Deux vies

Salut Murphy ! : )

Une erreur ? T’en fais une belle, d’erreur. L’erreur a surtout été de te faire confiance !

K : Allons, allons, tout de suite les grands mots ! 8D

Très chouette cette idée de commencer par la fin d’une pièce de théâtre qui n’a rien avoir avec l’histoire.
Bien évidemment ça nous a parlé et au fond, on a un peu abordé le même sujet, mais sous un angle différent (je développerai davantage ce point dans la réponse aux commentaires sur mon texte).
Dans les deux cas il est question de corps subtils, de possession et de mélanges d’existences.
C’est en ça que notre ex æquo est amusant : )

L’idée est géniale et très bien menée. Tu décris avec habileté la transition des vies, de l’une qui empiète sur l’autre, comme quand on sort d’un rêve avec un moment de latence sur notre identité, avant de reprendre pied.
Ça soulève une question : qu’est-ce qui fait qu’on est nous et qu’est-ce qui fait qu’on peut être un autre.

Le troisième personnage, et qui amène le dénouement, était bien vu. Son entrée en scène a renversé la table et tout a prit un autre sens, plus complexe et profond.

On a eu une petite dissonance tout de même lors de notre première lecture, puisqu’on a surtout éprouvé de la peine et de la compassion pour ce fantôme de suicidé. Hors le narrateur est plus véhément et, sur le coup, ça nous a troublé.
A la seconde lecture ça passait déjà mieux, donc on est totalement sur du subjectif.

L’ambiance est toujours immersive et je n’ai d’ailleurs pas le souvenir d’un seul texte de toi qui ne nous ait pas séduit par son atmosphère et son thème central.
Tu aimes à jouer avec les points de vue et leur entremêlements, souvent tortueux, le tout en restant cohérent dans ta logique d’ensemble.

De la belle ouvrage, quoi que tu en dises ! : )

Merci, Mnémos !

L'intro peut effectivement faire une "fausse piste". En fait, c'est la même scène que mon texte d'intro du concours Masques d'il y a 2 ans (ce nouveau texte est du coup lui-même un "double" dans un sens). Elle sert aussi à révéler la fin dans un sens : la vie des 2 perso est au final une pièce de théâtre pour le 3e qui "vit" par procuration.

Effectivement, nos thématiques se sont rejointes sur ce coup ahah

J'avoue ne pas avoir souvenir du ton de la narration utilisé pour la dernière scène. Mais comme j'écris chaque scène du point de vue du perso central de ladite scène, c'est raccord finalement : le 3e perso est dépressif et suicidaire, donc il n'est pas vraiment tendre envers lui-même. C'est peut-être ça qui a transparu dans la narration.

Content que le tout ait plu en tout cas !