Séries regardées (tous supports) 2021

Plus ou moins le même avis pour la saison 2 de Love, deaths + robots. Beaucoup aimé les épisodes humoristiques (Le robot et la vieille dame, et La surprise de Noël). Module de secours m'a paru assez efficace par contre, même si très classique dans l'idée. Les autres étaient globalement sympa mais pas transcendants. En fait, il n'y a que le 2e épisode (Ice) qui m'ait laissé totalement indifférent. Sans doute un des plus jolis visuellement, mais je dois avouer que l'histoire, ou plutôt la tranche de vie, m'a plutôt ennuyé, voire agacé (les personnages m'ont paru très stupides).

Je n'ai pas trouvé la saison moins bien que la précédente par contre. Déjà dans la 1ere, c'étaient les épisodes comiques qui me plaisaient, et les autres, s'ils étaient souvent plaisants et presque toujours visuellement excellents, ne m'avaient pas laissé une marque impérissable. Presque à chaque fois, il manquait le petit truc en fait ; on partait sur un concept génial et intéressant mais, format court oblige, sans pouvoir vraiment aller jusqu'au fond des choses. Comme ici avec Groupe d'intervention, Snow et le désert ou Le géant noyé. C'est d'autant plus voyant avec De si hautes herbes, qui a une superbe ambiance horrifique mais nous laisse en plan après des explications sommaires et précipitées qui n'expliquent rien en réalité. Mais c'est aussi le "jeu" quand on opte pour des formats si courts.

Ça a les mêmes qualités et défauts qu'une anthologie littéraire. La plupart du temps, quand on lit une antho, il y a des textes qui seront des coups de cœur, d'autres qu'on aura juste bien aimés, certains on les trouvera moyens et pour quelques uns, on n'aura pas apprécié (sauf bien sûr pour Ombres, une remarquable antho d'une non moins remarquable maison d'édition).
D'un autre côté, ça a l'avantage d'offrir des propositions très différentes et des histoires courtes, mais complètes, qu'on peut comparer à des nouvelles. Et qui ont le problème de certaines nouvelles, il y manque parfois quelque chose.
Ça me fait penser à La quatrième dimension, mais renouvelé à la sauce d'aujourd'hui et en animé.
Dans l'absolu, j'aime bien, même si je sais qu'il y aura des récits qui me plairont moins, faut juste l'accepter au départ.
Et puis, quand je regarde ce genre de trucs, ça me fait rêver. J'imagine certaines de nos nouvelles adaptées. Bon, ça arrivera jamais, mais ça n'empêche qu'il y a le potentiel.

En ce moment je fais du rattrapage sur les séries star trek. Un peu kitch par moment, car je n'avais pas pu les voir au moment de leur sortie, mais quand je regarde la date de sortie, je me dis que ça devait vraiment bien tenir la route à l'époque.
Sinon j'ai fait une petite pause pour regarder Ragnarok.
Oui je sais une histoire d'ados au lycée, mais une façon de revisiter la légende nordique plutôt originale.
La série commence avec 3 personnages : la mère et ses deux fils qui arrivent dans un petit bled de Norvège pour du boulot. le premier fils est plutôt grand, blond avec des lunettes, dyslexique et manque de confiance en lui. Le deuxième est brun, se fait facilement des potes, plutôt sûr de lui et charmeur. Dès les 10 premières minutes, une vieille femme touche le grand blond et on voit ses yeux changer.
Au lycée, il ne se fait qu'une seule copine, activiste écologiste. La société qui emploie toute la ville ou presque pollue l'eau et la jeune fille trouve la source de la pollution. Elle est tuée alors qu'elle descend en parapente. Au cours des 6 épisodes de la série on voit les personnages évoluer, changer dans une direction parfois imprévue. bref, j'ai trouvé pas mal conçue.

Viens de terminer la S1 de Jessica Jones, l'ancienne détective privée de Marvel/Netflix ("anciennes", car toute cette partie de l'univers est mort et enterré depuis plusieurs années).
Plutôt divertissant tout en puisant dans des thématiques sombres (un peu  comme Daredevil, dans le même genre), on ne s'ennuie pas vraiment. On sent régulièrement planer au-dessus une atmosphère de film noir assez sympa et l'actrice qui incarne la privée (Krysten Rytter, que les habitués de Breaking Bad connaissent bien) est vraiment parfaite dans le rôle. Juste dommage que les épisodes soient un peu trop longs et trop nombreux pour leur propre bien : 13 épisodes de 50min, même avec de la qualité au programme, c'est trop long ! Surtout quand l'intrigue peine à justifier toutes ces sous-intrigues qui ne font finalement pas beaucoup avancer le bordel...

M'enfin, je me suis pas ennuyé non plus (notamment grâce à l'excellent personnage), mais ça m'a pas donné pour autant envie de suivre les saisons suivantes. Peut-être essaierais-je de regarder Luke Cage (qui apparemment régulièrement en guest dans JJ) ou Iron Fist un de ces jours, mais en dehors de Daredevil ou du Punisher, y'a pas grand-chose qui me donne vraiment envie dans cette partie de l'univers Marvel

Je crois que tu fais bien de ne pas regarder les saisons suivantes : j'avais trouvé la S2 plus faible.

Je n'ai pas regardé Luke Cage, mais je déconseille en revanche Iron Fist : à mes yeux, c'est d'un niveau nettement en-dessous de Jessica Jones.

Similien a écrit:Je crois que tu fais bien de ne pas regarder les saisons suivantes : j'avais trouvé la S2 plus faible.

Je n'ai pas regardé Luke Cage, mais je déconseille en revanche Iron Fist : à mes yeux, c'est d'un niveau nettement en-dessous de Jessica Jones.

Oui, j'ai lu beaucoup de mauvais retours sur Iron Fist, tout comme The Defenders (qui réunit donc tout ce beau monde).
C'est dommage qu'ils se soient foirés avec les dernières séries, si elles avaient toutes pu bénéficier du même soin que Daredevil ou The Punisher, c'aurait été le carton plein !

Sinon, en parallèle de tout ça, j'ai aussi commencé à regarder Sons of Anarchy. Pour le moment c'est plutôt chouette,
mais pas certain en revanche que j'irais jusqu'au bout de la route avec les bikers : 7 saisons, ça fait quand même pas mal à ingurgiter ! Ceci dit, l'univers est chouette et les personnages intéressants, malgré quelques facilités d'écriture. Je vais quand même pousser un peu pour voir ce qu'ils ont dans le bide

Tak a écrit:Sinon, en parallèle de tout ça, j'ai aussi commencé à regarder Sons of Anarchy. Pour le moment c'est plutôt chouette,
mais pas certain en revanche que j'irais jusqu'au bout de la route avec les bikers : 7 saisons, ça fait quand même pas mal à ingurgiter ! Ceci dit, l'univers est chouette et les personnages intéressants, malgré quelques facilités d'écriture. Je vais quand même pousser un peu pour voir ce qu'ils ont dans le bide

Bon, un mois plus tard, j'en suis à la deuxième partie de la saison 6, j'imagine donc que mes réserves initiales ne sont plus (du tout) d'actualité
Effectivement, je m'éclate beaucoup avec cette série. Car en plus d'être très bien troussée visuellement/techniquement parlant, elle est aussi très bien écrite, même si le scénario ne peut éviter par moments quelques incohérences ou quelques excès par envie de trop bien faire. Mais les dialogues sont toujours au top et les personnages ont une vraie profondeur, même -- "surtout", ai-je envie de dire ! -- les plus moralement tordus et ambigus. Car c'est en effet une des vraies forces de la série : réussir à nous faire adhérer à des personnages complètement barrés, violents, sanguinaires, dépravés pour certains, instables, d'autres à deux doigts de la folie ou de la rupture, mais sans jamais renier l'humanité qui se planque sous le cuir. Le personnage de Tig par exemple (l'un de mes préférés) se révèle être un pervers psychotique en puissance, mais c'est aussi à côté de ça un amoureux de la cause animale qui tuerait ou se prendrait une balle pour son chien. Et chacun ainsi nous est montré sans fausse pudeur, avec tout le lot de contradictions que cela implique et chacun poussant son curseur de "moralité" à un niveau différent, mais avec pour tous ce point de ralliement commun du club ; leur religion et leur famille, autour duquel tourne toute leur vie. Pour le meilleur et (bien souvent) le pire.
Côté casting, c'est très bon aussi : ces demoiselles seront ravies par le sex-appeal de Charlie Hunnam dans l'un des rôles principaux, là où les amateurs de Del Toro se régaleront d'un Ron Pearlman à la classe rustre et old-school (le genre de gars qu'on aurait pu afficher sur une pochette de Motorhead lol surtout avec ce look de biker qui lui va à ravir) ou la "piquante" Katey Sagal (dont certains se rappelleront toujours en tant que la mégère "Peggy" dans Mariés 2 Enfants, huhu) mais aussi un tas d'autres gueules et trognes bien connues des amateurs de séries B et de spectacles belliqueux (par exemple sur cette saison nous avons droit à Peter Weller - mr. Robocop pour les incultes) ou Jimmy Smits, grand habitués des séries B/Z ou téléfilms de tous bords qui a fait la gloire des jeudi après-midi sur la 6, mais qui a aussi décroché l'un des rôles principaux dans l'adaptation foireuse des Tommyknockers dans les années 90, ahah ! ).
Bref, du très beau monde, sachant qu'il y a beaucoup de mouvements d'une saison à l'autre et qu'hormis le noyau dur des Sons et quelques connaissances ou persos/organisations récurrent(e)s, le reste du casting est renouvelé quasiment à chaque fois.

Yep, je pourrais encore en parler des heures, car il y a beaucoup à dire, mais au final je passe un très bon moment, même si j'ai tout de même préféré de loin les 3 premières saisons, qui ne donnaient pas l'impression de verser dans la surenchère narrative et formaient comme un bloc massif et indivisible -- là où le scénar' des saisons suivantes multiplie un peu trop les sous-intrigues pas passionnantes et les baisses de rythme ici et là.
Mais c'est bien pour faire la fine bouche, parce que sur le long terme, rares sont les séries qui m'ont autant scotché et donné envie de découvrir la suite.
Ah et un mot aussi sur l'excellente bande-son, rock et metal à souhait    (logique pour des motards se dénommant les "Enfants de l'Anarchy"), avec parfois quelques belles montées en tension sur des morceaux cultes (ou moins connus) qui galvanisent l'ensemble entre deux phases de character-building. Et ce choix judicieux de laisser les morceaux en entier, pour justement laisser le temps à la tension de monter dans les tours, que ce soit dans les moments heureux, durs, violents, extrêmes ou plus mélancoliques -- là où d'autres séries ressemblent juste à des juke-box ambulants essayant d'empiler les références pour se donner "un style" là où SoA n'a besoin d'aucun artifice pour exister, car ce qu'elle raconte et veut nous montrer est une composante même de son ADN.
Cette série ne triche pas sur la marchandise, c'est une évidence.
Bref, gros coup de cœur, mais niveau qualitatif on est pas non plus encore au niveau d'un BB ou d'un Better Call Sall en ce qui me concerne, même si les genres visés et les objectifs ne sont évidement pas les mêmes. Mais n'empêche que je me suis rarement senti aussi bien "à la maison" en regardant une série telle que celle-ci. De la très bonne came, assurément !

Jamais réussi à me plonger dans cette série. J'ai décroché au bout des quatre premiers épisodes. Mais bon, compte tenu de ce que vous en dites Perro et toi, je vais réessayer...

SILENCE a écrit:Jamais réussi à me plonger dans cette série. J'ai décroché au bout des quatre premiers épisodes. Mais bon, compte tenu de ce que vous en dites Perro et toi, je vais réessayer...

Après c'est pas une obligation non plus, hein  
Tu peux tout à fait aimer ou ne pas aimer selon tes goûts et tes propres critères, faut juste voir si ça entre quelque part dans ta grille de registres ou de répertoires "acceptables". En ce qui me concerne, je sais que je n'aurais jamais l'idée de regarder une série de romance, quelle qu'elle soit, parce que dès le départ c'est un cadre/genre avec lequel je sais n'avoir absolument aucune affinité ; j'accroche pas et ça me fait chier., tout simplement.
Moi perso, SoA ça me parle, parce que d'une part j'adhère à fond à ce discours libertaire qui infuse la série tout du long et forcément aussi avec l'immuable devise sex drugs & rock'n roll, dans laquelle je me retrouve pas mal (enfin un peu moins pour le "sex" ces derniers temps lol mais que voulez-vous, le temps passe..)   .
Bref !

Ceci dit chose intéressante, j'ai également appris après avoir terminé la 1e saison que le scénariste de la série, Kurt Sutter, était aussi celui derrière The Shield, show policier du début des années 2000 qui avait lui aussi contribué à révolutionner le monde du petit écran à l'époque, aux côtés de NCIS, Lost ou 24, pour n'en citer que quelques uns. Et encore plus cocasse : le-dit Sutter tient aussi un rôle dans les deux séries en question (l'un plus conséquent que l'autre dans SoA) et il a amené avec tout son petit monde, puisque l'on reconnaît pas mal de têtes d'une série à l'autre avec une petite décennie d'écart entre les deux (dont Walton Goggins ou CCH Pounder, pour ceux auxquels ces noms disent quelque chose...).
Encore un de ces petits trucs qui ajoutent pour moi au capital sympathie de l'ensemble et qui en ces temps de déshumination progressive, fait d'autant plus à voir

CCH Pounder était déjà dans Urgences si ma mémoire est bonne. Pour the Shield, c'est une excellente série. Chiklis y est absolument génial. Mais j'ai tendance à penser qu'elle surfe aussi sur la brèche ouverte par les Soprano où l'on s'attachait à un type qui finalement n'était qu'un salopard et qui, à mes yeux, est un vrai chef d'oeuvre. Ceci étant dit, je comprends que The Shield et Lost (série que je trouve très surcôtée) puissent être considérées comme innovantes ou révolutionnaires, de même que 24, mais NCIS ?  J'aimerais bien avoir ton point de vue sur ce point Tak, parce je trouve cette remarque très surprenante et donc intéressante !

Eh ben Silence, ça n'a peut-être pas l'air évident aujourd'hui, mais à l'époque cette série proposait plein de nouvelles choses, comme 24 peu de temps auparavant. Par exemple, la caméra à l'épaule dans les scènes d'action n'était pas encore devenue une norme comme aujourd'hui et la série propose aussi des inserts en noir & blanc "teasant" en quelque sorte le chapitre à venir ; des techniques venues du cinéma mais qui à l'époque n'étaient pas encore très populaires sur le petit écran.
Après, je ne dis pas que cette série a révolutionné quoi que ce soit (d'ailleurs je n'ai jamais été plus fan que ça), mais elle a contribué à modifier le vocabulaire visuel des séries à une époque où elles cherchaient à se réinventer. Mais il est certain que je place 24, Lost ou The Shield bien devant, ne serait-ce qu'au niveau des enjeux ou des thèmes abordés, bien plus prenants dans ces dernières... (enfin en ce qui me concerne tout du moins).

Et ok avec ce que tu dis sur The Shield et les Soprano : à l'époque c'était pas évident de faire de salauds de première (mais des salauds "humains", quand même) les héros d'un show TV, mais la qualité d'écriture ont prouvé que l'on pouvait aborder toutes sortes de thèmes et/ou de transgressions si c'était fait avec intelligence. Ce qui est le cas des deux séries en question.
Les Soprano je m'en étais gavé à l'époque en regardant les retransmissions sur le cable, mais j'étais pas allé jusqu'au bout... je crois que les histoires de mafieux commençaient déjà à me gaver, à l'époque

Parallèlement à Sons of Anarchy, que je suis en train de finir, je viens de commencer Mr. Robot, qui m'a vraiment bluffé.
Il y a quelques de parano, scotchant et complètement magnétique dans cette série (notamment la prestation de l'excellent Rami Malek, mais pas que) et qui donne une atmosphère folle à chacun des épisodes. Bande-sonore de très bonne facture aussi, je n'en suis pour le moment qu'au début mais je recommande à ceux qui connaissent pas, c'est de très haut niveau !

Trouvé ce matin pour 5 euros au vide grenier du coin l'intégrale de BANSHEE : 38 épisodes en quatre saisons. Humour noir, adrénaline, ça dézingue à tout va ! Les méchants sont particulièrement abominables, mais les bons ne sont pas très nets non plus. Un western urbain en forme de tragédie grecque décalée, jouissif et survolté : un régal !

J'adore Banshee et son vrai-faux sheriff Lucas Hood. Les scènes de baston sont absolument géniales et il y a un petit côté Hollywood night avec les scènes de sexe. Super série qui fait le job sans trop se prendre au sérieux. J'adore.

J'ai commencé "Foundation", "Y the last man" et "Only murders in the building".

Bon. Peu d'épisodes encore pour chacune d'elle mais trois genres et trois styles différents.

Une série de SF dans la plus pur tradition avec ses dialectes, ses costumes improbable, etc...

Un série d'anticipation dont la trame ne respect pas trop le comics dont elle est tirée mais bon rien de nouveau sous le soleil (y a qu'a voir TWD).

Et un série humoristico policière plutôt bien foutue ne se passant pratiquement que dans un immeuble huppé de New York ou on suit trois pseudo détective voulant lancer un podcast sur ce qu'il considère être un meurtre dans leur immeuble.

J'avoue que pour le moment, ma préférence va a la dernière que je trouve plus originale que les deux autre (rien d'étonnant me direz vous puisque les deux autres sont des adaptation de livre ou de comics) et parce que j'ai besoin de légèreté en ce moment car je me lance dans un projet de roman au long court qui va me plonger dans les méandres tortueux et sombres de l'esprit humain.