Entre deux sacrifices
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°8 : Sacrifice humain
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Entre deux sacrifices
Bonjour,
Finalement, je poste, tant pis. Mon copain m'a dit que c'était le pire texte de tout ce que j'avais écrit, mais je voudrais quand-même avoir votre ressenti honnête, à vous.
J'ai parfois du mal à apprécier la qualité de ce que je fais : si je suis trop opaque, trop chiante. Alors, je me lance, ne serait-ce que pour être fixée une bonne fois pour toute sur la qualité de ce texte qui m'a empêchée de dormir cette nuit ! lol Je vais peut-être le regretter, mais en fait, j'ai envie de savoir ce que ça vaut par un autre œil que celui de mon copain. Alors, lâchez-vous, soyez honnêtes surtout !
Ce qui ne m'empêchera pas de poster les deux textes alternatifs dans la bibliothèque, si j'arrive à les écrire... Allez savoir !
Allez zou !
Entre deux sacrifices, 26344 signes : http://pdf.lu/35n0
Advienne que pourra !
Bises,
Eimelle
Finalement, je poste, tant pis. Mon copain m'a dit que c'était le pire texte de tout ce que j'avais écrit, mais je voudrais quand-même avoir votre ressenti honnête, à vous.
J'ai parfois du mal à apprécier la qualité de ce que je fais : si je suis trop opaque, trop chiante. Alors, je me lance, ne serait-ce que pour être fixée une bonne fois pour toute sur la qualité de ce texte qui m'a empêchée de dormir cette nuit ! lol Je vais peut-être le regretter, mais en fait, j'ai envie de savoir ce que ça vaut par un autre œil que celui de mon copain. Alors, lâchez-vous, soyez honnêtes surtout !
Ce qui ne m'empêchera pas de poster les deux textes alternatifs dans la bibliothèque, si j'arrive à les écrire... Allez savoir !
Allez zou !
Entre deux sacrifices, 26344 signes : http://pdf.lu/35n0
Advienne que pourra !
Bises,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Age : 38
Re: Entre deux sacrifices
Bien, bien, bien. Déjà ton texte est bon, avec une aura de mystère qui me botte. Mais il est difficilement "commentable" pour moi parce que je n'arrive pas à trouver quoi en dire, à part que j'ai bien aimé cette histoire, sans parvenir à entrer plus avant dans une critique constructive.
A part ça, il reste l'une ou l'autre coquille, mais peu (je dirais même que c'est peut-être ton texte le plus propre à ce niveau). Et niveau thème, je pense qu'il est respecté.
Et voilà de l'avis du tonnerre de dieu, j'avoue.
A part ça, il reste l'une ou l'autre coquille, mais peu (je dirais même que c'est peut-être ton texte le plus propre à ce niveau). Et niveau thème, je pense qu'il est respecté.
Et voilà de l'avis du tonnerre de dieu, j'avoue.
Re: Entre deux sacrifices
Je l'imprime et je te dis ça. Pour te rassurer : tu es pour le moment la seule à n'avoir pas apprécié le texte de K2, peut-être que le tien sera aussi un plébiscite malgré que tu le trouves pas bien.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Entre deux sacrifices
Cool ! Je lis ton texte demain après-midi Eimelle !
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: Entre deux sacrifices
Merci à vous !
@Catherine : quand tu dis "mystère", est-ce une manière polie de dire qu'il était par moments au bord de l'incompréhensible ? C'est ce que mon copain m'a aussi dit. Tu sais, ce n'est pas parce que je fais ma pleureuse qu'il faut m'épargner : je sais encaisser malgré tout !
@Perro : J'en suis désolée, mais je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé le texte de K² quand ce n'est pas vraiment le cas...
@Silence : Chouette ! J'attends ton avis avec impatience !
Bises, et merci à vous,
Eimelle
@Catherine : quand tu dis "mystère", est-ce une manière polie de dire qu'il était par moments au bord de l'incompréhensible ? C'est ce que mon copain m'a aussi dit. Tu sais, ce n'est pas parce que je fais ma pleureuse qu'il faut m'épargner : je sais encaisser malgré tout !
@Perro : J'en suis désolée, mais je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé le texte de K² quand ce n'est pas vraiment le cas...
@Silence : Chouette ! J'attends ton avis avec impatience !
Bises, et merci à vous,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Entre deux sacrifices
Bin non, pour moi il n'est pas incompréhensible du tout.
- Spoiler:
- Une société asiatique gangrenée par la mafia où un incident nucléaire a eu lieu. Des volontaires forcés sont désignés pour colmater les brèches et ce bien qu'ils en mourront. Le vieux pêcheur est l'un d'eux. Il fait ça pour éponger sa dette vis-à-vis de la mafia et sauver sa famille (tout autant que pour éviter de désigner un de ses fils pour le sacrifice). Durant son "travail", il entre en contact avec ses ancêtres morts qui lui montre on-ne-sait-quoi (d'ailleurs pourquoi lui apparaissent-ils, ça ne sert pas l'histoire ?). Mais la petite frappe qui a désigné les volontaires revient avec en tête l'idée de forcer la fille du pêcheur à l'épouser pour éviter le sacrifice d'un des fils. La fille, révoltée (un peu contre tout, surtout la société) l'abat, puis trouve refuge auprès des ancêtres morts, avant d'être abattue. Mais son sacrifice n'est pas en vain car il augure d'un autre incident dans une autre centrale nucléaire.
Re: Entre deux sacrifices
Je rejoins Catherine sur l'essentiel (je fais référence à son commentaire initial): c'est un texte bien écrit, auréolé de mystère.
Au début, j'ai cru à une énième variation sur le thème des nouveaux jeux du cirque, façon Battle Royale ou Hunger Games.
Le contexte de la catastrophe nucléaire ouvre une intéressante thématique nous renvoyant aux tragédies de Tchernobyl et de Fukushima.
Les aspects fantastiques compliquent alors la situation : le rôle joué par les fantômes n'est pas clair. Qu'apportent-ils à Li-Hang ? Et à sa fille ? Comment des spectres peuvent-ils porter sur eux les stigmates de la radioactivité ?
La fille est censée bénéficier de la protection des morts. Dans ces conditions, la fin est assez nébuleuse.
Voici donc un récit qui ouvre la porte à nombre d'interrogations et d'interprétations. Peut-être aurait-il été bon de semer quelques indices qui auraient permis au lecteur d'y voir plus clair...
Surtout, et cela peut certes étonner venant de moi, je crois que l'histoire aurait mieux fonctionné sans ces éléments fantastiques, que tu aurais pu laisser tomber de façon à insister davantage sur le tragique de la situation, ainsi que sur la psychologie des personnages.
Au début, j'ai cru à une énième variation sur le thème des nouveaux jeux du cirque, façon Battle Royale ou Hunger Games.
Le contexte de la catastrophe nucléaire ouvre une intéressante thématique nous renvoyant aux tragédies de Tchernobyl et de Fukushima.
Les aspects fantastiques compliquent alors la situation : le rôle joué par les fantômes n'est pas clair. Qu'apportent-ils à Li-Hang ? Et à sa fille ? Comment des spectres peuvent-ils porter sur eux les stigmates de la radioactivité ?
La fille est censée bénéficier de la protection des morts. Dans ces conditions, la fin est assez nébuleuse.
- Spoiler:
- "elle se propose en don pour permettre l’invasion par les morts."
Voici donc un récit qui ouvre la porte à nombre d'interrogations et d'interprétations. Peut-être aurait-il été bon de semer quelques indices qui auraient permis au lecteur d'y voir plus clair...
Surtout, et cela peut certes étonner venant de moi, je crois que l'histoire aurait mieux fonctionné sans ces éléments fantastiques, que tu aurais pu laisser tomber de façon à insister davantage sur le tragique de la situation, ainsi que sur la psychologie des personnages.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Entre deux sacrifices
J'ai lu, j'ai bien aimé, et je pense avoir tout compris (sauf peut-être les ancêtres, c'est un peu space, le coup des 7 doigts toussa, j'ai du mal à voir à quoi ça sert, mais ça n'enlève rien à la fin). Enfin, je trouve qu'il est très bien relu, les coquilles sont rares, et ça me convient très bien aussi.
Tout d'abord j'ai eu peur de me trouver dans une resucée de Hunger Games (télévision, foule en liesse, maquillage dans les studios, 15 volontaires...). Puis rapidement, ce ne sont pas des jeux du cirque qui s'annoncent mais plutôt un sacrifice pour la communauté. C'est à la fois très actuel (Fukushima) et très classique (j'y ai vu une version moderne des jeunes sacrifiés au minotaure : on sacrifie le peuple au dieu nucléaire, pour le bien commun).
Par contre, pour un mec qui a été irradié à hautes doses, 6 mois c'est long, il aurait déjà dû être en train de vomir ses boyaux depuis longtemps, je pense.
Le fait d'avoir ancré ton récit en Asie donne un petit côté dépaysant assez agréable, j'aurais peut-être aimé en voir un peu plus, mais tu as bien su faire ressortir ce travers typique de soumission, cette quête constante de l'honneur à n'importe quel prix, n'importe quel sacrifice, ce besoin de racheter ses fautes pour purifier son nom. Et l'idée d'y introduire les ancêtres, bien vu aussi. C'est la tradition qui vainc la modernité, le culte des ancêtres qui finalement triomphe sur le culte de l'argent et ses dérives (nucléaire, mafia...).
Ou alors j'ai rien compris. Mais ça m'a plu quand même ^^
Pas plus hermétique que ce que tu nous sers d'habitude, et mieux fini encore. Pour le respect du thème, oui, c'est d'autant bien vu que c'est implanté dans une société pour qui le sacrifice fait partie du code d'honneur depuis la nuit des temps.
Tout d'abord j'ai eu peur de me trouver dans une resucée de Hunger Games (télévision, foule en liesse, maquillage dans les studios, 15 volontaires...). Puis rapidement, ce ne sont pas des jeux du cirque qui s'annoncent mais plutôt un sacrifice pour la communauté. C'est à la fois très actuel (Fukushima) et très classique (j'y ai vu une version moderne des jeunes sacrifiés au minotaure : on sacrifie le peuple au dieu nucléaire, pour le bien commun).
Par contre, pour un mec qui a été irradié à hautes doses, 6 mois c'est long, il aurait déjà dû être en train de vomir ses boyaux depuis longtemps, je pense.
Le fait d'avoir ancré ton récit en Asie donne un petit côté dépaysant assez agréable, j'aurais peut-être aimé en voir un peu plus, mais tu as bien su faire ressortir ce travers typique de soumission, cette quête constante de l'honneur à n'importe quel prix, n'importe quel sacrifice, ce besoin de racheter ses fautes pour purifier son nom. Et l'idée d'y introduire les ancêtres, bien vu aussi. C'est la tradition qui vainc la modernité, le culte des ancêtres qui finalement triomphe sur le culte de l'argent et ses dérives (nucléaire, mafia...).
Ou alors j'ai rien compris. Mais ça m'a plu quand même ^^
Pas plus hermétique que ce que tu nous sers d'habitude, et mieux fini encore. Pour le respect du thème, oui, c'est d'autant bien vu que c'est implanté dans une société pour qui le sacrifice fait partie du code d'honneur depuis la nuit des temps.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: Entre deux sacrifices
Salut Eimelle.
Je suis désolé. Je n'ai pas aimé. Le premier changement de chronologie aurait mérité un peu plus de clarté. J'en tire une impression de flou. Je n'ai pas bien capté certains passages, en particulier lorsque les ancêtres font irruption. Je n'ai pas bien saisi les motivations de ces ancêtres, ni ce qu'ils faisaient.
Sinon, côté technique, il me semble que pour une fuite nucléaire, on bétonne, et on le fait vite. Il n'y a pas vraiment le temps de recevoir tel ou untel pour demander des services. Et pour le coup, on fait appel à du personnel qualifié. Je ne suis pas sûr non plus que quelqu'un d'irradié puisse rentré chez lui... Il doit être plus ou moins contaminé, et donc, radioactif aussi... Enfin, il existe des moyens de lutter contre ça (pastille d'iode, tenue de protection). Si je me souviens bien, à Tchernobyl, les mecs sont morts en quelques heures.
J'ai trouvé tes personnages et ton atmosphère plutôt caricaturaux, un peu trop à mon goût.
Plus anecdotique, il me semble que tu as confondu lapée et lampée, et je comprends mal le coup des vulves au pluriel, mais ce sont peut-être simplement des coquilles.
Côté thème, pour moi, c'est manqué. Je me suis déjà expliqué sur ma position à ce sujet un peu partout pour différents textes du forum.
Je tiens à dire que le texte plébiscité, pour le moment, c'est pas le mien, c'est celui de Silence. (si personne ne lui prend la vedette, je le vois bien remporter sa troisième médaille.)
Je suis désolé. Je n'ai pas aimé. Le premier changement de chronologie aurait mérité un peu plus de clarté. J'en tire une impression de flou. Je n'ai pas bien capté certains passages, en particulier lorsque les ancêtres font irruption. Je n'ai pas bien saisi les motivations de ces ancêtres, ni ce qu'ils faisaient.
Sinon, côté technique, il me semble que pour une fuite nucléaire, on bétonne, et on le fait vite. Il n'y a pas vraiment le temps de recevoir tel ou untel pour demander des services. Et pour le coup, on fait appel à du personnel qualifié. Je ne suis pas sûr non plus que quelqu'un d'irradié puisse rentré chez lui... Il doit être plus ou moins contaminé, et donc, radioactif aussi... Enfin, il existe des moyens de lutter contre ça (pastille d'iode, tenue de protection). Si je me souviens bien, à Tchernobyl, les mecs sont morts en quelques heures.
J'ai trouvé tes personnages et ton atmosphère plutôt caricaturaux, un peu trop à mon goût.
Plus anecdotique, il me semble que tu as confondu lapée et lampée, et je comprends mal le coup des vulves au pluriel, mais ce sont peut-être simplement des coquilles.
Côté thème, pour moi, c'est manqué. Je me suis déjà expliqué sur ma position à ce sujet un peu partout pour différents textes du forum.
Je tiens à dire que le texte plébiscité, pour le moment, c'est pas le mien, c'est celui de Silence. (si personne ne lui prend la vedette, je le vois bien remporter sa troisième médaille.)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Entre deux sacrifices
Hello tout le monde !
Texte mitigé donc, mais moins la catastrophe que ce que je craignais !
Merci mille fois à tous d'avoir lu mon texte. Raven et Catherine : vous l'avez bien compris, je crois !
Blahom : il est vrai que le fantastique est un peu capillo tracte : j'ai essayé de l'introduire parce qu'il en fallait, et de lui donner le maximum de sens, mais ça n'était pas facile. En fait, le monde des morts comme je l'imaginais est plus poétique que les zombies. En fait, j'avais une vision très actuelle en écrivant ce texte : le monde qui part en couilles, des personnes que l'on sacrifie pour colmater les brèches, et d'autres qui rêvent de se sacrifier pour tout faire exploser, des sortes de rebelles kamikazes dans l'âme. Et au milieu de tout cela, les morts qui tentent d'attirer le monde de leur côté pour une sorte d'Apocalypse générale, car plus personne ne voit de solutions... Je sais, c'est fumé, mais dans mes univers, c'est souvent ainsi.
@K² : Merci de ton commentaire. Tes remarques sont très justes : j'ai essayé d'introduire un récit moins linéaire qu'à mon habitude, mais j'étais sur des oeufs, ça se sent sans doute... Pour l'aspect caricatural, je m'en suis rendue compte environ au quart du texte : je me suis dit, "Mon Dieu, dans quoi tu t'embarques, tu ne connais rien de l'univers japonais !". Et puis, malgré une phase de découragements, j'ai quand-même continué, parce que je me suis rappelée que mon but n'était pas vraiment de peindre une figure du Japon contemporain, mais plutôt une métaphore de mon ressenti sur le monde d'aujourd'hui...
Voili, vouloù ! Et je suis amplement d'accord : je vous bien aussi Silence remporter tranquillou sa troisième médaille ! Quelle filou ce Silence ! En tout cas, s'il la remporte, il doit nous jurer qu'on continuera à écrire malgré sa paternité, et plus souvent que ça ! Non mais, il y a des talents (et des baffes) qui se perdent !
Bises,
Eimelle
Texte mitigé donc, mais moins la catastrophe que ce que je craignais !
Merci mille fois à tous d'avoir lu mon texte. Raven et Catherine : vous l'avez bien compris, je crois !
Blahom : il est vrai que le fantastique est un peu capillo tracte : j'ai essayé de l'introduire parce qu'il en fallait, et de lui donner le maximum de sens, mais ça n'était pas facile. En fait, le monde des morts comme je l'imaginais est plus poétique que les zombies. En fait, j'avais une vision très actuelle en écrivant ce texte : le monde qui part en couilles, des personnes que l'on sacrifie pour colmater les brèches, et d'autres qui rêvent de se sacrifier pour tout faire exploser, des sortes de rebelles kamikazes dans l'âme. Et au milieu de tout cela, les morts qui tentent d'attirer le monde de leur côté pour une sorte d'Apocalypse générale, car plus personne ne voit de solutions... Je sais, c'est fumé, mais dans mes univers, c'est souvent ainsi.
@K² : Merci de ton commentaire. Tes remarques sont très justes : j'ai essayé d'introduire un récit moins linéaire qu'à mon habitude, mais j'étais sur des oeufs, ça se sent sans doute... Pour l'aspect caricatural, je m'en suis rendue compte environ au quart du texte : je me suis dit, "Mon Dieu, dans quoi tu t'embarques, tu ne connais rien de l'univers japonais !". Et puis, malgré une phase de découragements, j'ai quand-même continué, parce que je me suis rappelée que mon but n'était pas vraiment de peindre une figure du Japon contemporain, mais plutôt une métaphore de mon ressenti sur le monde d'aujourd'hui...
Voili, vouloù ! Et je suis amplement d'accord : je vous bien aussi Silence remporter tranquillou sa troisième médaille ! Quelle filou ce Silence ! En tout cas, s'il la remporte, il doit nous jurer qu'on continuera à écrire malgré sa paternité, et plus souvent que ça ! Non mais, il y a des talents (et des baffes) qui se perdent !
Bises,
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Re: Entre deux sacrifices
De toute évidence, tu sais créer une atmosphère trouble et troublante, et camper des personnages réalistes en quelques mots, grâce à des images originales et bien trouvées. Je me suis donc laissé embarquer dans ma lecture, jusqu’à la conclusion qui m’a évoqué celle de « Tengu » de Masterton, par son pessimisme. Une bonne nouvelle donc, où le fantastique est bien dosé.
Maintenant, ce qui m’a dérangé : pas mal de fautes quand même (« souffre », « tâches », « les vulves »), et des répétitions qui semblent dénoter un manque de relecture (« Interdit, celui-ci reste un instant à fixer cette ligne claire dans la forêt, et l’imagine filer à travers la forêt. « )
l’inspecteur qui s’appelle « Yoto » puis « Kyoto »…
Mais, ce qui a mis le plus à mal ma suspension d’incrédulité, c’est le manque de réalisme du cadre : visiblement, tu évoques Fukushima et ses « liquidateurs », les scandales liés et la collusion entre l’état nippon et les Yakuzas… Alors, pourquoi donner un patronyme chinois au vieux, et parler de mafia chinoise ?
C’est subjectif et personnel, mais j’aime bien quand le contexte est très réaliste, posé de manière documentée, et qu’on y introduit l’élément fantastique déstabilisant. En quelque sorte, le réalisme est la dorure qui permet de faire passer la pilule surnaturelle…
Maintenant, ce qui m’a dérangé : pas mal de fautes quand même (« souffre », « tâches », « les vulves »), et des répétitions qui semblent dénoter un manque de relecture (« Interdit, celui-ci reste un instant à fixer cette ligne claire dans la forêt, et l’imagine filer à travers la forêt. « )
l’inspecteur qui s’appelle « Yoto » puis « Kyoto »…
Mais, ce qui a mis le plus à mal ma suspension d’incrédulité, c’est le manque de réalisme du cadre : visiblement, tu évoques Fukushima et ses « liquidateurs », les scandales liés et la collusion entre l’état nippon et les Yakuzas… Alors, pourquoi donner un patronyme chinois au vieux, et parler de mafia chinoise ?
C’est subjectif et personnel, mais j’aime bien quand le contexte est très réaliste, posé de manière documentée, et qu’on y introduit l’élément fantastique déstabilisant. En quelque sorte, le réalisme est la dorure qui permet de faire passer la pilule surnaturelle…
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
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Re: Entre deux sacrifices
Salut Eimelle,
Je viens de terminer la lecture de ton texte. J'ai globalement aimé, du coup je ne partage pas du tout l'avis de ton copain ! Il est peu de dire que ton style est difficile à imiter, cette succession de phrases courtes qui, curieusement, ne sont dépourvues ni de poésie ni de subtilité. Et pour le coup, je trouve que ton écriture cadre parfaitement avec l'univers japonais que tu nous décris. On flotte, on se laisse guider d'un personnage à l'autre, d'un décor à l'autre, d'un destin à l'autre. Tout cela en une dizaine de pages, c'est fort ! J'ai adoré l'histoire des ancêtres et l'apparition de ces derniers dans la centrale, tout simplement parce que je ne m'y attendais pas. C'est con, mais le procédé est très shakespearien. Cela m'a fait penser également, mais dans un tout autre ordre d'idée, au film "Dans la brume électrique" tiré du roman de James Lee Burke. Donc j'ai adoré le procédé, mais il aurait été peut-être judicieux de donner un plus grand rôle à ces ancêtres ou en tout cas un cadre plus clair et mieux délimité. Peut-être par des apparitions plus régulières (pourquoi pas au début de ton histoire, pour prévenir Li Hang de ce qui se joue, de ce qu'il risque, des intentions du mafieux, etc. ?) et en travaillant peut-être le mode de communication de ces ancêtres avec les vivants (peut-être procèdent-ils par énigmes davantage que par des messages verbaux signifiants, je ne sais pas si je suis clair). Je me suis par ailleurs fait une remarque concernant le cadre géographique : le Japon. Certains de tes noms sonnent chinois, Li Hang par exemple. De plus, point de détail : le Premier Ministre n'est pas un chef d'État, mais un Chef de gouvernement (pas la même chose !). Sauf erreur le chef de l'État au Japon est l'Empereur. Mais c'est du pinaillage. Ne retient qu'une chose de ce que je viens de dire : j'ai aimé ton texte.
Bises,
S.
PS : Je trouve, et c'est curieux, que tu restes finalement dans le sujet. Certes, tu n'as pas une interprétation conventionnelle de la notion de "Sacrifice humain", mais celle-ci me trouble moins que pour certains textes du concours. Ici pour moi, il y a bien sacrifice humain dans la mesure où l'on mène des hommes à la mort dans le but d'obtenir un gain pour une communauté (peu importe que ce gain soit lié à une mafia ou non). Cette vision du sacrifice humain me semble plus en phase avec le thème du concours que le sacrifice de la fille du pêcheur qui, pourtant, se sacrifie également...
Je viens de terminer la lecture de ton texte. J'ai globalement aimé, du coup je ne partage pas du tout l'avis de ton copain ! Il est peu de dire que ton style est difficile à imiter, cette succession de phrases courtes qui, curieusement, ne sont dépourvues ni de poésie ni de subtilité. Et pour le coup, je trouve que ton écriture cadre parfaitement avec l'univers japonais que tu nous décris. On flotte, on se laisse guider d'un personnage à l'autre, d'un décor à l'autre, d'un destin à l'autre. Tout cela en une dizaine de pages, c'est fort ! J'ai adoré l'histoire des ancêtres et l'apparition de ces derniers dans la centrale, tout simplement parce que je ne m'y attendais pas. C'est con, mais le procédé est très shakespearien. Cela m'a fait penser également, mais dans un tout autre ordre d'idée, au film "Dans la brume électrique" tiré du roman de James Lee Burke. Donc j'ai adoré le procédé, mais il aurait été peut-être judicieux de donner un plus grand rôle à ces ancêtres ou en tout cas un cadre plus clair et mieux délimité. Peut-être par des apparitions plus régulières (pourquoi pas au début de ton histoire, pour prévenir Li Hang de ce qui se joue, de ce qu'il risque, des intentions du mafieux, etc. ?) et en travaillant peut-être le mode de communication de ces ancêtres avec les vivants (peut-être procèdent-ils par énigmes davantage que par des messages verbaux signifiants, je ne sais pas si je suis clair). Je me suis par ailleurs fait une remarque concernant le cadre géographique : le Japon. Certains de tes noms sonnent chinois, Li Hang par exemple. De plus, point de détail : le Premier Ministre n'est pas un chef d'État, mais un Chef de gouvernement (pas la même chose !). Sauf erreur le chef de l'État au Japon est l'Empereur. Mais c'est du pinaillage. Ne retient qu'une chose de ce que je viens de dire : j'ai aimé ton texte.
Bises,
S.
PS : Je trouve, et c'est curieux, que tu restes finalement dans le sujet. Certes, tu n'as pas une interprétation conventionnelle de la notion de "Sacrifice humain", mais celle-ci me trouble moins que pour certains textes du concours. Ici pour moi, il y a bien sacrifice humain dans la mesure où l'on mène des hommes à la mort dans le but d'obtenir un gain pour une communauté (peu importe que ce gain soit lié à une mafia ou non). Cette vision du sacrifice humain me semble plus en phase avec le thème du concours que le sacrifice de la fille du pêcheur qui, pourtant, se sacrifie également...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Entre deux sacrifices
Je n'ai pas détesté ce récit, loin de là. C'est donc, à mes yeux, loin d'être le "pire" de tes textes !
Pour être tout à fait honnête, j'ai particulièrement apprécié la première page. Pour moi, c'est une histoire à part entière. Tu aurais pu t'arrêter là, avec pour chute, ce départ pour "colmater" les brèches de la centrale.
Maintenant, pris dans sa globalité, le texte n'en reste pas moins troublant, avec beaucoup de détails qui font sens, cette apparition de fantômes bizarroïdes, cette volonté de revenir sur "terre" avec une intrigue mafieuse. C'est ambitieux, comme souvent chez toi, et parfois un peu maladroit, car malheureusement, faire cadrer dans dix pages la mafia (japonaise, chinoise, je me suis posé la question) les histoires de famille, les catastrophes nucléaires, avec en toile de fond, une réflexion sur la dégénérescence du monde dans sa globalité, putain, c'est du lourd. Et moi qui ne suis pas toujours enclin à entrer dans tes univers, j'avais entrevu cette vision au-delà des faits, vers cette réflexion mondiale que tu soulèves dans ta réponse, ci-dessus.
Par conséquent, je pense que tu n'as pas totalement raté ton coup. Ton récit est égal à toi-même, avec cette ambition d'aller au-delà du factuel de donner une dimension spirituelle, mystique oserais-je dire...
J'arrive au dénouement, et je me dis que c'est en effet, quelque chose de très... space...
Pour être franc, quand on sait qu'on va être rattrapé par des brutes sanguinaires et qu'on a une arme en mains, on se fait sauter le caisson. Mais passons, peut-être que le fait d'être violenté, massacrée par la mafia a permis aux spectres de gagner en puissance (mais ce n'est pas expliqué dans le texte, du coup, j'ai du mal)...
Je pinaille sans doute, mais je le répète, je n'ai pas détesté ton récit. Je le trouve sans doute trop ambitieux pour le format d'une nouvelle - en tout cas, pour un format de dix pages.
Dans le genre je pinaille, je me permets de revenir sur certaines tournures qui m'ont un peu dérangé durant ma lecture (à prendre ou à laisser) :
Mais après tout, l’héroïsme n’est que la face cachée de l’hypocrisie. Et de la lâcheté aussi.
Ce genre de phrase, c'est la philo pour les nuls. Genre "l'oxymore est une vérité ; son inverse aussi..." mon dieu ! C'est très personnel, bien sûr, mais je pense que tu pourrais éviter ce genre de phrase pseudo-philosophie, c'est pompeux, et en ce qui me concerne, ça me sort de ma lecture.
Je ne vais pas te reprocher ce qui fait le ciment de ton style à savoir, les répétitions, ça fait partie de ta façon d'écrire. Toutefois, à certains moments, tu pourrais éviter certaines redites, notamment "autres" ; je l'ai remarqué à la lecture alors que je suis loin d'être un esthète en la matière.
ex : Il ne veut pas y aller à leur place, et il n’ira pas. Ce fils d’indigent, assez puissant à présent pour tenir
un flingue et menacer, aspire à vivre autre chose, peut-être dans un autre lieu et une autre époque.
C’est pour cela qu’il veut vivre et non pas mourir. Loin de la chaîne éternelle des sacrifiables…
Il regarde son papier et lit la liste des « condamnés ». Il connaît déjà chaque nom par coeur. En
premier, le vieux pécheur Li Hang., qui doit plusieurs milliers de yen à la mafia chinoise. Le père de Yo
Hang. Yokoto Nouichi soupire. Dans un autre lieu ou à une autre époque, peut-être. Pas ici.
En tout cas, beaucoup de termes reviennent à brève échéance, comme homme, dans, pour... ok, tu es spontanée, tu as une vigueur vraiment appréciable dans ta faconde, je ne vais pas le nier, mais tu pourrais, je pense, gagner en lisibilité en prenant un peu le temps de te pencher sur les répétitions.
Voilà, tu en fais ce que tu veux...
Enfin, je ne suis pas féministe, mais j'avoue avoir été heurté par une phrase :
"Elle n’est qu’une femme, certes, mais elle, n’aurait pas cédé"
J'ai eu du mal à me positionner. Déjà, je n'ai pas compris de quelle société il s'agissait au départ (japon ? chine ?) et puis cette façon de décrire les choses semblent établir qu'une femme est un individu qui de par sa nature "cède"... en quel honneur, pourquoi ? Je n'aime pas cette idée.
Je peux comprendre la soumission d'une femme par rapport à une société, une loi, une autorité quelconque, mais quand il s'agit de sa nature propre, j'ai un peu de mal. Et je suis loin d'être féministe, je le répète.
Voilà Eimelle, ce que je peux dire sur ton texte. C'est loin d'être le pire que j'aie lu (pour moi le pire, c'est "Usurpation d'identité" pour le concours "angoisse") ; je suis plutôt agréablement surpris, et même si l'ensemble me paraît super-méga-trop-ambitieux, j'en retire quelque chose de positif.
Pour être tout à fait honnête, j'ai particulièrement apprécié la première page. Pour moi, c'est une histoire à part entière. Tu aurais pu t'arrêter là, avec pour chute, ce départ pour "colmater" les brèches de la centrale.
Maintenant, pris dans sa globalité, le texte n'en reste pas moins troublant, avec beaucoup de détails qui font sens, cette apparition de fantômes bizarroïdes, cette volonté de revenir sur "terre" avec une intrigue mafieuse. C'est ambitieux, comme souvent chez toi, et parfois un peu maladroit, car malheureusement, faire cadrer dans dix pages la mafia (japonaise, chinoise, je me suis posé la question) les histoires de famille, les catastrophes nucléaires, avec en toile de fond, une réflexion sur la dégénérescence du monde dans sa globalité, putain, c'est du lourd. Et moi qui ne suis pas toujours enclin à entrer dans tes univers, j'avais entrevu cette vision au-delà des faits, vers cette réflexion mondiale que tu soulèves dans ta réponse, ci-dessus.
Par conséquent, je pense que tu n'as pas totalement raté ton coup. Ton récit est égal à toi-même, avec cette ambition d'aller au-delà du factuel de donner une dimension spirituelle, mystique oserais-je dire...
J'arrive au dénouement, et je me dis que c'est en effet, quelque chose de très... space...
Pour être franc, quand on sait qu'on va être rattrapé par des brutes sanguinaires et qu'on a une arme en mains, on se fait sauter le caisson. Mais passons, peut-être que le fait d'être violenté, massacrée par la mafia a permis aux spectres de gagner en puissance (mais ce n'est pas expliqué dans le texte, du coup, j'ai du mal)...
Je pinaille sans doute, mais je le répète, je n'ai pas détesté ton récit. Je le trouve sans doute trop ambitieux pour le format d'une nouvelle - en tout cas, pour un format de dix pages.
Dans le genre je pinaille, je me permets de revenir sur certaines tournures qui m'ont un peu dérangé durant ma lecture (à prendre ou à laisser) :
Mais après tout, l’héroïsme n’est que la face cachée de l’hypocrisie. Et de la lâcheté aussi.
Ce genre de phrase, c'est la philo pour les nuls. Genre "l'oxymore est une vérité ; son inverse aussi..." mon dieu ! C'est très personnel, bien sûr, mais je pense que tu pourrais éviter ce genre de phrase pseudo-philosophie, c'est pompeux, et en ce qui me concerne, ça me sort de ma lecture.
Je ne vais pas te reprocher ce qui fait le ciment de ton style à savoir, les répétitions, ça fait partie de ta façon d'écrire. Toutefois, à certains moments, tu pourrais éviter certaines redites, notamment "autres" ; je l'ai remarqué à la lecture alors que je suis loin d'être un esthète en la matière.
ex : Il ne veut pas y aller à leur place, et il n’ira pas. Ce fils d’indigent, assez puissant à présent pour tenir
un flingue et menacer, aspire à vivre autre chose, peut-être dans un autre lieu et une autre époque.
C’est pour cela qu’il veut vivre et non pas mourir. Loin de la chaîne éternelle des sacrifiables…
Il regarde son papier et lit la liste des « condamnés ». Il connaît déjà chaque nom par coeur. En
premier, le vieux pécheur Li Hang., qui doit plusieurs milliers de yen à la mafia chinoise. Le père de Yo
Hang. Yokoto Nouichi soupire. Dans un autre lieu ou à une autre époque, peut-être. Pas ici.
En tout cas, beaucoup de termes reviennent à brève échéance, comme homme, dans, pour... ok, tu es spontanée, tu as une vigueur vraiment appréciable dans ta faconde, je ne vais pas le nier, mais tu pourrais, je pense, gagner en lisibilité en prenant un peu le temps de te pencher sur les répétitions.
Voilà, tu en fais ce que tu veux...
Enfin, je ne suis pas féministe, mais j'avoue avoir été heurté par une phrase :
"Elle n’est qu’une femme, certes, mais elle, n’aurait pas cédé"
J'ai eu du mal à me positionner. Déjà, je n'ai pas compris de quelle société il s'agissait au départ (japon ? chine ?) et puis cette façon de décrire les choses semblent établir qu'une femme est un individu qui de par sa nature "cède"... en quel honneur, pourquoi ? Je n'aime pas cette idée.
Je peux comprendre la soumission d'une femme par rapport à une société, une loi, une autorité quelconque, mais quand il s'agit de sa nature propre, j'ai un peu de mal. Et je suis loin d'être féministe, je le répète.
Voilà Eimelle, ce que je peux dire sur ton texte. C'est loin d'être le pire que j'aie lu (pour moi le pire, c'est "Usurpation d'identité" pour le concours "angoisse") ; je suis plutôt agréablement surpris, et même si l'ensemble me paraît super-méga-trop-ambitieux, j'en retire quelque chose de positif.
Dernière édition par Cancereugène le Dim 15 Mai 2016 - 8:48, édité 1 fois
Re: Entre deux sacrifices
Je ne trouve pas ça mauvais, contrairement à ton copain, il y a de très bonnes idées. Ce qui me gène, c'est un peu ce que j'aurais à reprocher à tes textes en général: le coté trop confus et l'impression de brouillon. Mais c'est loin d'être la plus confuse de tes histoires: j'ai compris le déroulement et PRESQUE tous les éléments.
Les personnages sont plutôt bien campés, mais moi aussi je suis septique sur le pays où se déroule l'histoire: on pense au Japon, avec Fukushima et les yakusas, mais tu parles de "mafia chinoise" et certains noms comme "Yo Hang" sonnent franchement chinois, contrairement à "Yokoto Nouichi" ou "Yishi Oguma" ont l'air japonais.
Pour ce qui est du thème, il me semble respecté, sur un mode métaphorique: on sacrifie des humains à une sorte de dieu/démon "centrale nucléaire", comme on le faisait à Baal ou Moloch.
- Spoiler:
- J'aime beaucoup l'idée d'un complot des morts contre les vivants. Le problème, c'est que je n'ai pas compris pourquoi les morts en ont après les vivants: parce qu'ils ont trahi des valeurs des ancêtres, ou quelque chose comme ça? Ce n'est pas indiqué, ou je suis passé à coté. Pourquoi ces apparitions de mains à sept doigts, des bustes sans tête, etc... Est-ce que ce sont des représentation traditionnelles asiatiques? Il ne me semble pas, ça aurait été plus adapté peut-être de chercher des images de fantômes extrême-orient.
Et je trouve aussi dommage que la médium, Yishi Oguma, arrive comme un cheveu sur la soupe à la fin, il aurait été intéressant de l'introduire avant et de lui donner un autre rôle que de juste fournir l'explication finale. En passant, j'aime aussi beaucoup l'idée de la ligne à la fin qui mène à une autre centrale nucléaire, mais on ne peut pas appeler ça "une ligne imaginaire", puisqu'elle est matérialisée par "des champignons et des végétations monstrueuses"; très belle image du passage des morts, mais une ligne "imaginaire", on ne la voit pas, c'est juste une vue de l'esprit, comme un méridien ou une frontière.
Les personnages sont plutôt bien campés, mais moi aussi je suis septique sur le pays où se déroule l'histoire: on pense au Japon, avec Fukushima et les yakusas, mais tu parles de "mafia chinoise" et certains noms comme "Yo Hang" sonnent franchement chinois, contrairement à "Yokoto Nouichi" ou "Yishi Oguma" ont l'air japonais.
Pour ce qui est du thème, il me semble respecté, sur un mode métaphorique: on sacrifie des humains à une sorte de dieu/démon "centrale nucléaire", comme on le faisait à Baal ou Moloch.
Re: Entre deux sacrifices
Bonjour à tous !
Enfin, je retrouve du réseau autrement que sur mon téléphone portable (dont la note internet hors forfait va encore être salée...) C'est une bonne chose.
J'en profite pour vous répondre à tous - avec mes excuses pour le retard :
-Lester : je reconnais que j'aurais dû faire des recherches avant de me lancer dans ce sujet. Je n'avais pas beaucoup de temps, j'ai paré au plus pressé, mais ça donne des imprécisions (entre la Chine et le Japon par exemple) et sans doute un côté caricatural. Si je retravaille ce texte, je tenterai de faire des recherches approfondis sur le sujet, promis ! Et pour les fautes, je plaide coupable : j'ai beaucoup beaucoup de mal à me relire correctement...
-Silence : Merci beaucoup de ton commentaire. En effet, j'aurais dû plus intégrer les anciens à la scène, à l'histoire... Je prendrai compte de tes remarques comme toujours très pertinentes quand (si ?) je reprendrai cette histoire. Et j'essayerai cette fois-ci d'être plus exacte dans les termes...
-Cancereugène : Merci de ton commentaire également. Tu es sans doute l'une des personnes que mes univers laissent le plus froid et indifférent, donc t'entendre dire que tu as trouvé quelques qualités (même si beaucoup de maladresses) et que tu as vu le message souterrain est déjà pour moi source de plaisir ! Après, tu as raison : je commets encore pas mal de maladresses, sans doute l'ambition dépasse-t-elle mes capacités (du moins, pour l'instant, je l'espère ! ) Pour l'arme, je pensais qu'elle l'avait laissée sur place (c'est une bourde de ma part...) et que les ancêtres lui offrent un couteau pour son sacrifice "combatif". Et puis, pour la relecture, je suis d'accord : c'est mon combat !
Paladin : Oui, beaucoup d'éditeurs me reprochent le côté "brouillon" et "confus" de mes textes : j'ai beaucoup de mal à sortir de cela... Je ne sais pas trop comment travailler ces défauts. J'aurais dû aussi plus travailler sur le contexte, les représentations asiatiques, etc. Mais je ne pouvais pas faire cela pour une nouvelle... Peut-être pour un texte plus long !
En tout cas, un grand merci à vous tous,
Plein de bises,
Eimelle
Enfin, je retrouve du réseau autrement que sur mon téléphone portable (dont la note internet hors forfait va encore être salée...) C'est une bonne chose.
J'en profite pour vous répondre à tous - avec mes excuses pour le retard :
-Lester : je reconnais que j'aurais dû faire des recherches avant de me lancer dans ce sujet. Je n'avais pas beaucoup de temps, j'ai paré au plus pressé, mais ça donne des imprécisions (entre la Chine et le Japon par exemple) et sans doute un côté caricatural. Si je retravaille ce texte, je tenterai de faire des recherches approfondis sur le sujet, promis ! Et pour les fautes, je plaide coupable : j'ai beaucoup beaucoup de mal à me relire correctement...
-Silence : Merci beaucoup de ton commentaire. En effet, j'aurais dû plus intégrer les anciens à la scène, à l'histoire... Je prendrai compte de tes remarques comme toujours très pertinentes quand (si ?) je reprendrai cette histoire. Et j'essayerai cette fois-ci d'être plus exacte dans les termes...
-Cancereugène : Merci de ton commentaire également. Tu es sans doute l'une des personnes que mes univers laissent le plus froid et indifférent, donc t'entendre dire que tu as trouvé quelques qualités (même si beaucoup de maladresses) et que tu as vu le message souterrain est déjà pour moi source de plaisir ! Après, tu as raison : je commets encore pas mal de maladresses, sans doute l'ambition dépasse-t-elle mes capacités (du moins, pour l'instant, je l'espère ! ) Pour l'arme, je pensais qu'elle l'avait laissée sur place (c'est une bourde de ma part...) et que les ancêtres lui offrent un couteau pour son sacrifice "combatif". Et puis, pour la relecture, je suis d'accord : c'est mon combat !
Paladin : Oui, beaucoup d'éditeurs me reprochent le côté "brouillon" et "confus" de mes textes : j'ai beaucoup de mal à sortir de cela... Je ne sais pas trop comment travailler ces défauts. J'aurais dû aussi plus travailler sur le contexte, les représentations asiatiques, etc. Mais je ne pouvais pas faire cela pour une nouvelle... Peut-être pour un texte plus long !
En tout cas, un grand merci à vous tous,
Plein de bises,
Eimelle
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