possible de parler en pensée, puis de narrer (J'avoue pas top le titre)

Salut tout le monde!

Je me demandais si c'était possible de faire un truc machin chose que j'arrive pas expliquer alors je vous met un extrait:

Je me trouvais dans une pièce vide, sombre et étroite. Je discernais une petite lampe qui diffusait une faible lumière presque imperceptible. Je ne pouvais m’empêcher d’aller vers cette potentielle source de chaleur. J’étais frigorifiée. A chaque pas, je sentais un peu plus une sensation bouillante m’envahir. Mon corps se réchauffait, sans pour autant se mettre à transpirer. Je m’apprêtais à toucher cette lampe quand elle s’éteignit. Mon cœur se refroidit d’un coup. Ce n’était plus qu’un morceau de glace. J’étais à nouveau seule, dans l’obscurité glaciale.

Bon, faisons le point. Y’a un sol sous mes pieds, c’est déjà pas mal. Aucuns bruits à par mon souffle. Aucunes odeurs sauf mon haleine pas très agréable. Voyons voir s’il y à un objet quelconque dans cette pièce ? Non, rien aux alentours. Comment sortir de là maintenant ? Je ne sais même pas comment je suis arrivée ici. C’est quoi cette sensation désagréable ? Jamais je n’ai ressentis une telle chose. C’est ça la peur ?
Des gouttes froides coulaient dans mon dos, ma respiration était saccadée et mon cœur battait à toute vitesse
J’ai la phobie de la nuit et je ne me souviens plus des douze dernières heures. Peut-être que c’est pour ça que j’ai peur ? Non. Jamais je n’aurais peur pour une chose si stupide. Peut-être qu’un truc aller me tomber dessus, et qu’il allait me fracasser le crâne ? Soyons rationnel. Il y a une chance sur un million qu’un truc soit accroché au plafond. Faut que j’arrête de m’imaginer des scénarios pareils ! Je dois trouver un moyen de m’échapper d’ici. Mais comment ?
Je délirais, passai du rire à la colère, pour repartir sur un éclat. J’essayais de chasser de mes pensées, cette crainte, qui revenait sans cesse. .
Je ne suis pas préparer à cette peur. Je ne sais pas comment la vaincre. On ne nous apprend pas ça en cours, c’est bien dommage.

En fait, c'est parler au présent, enfin montrer les pensées, puis décrire un lieu par exemple en ré-écrivant au passé. Pour permettre de lire littéralement dans les pensées quoi. J'aimais bien le système, mais je sais pas si c'est faisable. Je voudrais faire comme ça tout de long.
Votre avis?

Etant donné que viens de finir Misery de Stephen King, je peux te dire que ça a déjà été fait donc oui c'est possible. D'ailleurs dans Misery, le livre est écrit à la troisième personne en suivant l'avancé de Paul Sheldon et en plus, on a accès à ses pensées un peu de la manière que tu l'as faite. Je pense que c'est tout de même un exercice difficile pour pouvoir passer dans un texte mais c'est une bonne idée.

Enfin, ce n'est que mon avis.

Très bien merci.
Moi, j'écris mon texte à la première personne. J’espère que ça ne pausera pas de problème.
C'est vrai que c'est assez dur. Mais j'aime beaucoup cette manière.

Je t'avouerais que j'aime également cette manière d'écrire.
Un de mes textes que je n'ai pas publié (car c'est un roman abandonné au 7ème chapitres, paix à son âme. Je l'ai tout de même gardé), je m'amusais à alterner la première personne et les pensées du personnage principal.

Mais j'ai lu quelque part que c'est pas très logique de faire ainsi, car dans la vie réelle on fait pas ça!
Pourtant moi je le fais donc je me dis que d'autres aussi d'avoir penser ainsi.

Tente l'expérience, si tu réussis c'est bien. Si à la relecture, tu vois que ça casse le rythme de ton histoire, tu effaces.

Dans le livre que je viens de publier, il y a plusieurs passages ou j'ai un peu fonctionné ainsi. Le personnage n'est pas en état de s'exprimer oralement, et ses pensées sont traduites dans son journal au fil de l'écriture.

Ok merci.

Le système du journal aussi c'est pas mal.

Dans un récit à la troisième personne, insérer des fluxs de pensée (c'est comme ça que s'appelle le procédé) à la première personne ne pose aucun problême. Maitrise et parcimonie sont souhaités, cependant.

Dans un récit à la première personne, ça ne marchera pas. Le narrateur raconte en même temps qu'il réfléchit. Ca équivaudrait à mettre un peu partout "je pensais alors que... songeais-je... me dis-je en mon for intérieur..." C'est pas interdit, hein, c'est juste que ça va alourdir le texte pour un effet très discutable.

Edit : je viens de voir que tu voulais faire une distinction narration au passé, flux de pensée au présent. Ok, ça va te faciliter la tache alors. Mais il faut bien comprendre qu'un flux de pensée est là pour nous mettre dans la tête du narrateur. A la première personne, on y est forcément, puisque c'est lui qui raconte. Un récit à la première personne est comme un grand flux de pensée. J'ai du mal à voir comment tu pourrais faire. Et surtout si c'est bien utile.

Une solution élégante, plutôt une pirouette, serait de passer à la deuxième personne. Je reprends ton exemple :

Je me trouvais dans une pièce vide, sombre et étroite. Je discernais une petite lampe qui diffusait une faible lumière presque imperceptible. Je ne pouvais m’empêcher d’aller vers cette potentielle source de chaleur. J’étais frigorifiée. A chaque pas, je sentais un peu plus une sensation bouillante m’envahir. Mon corps se réchauffait, sans pour autant se mettre à transpirer. Je m’apprêtais à toucher cette lampe quand elle s’éteignit. Mon cœur se refroidit d’un coup. Ce n’était plus qu’un morceau de glace. J’étais à nouveau seule, dans l’obscurité glaciale.

Bon, fais le point. Y’a un sol sous tes pieds, c’est déjà pas mal. Aucuns bruits à par ton souffle. Aucunes odeurs sauf ton haleine pas très agréable. Voyons voir s’il y à un objet quelconque dans cette pièce ? Non, rien aux alentours. Comment sortir de là maintenant ? Tu ne sais même pas comment tu es arrivée ici. C’est quoi cette sensation désagréable ? Jamais tu n'as ressentis une telle chose. C’est ça la peur ?



Je trouve, personellement qu'on comprend mieux que le narrateur PENSE au lieu de raconter. C'est plus percutant. Ca peut te permettre d'instaurer un dialogue entre le narrateur et lui-même, des perspectives interressantes.

Je préfère écrire à la troisième personne parce mes textes s'y prêtent. J'ai besoin du ressenti, mais des expressions, des langages corporels aussi et c'est plus simple à la troisième personne.
Les "flux de pensée" (merci Didier) sont un plus, évidemment.

Merci pour vos réponses.

Une solution élégante, plutôt une pirouette, serait de passer à la deuxième personne.
Peut-on dans les pensées écrire à la première personne et à la seconde?

Mais en fait, quand j'écrivais simplement, comme avant, je me disais toujours des choses en écrivant, mais je ne pouvais pas les introduire comme je voulais. Et je pense qu'avec cette méthode, c'est plus simple de suivre l'évolution émotionnelle du personnage tout au long du roman.