Un truc mauvais
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: Concours N°16 : Cauchemar (venu) du fond des âges.
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Un truc mauvais
Après moultes relectures et maints peaufinages, je me décide à poster. Faut dire que quand je termine trop près d'une dead-line, les relectures m'obsèdent et je n'arrête pas, je les enchaîne encore et encore (je sais même pas combien de fois, j'ai déjà relu aujourd'hui). Pour couper cette obsession, y a qu'une solution : poster.
Après relecture, je le trouve pas aussi atroce que durant l'écriture, clairement banal, mais pas désagréable.
12 230 signes (avec le titre)
Cjoint : Un truc mauvais
Petit-Fichier : Un truc mauvais
Fichier PDF : Un truc mauvais
Et en spoiler :
Après relecture, je le trouve pas aussi atroce que durant l'écriture, clairement banal, mais pas désagréable.
12 230 signes (avec le titre)
Cjoint : Un truc mauvais
Petit-Fichier : Un truc mauvais
Fichier PDF : Un truc mauvais
Et en spoiler :
- Un truc mauvais:
- Un truc mauvaisGaï avait choisi, ils joueraient aux hommes-oiseaux, Meï râlait, mais les hommes-oiseaux valaient cent fois mieux, au moins, que les hommes-poissons. Dans les légendes que Vieux Paï racontait, il leur arrivait toujours des tas d’aventures extraordinaires. Ils visitaient des terres inconnues plus vite que n’importe quel animal. Ou ils montaient jusqu’au soleil sans se consumer. Et surtout, ils fendaient les airs et voyaient tout ce qui se passait au sol. Des créatures extraordinaires.
Bien sûr, Gaï ne croyait pas vraiment à leur existence, voler était une aberration pour les hommes, mais faire semblant, ça ne pouvait pas faire de mal, même si maman ne cessait de lui répéter qu’il devait grandir.
Grandir ! Il avait bien le temps. Être un adulte n’avait rien de réjouissant. Il devrait partir chasser avec les autres hommes du village. Souvent. Il n’aurait plus le temps de s’amuser avec Meï. Il risquerait sa vie à chaque sortie. Il voulait profiter de ses joies d’enfant aussi longtemps qu’il le pourrait.
Et pour cette fois, cela consistait à se jeter du haut d’un rocher en battant des bras de toutes ses forces. Il savait qu’il avait l’air ridicule, mais s’en foutait. Dès qu’il touchait le sol, il se jetait en avant et fonçait à l’attaque d’un buisson ou d’un tronc d’arbre.
Meï le suivait en rechignant. Elle préférait l’eau et nageait depuis longtemps, avec souplesse et dextérité ; au contraire de Gaï qui possédait la grâce d’un caillou lorsqu’il avançait péniblement dans le lac.
— Prends ça ! Et toi aussi !
Des feuilles voltigèrent autour du jeune garçon et ses ennemis imaginaires tombèrent comme des mouches. Non loin, son amie remuait mollement les mains en l’imitant.
— On devrait rentrer. Demain, c’est la période de la cueillette qui commence. Si on ne se repose pas, on sera fatigués dès le premier jour.
— Pfff ! T’es bien une fille. Moi, je suis fort, je serai pas fatigué aussi vite. Et faut profiter de notre dernière promenade. On reste encore un peu… Si tu veux on peut jouer aux hommes-poissons.
La petite fille fit la moue et secoua la tête.
— Pas envie. Le lac est trop chaud maintenant, et puis j’ai faim.
Gaï ne répondit pas, réfléchit et désigna du doigt la colline derrière le bois.
— On n’a qu’à aller voir là-bas, on n’y est pas encore allé. Y a peut-être des fruits… Allez viens !
La fraîcheur du sous-bois ramena un léger sourire sur la figure de Meï. Gaï en profita pour accélérer le pas, autant profiter de la bonne humeur revenue de son amie pour avancer. Il se demandait ce qu’il découvrirait une fois arrivé et pourquoi il n’avait jamais songé à se rendre à cet endroit. Peut-être parce que Meï préférait toujours rester au plus près du village.
Leur allure ralentit lorsqu’ils entamèrent la montée, le soleil cognait sur leurs crânes et les deux enfants s’essuyaient le front régulièrement. Le gamin avait abandonné sa cape grossière d’homme-oiseau et l’avait fourrée dans sa besace.
Une demi-heure plus tard, ils atteignirent le sommet et devant leurs yeux ravis s’étala le lac cerné par les forêts. Le village restait caché par les arbres, mais ils apercevaient les fumées des feux de protection.
— Viens Meï, on va descendre ce sentier.
— Ça va être l’heure du repas Gaï, si on est en retard, je serai encore punie.
— Oh, on a encore un peu de temps. On ne connaît pas cette rive-là, on va peut-être trouver des coquillages. Maman sera contente si je lui en ramène.
La fillette soupira, mais n’essaya pas d’argumenter. À quoi bon, son ami n’en ferait qu’à sa tête. L’un derrière l’autre, ils serpentèrent le long du vague chemin tracé par les animaux pour déboucher sur une plage de sable qu’ils s’amusèrent à fouiller un moment, tout en remplissant leurs sacs de divers crustacés.
— Moi, j’en ai assez, au moins pour manger deux fois.
— J’ai toujours faim d’ailleurs.
— Y a un pommier là-bas, t’as qu’à cueillir une pomme.
Un fruit dans la main, d’autres rajoutés aux crustacés, ils s’assirent pour grignoter. Gaï n’acheva pas le sien, pressé de se remettre en mouvement.
— Attends là, j’ai vu un truc, je vais voir ce que c’est… Promis, je me dépêche et puis on rentre.
Et il fila sans attendre la réponse de son amie qui le vit disparaître derrière un tronc tombé au sol.***Trois enjambées plus tard, Gaï découvrit un trou dans la colline, juste comme il l’avait supposé en l’apercevant de loin. Et un trou signifiait une promesse – peut-être – de surprises inattendues. Il jaugea l’ouverture d’un œil attentif : juste assez large pour le laisser passer. Heureux de sa chance, il s’accroupit pour tenter de percer les ténèbres, puis se releva.
Hésitant, il se tourna vers l’endroit où mangeait Meï. Devait-il l’appeler ?... Et bien non, il n’en aurait pas pour longtemps et s’il ne s’agissait que d’un terrier, il échapperait aux moqueries de sa camarade de jeux. Dans le cas contraire, elle ne pourrirait pas l’ambiance en marmonnant constamment que c’était une mauvaise idée.
Après avoir sorti et allumé sa torche, l’enfant se coucha sur le sol et l’enfonça dans la cavité béante. Le boyau se prolongeait derrière un coude et paraissait très étroit, mais il pourrait y avancer. À quatre pattes certes, mais qu’importe. L’excitation l’emporta sur la prudence et il s’introduisit dans le fin couloir.
Après une progression mi-reptilienne mi-canine, il put enfin se redresser. Si la galerie restait exiguë, avancer sur ses deux jambes le soulagea et il savoura le plaisir d’étirer ses membres.
Il avait trouvé une grotte, comme dans les histoires de Paï. Celui-ci racontait toujours qu’avant de construire des huttes, ils vivaient dans les cavernes et que ça ne devait pas être si mal. Pour l’enfant, son grand-père devait avoir raison, un habitat pareil relevait de l’aventure et il était probable que ces récits-là ne soient pas des légendes. Au contraire des hommes-oiseaux ou poissons.
« Mais les hommes-oiseaux, ce serait quand même encore plus chouette ».
Tout en poursuivant son exploration, alors qu’il n’y avait rien d’autre à voir que les parois rocheuses qui l’enserraient, Gaï s’imagina, comme souvent, en train de voler. Comme dans les contes, il traversait le ciel, seul ou en groupe, coupait les nuages en deux, puis redescendait en piqué vers la terre.
Tout à ses fantasmes aériens, il remua les bras et se cogna au granit. Revenu à l’instant présent, il se concentra sur le goulot. Combien de temps avait-il marché en rêvassant ? Derrière lui ne se trouvait plus que des ombres. Il s’arrêta un instant pour les scruter. Devait-il faire demi-tour ? Le temps passait, il allait finir par rentrer en retard.
Il secoua la tête de gauche à droite.
« Allez encore un peu et je m’en vais. »
Les coudes se succédèrent et la résolution de retour s’évanouit. Où menait ce long couloir ? L’envie de savoir plus forte que la perspective d’une punition, il continua encore et finit par aboutir dans une salle. Certes, plus petite que leur hutte, mais il pouvait étendre ses doigts dans toutes les directions et ses cheveux ne rasaient plus le plafond. Il l’observa un moment, mais l’unique intérêt de l’endroit, de petits cailloux lumineux incrustés dans la roche, l’ennuya vite.
Il découvrit ensuite d’autres espaces, parfois vastes, parfois minuscules, mais rien qui puisse réellement satisfaire sa curiosité et il envisageait de plus en plus d’abandonner là son périple.
« Un dernier tournant et je rentre. »
Mais la différence entre ce qu’il découvrit et ce qu’il avait exploré jusque-là lui fit oublier cette promesse. Les parois ne ressemblaient plus à de la roche creusée par les éléments, trop lisses, trop propres, trop froides. Il y glissa les doigts, étonné, un peu intrigué. De mémoire, il n’avait jamais rien vu ou touché de pareil. Mais ça ne voulait rien dire ; dans le monde, il devait exister des tas de choses qu’il ne connaissait pas. Bientôt, quand il partirait chasser avec les hommes, il élargirait son savoir et tout ça ne le surprendrait plus.
Revigoré par ce nouvel élément dans sa virée imprévue, il chemina un peu plus loin et se retrouva dans un cul de sac. Le long boyau s’achevait soudainement. Cela aurait pu ressembler à une arche comme celle à l’entrée de son village, mais Gaï n’y sentit aucune aspérité et ça n’était certainement pas du bois, juste cette même matière jamais rencontrée. Un rectangle s’y dessinait. « Peut-être une porte », songea-t-il, même s’il ne voyait pas comment elle pouvait s’ouvrir.
Dépité de voir son aventure se terminer ainsi, il tâtonna un peu partout. Soudain, un déclic se fit entendre. Le panneau coulissa doucement et sans bruit vers l’arrière, puis pivota. Derrière, le couloir se poursuivait, éclairé par des lumières invisibles. Interloqué et ébloui par ce prodige, l’enfant éteignit sa torche inutile. Une chouette économie pour le retour, synonyme de plus de temps à fouiner partout.
Après une brève hésitation et une pensée pour son amie qui devait l’attendre, il haussa les épaules et reprit son exploration. D’autres rectangles parsemaient le corridor étincelant, mais aucun n’accepta de s’effacer comme le premier.
« Qu’importe ! Doit y avoir plein de merveilles à découvrir plus loin. Meï va halluciner quand je lui montrerai. »
Le tube interminable finit sa course dans une grande pièce pareille à un dôme, toujours aussi immaculée, comme si nettoyée juste avant.***Mais cette fois, le lieu ne renfermait pas le vide parcouru depuis l’entrée dans le trou. Ce que l’enfant assimila à des tables occupait l’ensemble des murs, et sur celles-ci se trouvaient des objets étranges parsemés de touches.
Fasciné, excité, et émerveillé, il s’approcha et observa les pupitres les uns après les autres, mais impossible de deviner à quoi pouvaient servir ses découvertes. Dans son village, rien ne ressemblait à ça. Tout dans ce lieu irréel paraissait sortir d’un autre monde.
« Peut-être celui des hommes-oiseaux. »
À cette idée, il sourit. Ce serait vraiment génial. Un peu tremblant, il étendit sa main. Il ne risquait rien à toucher un peu.
— Qu’est-ce que tu fais ? T’es fou !
Gaï sursauta, se retourna d’un bond et découvrit Meï.
— Tu m’as fait peur !... T’as vu ! C’est génial ici. Tu crois que c’est quoi cet endroit ?
— J’en sais rien, mais on devrait partir et avertir le village. Nos parents ou les anciens sauront peut-être.
— Juste quelques minutes. Y a pas de quoi avoir peur, y a personne ici.
Et sans plus se préoccuper de son amie, il posa son index sur un des innombrables boutons.
Un grésillement se fit entendre, une sorte de ronronnement assourdi ; des lumières clignotèrent un peu partout ; des fenêtres – ou quelque chose d’approchant – s’illuminèrent nombreuses. Sur certaines, des paysages apparurent ; sur d’autres, des animaux étranges volaient dans le ciel, nageaient dans les eaux ou courraient sur des chemins sans défauts ; ailleurs des constructions, peut-être des logements, mais tellement différents de ceux au village.
— Waouw ! Regarde Meï ! C’est incroyable ! Y a même des hommes-oiseaux et des hommes-poissons.
La petite fille s’avança, curieuse, puis recula aussi vite.
— Moi, je pars. C’est pas normal tout ça… Viens, on s’en va !
Gaï hésita. Rien ne paraissait dangereux. Il n’avait pas envie d’abandonner ses découvertes. Persuadé d’avoir trouvé une source de magie prouvant la véracité des légendes, il voulait en profiter.
— T’as qu’à y aller, moi je reste encore un peu. Je suis sûr que tout ça, ça peut aider le village… Mais faut que j’appuie sur d’autres boutons pour savoir.
Et il joignit le geste à la parole pour appuyer encore et encore.
Une voix monocorde résonna soudain dans la salle :
— Vaisseau autonome FC749… Redémarrage du processus… Sortie de veille… Analyse de la situation…
Quelques secondes s’écoulèrent, puis la voix reprit :
— Année 3723, calendrier grégorien… 1669 années depuis le Grand Changement… Menaces revenues… Analyse de la situation…
La voix se tut à nouveau. Gaï se tourna vers Meï, interloqué, un peu effrayé aussi :
— Je crois que c’était pas une bonne idée. Ce truc, c’est peut-être mauvais. Je vais essayer de l’arrêter.
L’enfant courut d’une console à l’autre, actionna des tas de boutons, mais les écrans refusèrent de s’éteindre.
— Localisation des êtres humains terminée… Décision de La Machine sur son Créateur : Déclenchement du processus d’extermination…FIN (ou pas)
Re: Un truc mauvais
Tu devrais trouver un autre titre à ton récit car contrairement à ce que tu pense, c'est pas si mauvais.
J'ai compris l'univers ou évolue les deux protagoniste et le cauchemar venu du fond des âges n'est pas forcément un dieu ou une menace antique surtout vu l'endroit ou vivent les deux personnages. La fin est ouverte et me laisse un peu sur ma faim mais dans l'ensemble je trouve que ton récit est bien.
J'ai compris l'univers ou évolue les deux protagoniste et le cauchemar venu du fond des âges n'est pas forcément un dieu ou une menace antique surtout vu l'endroit ou vivent les deux personnages. La fin est ouverte et me laisse un peu sur ma faim mais dans l'ensemble je trouve que ton récit est bien.
Brimstone- Écritoirien émasculé
- Messages : 359
Date d'inscription : 26/02/2020
Age : 46
Re: Un truc mauvais
Merci de ta lecture et de ton commentaire Brim.
Non, il est pas si mauvais que je le pensais à l'écriture, mais bon je pouvais pas titrer "un truc pas si mauvais" et j'ai vraiment pas réfléchi à un titre. Ça m'est venu comme ça ce titre et ça collait au thème, donc, j'ai fait coïncider ce titre avec le texte et puis voilà.
Pour la fin, je ne dirais pas qu'elle est ouverte, c'est un récit complet et fini, ce qui arrive ensuite n'est vraiment pas important (enfin c'est mon avis). Mais peut-être semi-ouverte.
Non, il est pas si mauvais que je le pensais à l'écriture, mais bon je pouvais pas titrer "un truc pas si mauvais" et j'ai vraiment pas réfléchi à un titre. Ça m'est venu comme ça ce titre et ça collait au thème, donc, j'ai fait coïncider ce titre avec le texte et puis voilà.
Pour la fin, je ne dirais pas qu'elle est ouverte, c'est un récit complet et fini, ce qui arrive ensuite n'est vraiment pas important (enfin c'est mon avis). Mais peut-être semi-ouverte.
Re: Un truc mauvais
Une histoire fraîche, pétillante presque, qui me change des dernières œuvres au noir que j'ai pu lire de toi.
J'ai bien aimé. Pas du tout un truc mauvais.
Pour chipoter, histoire de passer le temps:
J'ai bien aimé. Pas du tout un truc mauvais.
Pour chipoter, histoire de passer le temps:
- Spoiler:
- - Sur un texte de 9 pages, 3 sont consacrées à la progression dans le tunnel sans réel apport à l'intrigue. Peut-être que plus court ça aurait été mieux.
- Le langage de la machine. "Année 3723 calendrier justinien, 1669..., menaces revenues..." ça sonne plus comme une explication du temps écoulé et un moyen d'expliquer un bouleversement que comme une date et une analyse exprimées par une machine.
Re: Un truc mauvais
Comme j'ai dit, c'est pas aussi pire que le côté compliqué d'écrire pouvait me le faire croire.
Je ne le considère pas comme un de mes "bons" textes, mais il n'est pas désagréable, ce qui est déjà pas mal du tout. Mais il est moins dans ma zone de confort aussi puisque je sors du noir et des personnages adultes, solitaires, et peu actifs. Quoique ça ne soit pas la première fois que j'utilise des enfants (ça m'arrive régulièrement).
Je ne le considère pas comme un de mes "bons" textes, mais il n'est pas désagréable, ce qui est déjà pas mal du tout. Mais il est moins dans ma zone de confort aussi puisque je sors du noir et des personnages adultes, solitaires, et peu actifs. Quoique ça ne soit pas la première fois que j'utilise des enfants (ça m'arrive régulièrement).
- Spoiler:
- Le passage dans la galerie est un peu long, effectivement, mais je n'ai pas cherché à lui donner une longueur quelconque. Je crois qu'il fallait que la fin m'arrive pour qu'il s'arrête et donc la fin n'est pas arrivée tout de suite.
Et pour le coup de l'IA qui cause des dates à la fin, je suis d'accord, ça ne fait pas assez IA (mais je n'y ai pas pensé), faudrait que je rende ça un peu plus "juste". Des dates plus précises peut-être, genre : Année 3723, calendrier grégorien, 27 août, 17h49 et même chose pour les 1669 années. Mais c'est vrai que les paroles de l'IA c'était pour donner un contexte qui n'apparaissait pas encore assez dans le reste du texte. Et donc pour faire comprendre que, de un, c'était dans un futur lointain avec une humanité revenue à une existence plus préhistorique. De deux, qu'une catastrophe était survenue 1669 ans plus tôt. De trois, que cette catastrophe était un soulèvement d'IA. De quatre, que ça allait recommencer (le cauchemar venu du fond des âges donc). Ça me permettait de ne pas asséner bêtement mon explication.
Re: Un truc mauvais
Décidément, tu as de la suite dans les idées.
Cela dit, le lecteur est intrigué et brûle d'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Je te souhaite surtout de retrouver le plus tôt possible l'envie d'écrire.
- Spoiler:
- Encore une histoire de trou . On avait déjà eu droit au Trou aux lutins.
Cela dit, le lecteur est intrigué et brûle d'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Je te souhaite surtout de retrouver le plus tôt possible l'envie d'écrire.
Dernière édition par Blahom le Ven 8 Mai 2020 - 13:41, édité 1 fois
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Localisation : Sud-Est
Re: Un truc mauvais
Petit texte plaisant, peut-être une longueur quant à l'exploration des lieux, même si je vois l'utilité de manifester l'éloignement de l'engin. Je ne suis pas le dernier à m'étendre pour "ambiancer"... Par ailleurs j'aurais préféré un vrai titre.
J'ai un gros faible pour les textes où le paradis devient un enfer; tu m'as inspiré!
J'ai un gros faible pour les textes où le paradis devient un enfer; tu m'as inspiré!
Re: Un truc mauvais
Merci Blahom. Tu peux me dire ce que tu reproches à ma conclusion. Ça me donnera des pistes pour l'améliorer.
Merci à toi aussi Hellaz. Pour le titre, je le considère comme un vrai titre, même si ce n'est peut-être pas le meilleur et qu'il soit possible que je le change plus tard. Et puis, ça m'amusait le parallèle entre le titre et ce que je pensais de mon texte pendant que je l'écrivais.
- Spoiler:
- Encore une histoire de trou oui. J'y ai pensé en écrivant, mais je me suis dit que les deux histoires étaient totalement différentes, ça n'était donc pas problématique.
Merci à toi aussi Hellaz. Pour le titre, je le considère comme un vrai titre, même si ce n'est peut-être pas le meilleur et qu'il soit possible que je le change plus tard. Et puis, ça m'amusait le parallèle entre le titre et ce que je pensais de mon texte pendant que je l'écrivais.
Re: Un truc mauvais
Reprocher est un grand mot...
- Spoiler:
- Disons que j'ai l'impression qu'il existe un décalage entre la société dans laquelle vivent les deux gosses et la capacité de Gaï à mettre en branle un système complexe, basé sur une technologie qu'il ne maîtrise ni ne comprend.
En effet, le mode de vie assez frugal des villageois, basé sur la chasse ("chasser avec les autres hommes du village"), l'agriculture ("période de la cueillette"), une technique rudimentaire ("les fumées des feux de protection" du village, constitué de "huttes") ainsi que l'influence de "légendes" donne l'impression d'un peuple arriéré. Dans ce monde, la lumière artificielle est considérée comme relevant du "prodige" par le gamin. Je le vois mal actionner spontanément "des tas de boutons" et parvenir aussi facilement au funeste résultat final.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Un truc mauvais
- Spoiler:
- En fait, je voyais ça comme du hasard en fait. Genre, à force d'appuyer sur un peu tout, il a juste fini par réactiver le truc. L'IA est autonome et n'a besoin de personne pour faire le reste et Gaï n'a plus la maîtrise dès la remise en marche. Au final, c'est tout ce qu'il a fait : appuyer sur le mauvais bouton. Et il n'a rien compris à ce qu'il a fait. Un peu comme un bébé qui appuie sur les boutons de ses nouveaux jouets sans savoir ce que ça va provoquer.
Re: Un truc mauvais
Hello Cath. Bon, bien mais sans plus à mes yeux. Le cheminement m'a paru trop long, du coup, j'espérais un peu d'action pour compenser et ce moment tant attendu marque la fin. Argh ! Pour ma part, je reste donc sur ma faim même si cela reste bien écrit. Confirmation pour le manque de naturel de l'IA comme déjà souligné.
Re: Un truc mauvais
Merci Phanthom. De l'action, moi ? Lol, ça c'est anecdotique dans ma production. Il n'y a quasiment jamais de réelle action dans mes textes. Soit mes personnages subissent, soit ils avancent "tranquillement" vers leur destin (souvent funeste). Mais ça fonctionne un peu mieux ce manque d'action quand je vais dans mes récits noirs. J'aimerais pouvoir mettre plus d'action dans mes récits, mais c'est vraiment mon point faible (ça et les scènes d'amour).
Le moment attendu marquant la fin, oui, c'est ça. La suite n'est pas importante (en tout cas dans ce que je voulais écrire).
Le moment attendu marquant la fin, oui, c'est ça. La suite n'est pas importante (en tout cas dans ce que je voulais écrire).
Re: Un truc mauvais
J'ai bien aimé ce récit avec enfants - ce qui n'est pas rare pour toi, j'ai déjà lu plusieurs récits où tu mets en scène des enfants. Et pas que des gentils !
Le seul "reproche" que je ferai, c'est qu'il est peu vraisemblable d'un simple trou dans le sol (Alice au pays de merveilles, un peu) mène directement à une salle futuriste et que le fait d'appuyer sur 3 boutons suffise à... bref, c'est vrai que dans le principe, l'intrigue m'a paru un peu énorme, mais la rédaction rend tout de même l'action intéressante à suivre.
Comme pour Perroccina, peut-être qu'adopter un ton de conte aurait permis de rendre cela plus "vraisemblable"
Le seul "reproche" que je ferai, c'est qu'il est peu vraisemblable d'un simple trou dans le sol (Alice au pays de merveilles, un peu) mène directement à une salle futuriste et que le fait d'appuyer sur 3 boutons suffise à... bref, c'est vrai que dans le principe, l'intrigue m'a paru un peu énorme, mais la rédaction rend tout de même l'action intéressante à suivre.
Comme pour Perroccina, peut-être qu'adopter un ton de conte aurait permis de rendre cela plus "vraisemblable"
Re: Un truc mauvais
Oui, ça commence un peu comme "Le trou aux lutins", mais c'est bien différent !
J'ai moi aussi ressenti une longueur à un moment, quand Gaï marche dans le tunnel, mais l'idée est originale et surprenante : au départ, je n'ai pas retrouvé l'ambiance habituelle de tes histoires. "Étrange", me suis-je dit ! ... Et c'est à la fin que j'ai reconnu le nihilisme catherinien ! Je ne m'attendais pas à cette fin, qui m'évoque plus le texte à quatre mains que tu avais écris avec Zaroff, sur le Manoir. Alors c'est vrai que cette histoire tient sur sa chute, à la limite elle aurait pu être très courte, façon Frédric Brown dans "Fantômes et Farfafouilles", et éviter le passage un peu longuet. Mais elle est quand même réussie !
J'ai moi aussi ressenti une longueur à un moment, quand Gaï marche dans le tunnel, mais l'idée est originale et surprenante : au départ, je n'ai pas retrouvé l'ambiance habituelle de tes histoires. "Étrange", me suis-je dit ! ... Et c'est à la fin que j'ai reconnu le nihilisme catherinien ! Je ne m'attendais pas à cette fin, qui m'évoque plus le texte à quatre mains que tu avais écris avec Zaroff, sur le Manoir. Alors c'est vrai que cette histoire tient sur sa chute, à la limite elle aurait pu être très courte, façon Frédric Brown dans "Fantômes et Farfafouilles", et éviter le passage un peu longuet. Mais elle est quand même réussie !
Re: Un truc mauvais
Merci vous deux.
- Spoiler:
- Alors pour le fait que c'est peut-être un peu trop facile le coup du trou et des boutons, plutôt d'accord. En tout cas pour le trou. Pour les boutons, je me dis que le gamin appuie juste sur le mauvais bouton et rallume l'IA (c'est quand même hyper simple d'allumer un ordi). Maintenant, c'est vrai que pour une fiction, c'est peut-être trop simple.
- Spoiler:
- Pour le tunnel, oui, c'est un peu longuet, faudrait que je raccourcisse ça. Parce que oui, c'est la chute qui fait l'histoire (et c'était la seule chose que j'appréciais dans l'histoire).
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