Le sauveur (Catherine Robert)

C’est prenant, intrigant, et quand on commence à accrocher, à apprivoiser Georges et son inlassable incrédulité, à avoir envie d’en découvrir plus, pouf ! Plus rien ! Fin. Paradoxalement, le texte est à la fois trop long et trop court. Trop long car, comme Georges, on peine à entrer dans le vif du sujet : un peu trop de blabla au début sur la possibilité qu’il soit en plein trip ou, plus loin, des descriptions de la faune pas absolument utiles. Trop court car la chute arrive parachutée de nulle part, à part une très brève mention à un jeu au début. Il aurait fallu disséminer quelques indices supplémentaires à mon sens, là le lecteur se sent floué. De même pour la chute, plutôt bien trouvée en soi, le texte aurait gagné à jouer sur les allusions sexuelles, là ça manque aussi de développement, l’idée de Trantor est pas mal pour appuyer dessus (toutes ces femelles qui le regarderaient comme la dernière saucisse sur l’étal du charcutier, par ex.). Bref, une belle production en si peu de temps, qui mériterait quelques rééquilibrages pour devenir un excellent texte.
Bravo pour cette lecture plaisante, et pour avoir terminé ce défi !

Cette nouvelle se laisse lire toute seule. Il y a peut-être quelques longueurs dans le développement et la chute était très prévisible. Cependant, dans le temps qui nous était imparti, je trouve que le travail est vraiment bien fait. J'aurais peut-être apprécié plus de descriptions, mais sur la forme même, tu nous conduis où tu veux, donc c'est une appréciation qui m'est personnelle.

Merci à tous. Faut que je fasse le tri dans les suggestions parce que différents points ont plu ou déplu suivant les lecteurs : les descriptions, la chute, les dialogues...
Toujours est-il que ce texte ne fera pas partie de mes meilleurs. Perso, je pense qu'il manque de peps surtout. Le dialogue de début est un peu long et certains ont trouvé que Georges y allait trop facilement alors que moi j'essayais justement d'éviter cette impression (en allongeant du coup ce dialogue).
Bref, je vais le laisser de côté. On verra plus tard.