Écrire autrement

par **Zaroff** Lun 30 Juil 2012 - 17:54

Ça vous arrive quelquefois d'avoir envie d'écrire autre chose que du fantastique ? Quelque chose de plus intime et/ou de classique ? Un truc enjoué à la Céline ? Un récit déjanté ? Ça me titille en ce moment. Mon recueil de zombies avance mais je le trouve trop amateur et je n'ai pas le sentiment de sortir mes tripes en écrivant.

Cela vous arrive-t-il aussi ? De se dire qu'on manque de personnalité vraie ? Ou est-ce un moment de blues ?

par **lester l gore** Lun 30 Juil 2012 - 18:40

Tout le temps !

A quoi bon, pépère, me dis-je (car quand je me cause à moi-même je suis très familier), essayer d'écrire du fantastique alors que la majorité du public lit du Lévy, du Musso, du Chattam; et que la petite partie qui croit en lire s'imagine s'encanailler en achetant les pitoyables efforts du journaliste-qui-aurait -mieux-fait-de-le-rester Werber, ou les vagissements conformistes de la mère Meyer ?

Alors je rêve d'une petite opération chirurgicale sur ce qui me sert de cervelle, qui m'extirperait ce petit bout d'encéphale qui me pousse à noircir des pages que personne ne lit.

par **Zaroff** Lun 30 Juil 2012 - 18:49

Une bonne lobotomie. Voilà ce à quoi j'aspire ! Et le Royaume des Cieux m'appartiendra. Car ceux qui ont violé l'arbre de la Connaissance du Bien et du Mal seront châtiés.

par **Didier Fédou** Lun 30 Juil 2012 - 20:45

lester l gore a écrit:les pitoyables efforts du journaliste-qui-aurait -mieux-fait-de-le-rester Werber

Ecrire autrement ? pourquoi pas ? Mais aussi pourquoi ? Nous avons tous des tendances naturelles et des domaines de prédilection. Rien n'empêche à un auteur de polar de virer dans le fantastique ou un auteur d'horreur faire dans le Harlequin. C'est l'histoire qui décide. Si elle nait dans votre petite tête sous une forme, vous l'écrirez ainsi. 90 % du temps, ce sera dans votre domaine, parfois non. C'est l'histoire qui décide. Un bon auteur peut tout faire, normalement, il y aura toujours un secteur favori.

Ecrire autrement, oui, puisque l'histoire seule décide, vous n'aurez pas le choix, pauvres scribes esclaves des Muses. On peut alors forcer pour écrier autrement, mais...

par Invité Lun 30 Juil 2012 - 21:26

Personellement, j'ai pas de style, pas de domaine de prédilection... Alors je vous avoue que je ne pose jamais cette question ^^

Mais vos réponses sont intéressantes =)

par **Sandra MEtty** Lun 30 Juil 2012 - 21:37

Ce n'est pas moi qui irai vous contredire. J'écris des histoires d'amour, et puis... ch'uis là. On a parfois besoin de s'écarter des chemins qu'on a soi même battus.
Quand j'ai repris la plume, je me suis plongée dans une saga fantastique qui de surcroît n'a toujours pas vu le jour, et puis je suis passée à des nouvelles romantiques, pour les travailler ensuite et en faire des romans d'amour. En chemin, un peu de poésie, aussi...
J'ai pensé à une forme d'instabilité, mais finalement je m'y retrouve, je ne ressens aucune frustration, tout simplement.
Maintenant, ma GROSSE question reste de savoir si j'ai ma place dans l'un ou l'autre de ces domaines, mais ça, je ne peux pas en juger par moi même, le temps me le dira !

par **Zaroff** Lun 30 Juil 2012 - 22:38

Didier a raison. Je vais écrire sans me prendre le chou. Savoir ce que ça donnera, j'en sais foutre rien.

par **Lestat** Lun 30 Juil 2012 - 22:46

Moi je cherche pas à écrire dans un genre... ça vient tout seul, y a qu'à voir "Rock 'n' roll star", cette nouvelle n'a rien à voir avec l'horreur et pourtant elle m'est venue spontanément. Pareil pour "L'étranger", pas de sang ni de tripes non plus.