais il était impossible d'adapter La tour sombre en un seul film d'une heure et demi et je ne comprends même pas comment Stephen King a pu accepter ça.
Bref, si vous n'avez pas lu la saga, vous pourrez peut-être appréciez un peu, mais même ainsi, ça a un goût de film pour ado.
Dans les hautes herbes. Un film adapté d'une histoire de Stephen King et de son fils Jo Hill (que je n'ai pas lue).
Une jeune femme enceinte et son frère, en route pour San Diego, s'arrêtent quelques secondes en bord de route. Il n'y a qu'une église isolée et un immense champs d'herbes hautes. Avant de redémarrer, ils entendent les cris d'un enfant qui appelle au secours car il n'arrive pas à sortir de la masse végétale. Les jeunes gens pénètrent dans le champs pour secourir le gamin. Très vite, ils s'aperçoivent qu'eux aussi sont perdus. Et que tout cela n'a rien de normal.
J'ai apprécié, surtout par le concept, du genre qui me parle, mais que je ne dévoilerai pas pour ne pas spoiler. Peu de personnages (six en tout), pas extraordinaire dans leur jeu, mais pas mauvais non plus. Quasiment un seul lieu d'action : les hautes herbes (un peu le bord de route, un peu l'église, et un peu un autre bâtiment). Du suspense. Quant à la fin, je la vois comme ouverte et pas si happy-end qu'on pourrait le croire. Mais je n'en dis pas plus.
Bref, pas un coup de cœur total, mais un bon film.
The dark tower. Adapté de qui vous savez (et si vous savez pas, bin tant pis). Alors, le film en lui-même, bon, ça se regarde sans vraiment décoller. Trop rapide finalement, surtout lorsqu'on a lu la saga. Pas vraiment mauvais, pas vraiment bon, mais je suis partiale ayant lu l'oeuvre inspiratrice.
Quant à la comparaison avec ladite saga, et bien, c'est simple, ça n'a rien à voir. On a gardé quelques éléments principaux (la tour, le pistoléro, Jake et c'est à peu près tout) et encore ne ressemblent-ils aux originaux quasiment que par leur nom.
Je comprends la déception des fans à ce niveau. Pour faire ça, autant faire un film totalement indépendant de l'oeuvre. La tour sombre est une longue quête avec des tas de personnages (dont des principaux totalement oubliés du film), des aventures, des échecs, des réussites, des rencontres, des initiations... Ici, on n'a plus que l'aventure de Jake, un gamin qui rêve de l'autre monde, du pistoléro, de la tour et de Walter, puis qui devient une cible pour l'homme en noir qui veut utiliser son shining pour détruire la tour, avant de finir par passer une porte et rejoindre Roland dans une quête rapide et trop facile.
Mais il était impossible d'adapter La tour sombre en un seul film d'une heure et demi et je ne comprends même pas comment Stephen King a pu accepter ça.
Bref, si vous n'avez pas lu la saga, vous pourrez peut-être appréciez un peu, mais même ainsi, ça a un goût de film pour ado.
Inventrice du "rocueil", le mixte entre le roman et le recueil.
"J'ai lu. Je sais même pas quoi dire tellement je suis atterrée.
Et le pire c'est que j'ai aimé te lire." Raven sur "Yin et yang"
"Merci de m'avoir donné envie de vomir !" Nao76 sur "Yin et yang"
"Ton texte m'avait fait penser à un film allemand atroce que j'avais vu plus jeune : Nekromantik !" Polo sur "Trafic de cadavres"
Re: Netflix
Je suis en train de Regarder Marianne dont il est question plus haut.
Les avis sur cette série sont très partagés, mais moi, qui m'attendais à une grosse bouse à lire certaines critiques, je suis plutôt agréablement surpris. Certes, il y a des imperfections, on est pas dans le chef d'oeuvre, mais c'est plutôt bien mené, même si ça utilise un peu les grosses ficelles et les jump scares, mais je suis bien dans l'histoire, et je partage l'avis de Muphy, pas de Silence. Quoi que Silence n'ai vu que les dix premières minutes, et que le début n'est pas le meilleur : la série s'améliore petit à petit.
Pour une série française, ce n'a pas la qualité des Revenants, mais on est bien loin de la nullité de Zone Blanche
!
Le thème est classique, mais je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'y vois de fortes similitudes (au niveau de la construction de l'histoire) avec Ça de King (King, qui dit avoir aimé cette série, ce qui laisse prévoir un remake américain avec peut-être lui au scénario !) :
Les avis sur cette série sont très partagés, mais moi, qui m'attendais à une grosse bouse à lire certaines critiques, je suis plutôt agréablement surpris. Certes, il y a des imperfections, on est pas dans le chef d'oeuvre, mais c'est plutôt bien mené, même si ça utilise un peu les grosses ficelles et les jump scares, mais je suis bien dans l'histoire, et je partage l'avis de Muphy, pas de Silence. Quoi que Silence n'ai vu que les dix premières minutes, et que le début n'est pas le meilleur : la série s'améliore petit à petit.
Pour une série française, ce n'a pas la qualité des Revenants, mais on est bien loin de la nullité de Zone Blanche
!
Le thème est classique, mais je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'y vois de fortes similitudes (au niveau de la construction de l'histoire) avec Ça de King (King, qui dit avoir aimé cette série, ce qui laisse prévoir un remake américain avec peut-être lui au scénario !) :
- Spoiler:
Ça
un groupe de copains pré-ado dans une petite ville du Maine
Marianne
un groupe de copains ados dans une petite ville de Bretagne
Ça
Une créature maléfique (Le clown) qui les persécute et s'en prend à tous les habitants de la ville
Marianne
Une créature maléfique (La sorcière) qui ne persécute qu'Emma, mais s'en prend aussi à ses proches.
Ça
Les copains grandissent, quittent leur ville se dispersent, mais ils doivent revenir quand le clown est de retour. Ils approchent alors de la quarantaine.
Marianne
Seule Emma quitte sa ville, et doit revenir quand la sorcière se manifeste à nouveau. Les copains ont environ la trentaine.
Ça
Le clown a tué le petit frère d'un des copains (Bill)
Marianne
La sorcière a tué la petite sœur d'une des copines
Ça
Bill est devenu écrivain
Marianne
Emma est devenue écrivaine, et passablement alcoolique : je ne me souviens plus s'il a un alcoolique dans Ça, mais il y en a beaucoup chez Stephen King, on se demande pourquoi
Et on peut aussi rapprocher aussi la scène avec le oui-ja où les ados évoquent Marianne dans leur ancienne école, de la vision de l'arrivée de Ça provoquée par le club des ratés dans la hutte enfumée...
Dernière édition par Paladin le Jeu 24 Oct 2019 - 11:28, édité 1 fois
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
Je ne risque pas de regarder la suite, j'ai résilié mon abonnement. Marianne n'est pas étrangère à ma décision d'ailleurs...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Netflix
C'est dommage ! Enfin, bien sûr chacun ses goûts concernant Marianne, par exemple American Horror Story a toujours ses fans, moi j'ai arrêté de le suivre, je trouve ça bidon à partir de la quatrième saison. Mais il y a de bonne choses sur Neflix, pour un prix modique : j'ai vu récemment la cinquième saison des Peaky Blinder, c'est excellent.
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
J'ai maté The Witcher d'un œil, bof bof, très déçue, j'ai trouvé ça concon.
Par contre, cette nuit je me suis enfilée la saison 2 de You, j'adore le héros, horrible mais tellement attachant. Un peu à la Dexter, tous ses actes, même les plus horribles, sont justifiés, par l'amour qui plus est, il crée une empathie forte par son côté romantique passionné, timide et fragile ("mais connasse, tu vois pas qu'il fait ça parce qu'il t'aime ? Tu peux pas le repousser comme ça !") on en viendrait presque à l'excuser de passer ses victimes au broyeur (enfin, moi je lui passerais tout, avec son air perdu et ses yeux de chien battu ). Me reste les 20 dernières minutes à voir...
Par contre, cette nuit je me suis enfilée la saison 2 de You, j'adore le héros, horrible mais tellement attachant. Un peu à la Dexter, tous ses actes, même les plus horribles, sont justifiés, par l'amour qui plus est, il crée une empathie forte par son côté romantique passionné, timide et fragile ("mais connasse, tu vois pas qu'il fait ça parce qu'il t'aime ? Tu peux pas le repousser comme ça !") on en viendrait presque à l'excuser de passer ses victimes au broyeur (enfin, moi je lui passerais tout, avec son air perdu et ses yeux de chien battu ). Me reste les 20 dernières minutes à voir...
Quiconque lit la présente ligne s’engage à chanter Petit Papa Noël à l'envers chaque soir à minuit jusqu'au 25 décembre.
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Re: Netflix
The Witcher, en effet, j'ai regardé la saison 1 d'un œil distrait, moi aussi. C'est regardable, point. Mais quand on veut présenter ça comme le Games of Thrones de Netflix, on en est loin ! Déjà, pourquoi vouloir absolument se référer en fantasy à Games of Thrones, comme si c'était la seule histoire de fantasy ?
En tout cas, dans GoT, on s'attache aux personnages, on les aime ou on les déteste, ou on en apprécie les diverses facettes. alors que dans The Witcher, franchement, les persos sont lisses, Geralt de Riv est inexpressif, à la limite Yennefer est un peu plus intéressante, parce qu'un peu plus ambiguë....
Et puis bon, dans les grands histoires de fantasy, que ce soit GoT, chez Tolkien ou chez Howard, il y a de la magie, des monstres et des être surnaturels, mais à bon escient, l'historie repose quand même en grande partie sur le courage, opiniâtreté, l'intelligence de personnages humains ou assimilés (Comme les Hobbits, les elfes et les nains chez Tolkien), alors que dans The Witcher, c'est magie et monstres à gogo, à chaque épisode, on se croit dans une partie de Donjons & Dragons !
Alors question fantasy, on a pas encore trouvé ce qui remplacera Game of Thrones à la télé !
En tout cas, dans GoT, on s'attache aux personnages, on les aime ou on les déteste, ou on en apprécie les diverses facettes. alors que dans The Witcher, franchement, les persos sont lisses, Geralt de Riv est inexpressif, à la limite Yennefer est un peu plus intéressante, parce qu'un peu plus ambiguë....
Et puis bon, dans les grands histoires de fantasy, que ce soit GoT, chez Tolkien ou chez Howard, il y a de la magie, des monstres et des être surnaturels, mais à bon escient, l'historie repose quand même en grande partie sur le courage, opiniâtreté, l'intelligence de personnages humains ou assimilés (Comme les Hobbits, les elfes et les nains chez Tolkien), alors que dans The Witcher, c'est magie et monstres à gogo, à chaque épisode, on se croit dans une partie de Donjons & Dragons !
Alors question fantasy, on a pas encore trouvé ce qui remplacera Game of Thrones à la télé !
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
Je ne suis plus abonné à Netflix, donc je n'ai pas vu The Witcher. En revanche, j'ai regardé sur Amazon Prime Video, Carnival Row. Cette série n'a pas des critiques fantastiques et pourtant, en dépit de certaines parties, j'ai beaucoup aimé. C'est vraiment pas mal.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Netflix
Moi jai beaucoup aimé Carnival Row ^^
The witcher jai vu que les 2 premiers épisodes.. et je trouve les persos lisses aussi arf ... dommage.
Sinon jai terminé his dark materials, j'aime beaucoup
Bon rien à voir avec Netflix..désolée
The witcher jai vu que les 2 premiers épisodes.. et je trouve les persos lisses aussi arf ... dommage.
Sinon jai terminé his dark materials, j'aime beaucoup
Bon rien à voir avec Netflix..désolée
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Re: Netflix
Oui en fait, je me rends compte qu'on parle sur le fil de Netflix de séries qui n'y sont pas, je déplace mon post sur Carnival Row dans le forum "Série TV" : https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f47-series-tv
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
J'ai regardé le premier épisode de Dracula, je me suis endormi devant... Ça m'arrive même des fois quand ça me plait, mais là, faut dire que j'ai vite décroché... Je verrai si je regarde la suite !
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
Alors moi, j'ai poursuivi The witcher et je me suis enquillée tous les épisodes d'un coup (je m'étais arrêtée au 2) et franchement j'ai beaucoup aimé (alors que le début m'avait pas convaincu) ... J'ai adoré le perso de Yenefer et alors le sorceleur... L'acteur est parfait dans ce rôle.
Dernière édition par Mélodie Or le Jeu 9 Jan 2020 - 21:09, édité 1 fois
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
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Localisation : Dordogne
Re: Netflix
Yenefer, oui, c'est le seul personnage pour lequel je me suis trouvé un vague début d’intérêt. Le sorcelleur, je l'ai trouvé lisse et inexpressif... Chacun ses goûts !
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
Witcher : j'en suis au milieu. Comme vous, je regarde juste d'un oeil. Ca passe bien le temps en l'état quand on doit faire quelque chose en parallèle qui ne requiert pas trop notre attention, mais je pense pas que je regarderai en étant pleinement concentré dessus. Cela dit, je ne saurais juger objectivement la qualité, étant vraiment pas fan de Fantasy en général et, comme dit, ne regardant que d'un œil.
Dracula : j'ai tout vu ce weekend. Étant mon roman préféré, il était inévitable que je tente le coup, tout en m'attendant au pire tant les adaptations sont rarement à la hauteur.
Le 1er épisode est plutôt sympa, vraiment dans l'ambiance gothique que j'affectionne, avec quelques bonnes idées glauques. Le personnage de la nonne m'a surpris en prenant le tout d'une manière si légère, mais m'a vite plu.
Cela dit, j'ai deviné d'emblée les quelques twists du scénario. Il faut dire que les scénaristes éventent tout dès les premières scènes :
Et j'en passe. J'admire la volonté d'enchaîner les retournements de situation, mais là, ça m'a paru ultra artificiel tant tout est en fait parfaitement prévisible.
L'épisode 2 a les mêmes qualités - bonne ambiance d'époque, respect du livre tout en changeant des éléments - et les mêmes défauts - trop de longueurs, trop de blabla, des retournements qui n'en sont pas vraiment. Ajouté à ça qu'on dirait un simple remake du 1er épisode ; même schéma narratif, même final où Dracula ne peut entrer dans un cercle où se trouve sa proie...
L'épisode 3, lui, saute complètement dans la parodie pure (et c'est ni voulu, ni une qualité, je précise). Son changement de cadre ne m'a pas tant dérangé que ça, même si j'ai déploré qu'on abandonne l'ambiance gothique que j'aime tant.
Par contre, le scénario se barre dans tous les sens... et dans aucun sens surtout. Tout est bâclé ; on fourre comme on peut les derniers éléments du livre, mais sans aucune conviction. Quant à l'humour... Si dans le 1er épisode, je trouvais la nonne amusante avec ses répliques, dès que Dracula s'est essayé à son tour à sortir des punchlines pas drôles, j'ai déchanté. Le final de la série enterre un peu plus les choses
Au final, je me demande si ce final gâché n'était pas voulu, comme une métaphore du mythe vampirique, qui est passé d'un joyau d'ambiance gothique et sinistre à une farce pour ados dont même les ados ne voudraient pas. Ca expliquerait bien des choses.
Bref, un bon départ, avec de la bonne volonté, même si les effets spéciaux ne sont pas forcément au rendez-vous et que l'adaptation souffre évidemment de sa comparaison au film de Coppola. Puis une lente et inexorable descente vers du grand n'importe quoi. Dommage, parce que, pour une fois, il y avait le potentiel pour rendre un vrai hommage au roman.
Dracula : j'ai tout vu ce weekend. Étant mon roman préféré, il était inévitable que je tente le coup, tout en m'attendant au pire tant les adaptations sont rarement à la hauteur.
Le 1er épisode est plutôt sympa, vraiment dans l'ambiance gothique que j'affectionne, avec quelques bonnes idées glauques. Le personnage de la nonne m'a surpris en prenant le tout d'une manière si légère, mais m'a vite plu.
Cela dit, j'ai deviné d'emblée les quelques twists du scénario. Il faut dire que les scénaristes éventent tout dès les premières scènes :
- Spoiler:
- - Jonathan a été changé en vampire ? On s'en doutait un peu, depuis qu'une mouche lui est rentré sous l'oeil sans qu'il le remarque dès la 1ere scène !
- La 2e nonne est Mina ? Faut dire que, sans ça, le personnage d'une 2e nonne qui n'ouvre la bouche que 2 fois en 2 heures aurait été plutôt inutile ! Si ce n'était pas suffisant, au bout de 10 fois où on dit à Jonathan "Vous avez perdu la mémoire ; vous verriez votre Mina que vous ne la reconnaitriez même pas", on commence à se douter de quelque chose quand même...
- La sœur Agatha s'appelle Van Helsing ? En même temps, elle en sait bien trop sur les vampires et est un peu trop athée pour être une simple nonne...
Et j'en passe. J'admire la volonté d'enchaîner les retournements de situation, mais là, ça m'a paru ultra artificiel tant tout est en fait parfaitement prévisible.
L'épisode 2 a les mêmes qualités - bonne ambiance d'époque, respect du livre tout en changeant des éléments - et les mêmes défauts - trop de longueurs, trop de blabla, des retournements qui n'en sont pas vraiment. Ajouté à ça qu'on dirait un simple remake du 1er épisode ; même schéma narratif, même final où Dracula ne peut entrer dans un cercle où se trouve sa proie...
L'épisode 3, lui, saute complètement dans la parodie pure (et c'est ni voulu, ni une qualité, je précise). Son changement de cadre ne m'a pas tant dérangé que ça, même si j'ai déploré qu'on abandonne l'ambiance gothique que j'aime tant.
Par contre, le scénario se barre dans tous les sens... et dans aucun sens surtout. Tout est bâclé ; on fourre comme on peut les derniers éléments du livre, mais sans aucune conviction. Quant à l'humour... Si dans le 1er épisode, je trouvais la nonne amusante avec ses répliques, dès que Dracula s'est essayé à son tour à sortir des punchlines pas drôles, j'ai déchanté. Le final de la série enterre un peu plus les choses
- Spoiler:
- (Dracula qui prend le contrôle du wifi tranquille, Renfield en avocat vampirique, toujours cette manie de blablater au lieu d'agir, bref, le grand Comte censé nous effrayer devient aussi ennuyant et sans intérêt qu'un repas de famille à Noël...).
Au final, je me demande si ce final gâché n'était pas voulu, comme une métaphore du mythe vampirique, qui est passé d'un joyau d'ambiance gothique et sinistre à une farce pour ados dont même les ados ne voudraient pas. Ca expliquerait bien des choses.
Bref, un bon départ, avec de la bonne volonté, même si les effets spéciaux ne sont pas forcément au rendez-vous et que l'adaptation souffre évidemment de sa comparaison au film de Coppola. Puis une lente et inexorable descente vers du grand n'importe quoi. Dommage, parce que, pour une fois, il y avait le potentiel pour rendre un vrai hommage au roman.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Netflix
Je n'ai toujours pas vu les deux autres épisodes de Dracula.
S'il y a une idée que je trouve pas mal, c'est cette version particulière, et bien peu traditionnelle du personnage, très traditionnel lui, de Van Helsing !
S'il y a une idée que je trouve pas mal, c'est cette version particulière, et bien peu traditionnelle du personnage, très traditionnel lui, de Van Helsing !
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Netflix
Même avis, c'est la bonne surprise que j'en retiendrai d'ailleurs.
- Spoiler:
- D'autant que l'actrice tient très bien son rôle.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
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