De la régularité dans la taille des chapitres ?

Faut-il que les chapitres d'un texte soient sensiblement de la même taille, où cela n'a t'il pas d'importance à vos yeux quand vous lisez ?
Simple comme question, non ?

S.

Aucune importance, à mon sens ! Au contraire...
Les chapitres de 4539 signes piles, c'est bon pour les Fantômette et le Club des Cinq !
Tout dépend de ce que tu racontes : y a des chapitres qui nécessitent plus de longueur pour poser une ambiance, d'autres qui doivent se faire rapidement parce que le rythme l'exige !
Je suis un inconditionnel de Jacques Prévert (je sais, je hais la poésie mais la sienne me gratte la maison-mère) : il était capable de t'envoyer un poème de 12 000 signes suivi d'un autre qui faisait une phrase ! Il se foutait des codes et il avait raison ! Son côté anarchiste m'a toujours plu !
Il se branlait des alexandrins et écrivait comme il respirait... c'était reposant !
Longue mort à Prévert ! (Quoi ? C'est la Toussaint ou c'est pas la Toussaint ?)

J'aime bien les chapitres de sept pages. Une bonne moyenne.

Moi perso, les chapitres de tailles différentes ne me dérangent pas...

Un directeur de collection avec lequel je commence à avoir pas mal d'échanges dit :

chapitres courts = roman effréné rythme rapide / chapitre longs = roman plus lent au niveau de l'action.

Semblerait qu'il faille adapter en fonction du type de récit.

S.

Je suis d'accord. Un roman vif doit avoir des chapitres courts. Avec éventuellement un chapitre charnière (en milieu de roman) un peu plus long.

Zaroff a écrit:J'aime bien les chapitres de sept pages. Une bonne moyenne.

Idem.
J'ai remarqué que beaucoup d'auteurs de polars et de policiers utilisant un traitement comportementaliste comme style narratif (dans la tradition d'Hammett) ont des paragraphes réguliers de quatre à six phrases, souvent des courtes + une longue. Ça donne un effet nerveux.

Paracelse a écrit:

Zaroff a écrit:J'aime bien les chapitres de sept pages. Une bonne moyenne.

Idem.
J'ai remarqué que beaucoup d'auteurs de polars et de policiers utilisant un traitement comportementaliste comme style narratif (dans la tradition d'Hammett) ont des paragraphes réguliers de quatre à six phrases, souvent des courtes + une longue. Ça donne un effet nerveux.

Mais qu'est ce que c'est que un traitement comportementaliste comme style narratif ?
T'es en train de dire qu'il y a des mecs qui ont des tics d'écriture et qui apparentent ça à un style narratif ? (genre, je fais des pages avec 666 caractères ?)
Faut arrêter de fumer des poils de dessous de bras, si c'est ça !
Si c'est pas ça, je suis preneur d'une explication.

S.

L'écriture behavioriste ou comportementaliste est un procédé narratif ou seuls les comportements des personnages sont décrits. Toute forme de subjectivité est balayée de la narration.

Et vous dîtes que je me pose trop de questions ?

Paracelse a écrit:L'écriture behavioriste ou comportementaliste est un procédé narratif ou seuls les comportements des personnages sont décrits. Toute forme de subjectivité est balayée de la narration.

C'est le cas pour J.H Chase et Carter Brown. Et on peut dire que c'est réussi. Paracelse soulève un point intéressant sur la narration. Une description est-elle nécessaire ? Est-ce le mal du siècle pour les littératures actuelles ? Ce concept n'est-il valable que pour les polars ? Si oui, pourquoi ?
Vous avez deux heures.

Les descriptions sont-elles nécessaires ? A priori non puisque comme Zaroff le souligne certains auteurs s'en sortent très bien (euphémisme) sans. Pour autant, j'aime bien avoir quelques explications sur la psychologie et sur les pensées des personnages. Je ne suis pas totalement fan des narrateurs objectifs qui ne s'attachent qu'aux comportements, généralement c'est le genre de procédé qui m'emmerde sévèrement. Je le trouve tout simplement moins immersif, il donne souvent l'impression de se retrouver devant une immense coupure de presse. Et lorsque c'est raté...

SILENCE a écrit: Et vous dîtes que je me pose trop de questions ?

T'as raison, j'en pose aussi. Mais c'est par rapport à des feedbacks divers que j'ai sur mon texte.

L'écriture behavioriste ou comportementaliste est un procédé narratif ou seuls les comportements des personnages sont décrits. Toute forme de subjectivité est balayée de la narration.

On dirait un dictionnaire.

Paracelse soulève un point intéressant sur la narration. Une description est-elle nécessaire ? Est-ce le mal du siècle pour les littératures actuelles ? Ce concept n'est-il valable que pour les polars ? Si oui, pourquoi ?

Non.
Oui.
Non.
Non.
Parce que !

7 secondes et 12 centièmes

S.

Vous saurez que Paracelse est un dictionnaire anarcho-célinien habillé comme un ninja lilliputien. Un complot mondial ne peut se faire sans son aval.

Ce forum devient de plus en plus pointu...
Je propose aux administrateurs de demander le soutient d'Arte. Nous ne communiquerions plus qu'en Danois avec des sous-titres cyrilliques...
What else ?