Écrire au présent ???
+9
Naëlle
lester l gore
Max
Rom1
Jean Vigne
Paladin
Zaroff
Didier Fédou
FRançoise GRDR
13 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Écrire au présent ???
Que pensez-vous des romans qui, en dehors des dialogues, sont écrits au présent car je viens d'en lire un sous cette forme et j'ai eu du mal ( je traduisais les descriptions au passé-simple dans ma tête ou à l'imparfait )
Exemple : ( du livre en question car j'avoue ne pas avoir encore eu l'occasion d'en lire d'autres ! ) p.32
"Après sa conversation avec le chef de la Rikskrim, Joona Linna prend sa voiture pour parcourir la courte distance qui le sépare du service médicolégal de l'institut Karolinska. Il tourne la clé de contact, passe la première et sort prudemment du parking.
Avant de téléphoner au procureur général Jens Svanehjälm, il doit se remémorer tout ce qu'il sait sur l'affaire de Tumba. ... "
C'est comme ça pendant presque tout le roman.
Exemple : ( du livre en question car j'avoue ne pas avoir encore eu l'occasion d'en lire d'autres ! ) p.32
"Après sa conversation avec le chef de la Rikskrim, Joona Linna prend sa voiture pour parcourir la courte distance qui le sépare du service médicolégal de l'institut Karolinska. Il tourne la clé de contact, passe la première et sort prudemment du parking.
Avant de téléphoner au procureur général Jens Svanehjälm, il doit se remémorer tout ce qu'il sait sur l'affaire de Tumba. ... "
C'est comme ça pendant presque tout le roman.
Re: Écrire au présent ???
J'aurais tendance à dire qu'il n'y a pas de règle. Le passé simple est une habitude, pas une loi. Si l'auteur choisit le présent, c'est parce que ça l'aide à raconter son histoire. Ca donne un effet particulier, comme d'utiliser la première ou la troisième personne. Le temps, la personne, tout ça c'est des outils comme les autres, on s'en sert quand on en a besoin.
Pour l'anecdote, le bouquin auquel je mets la dernière touche est écrit au présent, au passé simple, au passé composé, et passe par les trois personnes : je, tu et il !
Pourquoi ? parce que ça sert l'histoire. Des outils. Après, que ça plaise ou pas, c'est selon les lecteurs.
Pour l'anecdote, le bouquin auquel je mets la dernière touche est écrit au présent, au passé simple, au passé composé, et passe par les trois personnes : je, tu et il !
Pourquoi ? parce que ça sert l'histoire. Des outils. Après, que ça plaise ou pas, c'est selon les lecteurs.
Re: Écrire au présent ???
Je suis un indécrottable adepte du passé simple et imparfait. Néanmoins, lorsque le style de l'auteur est parfait, il peut écrire à tous les temps sans que cela nuise à l'intérêt de l'histoire. Au présent c'est plus vivace et intrépide. Pour un polar à la première personne (genre détective privé), cela peut être sympa. Écrire une intrigue en temps réel où le lecteur suit l'enquête en même temps que le narrateur. Donc, écrire au présent, pourquoi pas !
Re: Écrire au présent ???
C'est une mode actuelle l'écriture au présent, je ne juge pas si c'est bien ou pas mais perso j'ai du mal avec le présent, je trouve ça "dur" à la lecture, allez savoir pourquoi...Et à l'écriture je peux pas, je suis fidèle au passé simple/imparfait.
Re: Écrire au présent ???
Voilà un sujet fort intéressant...
Pour moi, aucune règle ne prévaut, sauf celle que l'on s'impose (et, bien entendu, celle imposée par les lecteurs, mais tant de goûts existent dans la nature, on arrivera toujours à trouver chaussure à son pied... ou presque).
Moi, j'écris essentiellement au présent. Il m'est arrivé d'écrire au passé simple, mais je trouve le présent plus vif, plus apte à servir le rythme, or, dans mes romans, ce que je cherche avant tout, c'est le rythme, toujours... ça doit aller vite, et j'éradique (si possible) l'inutile. Pour le Je ou le Il, ça dépend du contexte. Le Je a cet énorme avantage de n'avoir aucune barrière pour retranscrire les pensées (même primaires) du personnage. Avec le Il, c'est faisable, mais plus délicat, car la distance est, de fait, imposée par l'emploi de la troisième personne.
Le Je a aussi cet avantage (et cet énorme défaut) de coller le lecteur immédiatement dans la peau du personnage. Pourquoi "défaut" ? Parce que, si par hasard le lecteur n'est pas en phase avec le personnage (le Je), alors, le Je deviens une arme à double tranchant et le lecteur va au contraire se sentir distant vis-à-vis du héros (et, en option, cela peut gêner la lecture).
C'est un avis comme un autre...
Pour moi, aucune règle ne prévaut, sauf celle que l'on s'impose (et, bien entendu, celle imposée par les lecteurs, mais tant de goûts existent dans la nature, on arrivera toujours à trouver chaussure à son pied... ou presque).
Moi, j'écris essentiellement au présent. Il m'est arrivé d'écrire au passé simple, mais je trouve le présent plus vif, plus apte à servir le rythme, or, dans mes romans, ce que je cherche avant tout, c'est le rythme, toujours... ça doit aller vite, et j'éradique (si possible) l'inutile. Pour le Je ou le Il, ça dépend du contexte. Le Je a cet énorme avantage de n'avoir aucune barrière pour retranscrire les pensées (même primaires) du personnage. Avec le Il, c'est faisable, mais plus délicat, car la distance est, de fait, imposée par l'emploi de la troisième personne.
Le Je a aussi cet avantage (et cet énorme défaut) de coller le lecteur immédiatement dans la peau du personnage. Pourquoi "défaut" ? Parce que, si par hasard le lecteur n'est pas en phase avec le personnage (le Je), alors, le Je deviens une arme à double tranchant et le lecteur va au contraire se sentir distant vis-à-vis du héros (et, en option, cela peut gêner la lecture).
C'est un avis comme un autre...
Re: Écrire au présent ???
Au présent et à la première personne, c'est pas trop chiant de devoir finir les dialogues par "demandé-je" ou "hasardé-je" ?
Maud Tabachnik écrit beaucoup sous cette forme dans ses thrillers.
Maud Tabachnik écrit beaucoup sous cette forme dans ses thrillers.
Re: Écrire au présent ???
Voilà un très court extrait de L'Appel de Satan, qui devrait peut-être sortir en mai (peut-être, car nous n'avons pas encore commencé les corrections finales avec ma maison d'édition, et je pense qu'il y a pas mal de boulot, mais c'est une autre histoire). Bon, c'est sorti de son contexte, mais cela donne le ton du Je et de l'emploi du présent.
...
On piétine... Je sens l’aura négative de mon supérieur rayonner derrière moi. L’homme est pressé d’en finir. Convoquer un parterre de journalistes sur le parvis de l’hôpital et faire sa déclaration avant de rentrer voir bobonne à la maison, voilà son but. À mon grand étonnement, l’homme d’Église vient à mon secours.
- Monsieur Henri, j’aimerais savoir, faites-vous des cauchemars ?
J’avoue ne pas comprendre le rapport avec notre affaire, mais devant le regard sans appel du divisionnaire, je laisse faire.
- Je... enfin...
Le suspect paraît embarrassé. Ses joues se parent d’un voile qui ne trompe personne. Merde, le prêtre a fait mouche. Pas question de lui offrir la palme du vainqueur. Je prends la relève.
- N’hésitez pas, Monsieur, cela pourrait aider à faire avancer l’enquête.
- Je... je ne crois pas, rétorque l’homme.
- Que voulez-vous dire ?
Il se met à sangloter. Déjà maigre, je le trouve misérable, traversé de spasmes sur son lit d’hôpital.
- Plusieurs fois, j’ai fait ce rêve horrible. Je me vois, arme à la main, agresser ma femme, mes enfants...
La révélation me fait froid dans le dos. Le type vient d’avouer. Je ne peux m’empêcher de dévisager mon supérieur. Sa satisfaction, à peine camouflée, m’effraie plus encore...
Le prêtre poursuit.
- Vous êtes sûr qu’il s’agit de vous, Gilbert ?
- Une voix me guide, je l’entends toujours. Elle me donne l’ordre d’exécuter les miens. Elle est forte, puissante, mauvaise...
L’homme attrape son visage entre ses mains. Simule-t-il ? L’éternelle interrogation de tout inspecteur face aux suspects.
- Une voix ? insiste le prêtre.
- Satanis diabolus, conclut l’individu, terrorisé.
- Le diable, répète le divisionnaire, d’un hochement de tête.
Pour être honnête, à cet instant précis, j’hésite entre pleurer de rire ou pleurer tout court. Dans quelle maison de fous suis-je tombé ? Le pire pour moi est de voir le divisionnaire accorder du crédit aux dires de ce malheureux. Quant à Marander, fidèle à son habitude, il bât de la queue à l’appel de son maître, se contentant d’acquiescer à chaque parole du chef. Seule la mine désappointée du prêtre me rassure. Alors qu’il devrait être le premier satisfait de cette tournure rocambolesque, il paraît à l’inverse contrarié. Serait-ce l’homme d’Église le plus lucide dans cette pièce ? Nous voilà bien...
...
On piétine... Je sens l’aura négative de mon supérieur rayonner derrière moi. L’homme est pressé d’en finir. Convoquer un parterre de journalistes sur le parvis de l’hôpital et faire sa déclaration avant de rentrer voir bobonne à la maison, voilà son but. À mon grand étonnement, l’homme d’Église vient à mon secours.
- Monsieur Henri, j’aimerais savoir, faites-vous des cauchemars ?
J’avoue ne pas comprendre le rapport avec notre affaire, mais devant le regard sans appel du divisionnaire, je laisse faire.
- Je... enfin...
Le suspect paraît embarrassé. Ses joues se parent d’un voile qui ne trompe personne. Merde, le prêtre a fait mouche. Pas question de lui offrir la palme du vainqueur. Je prends la relève.
- N’hésitez pas, Monsieur, cela pourrait aider à faire avancer l’enquête.
- Je... je ne crois pas, rétorque l’homme.
- Que voulez-vous dire ?
Il se met à sangloter. Déjà maigre, je le trouve misérable, traversé de spasmes sur son lit d’hôpital.
- Plusieurs fois, j’ai fait ce rêve horrible. Je me vois, arme à la main, agresser ma femme, mes enfants...
La révélation me fait froid dans le dos. Le type vient d’avouer. Je ne peux m’empêcher de dévisager mon supérieur. Sa satisfaction, à peine camouflée, m’effraie plus encore...
Le prêtre poursuit.
- Vous êtes sûr qu’il s’agit de vous, Gilbert ?
- Une voix me guide, je l’entends toujours. Elle me donne l’ordre d’exécuter les miens. Elle est forte, puissante, mauvaise...
L’homme attrape son visage entre ses mains. Simule-t-il ? L’éternelle interrogation de tout inspecteur face aux suspects.
- Une voix ? insiste le prêtre.
- Satanis diabolus, conclut l’individu, terrorisé.
- Le diable, répète le divisionnaire, d’un hochement de tête.
Pour être honnête, à cet instant précis, j’hésite entre pleurer de rire ou pleurer tout court. Dans quelle maison de fous suis-je tombé ? Le pire pour moi est de voir le divisionnaire accorder du crédit aux dires de ce malheureux. Quant à Marander, fidèle à son habitude, il bât de la queue à l’appel de son maître, se contentant d’acquiescer à chaque parole du chef. Seule la mine désappointée du prêtre me rassure. Alors qu’il devrait être le premier satisfait de cette tournure rocambolesque, il paraît à l’inverse contrarié. Serait-ce l’homme d’Église le plus lucide dans cette pièce ? Nous voilà bien...
Re: Écrire au présent ???
Il n'y a pas de problème avec le "JE" mais je trouve qu'avec " IL", "ELLE" ou un nom de personnage, ça marche moins bien. Ton extrait, Jean, montre en effet qu'il est utile pour, comme tu dis, la fluidité ( et tu as beaucoup de dialogues), mais avec "IL" ou pour des descriptions, c'est déjà plus lourd, maladroit, ... c'est mon expérience de lectrice ( dans le roman que j'ai lu au présent). J'ai même eu l'impression d'avoir été freinée dans la compréhension des enchaînements et de la structuration du temps ( tout est sur le même plan : maintenant ). Alors ça me semble réducteur.
Dans "le journal intime d'Ellen Rimbauer" ou " Ma vie à Rose Red" Stephen King utilise le présent mais c'est un journal donc c’est justifié. En tous cas, je ne crois pas que j'essaierai tout un roman de 500 pages avec de multiples personnages tout au présent : indigeste pour moi !
Dans "le journal intime d'Ellen Rimbauer" ou " Ma vie à Rose Red" Stephen King utilise le présent mais c'est un journal donc c’est justifié. En tous cas, je ne crois pas que j'essaierai tout un roman de 500 pages avec de multiples personnages tout au présent : indigeste pour moi !
Re: Écrire au présent ???
Là, tu parles de deux choses distinctes.
1 / Pour le Je, effectivement, tout un livre avec le Je serait à mon sens assez lourd. D'ailleurs, dans mon livre (L'Appel de Satan), il n'y a qu'un tiers du livre en Je, le reste étant en Il ou Elle...
2 / Pour le présent, c'est radicalement différent. Tiens, si tu as l'occasion, dans une quelconque bibliothèque, procure toi Opération Menhirs, un de mes romans entièrement écrit au présent et on en discutera ensuite... car je ne vois pas ce roman autrement écrit qu'au présent (et pourtant, il ne s'agit pas d'un journal)...
1 / Pour le Je, effectivement, tout un livre avec le Je serait à mon sens assez lourd. D'ailleurs, dans mon livre (L'Appel de Satan), il n'y a qu'un tiers du livre en Je, le reste étant en Il ou Elle...
2 / Pour le présent, c'est radicalement différent. Tiens, si tu as l'occasion, dans une quelconque bibliothèque, procure toi Opération Menhirs, un de mes romans entièrement écrit au présent et on en discutera ensuite... car je ne vois pas ce roman autrement écrit qu'au présent (et pourtant, il ne s'agit pas d'un journal)...
Re: Écrire au présent ???
Ton exemple est fort intéressant Jean. Je vais acheter "Opération menhirs" pour voir. Françoise, "Ma vie à Rose Red" n'est pas de Stephen King mais il a écrit le scénario du téléfilm par contre.
Re: Écrire au présent ???
Attention, je ne dis pas cela pour que vous l'achetiez, mais l'exemple est à mon avis fort intéressant (et il est possible peut-être de le trouver en bibliothèque, ce n'est pas certain, malheureusement).Zaroff a écrit:Ton exemple est fort intéressant Jean. Je vais acheter "Opération menhirs" pour voir. Françoise, "Ma vie à Rose Red" n'est pas de Stephen King mais il a écrit le scénario du téléfilm par contre.
Toutefois, pour rejoindre l'avis de Françoise, voilà un exemple d'un de mes anciens livre (le premier écrit au présent et surtout, avec l'emploi du Je)...ICI
On vois que la critique principale qui m'est faite est justement l'emploi du Je (mais pas du présent). Maintenant, tout dépend du livre, du contexte, bref, Operation Menhir, pour moi, est un bel exemple de l'emploi du présent qui fonctionne (mais suis-je bien placé pour en parler ? )
Re: Écrire au présent ???
Bon, Jean, merci pour tes explications détaillées et .... il ne me reste plus qu'à lire ton roman ...
Zaroff : qui a écrit "Rose Red" alors ?, car c'est un faux journal, un canular, et j'ai lu quelque part qu'il l'avait écrit sous un pseudo même s'il a démenti ! J'ai pas eu l'impression de lire un document réel ...et cette Joyce Reardon n'est que Docteur, pas romancière, c'est pour une soit-disante thèse. C'est un peu gros qu'une maison puisse avaler des personnes et qu'une aristocrate, Ellen Rimbauer puisse écrire un journal d’évènements aussi détaillés ... enfin, c'est mon point de vue.
A part ça, je veux bien lire des polars au présent si c'est effectivement bien écrit sauf que je n'en ai pas encore trouvé ... Ton roman, Jean, est peut-être l’exception qui confirme la règle ...
Zaroff : qui a écrit "Rose Red" alors ?, car c'est un faux journal, un canular, et j'ai lu quelque part qu'il l'avait écrit sous un pseudo même s'il a démenti ! J'ai pas eu l'impression de lire un document réel ...et cette Joyce Reardon n'est que Docteur, pas romancière, c'est pour une soit-disante thèse. C'est un peu gros qu'une maison puisse avaler des personnes et qu'une aristocrate, Ellen Rimbauer puisse écrire un journal d’évènements aussi détaillés ... enfin, c'est mon point de vue.
A part ça, je veux bien lire des polars au présent si c'est effectivement bien écrit sauf que je n'en ai pas encore trouvé ... Ton roman, Jean, est peut-être l’exception qui confirme la règle ...
Re: Écrire au présent ???
FRançoise GRDR a écrit:Ton roman, Jean, est peut-être l’exception qui confirme la règle ...
Je sens là une pression sur mes petites épaules et même une pointe de moquerie .
Plus sérieusement, je ne prétends pas plaire à tout le monde, mais, côté écriture, je me suis beaucoup amusé sur ce roman et forcément, cela se ressent dans l'écriture (du moins, je l'espère). Ce roman reste, d'ailleurs, à ce jour, mon préféré dans la gamme Liv'éditions, malgré les deux sorties suivantes... comme quoi...
Une anecdote sur ce roman... La couverture, proposée par mon éditeur, me paraissait top... Et bien, c'est un véritable frein à la vente. En effet, les adultes ne l’achètent pas, pensant trouver là un roman pour ado. Quand aux ados, ils préfèrent les blockbusters... Cela s’appelle une impasse...
Le roman suivant "Le Fantôme de Belle-Ile", possédant une couv et un titre tendance local, est parti comme du petit pain...
D'où l'ouverture possible d'un autre topic, le choix indispensable d'une bonne couv et d'un bon titre(mais celui là paraît tellement évident...) et d'un autre, plus d'actualité : Le régionalisme, une bonne méthode pour vendre...
Re: Écrire au présent ???
C'est vrai que la couverture est aussi importante que le contenu. Celle d'Opération Menhirs fait vraiment penser à un bouquin pour gonzesses de 14 ans. Pour revenir aux polars écrits au présent, Ed McBain a pondu certains titres de cette manière. Je pense à "Alice en danger" par exemple. Idem pour certaines nouvelles de Maupassant.
Re: Écrire au présent ???
Zaroff a écrit:C'est vrai que la couverture est aussi importante que le contenu. Celle d'Opération Menhirs fait vraiment penser à un bouquin pour gonzesses de 14 ans.
Bon, en même temps, Opération Menhirs n'est pas un thriller gore, digne rejeton du grand King
C'est un roman plutôt porté sur l'humour (un peu satirique, parfois), une sorte de conte et légende moderne, qui tranche avec ce que j'écris d'habitude (un peu plus noir, genre L'Appel de Satan, par exemple)... Te voilà prévenu
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Pourquoi écrire ?
» Écrire autrement
» Ecrire pour des enfants ?
» Anne Stien alias Anouk
» ECRIRE : méthodologie, conseils, techniques, astuces ?
» Écrire autrement
» Ecrire pour des enfants ?
» Anne Stien alias Anouk
» ECRIRE : méthodologie, conseils, techniques, astuces ?
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum