Une pensée d'un personnage

Lorsque vous êtes amenés à placer une pensée d'un personnage dans un récit, comment procédez-vous ?
Je place le texte en italique, personnellement.
Mais quid d'un retour à la ligne avant cette pensée ? Ou vous la laissez dans le coeur du paragraphe ?

S.

Italique pour moi, et au coeur du texte aussi

comme Lestat

Comme Stephen King. Deux cas de figure. 1, la pensée normale :

Strahd se demandait comment mettre de la pensée dans son texte.

Comme ça, avait expliqué Didier, rappelle-toi, tête de mule !

Il se frotta les mains : ses textes allaient valoir du pognon.

Les pensées sont traitées comme tout le reste. Retour à la ligne, retrait, etc... Ca nécessite quand même qu'au moins au début, il faille faire comprendre au lecteur que le perso se parle à lui-même, d'où l'emploi de la deuxième personne. Second cas de figure, plus dans les effets spéciaux, la pensée parasite :

Strahd se demandait comment mettre

Comme ça,mais oui ! Fais ça ! Personne ne le saura !

de la pensée dans son texte, mais, les méthodes indiquées étaient

Allez !

Non, je peux pas faire ça sans citer Didier, notre maitre à tous.

On s'en fout ! Il pue du cul de toute façon !

par trop exceptionelles pour être plagiées. Devait-il arrêter l'écriture ?

C'est un peu l'équivalent de la voix du petit démon sur l'épaule, ou bien du moi qui cause avec le surmoi. La pensée coupe la phrase sans vergogne, qui continuera comme si de rien n'était à la ligne suivante. Attention, les pensées parasites sont difficiles à manier, elles hachent la lecture, il faut qu'elles soient justifiées dans le paragraphe suivant en modifiant les actes du personnage.

Bref, italique dans tous les cas, et usage raisonné, et ça le fait. Il est à peine 4 heures, bonjour à tous, faut vraiment être passionné, quand même !

Pas forcément en italique. Je peux mettre la phrase entre guillemets tandis que je mets des cadratins pour les autres dialogues.

pas bête zaroff...

Merci Didier
Joliment tourné ! Sinon, je ne fais pas de retour à la ligne pour la pensée.... Je la laisse dans le corps du texte. Je devrais changer, donc ?

S.

Laisse-moi deviner Titia... tes personnages ne pensent pas c'est ça ?

Un exemple valant mieux que des tergiversations, en voici deux tirés du texte que je suis en train de finir. Dites-moi où ça merde :

Elle avait répondu à Barrison du tac-au-tac afin de couper court à toute digression, mais elle trouvait la remarque du vieux fantôme assez déplacée. Je ne comprends décidément pas ce qui lui arrive...

Tiens, il se calme enfin, se dit Angela alors qu'elle continuait à remonter l'avenue vers le nord.

Les deux phrases sont tirées du même paragraphe.
Je devrais faire des retours à la ligne, donc ?

S.

Regarde un livre de Stephen King pour prendre des exemples. Il fonctionne beaucoup comme ça.

Lestat a écrit:Laisse-moi deviner Titia... tes personnages ne pensent pas c'est ça ?

Ce qui est souvent le cas pour une auteure.

Zaroff a écrit:Regarde un livre de Stephen King pour prendre des exemples. Il fonctionne beaucoup comme ça.

Sauf qu'au risque de me faire conspuer et bannir du forum, je n'ai aucun King .

S.

Non !!! Tu dois être le seul en France. Si tu dois en lire un seul, je te conseille celui qui m'a le plus scotché par son atmosphère : HISTOIRE DE LISEY. Pourtant conspué par les kingiens, je trouve que c'est un grand livre.

Ma critique

euh les gars désolée de vous apprendre ça mais les filles pensent et réfléchissent plus que les hommes... et Lestat sale gosse toi qui me connais... je réfléchis! donc mes personnages réfléchissent!!!!!!! et plus que la normale lol

Oui mais : les femmes réfléchissent et les hommes aboutissent. C'est le génie qui différencie l'homme de la femme. Et l'humilité.