Auteur court ou long ; lucide ou non ?
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Similien
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Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
Prise de tête, prise de tête...
Combien de fois faut-il le répéter ? C'EST L'HISTOIRE QUI DECIDE !!!! Vous, moi, nous, bande de pauvres écrivaillons scribouilleurs sommes tout juste bon à nous user les doigts sur les claviers, les tacher d'encre et se fatiguer les yeux à lire et relire pour traquer la faute. L'histoire seule décide. De sa génèse, de sa complexité, et de sa longueur. SI ce doit être une nouvelle, elle le sera, si elle veut être un roman, elle le sera. Pouvez faire ce que vous voulez, c'est comme ça. Ne cherchez pas à rallonger une bonne nouvelle, ça ferait un mauvais roman. C'est comme ça, c'est la vie, y'en a des courtes et des longues et il en faut pour tous les gouts. Et surtout, il ne faut pas voir les nouvelles comme plus facile que les romans. Les novellistes voient souvent l'écriture d'un roman comme une chose très sérieuses, au contraire, c'est plus de boulot, certes, mais aussi beaucoup de plaisir.
On se colle pas devant sa feuille blanche en se disant aujourd'hui, je fais une nouvelle de 4 pages. En tout cas pour moi, ça marche pas. On se dit plutôt "saperlipopette, j'ai cette idée qui me plait, je pense en faire ça et ça, et ça devrait faire une quinzaine de pages" mais autant l'histoire est venue vous trouver pour s'installer dans votre cerveau en attendant que vous l'écriviez, autant sa longueur était déjà décidée avant que vous ne l'estimiez. C'est magique.
Enfin, de grâce, ne forcez pas votre nature. Si vos tendances naturelles sont à la nouvelle, réjouissez-vous, vous pourrez en faire plein durant votre longue vie, et plein d'AT et concours sont ouverts à vous pour vous amuser. Si vous vous sentez plus à l'aise dans le long, n'en faites pas toute une histoire c'est le même principe étalé sur des années, souvent. L'Histoire décide, y compris chez qui elle va aller hanter les méninges, mais elle choisit toujours celui qui saura l'écrire. D'après vous, pourquoi on se sent euphorique, fier, content, ce que vous voulez, quand on a sorti cette bonne nouvelle/roman ? Hein ? Parce qu'on a fait ce que l'Histoire voulait, et elle nous récompense d'une bonne fellation littéraire.
Combien de fois faut-il le répéter ? C'EST L'HISTOIRE QUI DECIDE !!!! Vous, moi, nous, bande de pauvres écrivaillons scribouilleurs sommes tout juste bon à nous user les doigts sur les claviers, les tacher d'encre et se fatiguer les yeux à lire et relire pour traquer la faute. L'histoire seule décide. De sa génèse, de sa complexité, et de sa longueur. SI ce doit être une nouvelle, elle le sera, si elle veut être un roman, elle le sera. Pouvez faire ce que vous voulez, c'est comme ça. Ne cherchez pas à rallonger une bonne nouvelle, ça ferait un mauvais roman. C'est comme ça, c'est la vie, y'en a des courtes et des longues et il en faut pour tous les gouts. Et surtout, il ne faut pas voir les nouvelles comme plus facile que les romans. Les novellistes voient souvent l'écriture d'un roman comme une chose très sérieuses, au contraire, c'est plus de boulot, certes, mais aussi beaucoup de plaisir.
On se colle pas devant sa feuille blanche en se disant aujourd'hui, je fais une nouvelle de 4 pages. En tout cas pour moi, ça marche pas. On se dit plutôt "saperlipopette, j'ai cette idée qui me plait, je pense en faire ça et ça, et ça devrait faire une quinzaine de pages" mais autant l'histoire est venue vous trouver pour s'installer dans votre cerveau en attendant que vous l'écriviez, autant sa longueur était déjà décidée avant que vous ne l'estimiez. C'est magique.
Enfin, de grâce, ne forcez pas votre nature. Si vos tendances naturelles sont à la nouvelle, réjouissez-vous, vous pourrez en faire plein durant votre longue vie, et plein d'AT et concours sont ouverts à vous pour vous amuser. Si vous vous sentez plus à l'aise dans le long, n'en faites pas toute une histoire c'est le même principe étalé sur des années, souvent. L'Histoire décide, y compris chez qui elle va aller hanter les méninges, mais elle choisit toujours celui qui saura l'écrire. D'après vous, pourquoi on se sent euphorique, fier, content, ce que vous voulez, quand on a sorti cette bonne nouvelle/roman ? Hein ? Parce qu'on a fait ce que l'Histoire voulait, et elle nous récompense d'une bonne fellation littéraire.
Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
Je crois que t'as raison, Didier !
L'idée de départ d'un texte exigera la longueur qui lui siéra !
Par contre, j'ai une multitude d'idées que je traîne depuis des années et que je parviens pas à exploiter sur du long, sous peine de m'essouffler !
Du coup, une petite idée peut se contenter de quelques pages pour une nouvelle ; finalement, le format de la nouvelle est idéal quand on veut se débarrasser d'idées parasites qu'on pousse comme des boulets sans savoir quoi en foutre !
Conclusion : en ce qui me concerne, la nouvelle est un peu l'incinérateur de mes idées...
L'idée de départ d'un texte exigera la longueur qui lui siéra !
Par contre, j'ai une multitude d'idées que je traîne depuis des années et que je parviens pas à exploiter sur du long, sous peine de m'essouffler !
Du coup, une petite idée peut se contenter de quelques pages pour une nouvelle ; finalement, le format de la nouvelle est idéal quand on veut se débarrasser d'idées parasites qu'on pousse comme des boulets sans savoir quoi en foutre !
Conclusion : en ce qui me concerne, la nouvelle est un peu l'incinérateur de mes idées...
Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
Pagan Pandemia a écrit:
Conclusion : en ce qui me concerne, la nouvelle est un peu l'incinérateur de mes idées...
Je n'aurais pas mieux résumé. Par contre, contrairement à Didier, j'aime les contraintes de signes ou de pages. Trouver une bonne idée tout en respectant les modalités de l'éditeur, ça me branche bien. Et lorsque ce défi est relevé, je suis heureux. Non, faut pas que je me la raconte : j'suis nouvelliste pis c'est tout.
Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
Comme dirait une célèbre pub : "la vie est une question de priorités"... et dans ce domaine, mieux vaut faire de son projet littéraire une priorité, quand on s'attaque au long format. La nouvelle a ce côté pratique du "jet unique" (ou presque) ; 5 ou 10 pages, ça prend quoi à écrire ? Deux heures, trois heures ? 4 si on rame un peu. Bref, au final, on a son produit fini, on peut toujours corriger et recorriger, c'est terminé. Par contre, le roman... l'abandonner durant plusieurs semaines, c'est prendre le risque de l'abandonner pour toujours. Le roman est exigent en temps, en implication, en concentration. J'en ai écris, je crois, à moins que ce ne soient des novellas, bref, ça fait entre 100 000 et 235000 signes. Mais c'est pas bon, c'est sûr... Mais je suis content quand même de les avoir pondus !
Je ne suis pas trop d'accord avec Didier. Pour une même idée, on peut décliner plusieurs format, c'est pas l'histoire qui décide, c'est ce qu'on en fait, et le nombre de personnages qu'on met en scène. Ma première nouvelle faisait 10 pages, à force de réécriture, elle est arrivée à 54 pages. C'est la même chose, en plus développé. Et je pourrais en faire un roman.
En tout cas, par manque de temps et/ou de motivation, je me contente de gribouiller des nouvelles très courtes, là aussi c'est calculé, faut que ce soit ultra court pour être lu sur un blog. Les nouvelles qui développent leurs personnages, ça ne le fait pas du tout sur le net. Et sans doute que les lecteurs "modernes" ne supportent plus des mises en scène trop développées. Je lis actuellement un recueil du 19ème, tous les textes font plus de 50 pages. Pour raconter des histoires très simples. Si c'est si long, c'est que l'auteur développe à mort le passé des quelques personnages de son récit. Ce n'est plus possible de nos jours. Gavalda s'est fait connaître avec des récits de 10 pages, c'est le rêve de tous les écrivaillons de nos jours !
Je ne suis pas trop d'accord avec Didier. Pour une même idée, on peut décliner plusieurs format, c'est pas l'histoire qui décide, c'est ce qu'on en fait, et le nombre de personnages qu'on met en scène. Ma première nouvelle faisait 10 pages, à force de réécriture, elle est arrivée à 54 pages. C'est la même chose, en plus développé. Et je pourrais en faire un roman.
En tout cas, par manque de temps et/ou de motivation, je me contente de gribouiller des nouvelles très courtes, là aussi c'est calculé, faut que ce soit ultra court pour être lu sur un blog. Les nouvelles qui développent leurs personnages, ça ne le fait pas du tout sur le net. Et sans doute que les lecteurs "modernes" ne supportent plus des mises en scène trop développées. Je lis actuellement un recueil du 19ème, tous les textes font plus de 50 pages. Pour raconter des histoires très simples. Si c'est si long, c'est que l'auteur développe à mort le passé des quelques personnages de son récit. Ce n'est plus possible de nos jours. Gavalda s'est fait connaître avec des récits de 10 pages, c'est le rêve de tous les écrivaillons de nos jours !
Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
Ma bibliographie (avec, dedans, quelques textes à lire en ligne) est consultable ici, mais je préfère attendre qu'une nouvelle dont je sois plus content (je ne suis plus du tout satisfait de celles-là) soit publiée pour vous la présenter. Normalement, je devrais en avoir l'occasion dans le courant de ce mois...Zaroff a écrit:Tu n'as pas une nouvelle à nous faire lire Similien ?
Re: Auteur court ou long ; lucide ou non ?
J'aime bien penser que la longueur vient aussi avec l'expérience.
Je le remarque chez moi, le style de mes débuts étaient très impulsif. Je torchais des trucs (des bons trucs, parfois) en une, deux ou quatre pages. Et puis maintenant, je suis incapable de faire ça. Est-ce que ça vient des idées ? Peut-être. Toujours est-il qu'il me semble nécessaire maintenant de les développer à max, de rajouter de la profondeur, donc du réalisme, à mes textes. Et ça prends du volume, même si ça reste une nouvelle. Et une grosse nouvelle, c'est une novella. Et une grosse novella, c'est un petit roman. C'est aussi un bon début...
Je le remarque chez moi, le style de mes débuts étaient très impulsif. Je torchais des trucs (des bons trucs, parfois) en une, deux ou quatre pages. Et puis maintenant, je suis incapable de faire ça. Est-ce que ça vient des idées ? Peut-être. Toujours est-il qu'il me semble nécessaire maintenant de les développer à max, de rajouter de la profondeur, donc du réalisme, à mes textes. Et ça prends du volume, même si ça reste une nouvelle. Et une grosse nouvelle, c'est une novella. Et une grosse novella, c'est un petit roman. C'est aussi un bon début...
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