Un truc mauvais

Salut Catherine,
je rejoins mes camarades, c'est pas mauvais du tout. L'exploration des tunnels est effectivement un peu longuette, mais au final, amène bien à la chute.

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Un bon texte, donc, même si comme tu le dis toi même il n'est pas forcément original. (est-ce bien important ?)
Voili voilou !

Paladin, je suis d'accord avec toi. Perso, comme je l'ai déjà souvent dit, je n'ai pas besoin de toutes les réponses, mais si un consensus se fait jour au niveau des différents lecteurs, c'est que ces points méritent peut-être un poil de retravail.

Endymion, merci de ta lecture et de ton commentaire.

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Texte agréable me concernant : j'ai accepté le long passage dans le tunnel car il donne une respiration, une sorte de temps suspendu qui s'accorde avec le fait que Gaï n'a aucune notion de temps quand il s'y engage.
L'idée de réactiver la machine aussi facilement pose problème, mais peut se comprendre. Il appuie au hasard, voilà comment je l'ai compris. Peut-être qu'une fonction de scan des personnes entrantes aurait une allure plus SF (il suffirait que l'IA détecte des mouvements humains pour se mettre en route).
J'ai bien aimé en tous cas ^^

Bonjour Catherine,

Le début prend tout son sens et est délectable une fois la lecture achevée. Et dire qu’après les premières lignes je me suis dit : C’est ça du Catherine Robert ? Deux morveux qui vont me fatiguer avec les légendes apprises auprès des vioques du village ? je plaisante.

Cette courte nouvelle m’a bien plu, tout simplement car je suis friand de ce genre d’univers, et que tu as trouvé un angle original (deux sauvageons en vadrouille).

Je remarque qu’à aucun moment, le garçon ne s’inquiète de pénétrer aussi profondément dans la grotte. Beaucoup d’auteurs auraient profité de cette occasion pour faire grimper la tension, mais pas toi. Tu choisis de le maintenir dans une insouciance absolue. Ce genre de grosses ficelles narratives ne t’intéressent pas, visiblement (ce n’est pas un reproche). La progression semble s’effectuer dans un seul boyau ou couloir, donc on n’a pas droit non plus à des  galeries adjacentes dans lesquelles il risquerait de se perdre. Comme la virée dure assez longtemps, je m’attendais malgré tout à ce qu’il passe un événement quelconque.  

Une torche est allumée ou éteinte. Cela jure un peu avec l’évolution technique supposée de cette société.

L’irruption de Meï m’a fait autant sursauter que Gaï. Comment a-t-elle pris la décision de s’aventurer seule à son tour ? Il est vrai qu’elle s’inquiète de l’heure du repas, elle décide certainement d’aller le chercher.

Le vaisseau a disparu sous le sol avec le temps ou était-il dissimulé ? Des couloirs artificiels menaient à une sortie naturelle ? Ce n’est pas hyper clair pour moi, mais pas trop gênant.

Pour l’anecdote, j’avais écrit une nouvelle refusée par Gandahar, mettant en scène la réactivation d’un processus d’extermination des humains. Le développement était fort différent, mais je vois qu’on partage les mêmes idéaux^^.

Pour ta nouvelle, j’ai décidé qu’une fois la surface nettoyée des parasites humains, il ne restera qu’eux, bien à l’abri dans la grotte, à tailler le bout de gras avec l’IA. Et avec une pomme dans la main, tel Adam et Ève. C’est ainsi que j'ai envie de voir la suite.

Merci Françoise.

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Merci à toi aussi Collapsus. Et oui, c'est du Catherine Robert (son autre facette). Un de mes récits plus légers (même si pas mon meilleur dans le domaine).

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En fait, ce sont les personnages qui décident de leur destinée dans mes textes, tout autant qu'ils développent leur propre caractère et leurs réactions personnelles. Je ne fais que les accompagner. C'est presque comme dans la vie réelle, le protagoniste fera un choix à l'instant T, jusque cet instant T, je sais rarement comment il agira. C'est fonction de ce qu'il est, d'où il vit, de comment il a déjà agi jusque là, ça se fait inconsciemment (quasiment). Parfois, je sais où ils doivent aller, mais tout le chemin, ce sont eux qui le décident.
Pour le tunnel, je raccourcirai le périple. Pas trop cependant, le bout ne doit pas être trouvé trop vite.
La torche. Là, tu as mal interprété.

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Les mêmes idéaux, peut-être, je ne t'ai pas encore assez lu pour le savoir, mais il est vrai que moi, j'aime bien exterminer tout le monde ou au minimum terminer avec une fin sombre et pas de happy-end surtout (même si j'avouerai que ça m'est arrivé anecdotiquement).
Ce qui se passe après la fin de ma nouvelle, je n'y ai pas réfléchi, mais ton idée est sympa.

Comme je m'en doutais, le seul truc mauvais avec ce texte, c'est le titre !
Plus sérieusement, ce titre me donne l'idée d'une histoire légère, voire comique, sans doute à cause du terme "truc" que mon esprit a du mal à relier à quelque chose de sérieux. Alors que l'histoire, sous des aspects presque joyeux, est en fait très sérieuse dans le fond et très pro et carrée dans la forme.

Bref, j'ai beaucoup aimé. Comme toujours, le style est fluide et efficace ; faudra que tu me donnes la recette pour atteindre une telle qualité en "improvisation" ! Je passe des heures sur mes formulations et je n'arrive toujours pas à un rendu aussi pro.
L'idée, elle, ne peut que me plaire, et pour cause, celle de mon texte joue sur des ressorts similaires. Sauf que là où je me suis planté dans les grandes largeurs, tu réussis à fournir un contexte clair et sans complication en quelques mots.

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En bref, une petite réussite à mes yeux, dans laquelle on retrouve tes qualités habituelles tout en s'aventurant dans une ambiance un peu plus soft et joyeuse (à l'exception de la fin, bien sûr). Le début m'a fait pensé à ton texte du concours D'après image ; comme quoi, les trous t'inspirent vraiment !
Enfin, le thème est parfaitement respecté, ce qui est d'autant plus fort qu'il ne se dessine finalement que dans les dernières pages, tout en restant le cœur de l'intrigue

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Merci Murphy.
Pour le titre, c'est plus une boutade qui m'amusait qu'un titre permanent. Même s'il est raccord avec le texte, je le sais assez moyen. Faut juste que je trouve autre chose, mais ce n'est pas urgent, ce texte n'a pas vocation à se chercher une place quelque part.

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Quant à mes qualités habituelles, je ne pense pas qu'elles s'expriment au mieux sur ce texte, même si je sais que mes perso sont pas trop mal (je me débrouille bien avec les enfants). Pour le reste, je trouve surtout l'histoire trop linéaire : point A vers point B, sans aucune péripétie, aucun questionnement, rien qui vienne perturber le périple. Et la fin, si je l'aime bien, je ne la trouve pas originale (déjà-vue plein de fois).
Ce n'est pas de l'auto-dénigrement. Même si je parais toujours descendre mes textes, je reste malgré tout assez objective sur leurs qualités et défauts, je peux citer des tas de mes textes que je trouve pas mal, voire parfois même très bien, mais il y en a d'autres que je sais un peu en-dessous. Celui-ci en fait partie. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit mauvais, juste qu'il ne me satisfait pas.
On le compare (tu n'es pas le premier) à Le trou aux lutins, les deux partent sur une même base (des enfants et un trou). Et bien, je considère le précédent comme bien meilleur à tous niveaux.

Le côté linéaire ne me choque pas ; le texte est assez court, et le style assez concis, pour donner un rendu rythmé et efficace. Sur un format plus long, ç'aurait effectivement pu être gênant, mais pas en l'état, en ce qui me concerne.
J'aurais aussi une petite préférence pour Le trou aux lutins, mais seulement parce que son genre (Fantastique/Épouvante) me parle mieux que celui d'Un truc mauvais (SF).

Après, je comprends tes réserves malgré tout. Et elles sont une bonne chose dans le sens où elles témoignent de ton exigence envers tes textes ; exigence qui n'est sûrement pas étrangère à tes qualités stylistiques.

A peu près du même avis que les comm' précédents : un texte plutôt agréable et bien carré techniquement (malgré une phase d'exploration un brin longuette), qui ne jure pas avec tes standards habituellement, malgré tout ce que tu en dis. Moi aussi j'ai trouvé les phases explicatives de la fin un peu trop appuyées (ou manquant de naturel, surtout), mais ça ne m'a pas plus gêné que ça au final.
J'aurais juste aimé avoir un peu plus de contexte, peut-être, sur la première éradication (peut-être via quelques images ou autres), même si ça ne changerait pas grand-chose à la chute en elle-même.

Sinon, malgré ces petites carences, j'ai quand même lu avec plaisir et ta plume toujours aussi aiguisée me suffit à chaque fois à passer un bon moment. Et pour moi, question thème aucun problème : ton texte s'y inscrit totalement, même si pas forcément de la façon la plus originale, dans ses tenants et aboutissants.
Du bon travail néanmoins, je tiens à le souligner !

Merci de ta lecture et de ton commentaire Tak. On va dire un texte correct qui pourrait être mieux. Mais c'est bien, les commentaires m'ont donné quelques pistes d'amélioration. Ce qui est bien, mais n'empêchera pas le récit d'être un peu déjà-vu. Mais on n'est pas non plus toujours obligés d'avoir l'idée originale de la mort qui tue.

J’ai bien aimé, c’est très bien écrit et cela donne envie de continuer à lire. J’aime beaucoup les fins ouvertes, on est dans une nouvelle, c’est très bien. Peut-être raccourcir le nombre de galeries un peu semblables pour se concentrer sur l’engin final. Parce que ce n’est pas parce qu’on laisse le lecteur imaginer ce qui lui manque dans un texte court qu’il ne faut pas aussi un peu plus le guider
La torche est-ce un feu ou une lampe de poche ? Bizarre...

Merci de ta lecture Mémoire. Oui, raccourcir un peu les galeries ou carrément changer l'accès. Tout comme je dois un peu revoir la fin.
Pour la torche, vu la société décrite (rudimentaire donc), je ne pensais pas avoir besoin de préciser. Mais parfois, on se trompe que ce soit faute de l'auteur qui s'imagine que tout est limpide ou du lecteur qui lira un peu distrait et zappera des détails.

J'ai bien aimé lire ton récit qui est très bien écrit. Je n'ai pas beaucoup de choses à dire.

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Un texte extrêmement agréable à lire et, Catherine, très différent de ce que j’ai déjà lu de toi – soit une demi-douzaine de textes des concours LDO. Le style est limpide et fluide.

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