Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
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Paladin
FRançoise GRDR
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Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Et hop ! La V2 de ce texte déjà ancien !
Dites moi ce que vous en pensez !
V2 :
V3 :
Dites moi ce que vous en pensez !
V2 :
- Spoiler:
- Le Petit Chaperon Rouge : ça n'arrive qu'aux autres
On les connait ces contes de la petite enfance, la Belle qui dormait dans un château bordé de ronces, la jeune fille qui vivait entouré de spt petits nains ou bien le Bête charmée qui se redécouvre un cœur en aimant à nouveau. Oui, on s'en souvient bien de ces contes, ils bercent notre enfance, on se souvient des illustrations dans le livre d'images, de la voix de Maman qui les lisait... On se rappelle comme on rêvait de rencontrer la belle Cendrillon, comme on riait des farces du Chat Botté, comme on tremblait au nom du Loup...
Mais toutes ces histoires ne sont justement que des histoires qui finissent toujours bien... La limite des rêves, c'est justement qu'ils ne se réalisent pas toujours...
Ce matin, quand Maman demande à Chaperon Rouge de courir jusqu'à l’hôpital apporter le panier à Mère-Grand, la sage enfant écoute distraitement les recommandations, trop pressée de pouvoir aller gambader dans la foret citadine. Elle promet de faire vite et de faire attention au Loup…
De toute manière ce genre d’histoires, ça n’arrive qu’aux autres… Chantonnne la petite fille.
Le Loup n'en dirait pas moins.
Oui, on se croirait dans ce célèbre conte. Figurons nous que les immeubles sont des arbres, les voitures et les piétons jouent le rôle de la faune locale. Les vitrines sont autant de fleurs qui pourraient distraire la jeune innocente de son chemin. Les klaxons chantent sous le ciel gris et la foule se presse au travers des broussailes et des arbres de béton. La petite fille suit le chemin de béton en chantonnant.
Petit Chaperon Rouge aime beaucoup la promenade en forêt, et bien que Maman veuille la voir de retour avant la nuit, elle prend son temps et flâne. Le panier à la main, la ville est incroyable, absorbante et luxuriante comme une forêt. Mais prend garde petite fille : Dans la foret, on se perd facilement. Et dans la forêt il y a le Loup, et ce n’est pas une personne de confiance.
De merveilles en merveilles, elle s'enfonce de plus en plus loin... Chaque nouveau carrefour livre à la jeune enfant son lot de merveille, et chaque nouveau carrefour mène à un autre encore plus fantastique.
Une fleuriste arrange des bouquets colorés, deux jeunes garçons jouent avec une balle et le directeur d'un kebab fume une cigarettes assis devant son petit restaurant. Des collègiennes courent pour arriver avant la sonnerie tandis qu'un homme nourrit les pigeons dans un parc voisin. C'est dans ce même parc que Petit Chaperon Rouge rencontre deux tourtereaux qui gazouillent sur un banc avant de s'envoler. Elle y voit aussi un ours qui fume la pipe en lisant son journal, mieux vaut ne pas le déranger... Une vieille pie gronde après deux de ses petits qui pataugent dans la fontaine... Tant de monde et d'animation dans cette clairière...
Mais le temps court tandis que la petite fille flane. Le jour meurt doucement sur le petit parc et la forêt devient bien plus inquiétante. Les animaux prennent des airs fantastiques dans la lumière du crépuscule et les ombres qui s'allongent à leurs pieds prennent des dimensions monstrueueses. Le Petit Chaperon Rouge prend peur, elle prend conscience du temps qu'elle a passé dans la forêt, du temps qu'elle a perdu dans sa mission !
Elle prend ses jambes à son cou... Mais elle ne reconnaît plus rien, les fleurs ont disparu, les collégiennes sont rentrées chez elles depuis longtemps déjà et les magasins ferment peu à peu... Elle court à l'aveugle et s'enfonce dans les entrailles de la ville. Les rues sont de plus en plus sombres, de plus en plus vides, de plus en plus froides... Et les rares rencontres qu'elle y fait l'inquiètent, la terrorisent. Elle ne sait plus où aller, elle ne sait même plus ce qu'elle cherche...
Bonjour Petit Chaperon Rouge, es-tu perdue ?
Qui êtes-vous ? Demande-t'elle appeurée.
Elle n'a pas reconnu le Loup déguisé en agneau...
Je ne suis qu'un passant, où veux-tu te rendre ?
Il a l'air amical ce personnage ! Et il lui donne des bonbons en plus ! Et elle suit les indications de ce gentil monsieur qui lui fait signe de la main tandis qu'elle s'éloigne. Elle suit les réverbères le long de la route en suçant un bonbon à la fraise, elle est en marche, son histoire aussi... Mais son prochain arrêt sera le dernier. Et ce ne sera pas l'hopital.
Le gentil monsieur a dû se tromper. Ou bien se moquer d'elle... Elle continue cependant à avancer, frissonnant un peu plus à chaque pas, frissonnant un peu plus à chaque bruit. Ce dédale de couloirs sombre n'a rien d'un raccourci. Une porte s'ouvre et se referme à quelques mètres, de la lumière s'en échappe. La sortie ? Ce rayon de lumière jette une dernière lueur d'espoir sur le cœur du Petit Chaperon Rouge, elle y court et ouvre la porte.
On la pousse, la lourde planche se referme dérrière elle, c'est une cave et elle n'est pas seule... Le Loup referme la porte et son piège en même temps. La lumière de la lampe de poche permet à la petite fille de reconnaître le gentil monsieur aux bonbons. Mais il n'a plus l'air aussi sympathique. Il fait peur.
Un éclair rouge et une douleur à la tempe mettent fin aux réfléxions de la pauvre enfant. La lampe s'éteint. Il fait noir. La petite fille n'aime pas le noir. Le Loup aime les petites filles...
Dans les ténèbres, le Loup la frappe encore, la jette au sol et s'immisce en elle. Il lui prend bien plus qu’un petit pot de beurre et une galette. Quelques instants de délices pour le Loup, des heures de supplice pour le Petit Chaperon Rouge, heures d’humiliation et de douleur, des heures de cris et de soupirs, ponctuées d’un point noir et final. Le poignard en plein cœur.
Elle sanglote encore un peu, de douleur, de peur, elle est triste. Elle entened encore Maman lui recommander de rentrer avant la nuit, elle se souvient qu'il fallait faire attention au Loup... Le cauchemar est bientôt terminé car la petite fille va s'endormir pour toujours, dans un sommeil sans rêves, sans cauchemars, un sommeil dont elle ne se réveillera jamais...
La cave est devenue glaciale lorsuqu'elle ferme les yeux une ultime fois. Adieu Maman, adieu le Loup, adieu la vie que tu n'auras jamais eue...
Il fait aussi froid dehors, alors le loup ferme son manteau et souffle sur ses doigts engourdis. Et dehors, il fait aussi noir que dans la cave. Aussi noir que la douleur endurée par la petite fille… Mais le Loup, lui ce soir il peut voir les étoiles, il voit aussi les chasseurs qui cherchent une petite fille de rouge vêtue. Badges et revolvers, ils courent et fouillent les rues. Il sait que les chasseurs n'ont aucune sympathie pour les Loups, alors il fait vite. Puis au bout d'un moment, il se calme, il allume une cigarette et marche comme tout le monde marche lorsqu'il est plus de minuit et que les rues sont désertes. Il est pensif mais pas inquiet.
Et lorsque les dérnières cendres tombent de sa cigarette, il soupire un instant en pensant à la prison, aux chasseurs qui pourraient l'attraper. Il sait que le triatement réservé aux Loups n'est pas enviable. Mais il ne s'en soucie pas.
- Ce genre de choses, ça n'arrive qu'aux autres...
V3 :
- Spoiler:
Le
Petit Chaperon Rouge : ça n'arrive qu'aux autres
Ce matin, quand Maman demande à
Chaperon Rouge de courir jusqu'à l’hôpital apporter le panier à
Mère-Grand, la sage enfant écoute distraitement les
recommandations, trop pressée de pouvoir aller gambader dans la
foret citadine. Elle promet de faire vite et de faire attention au
Loup…
De toute manière ce genre d’histoires, ça n’arrive
qu’aux autres… Chantonne la petite fille.
Le Loup n'en dirait
pas moins.
Oui, on se croirait dans ce célèbre conte. Figurons
nous que les immeubles sont des arbres, les voitures et les piétons
jouent le rôle de la faune locale. Les vitrines sont autant de
fleurs qui pourraient distraire la jeune innocente de son chemin. Les
klaxons chantent sous le ciel gris et la foule se presse au travers
des broussailles et des arbres de béton. La petite fille suit le
chemin de béton en chantonnant.
Petit Chaperon Rouge aime
beaucoup la promenade en forêt, et bien que Maman veuille la voir de
retour avant la nuit, elle prend son temps et flâne. Le panier à la
main, la ville est incroyable, absorbante et luxuriante comme une
forêt. Mais prend garde petite fille : Dans la foret, on se
perd facilement. Et dans la forêt il y a le Loup, et ce n’est pas
une personne de confiance.
De merveilles en merveilles, elle
s'enfonce de plus en plus loin... Chaque nouveau carrefour livre à
la jeune enfant son lot de prodiges, de spectacles, et chaque nouveau
carrefour mène à un autre encore plus fantastique.
Une
fleuriste arrange des bouquets colorés, deux jeunes garçons jouent
avec une balle et le directeur d'un kebab fume une cigarettes assis
devant son petit restaurant. Des collégiennes courent pour arriver
avant la sonnerie tandis qu'un homme nourrit les pigeons dans un parc
voisin. C'est dans ce même parc que Petit Chaperon Rouge rencontre
deux tourtereaux qui gazouillent sur un banc avant de s'envoler. Elle
y voit aussi un ours qui fume la pipe en lisant son journal, mieux
vaut ne pas le déranger... Une vieille pie gronde après deux de ses
petits qui pataugent dans la fontaine... Tant de monde et d'animation
dans cette clairière...
Mais le temps court tandis que la
petite fille flâne. Le jour meurt doucement sur le petit parc et la
forêt devient bien plus inquiétante. Les animaux prennent des airs
fantastiques dans la lumière du crépuscule et les ombres qui
s'allongent à leurs pieds prennent des dimensions monstrueuses. Le
Petit Chaperon Rouge prend peur, elle prend conscience du temps
qu'elle a passé dans la forêt, du temps qu'elle a perdu dans sa
mission !
Elle prend ses jambes à son cou... Mais elle ne
reconnaît plus rien, les fleurs ont disparu, les collégiennes sont
rentrées chez elles depuis longtemps déjà et les magasins ferment
peu à peu... Elle court à l'aveugle et s'enfonce dans les
entrailles de la ville. Les rues sont de plus en plus sombres, de
plus en plus vides, de plus en plus froides... Et les rares
rencontres qu'elle y fait l'inquiètent, la terrorisent. Elle ne sait
plus où aller, elle ne sait même plus ce qu'elle cherche...
Bonjour Petit Chaperon Rouge, es-tu
perdue ?
Qui êtes-vous ? Demande-t'elle apeurée.
Elle
n'a pas reconnu le Loup déguisé en agneau...
Je ne suis qu'un
passant, où veux-tu te rendre ?
Il a l'air amical ce personnage !
Et il lui donne des bonbons en plus ! Et elle suit les
indications de ce gentil monsieur qui lui fait signe de la main
tandis qu'elle s'éloigne. Elle suit les réverbères le long de la
route en suçant un bonbon à la fraise, elle est en marche, son
histoire aussi... Mais son prochain arrêt sera le dernier. Et ce ne
sera pas l'hôpital.
Le gentil monsieur a dû se tromper. Ou bien
se moquer d'elle... Elle continue cependant à avancer, frissonnant
un peu plus à chaque pas, frissonnant un peu plus à chaque bruit.
Ce dédale de couloirs sombre n'a rien d'un raccourci. Une porte
s'ouvre et se referme à quelques mètres, de la lumière s'en
échappe. La sortie ? Ce rayon de lumière jette une dernière
lueur d'espoir sur le cœur du Petit Chaperon Rouge, elle y court et
ouvre la porte.
On la pousse, la lourde planche se referme
derrière elle, c'est une cave et elle n'est pas seule... Le Loup
referme la porte et son piège en même temps. La lumière de la
lampe de poche permet à la petite fille de reconnaître le gentil
monsieur aux bonbons. Mais il n'a plus l'air aussi sympathique. Il
fait peur.
Un éclair rouge et une douleur à la tempe mettent
fin aux réflexions de la pauvre enfant. La lampe s'éteint. Il fait
noir. La petite fille n'aime pas le noir. Le Loup aime les petites
filles...
Dans les ténèbres, le Loup la frappe encore, la jette
au sol. La peur et la douleur l'envahissent dans les ténèbres. Elle
sent des larmes chaudes rouler le long de ses joues et se mélanger
avec le sang qui coule le long de son visage. Puis, on la tire
brutalement, on la plaque contre un mur. Elle sent qu'on lui arrache
ses vêtements, elle n'a pas le temps de songer à résister que le
Loup s'immisce violemment en elle, la faisant hurler de douleur. Du
sang ruisselle le long de ses jambes et de celles de son agresseur.
Elle souffre, elle ne comprend pas pourquoi. Pourquoi cela lui arrive
t-il à elle ?
Il lui prend bien plus qu’un petit
pot de beurre et une galette. Quelques instants de délices pour le
Loup, des heures de supplice pour le Petit Chaperon Rouge, heures
d’humiliation et de douleur, des heures de cris et de soupirs,
ponctuées d’un point noir et final. Le poignard en plein cœur. La
fillette nue, couverte de sang et de terre ne crie plus. Elle ne
pleure plus non plus : Elle n'en a plus la force. Le Petit Chaperon
Rouge pose une main contre son ventre et se laisse tomber, face
contre terre. Son corps meurtri et souillé la quitte peu à
peu...
Elle sanglote encore un peu, de douleur, de peur, elle est
triste. Elle entend encore Maman lui recommander de rentrer avant la
nuit, elle se souvient qu'il fallait faire attention au Loup... Tout
semble faner peu à peu. Les pas du Loup s'éloignent et les odeurs
de sang, de sueur, de terre et de bonbon à la fraise se font moins
fort. Sa vision se voile doucement et le froid l'enveloppe, comme
pour la préparer à son dernier voyage. Le cauchemar est bientôt
terminé car la petite fille va s'endormir pour toujours, dans un
sommeil sans rêves, sans cauchemars, un sommeil dont elle ne se
réveillera jamais...
La cave est devenue glaciale lorsqu'elle
ferme les yeux une ultime fois. Adieu Maman, adieu le Loup, adieu la
vie que tu n'auras jamais eue...
Il fait aussi froid dehors,
alors le loup ferme son manteau et souffle sur ses doigts engourdis.
Et dehors, il fait aussi noir que dans la cave. Aussi noir que la
douleur endurée par la petite fille… Mais le Loup, lui ce soir il
peut voir les étoiles, il voit aussi les chasseurs qui cherchent une
petite fille de rouge vêtue. Badges et revolvers, ils courent et
fouillent les rues. Il sait que les chasseurs n'ont aucune sympathie
pour les Loups, alors il fait vite. Puis au bout d'un moment, il se
calme, il allume une cigarette et marche comme tout le monde marche
lorsqu'il est plus de minuit et que les rues sont désertes. Il est
pensif mais pas inquiet.
Et lorsque les dernières cendres
tombent de sa cigarette, il soupire un instant en pensant à la
prison, aux chasseurs qui pourraient l'attraper. Il sait que le
traitement réservé aux Loups n'est pas enviable. Mais il ne s'en
soucie pas.
- Ce genre de choses, ça n'arrive qu'aux autres...
Dernière édition par Martin-MRX le Jeu 11 Avr 2013 - 14:38, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Pas mal mais ça reste trop distancié ( je suis mal placée pour dire ça, vu que c'est justement ce que l'on me reproche ! ) et ressemble plus à un exercice de style qu'à une nouvelle. Les personnages sont très succincts et leurs pensées s'imbriquent les unes dans les autres si bien que cela sonne impersonnel ...Déjà le début : Quand maman demande ... Pourquoi ne pas faire dialoguer les personnages ? Tu peux sûrement l'améliorer.
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Comme je le dis dan ces cas-là, cet texte me semble le synopsis d'une histoire à écrire, en développant les évènements, le ressentit des personnages, mettre des dialogues, comme le dit Françoise, bref, Martin, ne crois pas t'en sortir comme ça, tu as ton histoire à écrire...Au boulot, fainéant!
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
FRançoise GRDR a écrit: et ressemble plus à un exercice de style qu'à une nouvelle.
Ben peut etre parce que c'est un exercice de style ? Non ?
oui c'est vrai que je pouvais developper un peu plus mais Mme Gachet a dit = une page maximum ^^
Au pore je pourrais remanier l'histoire en effet, mais hors de l'exercice. Je l'ai envoyé par mail a ma prof, je vous dirai la note plus tard.
Invité- Invité
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Même en une page, on peut très bien s'en sortir ( ce n'est pas Pala qui me contredira, lire sa nouvelle http://nofxfan.free.fr/rendezvous.pdf )
On attend le verdict de la prof !
On attend le verdict de la prof !
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
FRançoise GRDR a écrit:Même en une page, on peut très bien s'en sortir ( ce n'est pas Pala qui me contredira, lire sa nouvelle http://nofxfan.free.fr/rendezvous.pdf )
On attend le verdict de la prof !
Non ! une page écrite a la main ! ^^
Verdict professorial => 17 !
Invité- Invité
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
C'est sûr qu'en une page écrite à la main on peut pas en faire des masses!
Mais je pense que tu devrais reprendre cette histoire en la développant, ce serait un excellent exercice d'écriture!
Mais je pense que tu devrais reprendre cette histoire en la développant, ce serait un excellent exercice d'écriture!
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Bien dans l'idée, mais ça ressemble encore un peu trop à une version du conte où les termes sont changés par d'autres. J'entends par là qu'il n'y a pas de réelle réappropriation du conte et de l'univers. C'est dommage parce qu'il y a du potentiel... (en même temps c'est vrai qu'une page c'est très court).
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Merci pour l'avis, je promet de retravailler ce texte dès que je peux
Invité- Invité
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
La V2 du texte est en haut
Invité- Invité
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
C'est vrai que cette version est beaucoup plus élaborée et noire!
Par contre je pense que tout le début où tu parles des contes de notre enfance et du fait qu'aujourd'hui la ville est comme les anciennes forêts, etc...Est inutile: tu devrais plutôt directement attaquer l'histoire en faisant sentir au lecteur la transposition, sans lui dire explicitement. Tu le fais trés bien déjà:
...Voila, tu peux renforcer cette façon de faire des comparaisons!
La mort du Petit chaperon Rouge manque un peu de violence et de tragique, je veux dire dans les mots emplyés par rapport à l'horreur de ce qui est décrit: le viol et le meutre d'une enfant! Il faudrait trouver des termes plus forts. Par exemple, quand tu dis que le loup "s'immisce en elle", c'est un peu minimiser l'acte: "s'immiscer", c'est se faire gentiment une place, là il s'agit d'un viol: il la force, il lui déchire les entrailles!
Sinon c'est trés prometteur d'écrire comme ça à 16 ans!
Par contre je pense que tout le début où tu parles des contes de notre enfance et du fait qu'aujourd'hui la ville est comme les anciennes forêts, etc...Est inutile: tu devrais plutôt directement attaquer l'histoire en faisant sentir au lecteur la transposition, sans lui dire explicitement. Tu le fais trés bien déjà:
C'est dans ce même parc que Petit Chaperon Rouge rencontre deux tourtereaux qui gazouillent sur un banc avant de s'envoler. Elle y voit aussi un ours qui fume la pipe en lisant son journal, mieux vaut ne pas le déranger... Une vieille pie gronde après deux de ses petits qui pataugent dans la fontaine... Tant de monde et d'animation dans cette clairière...
...Voila, tu peux renforcer cette façon de faire des comparaisons!
La mort du Petit chaperon Rouge manque un peu de violence et de tragique, je veux dire dans les mots emplyés par rapport à l'horreur de ce qui est décrit: le viol et le meutre d'une enfant! Il faudrait trouver des termes plus forts. Par exemple, quand tu dis que le loup "s'immisce en elle", c'est un peu minimiser l'acte: "s'immiscer", c'est se faire gentiment une place, là il s'agit d'un viol: il la force, il lui déchire les entrailles!
Sinon c'est trés prometteur d'écrire comme ça à 16 ans!
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Martin en petit chaperon rouge égaré dans la forêt de l'écritoire et Paladin en vieux loup pervers... ça, ça déchire !
Hé, je peux faire la mère-grand ?
Hé, je peux faire la mère-grand ?
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
A priori j'ai loupé la V1, mais j'ai bien aimé la V2. La transposition du conte dans un décor moderne est très bien réussie, même si je suis de l'avis de Paladin : développer davantage les comparaisons et métaphores aurait pu donner plus de force au texte.
J'ai un fils qui a bientôt 16 ans et j'aurais bien aimé qu'il écrive comme toi, il a d'autres centres d'intérêts et c'est comme ça. En tout cas bravo, mais relis-toi avant d'appuyer sur envoyer.
J'ai un fils qui a bientôt 16 ans et j'aurais bien aimé qu'il écrive comme toi, il a d'autres centres d'intérêts et c'est comme ça. En tout cas bravo, mais relis-toi avant d'appuyer sur envoyer.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Chouette version du Petit Chaperon rouge! J'aime bien le ton employé.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
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Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Le Petit Chaperon Rouge ( Version Noire ) [ancien atelier]
Pour m'excuser des bêtises douteuses que j'ai proférées l'autre jour, je tiens à dire que j'ai apprécié ton texte, en particulier le sentiment lancinant de fatalité omniprésent à chaque ligne. Dès que la petite fille sort de chez elle, on a l'impression qu'elle est lancée sur une pente savonneuse vers un seul et inéluctable terminus.
On pense un peu à "la chèvre de M. Seguin" ; elle aussi va à la mort, mais c'est un choix lucide, le prix d'une journée de liberté. Et encore n'accepte-t-elle la mort qu'après s'être battue jusqu'au bout.
Rien de tel chez ton chaperon rouge : on dirait qu'il est né pour ça, pour servir de victime expiatoire. C'est ce qui le rend si dérangeant (au bon sens du terme), car ce genre de personne existe, des victimes nées qui semblent prendre un plaisir trouble à être malheureux et qui seraient presque déçues si le sort ne les accablaient pas.
Certes, ton texte ne va pas jusque là, mais évoquer si peu que ce soit cet aspect un peu malsain de l'humanité n'est déjà pas anodin, loin s'en faut.
On pense un peu à "la chèvre de M. Seguin" ; elle aussi va à la mort, mais c'est un choix lucide, le prix d'une journée de liberté. Et encore n'accepte-t-elle la mort qu'après s'être battue jusqu'au bout.
Rien de tel chez ton chaperon rouge : on dirait qu'il est né pour ça, pour servir de victime expiatoire. C'est ce qui le rend si dérangeant (au bon sens du terme), car ce genre de personne existe, des victimes nées qui semblent prendre un plaisir trouble à être malheureux et qui seraient presque déçues si le sort ne les accablaient pas.
Certes, ton texte ne va pas jusque là, mais évoquer si peu que ce soit cet aspect un peu malsain de l'humanité n'est déjà pas anodin, loin s'en faut.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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