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J'avais vu ce film lorsqu'il était sorti au cinéma. Le premier tiers est pas mal, notamment la scène d'exécution dans le camp : on la voit arriver de loin, mais elle est assez efficace. Puis, l'héroïne rencontre le bellâtre et là ça vire cucul la praline, direct. Et puis, il y a toute l'histoire autour de la pseudo ambiguïté du type qui est fatigante, sans compter la scène faite pour que les ados se pâment devant les abdominaux du type. Là, vraiment, je me suis dit, c'est beaucoup trop. C'est Twilight qui rencontre Independance Day, en somme. Quant à la fin... Ils avaient apparemment prévu une saga, mais pour cela il aurait fallu que le film fonctionne en salle, ce qui n'a pas été le cas je crois. Du coup, ça se termine en queue de poisson... Mouais.

Trop facile à prévoir et clairement conçu pour les ado. Mais bon, ça se regarde sans réfléchir. Néanmoins, je m'attendais à mieux.

Cucul la praline, tu m'ôtes les mots de la bouche.

Tak, j'ai maté les 2 premiers épisodes de Ash Vs Evil dead. Mais qu'est-ce que c'est laid et débile !!!! Et encore, j'ai tenu le 2e épisode parce que j'étais au téléphone.

Je me souviens que Ulysse m'avait dit que l'expression "Cucul la praline" était utilisée par sa tante, que ça devait être un effet de génération :
(Dans le fil sur Game of Thrones) :

Ulysse a écrit:

Paladin a écrit:

Dis-moi, franchement, qu'est-ce que tu penserais d'une série de fantasy qui ne mettrais en scène que de preux chevaliers qui ne combattent que loyalement ? Tu ne trouverais pas que ce serait cucul la praline ?

Pardon de ne rien apporter au débat mais j'adore cette expression qui est une de favorites de ma tante, affaire de génération ? je ne sais pas.

Je vois que les quadras l'utilisent aussi !

Les quinqua le font en tout cas.

Raven a écrit:Tak, j'ai maté les 2 premiers épisodes de Ash Vs Evil dead. Mais qu'est-ce que c'est laid et débile !!!! Et encore, j'ai tenu le 2e épisode parce que j'étais au téléphone.

Je pense justement que c'est le but.
Certains des meilleurs passages de la trilogie originelle étaient justement ceux où ça partait en free-style complet (même s'ils s'étaient vraiment lâchés sur le côté débile dans le 3e, les deux premiers étant un peu moins "gagesques"). Après, faut être réceptif aux délires horrifiques à prendre au 36e degré (Ash étant lui-même l'anti-héros le plus stupide et irresponsable qui puisse exister), mais je conçois que ce ne soit pas ta tasse de thé.

Mais pour le coup, c'est pas du tout cucul la praline... (histoire de raccrocher aux précédents messages).

J'utilise cette expression uniquement quand je suis avec des vieux, euh je veux dire des gens de mon âge ou plus vieux. Si je suis avec des djeuns, je m'abstiens de parler pour pas passer pour la mémère de service

Raven, corbeau qui prend de la bouteille.

Pfff ! Moi avec les jeunes, je dis des conneries. Comme aujourd'hui : on toque à la porte, comme c'est toujours pour mon fils, je réponds jamais, sauf quand il n'entend pas et là, il n'entend pas, donc, je me lève de mon fauteuil, je vais gueuler oui au-dessus des escaliers. Un copain de mon fils apparaît et me dit : "il est sourd". Je lui répond du tac au tac : "il se tire trop sur le tiche". Il a éclaté de rire, mon fils qui venait de tilter le toc-toc aussi.

J'ai maté les deux premiers épisodes de "Umbrella Academy", pour le moment, c'est pas mal, et ça fait poser plein de questions...

Je suis choquée ! Expdr et choquée. Tu parles comme ça de ton fils, ton enfant, la chair de ta chair ?
Et surtout choquée parce que je connaissais pas ce mot

Hein, c'est chouette, Umbrella Ac., assez intrigant pour avoir envie de voir l'épisode suivant à chaque fois.

J'ai entamé Love death + robots, une série d'animation de 18 épisodes qui vient de débarquer. Je ne suis plus trop animation, même s'il m'arrive de caler de loin en loin sur un truc, mais ici, ce qui m'a attiré c'est le côté sf et la mention "pour adultes" (et oui on n'se r'fait pas), ainsi que les résumés des épisodes.
Pour l'instant, j'ai regardé les quatre premiers (c'est assez court, entre cinq et vingt minutes on va dire). Ce que je peux en dire, c'est que c'est très varié comme univers.
Premier épisode (j'ai pas les titres en tête) : un monde futuriste où se passent des combats que j'expliquerai en les définissant comme des combats Pokemon version adulte, avec pas mal de sang, dans un monde esquissé, sombre et peut-être dystopique.
Deuxième épisode : trois robots en vacances sur une terre post-apocalyptique, la découverte d'un ballon, d'un chat, d'un vieil ordinateur. Drôle et en même temps plein de sous-entendus sur la bêtise humaine.
Troisième épisode : je le qualifierais plus de fantastique que de sf, même si on peut supposer qu'il s'agit d'un monde légèrement futuriste. Une jeune femme ayant assisté à un meurtre se retrouve pourchassée par l'assassin. Bien aimé la fin.
Quatrième épisode : ici, nous avons droit à une sf du genre "invasion extra-terrestre", c'est donc encore une fois bien différent des précédents. Des fermiers luttent, à l'aide de robots qu'ils conduisent, contre des vilaines bêbêtes (elles ressemblent un peu aux créatures d'Alien) vomies par des sortes de vortex. Bien sympa aussi et toute fin inattendue.

Bref, pour l'instant, j'aime beaucoup. Et donc, je recommande. Pour la diversité et le côté adulte surtout. En plus, les épisodes étant courts, on n'a pas le temps de s'ennuyer et si l'un plaît moins (pas mon cas pour l'instant), on est vite au suivant.

Vraiment intrigant, Love, Death + Robots ; faudra que je m'y mette !

De mon côté, j'ai commencé The order. Au départ, le pitch me tentait pas du tout mais un extrait m'a convaincu de tenter quand même. Et finalement, ça se regarde bien.
Le mythe du loup-garou est utilisé de façon originale (je crois n'avoir vu aucune autre fiction où la transformation est causée de cette façon), l'histoire amène plusieurs surprises et retournements bienvenus, l'humour fonctionne en général dans le sens où, sans être magique, je ne le trouve pas gênant (et je dis rarement ça, étant allergique à "l'humour tout public qui vise à détendre une atmosphère que je préfèrerais de loin sombre".). Quasiment chaque perso a un truc à cacher, ce qui permet d'embrouiller plusieurs fils pour rajouter au suspens, principe que j'adore en fictions.
Bref, sans être vraiment un Buffy-like, je trouve que ça s'en rapproche et que ça a un potentiel similaire. C'est pas loin de Sabrina non plus, d'ailleurs.

Pas tentée par un truc loup-garou, comme tout ce qui a été vu, revu et rerevu, mais qui sait, je me laisserai peut-être aller à le regarder un jour.
Pour ma part, j'ai poursuivi le visionnage de Love, death + robots. Et ça continue de m'enchanter. J'ai mâté quatre nouveaux épisodes et la diversité se confirme.
- Cinquième épisode : nous sommes dans une animation bien plus proche de nos dessins animés d'enfance (au contraire d'autres épisodes qui sont fortement sur une animation genre jeux vidéo). Une équipe d'archéologues réveille un démon. Cet opus m'a un peu moins plu. Je lui ai trouvé un manque d'originalité non compensé par une fin originale. Mais il se laisse néanmoins regarder.
- Sixième épisode : l'épisode WTF. Le yaourt devient intelligent et prend le pouvoir. Absurde avec un sous-fond critique de la société. Vraiment sympa finalement.
- Septième épisode : un équipage de vaisseau se met en hibernation. Le chef de bord se réveille ensuite pour s'apercevoir qu'il y a eu des erreurs, il ne sait dans quelle partie de l'espace ils ont atterri, ni pourquoi Greta, une femme qu'il a connue, se trouve là. On devine plus ou moins où le scénario nous mène, mais on n'est pas sûr et la chute est bien, même si pas d'une originalité folle.
- Huitième épisode : celui-ci mélange habilement les genres du conte chinois, du fantastique et du steampunk. Un jeune homme se lie d'amitié avec une huli-jin, créature métamorphe. Les années passent, la modernité s'installe, la magie disparaît,, mais leur amitié perdure. Bon épisode.

Et donc, comme dit, je confirme tout le bien que je pensais de la série après vision des premiers épisodes. Ça se renouvelle à chaque fois, les techniques d'animation sont elles aussi assez variées, les scénarios sont différents à chaque fois, on visite un peu tous les genres de la science-fiction. C'est donc une découverte à chaque fois qu'on lance un nouvel épisode. Le parti-pris d'épisodes assez courts, mais de taille variée, pourrait être comparée à n'importe quelle anthologie comme on les connaît dans nos lectures, et j'aime aussi ce parallèle.
Bref, je vais poursuivre la série... Là tout de suite d'ailleurs.

C'est justement l'aspect "loup-garou" qui m'avait dissuadé au départ, moi aussi.

Entre-temps, je suis passé sur Russian doll dont Raven a parlé récemment je crois. J'ai adoré et tout englouti hier soir en un coup. Par contre, ça parle d'une saison 2 (voire d'une 3e) sur Internet. Si les créateurs ont prévu le coup dès le départ, pourquoi pas ; d'autant que le côté philosophique de la série me rappelle beaucoup la série The good place, qui dure depuis 3 ans alors que je ne voyais pas comment son concept pourrait tenir plus d'un épisode au départ, donc on est pas à l'abri d'une excellente surprise. Mais bon, d'un autre côté, j'ai quand même l'impression que la boucle est bouclée pour Russian doll (sans jeu de mot ^^), pour ma part, la saison se suffit à elle-même.

Love, death + robots, je vais m'y mettre dès cette semaine. J'étais déjà convaincu par le concept et la courte durée des épisodes, mais avec cette histoire de yaourt intelligent, c'est maintenant impensable de passer à côté !

Russian doll, c'est moi qui en avais parlé et Raven a renchéri derrière. Hormis le personnage principal qu'on a trouvée exaspérante, la série est géniale. Saison deux, pourquoi pas, à voir, mais comme toi, je pense que la saison une se suffit à elle-même.
Ça ne m'étonne pas que tu aies aimé, typiquement le genre de concept que tu apprécies.

J'ai terminé Love, death +robots. Avant le petit résumé des dix épisodes terminant cette saison un, un mot global. En fait, la meilleure comparaison, c'est vraiment les anthologies littéraires. Variété, tailles différentes, dessin qui change de l'un à l'autre, le génial, le bon, parfois, un moyen, et je me doute que là, ça dépend des goûts de chacun aussi. Mais je ressors de cette série avec une impression finale (très) positive.
- Episode neuf : un vieil homme vit dans une décharge, un employé municipal lui apporte un avis d'expulsion, mais le vieux est bien décidé à défendre son chez-lui. Genre du fantastique, pas du tout sf. Je me doutais plus ou moins du schéma, mais sympa quand même.
- Episode dix : on parlait de loups-garous, en voilà (on peut pas y échapper^^). Ici, il s'agit de deux soldats intégrés à l'armée américaine (qui se sert de leurs capacité hors-norme, tout en les rejetant malgré tout) en Afghanistan. Pour celui-ci aussi, le genre est clairement du fantastique. Malgré mon peu de goût pour les bêbêtes, c'était pas mal. Et puis j'ai apprécié le sous-fond sur la tolérance.
- Episode onze : dans l'espace, une astronaute rejoint une station orbitale en sortant de son vaisseau. Un incident et la voilà en bien vilaine posture. Moins transcendant, mais la scène du bras est quand même cool.
- Episode douze : deux représentants de commerce tombent en panne en plein désert. Ils attendent la nuit pour se mettre à marcher, mais tombent en plein rêve. Spécial, onirique.
- Episode treize : un jeune pilote hérite du Lucky 13, un vaisseau spatial réputé maudit avec lequel il devra combattre. Sympathique.
- Episode quatorze : un artiste ultra-célèbre donne sa première interview depuis cent ans et raconte son histoire avant de dévoiler sa dernière oeuvre. Une sorte de conte sf existentiel que j'ai beaucoup aimé, surtout que je m'attendais pas à la fin.
- Episode quinze : trois brigands cyborgs attaquent un train pour voler une micro-puce. Moins mon kif, mais c'est dû à la thématique "bandits" et le genre action qui va avec. C'est pas mal autrement et la chute est sympa.
- Episode seize : un couple qui vient d'emménager découvre toute une civilisation vivant dans le vieux frigo laissé par le précédent proprio. Original, vraiment aimé.
- Episode dix-sept : du wtf avec Hitler en perso principal qui meurt de différentes façons dans différentes uchronies. Là, c'est peut-être un peu trop absurde pour moi.
- Episode dix-huit : un bataillon soviétique traque des créatures dans les forêts glacées. Assez sanglant, très classique aussi, mais j'ai aimé cet épisode final qui clôt pas mal du tout la série grâce à une bonne narration et des personnages bien construits.

Voilà, plus qu'à vous lancer dans cette série sf, avec quand même pas mal d'incursions de pur fantastique.