Les exilés de Noël
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Catherine Robert
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Les exilés de Noël
Je savais pas trop dans quelle catégorie le placer. C'est un conte, mais un conte futuriste. Donc, ici, pourquoi pas. Alors c'est sûrement pas très bon, mais j'aimerais votre avis. C'est pour un petit concours sur un forum de jeu en ligne (dead-lline le 13 janvier). Avec des mots imposés (sapin, père Noël, étoile, cadeau et crèche) et une phrase imposée (Noël grelottant, Pâques éclatant). Plus une limite de taille (je suis à peu près au deux tiers de cette limite).
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La nuit sur Prométhée luisait faiblement, les étoiles habituelles s'exposaient dans le ciel noir et la lune était dans sa phase croissante. Mais dans le groupe de réfugiés, plus personne n'y faisait attention. Les constellations étaient toujours là, à briller sans interruption, à peine, parfois, un voile nuageux venait les masquer. Le seul avantage de ces astres était la luminosité qu'il procurait et à laquelle, ils s'habituaient lentement tout en la maudissant du lever au coucher. Cette faible clarté découvrait un paysage accidenté. Des rochers aux arrêtes tranchantes parsemaient un sol de terre sableuse et grisâtre. Plusieurs lacs de source, de taille variable, offraient leurs eaux pures mais ne donnaient naissance à aucune rivière. Sur cette planète où une rotation durait 34 ans terrestres, ces étendues liquides s'évaporaient lorsqu'elles entraient dans la zone diurne où les températures pouvaient atteindre plus de 150° Celsius.
Dans son dôme-abri qu'elle partageait avec cinq autres personnes, Elsa se balançait doucement d'avant en arrière. Les cheveux dans la figure, elle fredonnait une mélodie dont Gilles ne comprenait pas les paroles. Mais il était inquiet, la jeune femme montrait des signes alarmants, la monotonie de leur vie jouait sur son état mental et l'empêchait d'oublier leur départ en catastrophe de la terre tout comme l'incertitude de leur avenir. Coincés sur cette planète inhospitalière où la nuit régnait en maître, où n’existait ni animaux ni végétaux, où le quotidien se bornait à avaler des pilules nutritives et attendre que les heures passent, ils peinaient à trouver un nouveau sens à leur existence. Tous. Sauf les enfants. C'est en pensant aux bambins qui courraient librement à l'extérieur que Gilles eut une idée.
- Elsa ?
La jeune femme releva la tête, un vague intérêt dans le regard.
- Et si on célébrait Noël ? Tu sais cette fête ancienne où les gens se réunissaient autour d'un sapin décoré de garnitures diverses et illuminés de petites lumières... tu en penses quoi ?
- Rien ! J'en pense rien parce que c'est impossible, on n'a pas de sapin, on n'a pas de petites lumières, on ne saurait même pas faire un cadeau. On n'a rien emmené avec nous lorsqu'on est parti. A quoi ça servirait... On aurait mieux fait de rester sur terre, on serait mort avec les autres et l'histoire aurait été plus simple.
- On se débrouillera. Dans les restes du vaisseau, je dois pouvoir trouver de quoi faire un arbre. Oh pas un vrai, bien sûr, mais qui fera figure. Et puis, je peux sculpter quelques figurines pour monter une crèche. C'est possible tu sais. Et puis ça ferait du bien à tout le monde.
Elsa soupira, elle savait qu'il n'abandonnerait pas, il avait son ton entêté qu’elle avait appris à connaître, alors à quoi bon résister.
- Si tu veux, on peut essayer.
Et c'est ainsi que les exilés préparèrent Noël, avec les moyens du bord. Le sapin fut composé d'un montant du vaisseau, traversé par d'autres montants plus petits. Des morceaux de tissus arrachés aux sièges détruits dans le crash de leur arrivée, des boulons récupérés de-ci, de-là devinrent des garnitures pour l'arbre métallique. Gilles mit un soin particulier à modeler des santons qui ne ressemblaient pas à grand-chose, mais qui faisaient illusion. Les enfants furent tenus à l'écart, ce qui les intrigua au plus haut point. L'abri-dôme qui servait aux préparatifs était toujours fermé et ils avaient beau tourner autour, ils ne purent rien deviner.
Elsa se prit petit à petit au jeu et finit par être vraiment enthousiaste. C'est elle qui eut l'idée du cadeau pour tous et c'est elle encore qui trouva comment déguiser Gilles en un Père Noël plus vrai que nature.
Et arriva le moment où la fête put commencer, peut-être pas tout à fait à date, mais au plus proche de ce qu'il avait calculé suivant les cycles de la lune. On sortit le sapin, car le groupe n'aurait pu tenir en entier dans l'abri-dôme, et on l'installa non loin du lac qui leur fournissait l'eau nécessaire à leur nouvelle vie.
Une chorale se mit à chanter des airs de Noël, ils n'en connaissaient plus beaucoup, mais ils les répétèrent plusieurs fois, les enfants surexcités courraient dans tous les sens en beuglant des bribes de paroles tandis que Gilles lançait des "OH ! OH ! OH !" d'une voix grave, puis Elsa demanda le silence.
- Je n'ai pas de présents à offrir, mais je connais un conte que je vais partager avec vous, ce sera mon cadeau. C'est une histoire que me racontait mon arrière-grand-père quand j'étais à peine plus haute que trois pommes.
D'une voix douce, elle leur narra "la petite fille aux allumettes", tous écoutèrent attentivement et lorsque la fillette mourut heureuse tout à la fin du récit, le groupe dans sa totalité applaudit à tout rompre.
Il était temps d'arrêter là les festivités, il n'y avait plus rien de prévu et les enfants montraient des signes de fatigue. Ça avait été un bel instant, la monotonie pouvait reprendre ses droits. « Malheureusement ! » songea Elsa.
Avant de rentrer se coucher dans leur abri, deux des enfants, Jenny et Sam, prirent le temps d'aller saluer les trois chats qui les avaient accompagnés dans leur voyage.
- Elsa ! Elsa ! Viens voir ! Venez tous voir ! Vite ! Venez !
Les voix surexcitées des enfants attirèrent le groupe vers le vaisseau échoué. Là, dans une anfractuosité, ils découvrirent un des félins avec entre ses pattes quatre mignons petits chatons. Des explosions de joie saluèrent l'évènement. Après 17 mois terrestres sans que la vie ne veuille reprendre, 17 mois à voir dans l'avenir l'extinction de l'humanité se trouvait devant eux le miracle de la vie. Et si les chats y étaient arrivés, ils y arriveraient aussi.
- Ils risquent d'avoir froid ici, il faut les installer ailleurs et pour ne pas faire de jaloux, on va leur faire un petit coin dans le compartiment du vaisseau qui nous sert de salle de réunion.
La directrice de la base 27 d'où ils étaient partis donna ses instructions tandis que la portée était transportée avec la plus grande prudence.
- Noël grelottant, Pâques éclatant, lâcha Elsa dans un petit rire.
- Et nous fêterons Pâques aussi, pensa-t-elle.
Elle avait maintenant un but, quelque chose à quoi s'accrocher, à préparer pour les autres. En regardant les exilés de Noël se retirer, elle sourit. Finalement, il suffisait de peu de choses pour trouver un peu de bonheur. Et Noël avait finalement amené son cadeau, un cadeau inestimable. Même si leur futur restait très incertain, ils en avaient maintenant un.
Dans son dôme-abri qu'elle partageait avec cinq autres personnes, Elsa se balançait doucement d'avant en arrière. Les cheveux dans la figure, elle fredonnait une mélodie dont Gilles ne comprenait pas les paroles. Mais il était inquiet, la jeune femme montrait des signes alarmants, la monotonie de leur vie jouait sur son état mental et l'empêchait d'oublier leur départ en catastrophe de la terre tout comme l'incertitude de leur avenir. Coincés sur cette planète inhospitalière où la nuit régnait en maître, où n’existait ni animaux ni végétaux, où le quotidien se bornait à avaler des pilules nutritives et attendre que les heures passent, ils peinaient à trouver un nouveau sens à leur existence. Tous. Sauf les enfants. C'est en pensant aux bambins qui courraient librement à l'extérieur que Gilles eut une idée.
- Elsa ?
La jeune femme releva la tête, un vague intérêt dans le regard.
- Et si on célébrait Noël ? Tu sais cette fête ancienne où les gens se réunissaient autour d'un sapin décoré de garnitures diverses et illuminés de petites lumières... tu en penses quoi ?
- Rien ! J'en pense rien parce que c'est impossible, on n'a pas de sapin, on n'a pas de petites lumières, on ne saurait même pas faire un cadeau. On n'a rien emmené avec nous lorsqu'on est parti. A quoi ça servirait... On aurait mieux fait de rester sur terre, on serait mort avec les autres et l'histoire aurait été plus simple.
- On se débrouillera. Dans les restes du vaisseau, je dois pouvoir trouver de quoi faire un arbre. Oh pas un vrai, bien sûr, mais qui fera figure. Et puis, je peux sculpter quelques figurines pour monter une crèche. C'est possible tu sais. Et puis ça ferait du bien à tout le monde.
Elsa soupira, elle savait qu'il n'abandonnerait pas, il avait son ton entêté qu’elle avait appris à connaître, alors à quoi bon résister.
- Si tu veux, on peut essayer.
Et c'est ainsi que les exilés préparèrent Noël, avec les moyens du bord. Le sapin fut composé d'un montant du vaisseau, traversé par d'autres montants plus petits. Des morceaux de tissus arrachés aux sièges détruits dans le crash de leur arrivée, des boulons récupérés de-ci, de-là devinrent des garnitures pour l'arbre métallique. Gilles mit un soin particulier à modeler des santons qui ne ressemblaient pas à grand-chose, mais qui faisaient illusion. Les enfants furent tenus à l'écart, ce qui les intrigua au plus haut point. L'abri-dôme qui servait aux préparatifs était toujours fermé et ils avaient beau tourner autour, ils ne purent rien deviner.
Elsa se prit petit à petit au jeu et finit par être vraiment enthousiaste. C'est elle qui eut l'idée du cadeau pour tous et c'est elle encore qui trouva comment déguiser Gilles en un Père Noël plus vrai que nature.
Et arriva le moment où la fête put commencer, peut-être pas tout à fait à date, mais au plus proche de ce qu'il avait calculé suivant les cycles de la lune. On sortit le sapin, car le groupe n'aurait pu tenir en entier dans l'abri-dôme, et on l'installa non loin du lac qui leur fournissait l'eau nécessaire à leur nouvelle vie.
Une chorale se mit à chanter des airs de Noël, ils n'en connaissaient plus beaucoup, mais ils les répétèrent plusieurs fois, les enfants surexcités courraient dans tous les sens en beuglant des bribes de paroles tandis que Gilles lançait des "OH ! OH ! OH !" d'une voix grave, puis Elsa demanda le silence.
- Je n'ai pas de présents à offrir, mais je connais un conte que je vais partager avec vous, ce sera mon cadeau. C'est une histoire que me racontait mon arrière-grand-père quand j'étais à peine plus haute que trois pommes.
D'une voix douce, elle leur narra "la petite fille aux allumettes", tous écoutèrent attentivement et lorsque la fillette mourut heureuse tout à la fin du récit, le groupe dans sa totalité applaudit à tout rompre.
Il était temps d'arrêter là les festivités, il n'y avait plus rien de prévu et les enfants montraient des signes de fatigue. Ça avait été un bel instant, la monotonie pouvait reprendre ses droits. « Malheureusement ! » songea Elsa.
Avant de rentrer se coucher dans leur abri, deux des enfants, Jenny et Sam, prirent le temps d'aller saluer les trois chats qui les avaient accompagnés dans leur voyage.
- Elsa ! Elsa ! Viens voir ! Venez tous voir ! Vite ! Venez !
Les voix surexcitées des enfants attirèrent le groupe vers le vaisseau échoué. Là, dans une anfractuosité, ils découvrirent un des félins avec entre ses pattes quatre mignons petits chatons. Des explosions de joie saluèrent l'évènement. Après 17 mois terrestres sans que la vie ne veuille reprendre, 17 mois à voir dans l'avenir l'extinction de l'humanité se trouvait devant eux le miracle de la vie. Et si les chats y étaient arrivés, ils y arriveraient aussi.
- Ils risquent d'avoir froid ici, il faut les installer ailleurs et pour ne pas faire de jaloux, on va leur faire un petit coin dans le compartiment du vaisseau qui nous sert de salle de réunion.
La directrice de la base 27 d'où ils étaient partis donna ses instructions tandis que la portée était transportée avec la plus grande prudence.
- Noël grelottant, Pâques éclatant, lâcha Elsa dans un petit rire.
- Et nous fêterons Pâques aussi, pensa-t-elle.
Elle avait maintenant un but, quelque chose à quoi s'accrocher, à préparer pour les autres. En regardant les exilés de Noël se retirer, elle sourit. Finalement, il suffisait de peu de choses pour trouver un peu de bonheur. Et Noël avait finalement amené son cadeau, un cadeau inestimable. Même si leur futur restait très incertain, ils en avaient maintenant un.
Dernière édition par Catherine Robert le Lun 20 Mai 2024 - 15:10, édité 1 fois
Re: Les exilés de Noël
Un conte sympathique, mais auquel il manque peut-être quelques détails pour mieux poser le décor :
-Une date (ça crédibiliserait le fait que noel soit devenu une "ancienne coutume", et ça aiderait à mieux situer ce texte chronologiquement).
-Une courte description des personnages et de leurs relations (j'avais cru comprendre que les gosses étaient les enfants de Gilles et Elsa, mais quand l'un d'eux tombent sur la chatte, ils l'appellent par son nom et non "maman" ; j'ai pas trouvé ça très clair).
-"La directrice de la base 27 d'où ils étaient partis " > sur Terre, sur leur nouvelle planète ? Là aussi, ça manque un peu de précisions...
Voilà, sinon l'idée est plutôt sympa, mais ce manque de précisions m'a un peu empêché de rentrer dedans, sorry Cath'
-Une date (ça crédibiliserait le fait que noel soit devenu une "ancienne coutume", et ça aiderait à mieux situer ce texte chronologiquement).
-Une courte description des personnages et de leurs relations (j'avais cru comprendre que les gosses étaient les enfants de Gilles et Elsa, mais quand l'un d'eux tombent sur la chatte, ils l'appellent par son nom et non "maman" ; j'ai pas trouvé ça très clair).
-"La directrice de la base 27 d'où ils étaient partis " > sur Terre, sur leur nouvelle planète ? Là aussi, ça manque un peu de précisions...
Voilà, sinon l'idée est plutôt sympa, mais ce manque de précisions m'a un peu empêché de rentrer dedans, sorry Cath'
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Les exilés de Noël
Merci vous deux !
Tak, j'avais dit, c'est pas très bon. En fait, j'ai toute une planète en tête, mais faut limiter et je me dis que si je donne trop de descriptifs sur l'endroit, le contexte et le passé, je vais être trop descriptive, même chose avec les perso, il y en a bien plus, mais j'arrive pas à trouver le bon équilibre pour en parler et puis l'action je la trouve trop brève.
Je pense (essayer) de la reprendre demain, ton analyse va sûrement m'aider. Quoique pour la date, j'ai pas trop envie d'en donner une, c'est dans un futur assez lointain, mais le dater, j'aime pas.
Tak, j'avais dit, c'est pas très bon. En fait, j'ai toute une planète en tête, mais faut limiter et je me dis que si je donne trop de descriptifs sur l'endroit, le contexte et le passé, je vais être trop descriptive, même chose avec les perso, il y en a bien plus, mais j'arrive pas à trouver le bon équilibre pour en parler et puis l'action je la trouve trop brève.
Je pense (essayer) de la reprendre demain, ton analyse va sûrement m'aider. Quoique pour la date, j'ai pas trop envie d'en donner une, c'est dans un futur assez lointain, mais le dater, j'aime pas.
Re: Les exilés de Noël
Ouais, je te comprends c'est chiant de caser des dates dans des histoires de SF censées se dérouler dans le futur... Pour le reste à toi de voir, mais je pense que juste une ou deux précisions par-ci par-là enrichiraient ton texte.
A toi de trouver le juste milieu entre descriptions et action
A toi de trouver le juste milieu entre descriptions et action
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Les exilés de Noël
Bonjour,
Je dirai comme Tak, que pour la SF donner une date n'a pas forcément d'intérêt, on peut même imaginer que le calendrier grégorien n'est plus de mise. Pour ce qui est de l'histoire, j'ai beaucoup aimé son thème mais il vrai qu'elle manque un peu de précision. Il m'a semblé comprendre qu'il s'agit d'un crash, comment ça s'est passé. Comment feront les gens quand la planète sera en phase diurne, là où ils sont ? En quelques mois, c'est une question qu'ils se seront forcément posée. On a l'impression qu'ils attendent la mort. Est-ce cela ?
Je dirai comme Tak, que pour la SF donner une date n'a pas forcément d'intérêt, on peut même imaginer que le calendrier grégorien n'est plus de mise. Pour ce qui est de l'histoire, j'ai beaucoup aimé son thème mais il vrai qu'elle manque un peu de précision. Il m'a semblé comprendre qu'il s'agit d'un crash, comment ça s'est passé. Comment feront les gens quand la planète sera en phase diurne, là où ils sont ? En quelques mois, c'est une question qu'ils se seront forcément posée. On a l'impression qu'ils attendent la mort. Est-ce cela ?
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Les exilés de Noël
Merci Perroccina. Oui, le problème, c'est que ça manque de détails. Je crois que je suis partie sur un truc trop ambitieux au niveau du décor et de la genèse pour une nouvelle courte (même s'il me reste encore un peu de marge à exploiter).
Je l'ai déjà travaillée un peu suivant les remarques de Tak, je vais continuer (mais pas aujourd'hui, j'ai mal au crâne). J'ai jusqu'au 13 pour la peaufiner.
- Spoiler:
- Le début si l'on peut dire, c'est une terre devenue invivable et se détruisant, un vaisseau a eu le temps de partir vers l'unique planète habitable même si peu confortable. Le vaisseau s'est crashé à son arrivée. Reste un groupe de rescapés installé dans la partie nocturne sans plus grand chose du confort terrestre et sans rien à faire. Pourtant, il faut bien survivre et ils essaient de procréer, mais sans succès pour l'instant. On peut dire qu'ils attendent la mort car ils ne se voient pas d'avenir, mais bon dans mon imaginaire, ils feront des migrations saisonnières pour toujours rester dans la partie vivable. Mais tout ça est difficilement injectable dans une nouvelle courte.
Je l'ai déjà travaillée un peu suivant les remarques de Tak, je vais continuer (mais pas aujourd'hui, j'ai mal au crâne). J'ai jusqu'au 13 pour la peaufiner.
Re: Les exilés de Noël
Un petit conte bourré d'idées ... j'aime bien. Tu pourrais écrire un petit prologue pour décrire ce que tu as mis dans ton spolier ??? ( comme ça tu ne nous laisses pas dans le flou au sujet des membres du groupe et du pourquoi sont-ils sur Prométhée. Au début, j'ai cru que les personnages habitaient cette planète et me suis fait la réflexion que les prénoms n'allaient pas ...). À un moment, tu écris qu'il y a une chorale ??? Là, je me suis demandé d'où elle venait )
Ça se fait aussi pour les nouvelles car mon éditrice sur la dernière publiée ( Rouge-Cœur ) me l'a demandé.
Ça se fait aussi pour les nouvelles car mon éditrice sur la dernière publiée ( Rouge-Cœur ) me l'a demandé.
Re: Les exilés de Noël
Pas bête, je mettrais un petit prologue en italique pour présenter le bazar et moins perdre le lecteur dans un monde trop grand pour être contenu dans une courte nouvelle, ce qui devrait convenir à la marge de longueur que je peux encore exploité.
Merci pour ta lecture Françoise.
Merci pour ta lecture Françoise.
Re: Les exilés de Noël
J'ai retravaillé suivant vos remarques (merci encore à vous ). Je vous livre les fruits de mon retravail. J'ai encore un peu de marge (je suis à 77% de la longueur maximale).
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Les années ont passé, la terre, progressivement a changé, s’est rebellée. Les hommes ont d’abord émigré sous terre, dans des villes immenses au confort absolu, s’y croyant à l’abri, en sécurité. Mais nul n’est à l’abri face aux forces destructrices de la nature. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques ont vaincu les cités et leurs habitants. La prise de conscience est arrivée, mais trop tard et un seul vaisseau quitta la terre, avec à son bord un groupe de rescapés. En route vers Prométhée, seule planète aux conditions de vie acceptables. Prométhée sur laquelle, ils sont condamnés à vivre, aux abords de leur vaisseau écrasé.
Dans son dôme-abri qu'elle partageait avec cinq autres personnes, Elsa se balançait doucement d'avant en arrière. Les cheveux dans la figure, elle fredonnait une mélodie dont Gilles ne comprenait pas les paroles. Mais il était inquiet, la jeune femme montrait des signes alarmants. La monotonie de leur vie jouait sur son état mental et l'empêchait d'oublier leur départ en catastrophe de la terre et l'incertitude de leur avenir. Coincés sur cette planète inhospitalière où la nuit régnait en maître, où n’existait ni animaux ni végétaux, où le quotidien se bornait à avaler des pilules nutritives et attendre que les heures passent, ils peinaient à trouver un nouveau sens à leur existence. Tous. Sauf les enfants. C'est en pensant à la classe d’Elsa sur terre, ces bambins qui courraient librement à l'extérieur que Gilles eut une idée.
- Elsa ?
La jeune femme releva la tête, un vague intérêt dans le regard.
- Et si on célébrait Noël ? Tu sais cette fête ancienne d’avant les villes sous terre, où les gens se réunissaient autour d'un sapin décoré de garnitures diverses et illuminés de petites lumières... tu en penses quoi ?
- Rien ! J'en pense rien parce que c'est impossible, on n'a pas de sapin, on n'a pas de petites lumières, on ne saurait même pas faire un cadeau. On n'a rien emmené avec nous lorsqu'on est parti. A quoi ça servirait... On aurait mieux fait de rester sur terre, on serait mort avec les autres et l'histoire aurait été plus simple.
- On se débrouillera. Dans les restes du vaisseau, je dois pouvoir trouver de quoi faire un arbre. Oh pas un vrai, bien sûr, mais qui fera figure. Et puis, je peux sculpter quelques figurines pour monter une crèche. C'est possible tu sais. Et puis ça ferait du bien à tout le monde.
Elsa soupira, elle savait qu'il n'abandonnerait pas, il avait son ton entêté qu’elle avait appris à connaître depuis un peu moins d’un mois qu’ils étaient ensemble, son compagnon du moment avant de passer à un autre, alors à quoi bon résister.
- Si tu veux, on peut essayer.
Avec un peu de chance, il oublierait son idée saugrenue, à laquelle elle ne croyait pas. Il était gentil Gilles, mais son obstination à vouloir la distraire lui pesait. Elle s’occupait de donner cours aux enfants, c’était suffisant, plus que suffisant pour l’énergie dont elle disposait. Ce n’était pas sa faute s’ils n’avaient rien à faire, pourquoi devait-elle tout à coup s’occuper d’une fête qu’elle ne connaissait que d’ouï-dire. Oui, peut-être qu’il oublierait.
Mais Gilles n’oublia pas et c'est ainsi que les 117 exilés préparèrent Noël, avec les moyens du bord. Le sapin fut composé d'un montant du vaisseau, traversé par d'autres montants plus petits. Des morceaux de tissus arrachés aux sièges détruits dans le crash de leur arrivée, des boulons récupérés de-ci, de-là devinrent des garnitures pour l'arbre métallique. Gilles mit un soin particulier à modeler des santons qui ne ressemblaient pas à grand-chose, mais qui faisaient illusion placés dans une boite. Les enfants furent tenus à l'écart, ce qui les intrigua au plus haut point. L'abri-dôme qui servait aux préparatifs était toujours fermé et ils avaient beau tourner autour, ils ne purent rien deviner.
Elsa se prit petit à petit au jeu et finit par être vraiment enthousiaste. C'est elle qui eut l'idée du cadeau pour tous et c'est elle encore qui trouva comment déguiser Gilles en un Père Noël plus vrai que nature.
Et arriva le moment où la fête put commencer, peut-être pas tout à fait à date, mais au plus proche de ce qu'ils avaient calculé suivant les cycles de la lune de Prométhée. On sortit le sapin, car le groupe n'aurait pu tenir en entier dans l'abri-dôme, et on l'installa non loin du lac qui leur fournissait l'eau nécessaire à leur nouvelle vie.
Huit rescapés réunis en chorale se mirent à chanter des airs de Noël, ils n'en connaissaient plus beaucoup, mais ils les répétèrent plusieurs fois. Les enfants survoltés courraient dans tous les sens en beuglant des bribes de paroles tandis que Gilles lançait des "OH ! OH ! OH !" d'une voix grave. Puis Elsa demanda le silence.
- Je n'ai pas de présents à offrir, mais je connais un conte que je vais partager avec vous, ce sera mon cadeau. C'est une histoire que me racontait mon arrière-grand-père quand j'étais à peine plus haute que trois pommes.
D'une voix douce, elle leur narra "la petite fille aux allumettes", tous écoutèrent attentivement et lorsque la fillette mourut heureuse tout à la fin du récit, le groupe dans sa totalité applaudit à tout rompre.
Il était temps d'arrêter là les festivités, il n'y avait plus rien de prévu et les enfants montraient des signes de fatigue. Ça avait été un bel instant, la monotonie pouvait reprendre ses droits.
« Malheureusement ! » songea Elsa.
Avant de rentrer se coucher dans leur abri, deux des enfants, Jenny et Sam, les seuls de la classe d’Elsa qui avaient refusé la cryogénisation durant le voyage et qui maintenant affichaient deux ans de plus que leurs camarades, prirent le temps d'aller saluer les trois chats qui les avaient accompagnés dans leur expédition.
- Elsa ! Elsa ! Viens voir ! Venez tous voir ! Vite ! Venez !
Les voix surexcitées des enfants attirèrent le groupe vers le vaisseau échoué. Là, dans une anfractuosité, ils découvrirent un des félins avec entre ses pattes quatre mignons petits chatons. Des explosions de joie saluèrent l'évènement. Après 17 mois terrestres sans que la vie ne veuille reprendre, 17 mois à voir dans l'avenir l'extinction de l'humanité, se trouvait devant eux le miracle de la vie. Et si les chats y étaient arrivés, ils y arriveraient aussi.
- Ils risquent d'avoir froid ici, il faut les installer ailleurs et pour ne pas faire de jaloux, on va leur faire un petit coin dans le compartiment du vaisseau qui nous sert de salle de réunion.
Liliane, La directrice de la base 27, ce petit coin sur terre d’où ils venaient tous, donna ses instructions tandis que la portée était déménagée avec la plus grande prudence.
- Noël grelottant, Pâques éclatant, lâcha Elsa dans un petit rire.
- Et nous fêterons Pâques aussi, pensa-t-elle.
Elle avait maintenant un but, quelque chose à quoi s'accrocher, à préparer pour les autres. En regardant les exilés de Noël se retirer, elle sourit. Finalement, il suffisait de peu de choses pour trouver un peu de bonheur. Et Noël avait finalement amené son cadeau, un cadeau inestimable. Même si leur futur restait très incertain, ils en avaient maintenant un.
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Les années ont passé, la terre, progressivement a changé, s’est rebellée. Les hommes ont d’abord émigré sous terre, dans des villes immenses au confort absolu, s’y croyant à l’abri, en sécurité. Mais nul n’est à l’abri face aux forces destructrices de la nature. Les tremblements de terre, les éruptions volcaniques ont vaincu les cités et leurs habitants. La prise de conscience est arrivée, mais trop tard et un seul vaisseau quitta la terre, avec à son bord un groupe de rescapés. En route vers Prométhée, seule planète aux conditions de vie acceptables. Prométhée sur laquelle, ils sont condamnés à vivre, aux abords de leur vaisseau écrasé.
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La nuit sur Prométhée luisait faiblement, les étoiles habituelles s'exposaient dans le ciel noir et la lune était dans sa phase croissante. Mais dans le groupe de réfugiés, plus personne n'y faisait attention. Les constellations étaient toujours là, à briller sans interruption, à peine, parfois, un voile nuageux venait les masquer. Le seul avantage de ces astres était la luminosité qu'il procurait et à laquelle, ils s'habituaient lentement, tout en la maudissant du lever au coucher. Cette faible clarté découvrait un paysage accidenté. Des rochers aux arrêtes tranchantes parsemaient un sol de terre sableuse et grisâtre. Plusieurs lacs de source, de taille variable, offraient leurs eaux pures mais ne donnaient naissance à aucune rivière. Sur cette planète où une rotation durait 34 ans terrestres, ces étendues liquides s'évaporaient lorsqu'elles entraient dans la zone diurne où les températures pouvaient atteindre plus de 150° Celsius.Dans son dôme-abri qu'elle partageait avec cinq autres personnes, Elsa se balançait doucement d'avant en arrière. Les cheveux dans la figure, elle fredonnait une mélodie dont Gilles ne comprenait pas les paroles. Mais il était inquiet, la jeune femme montrait des signes alarmants. La monotonie de leur vie jouait sur son état mental et l'empêchait d'oublier leur départ en catastrophe de la terre et l'incertitude de leur avenir. Coincés sur cette planète inhospitalière où la nuit régnait en maître, où n’existait ni animaux ni végétaux, où le quotidien se bornait à avaler des pilules nutritives et attendre que les heures passent, ils peinaient à trouver un nouveau sens à leur existence. Tous. Sauf les enfants. C'est en pensant à la classe d’Elsa sur terre, ces bambins qui courraient librement à l'extérieur que Gilles eut une idée.
- Elsa ?
La jeune femme releva la tête, un vague intérêt dans le regard.
- Et si on célébrait Noël ? Tu sais cette fête ancienne d’avant les villes sous terre, où les gens se réunissaient autour d'un sapin décoré de garnitures diverses et illuminés de petites lumières... tu en penses quoi ?
- Rien ! J'en pense rien parce que c'est impossible, on n'a pas de sapin, on n'a pas de petites lumières, on ne saurait même pas faire un cadeau. On n'a rien emmené avec nous lorsqu'on est parti. A quoi ça servirait... On aurait mieux fait de rester sur terre, on serait mort avec les autres et l'histoire aurait été plus simple.
- On se débrouillera. Dans les restes du vaisseau, je dois pouvoir trouver de quoi faire un arbre. Oh pas un vrai, bien sûr, mais qui fera figure. Et puis, je peux sculpter quelques figurines pour monter une crèche. C'est possible tu sais. Et puis ça ferait du bien à tout le monde.
Elsa soupira, elle savait qu'il n'abandonnerait pas, il avait son ton entêté qu’elle avait appris à connaître depuis un peu moins d’un mois qu’ils étaient ensemble, son compagnon du moment avant de passer à un autre, alors à quoi bon résister.
- Si tu veux, on peut essayer.
Avec un peu de chance, il oublierait son idée saugrenue, à laquelle elle ne croyait pas. Il était gentil Gilles, mais son obstination à vouloir la distraire lui pesait. Elle s’occupait de donner cours aux enfants, c’était suffisant, plus que suffisant pour l’énergie dont elle disposait. Ce n’était pas sa faute s’ils n’avaient rien à faire, pourquoi devait-elle tout à coup s’occuper d’une fête qu’elle ne connaissait que d’ouï-dire. Oui, peut-être qu’il oublierait.
Mais Gilles n’oublia pas et c'est ainsi que les 117 exilés préparèrent Noël, avec les moyens du bord. Le sapin fut composé d'un montant du vaisseau, traversé par d'autres montants plus petits. Des morceaux de tissus arrachés aux sièges détruits dans le crash de leur arrivée, des boulons récupérés de-ci, de-là devinrent des garnitures pour l'arbre métallique. Gilles mit un soin particulier à modeler des santons qui ne ressemblaient pas à grand-chose, mais qui faisaient illusion placés dans une boite. Les enfants furent tenus à l'écart, ce qui les intrigua au plus haut point. L'abri-dôme qui servait aux préparatifs était toujours fermé et ils avaient beau tourner autour, ils ne purent rien deviner.
Elsa se prit petit à petit au jeu et finit par être vraiment enthousiaste. C'est elle qui eut l'idée du cadeau pour tous et c'est elle encore qui trouva comment déguiser Gilles en un Père Noël plus vrai que nature.
Et arriva le moment où la fête put commencer, peut-être pas tout à fait à date, mais au plus proche de ce qu'ils avaient calculé suivant les cycles de la lune de Prométhée. On sortit le sapin, car le groupe n'aurait pu tenir en entier dans l'abri-dôme, et on l'installa non loin du lac qui leur fournissait l'eau nécessaire à leur nouvelle vie.
Huit rescapés réunis en chorale se mirent à chanter des airs de Noël, ils n'en connaissaient plus beaucoup, mais ils les répétèrent plusieurs fois. Les enfants survoltés courraient dans tous les sens en beuglant des bribes de paroles tandis que Gilles lançait des "OH ! OH ! OH !" d'une voix grave. Puis Elsa demanda le silence.
- Je n'ai pas de présents à offrir, mais je connais un conte que je vais partager avec vous, ce sera mon cadeau. C'est une histoire que me racontait mon arrière-grand-père quand j'étais à peine plus haute que trois pommes.
D'une voix douce, elle leur narra "la petite fille aux allumettes", tous écoutèrent attentivement et lorsque la fillette mourut heureuse tout à la fin du récit, le groupe dans sa totalité applaudit à tout rompre.
Il était temps d'arrêter là les festivités, il n'y avait plus rien de prévu et les enfants montraient des signes de fatigue. Ça avait été un bel instant, la monotonie pouvait reprendre ses droits.
« Malheureusement ! » songea Elsa.
Avant de rentrer se coucher dans leur abri, deux des enfants, Jenny et Sam, les seuls de la classe d’Elsa qui avaient refusé la cryogénisation durant le voyage et qui maintenant affichaient deux ans de plus que leurs camarades, prirent le temps d'aller saluer les trois chats qui les avaient accompagnés dans leur expédition.
- Elsa ! Elsa ! Viens voir ! Venez tous voir ! Vite ! Venez !
Les voix surexcitées des enfants attirèrent le groupe vers le vaisseau échoué. Là, dans une anfractuosité, ils découvrirent un des félins avec entre ses pattes quatre mignons petits chatons. Des explosions de joie saluèrent l'évènement. Après 17 mois terrestres sans que la vie ne veuille reprendre, 17 mois à voir dans l'avenir l'extinction de l'humanité, se trouvait devant eux le miracle de la vie. Et si les chats y étaient arrivés, ils y arriveraient aussi.
- Ils risquent d'avoir froid ici, il faut les installer ailleurs et pour ne pas faire de jaloux, on va leur faire un petit coin dans le compartiment du vaisseau qui nous sert de salle de réunion.
Liliane, La directrice de la base 27, ce petit coin sur terre d’où ils venaient tous, donna ses instructions tandis que la portée était déménagée avec la plus grande prudence.
- Noël grelottant, Pâques éclatant, lâcha Elsa dans un petit rire.
- Et nous fêterons Pâques aussi, pensa-t-elle.
Elle avait maintenant un but, quelque chose à quoi s'accrocher, à préparer pour les autres. En regardant les exilés de Noël se retirer, elle sourit. Finalement, il suffisait de peu de choses pour trouver un peu de bonheur. Et Noël avait finalement amené son cadeau, un cadeau inestimable. Même si leur futur restait très incertain, ils en avaient maintenant un.
Re: Les exilés de Noël
Dans l'intro tu devrais supprimer la répétition du mot "abri" et la virgule après "laquelle", à la fin.
Max- Écritoirien émérite
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Date d'inscription : 19/11/2012
Age : 36
Re: Les exilés de Noël
Merci Max.
Le mot abri n'est effectivement pas une répétition adéquate et pour la virgule, c'est une erreur. A la limite, je pourrais la mettre derrière Prométhée, mais je pense que c'est mieux sans.
Le mot abri n'est effectivement pas une répétition adéquate et pour la virgule, c'est une erreur. A la limite, je pourrais la mettre derrière Prométhée, mais je pense que c'est mieux sans.
Re: Les exilés de Noël
J'aime mieux comme ça, tu n'en as pas trop mis, ainsi, chacun demeure libre d'imaginer des détails, mais le cadre est bien mieux perceptible.
En revanche, je ne mettrais qu'un seul r à "couraient"
En revanche, je ne mettrais qu'un seul r à "couraient"
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Les exilés de Noël
J'étais venu lire ce conte de Noël à la suite de ta nouvelle pour le concours et je réalise que j'ai omis de te dire tout le bien que j'en pensais. Cette petite étincelle de vie qui surgit timidement à travers la mort lente et, semblait-il, inéluctable, cet embryon de promesse là où il n'y avait plus que de la résignation, cela vaut tous les feux d'artifice. C'est superbement trouvé, une idée rare par sa force poétique et dont peux être fière.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
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