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kalcidian a écrit:Et ça chipote et ça chipote. j'adore ça. Je rejoint Murphy. Je pense que si le commun des mortels comprend de quoi il s'agit, alors peu importe le . ou le - ou rien du tout, ça n'a pas vraiment d'importance du moment que l'on comprend le concept. Tout convient si on comprend l'idée. Par contre au niveau légal et juridique pur, bien sur qu'il faut employer la bonne graphie.

Je suis désolé, mais de ce que je vois dans mon boulot, je sais que le "commun des mortels" n'a pas lu la Constitution ! Le (.) n'existe pas. Et oui, c'est l'article 49 al. 3 de la Constitution. Et du reste je n'en veux pas au commun des mortels, mais encore une fois, aux journalistes qui ne font pas leur boulot convenablement. Pourquoi se laisser aller à évoquer quelque chose qui n'existe pas quand leur travail consiste à délivrer une information ?

Ceci étant dit, désolé d'avoir pollué le fil avec mes messages qui n'ont rien à voir !

Je me coucherai moins con ce soir alors. Merci pour les explications, Hellaz (et Silence, je vois ton message seulement après avoir écrit celui-ci). J'ignorais vraiment ces distinctions.
Bon, j'avoue que je ne m'étais pas spécialement penché sur le sujet non plus jusqu'ici, mais ça reste une info intéressante à savoir.

Je comprends que pour des gens dont c'est le cœur de métier, ça doit être rageant au quotidien.

Après, je me dis qu'il faut faire la part des choses : les journalistes simplifient et vulgarisent, ils cherchent la manière la plus courte et grossière de faire passer une info, quitte à en retirer la moitié du sens. Ils se moquent de la validité légale et réelle de la chose tant que l'idée générale passe. Et je pense que tous les domaines sont concernés.
Et les gens lambda (= non spécialistes du domaine) reprennent ces simplifications, à la fois par méconnaissance, pour suivre la masse et parce que s'il fallait être pointu à l'extrême sur tous les domaines du quotidien, on n'en finirait pas.

Là où ça devient gênant par contre, c'est dans ton exemple des étudiants qui suivent le même chemin. Là, je te rejoins totalement, ils sont là pour en faire leur boulot, qui leur demandera d'être précis et où une "façon de parler" de ce genre peut engendrer pas mal de galères juridiques par la suite.

(Désolé pour le décalage dans mes réponses, j'ai édité ce message pour répondre à ta 1ere réponse, et n'avais donc pas vu ta 2e réponse.)

C'est un métier... Ensuite vraiment ce n'est pas contre les gens, comme le précise Silence. Le fait de "sourcer l'information" n'est plus une priorité dans les medias.

Désolé Silence et Hellaz, je comprends votre réaction, c'est un peu comme moi quand j'entends parler de "Psychopathe" dans des sens qui ne sont pas du tout celui (assez précis) qu'on donne à ce mot en psychiatrie. D’autant plus que savais qu'il s'agissait du 49 al.3 de la constitution :

Article 49
Modifié par LOI constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet... - art. 24
Le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant l'Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d'une même session ordinaire et de plus d'une au cours d'une même session extraordinaire.

Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l'alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.


Ceci dit, à cause moi, pour avoir reproduit la forme qu'utilisent les journalistes, ça fait plus d'un demi-page de flood qui n'a rien à voir avec le concours...

Le 49 al. 3 est pourtant une superbe représentation d'un cauchemar issu du fond des âges ! (Oui bon, je tente de raccorder au thème comme je peux )

SILENCE a écrit:

kalcidian a écrit:Et ça chipote et ça chipote. j'adore ça. Je rejoint Murphy. Je pense que si le commun des mortels comprend de quoi il s'agit, alors peu importe le . ou le - ou rien du tout, ça n'a pas vraiment d'importance du moment que l'on comprend le concept. Tout convient si on comprend l'idée. Par contre au niveau légal et juridique pur, bien sur qu'il faut employer la bonne graphie.

Je suis désolé, mais de ce que je vois dans mon boulot, je sais que le "commun des mortels" n'a pas lu la Constitution ! Le (.) n'existe pas. Et oui, c'est l'article 49 al. 3 de la Constitution. Et du reste je n'en veux pas au commun des mortels, mais encore une fois, aux journalistes qui ne font pas leur boulot convenablement. Pourquoi se laisser aller à évoquer quelque chose qui n'existe pas quand leur travail consiste à délivrer une information ?

Ceci étant dit, désolé d'avoir pollué le fil avec mes messages qui n'ont rien à voir !

Je plaisantais Silence. C'était pour te charrier mais je vois que c'est un sujet hautement sensible à tes yeux donc désolé d'avoir jouer au con avec tes convictions. Je me doute que ça te fais enragé ce genre de début étant donné que vous, les juristes, êtes les seul à utiliser encore la bonne graphie de cette loi.

Pas de problème Kalcidian. Et si maintenant pour détendre l'atmosphère on arrêtait de dire que la Cinquième République est un régime présidentiel ?

Juste encore une anecdote, sur les journalistes qui parlent de choses qu'il ne connaissent pas : une fois j'ai entendu un journaliste à la radio, à propos d'une soi-disant influence de la pleine lune sur les individus, qui affirmait tranquillement que "Les nuits de pleine lune, dans les hôpitaux psychiatriques, les médecins doublent les doses de médicaments des malades", qui sont censés bien sûr être plus agités ces soir-là !

Et bien, moi qui ai bossé sept ans à proprement parlé dans un hôpital psy, je peux vous dire que c'est du pipeau, les doses de traitement ne sont pas augmentées, et les patients ne sont pas plus agités au moment de la pleine lune qu'à la nouvelle lune, ou au premier ou dernier quartier...

Parfois, les journalistes, je les trouve magiques.

Effectivement, là on passe à un niveau encore supérieur avec la propagation de légendes urbaines et assimilés. C'est même plus de la non-vérification d'info, mais carrément un manque de jugeote monstrueux (pas besoin de plus de 3 neurones pour réaliser comme cette "info" est insensée).

Bon, on en revient au concours ?

"L'assemblée se tenait sous les rayons de la lune, pleine et en appelant aux extrémités les plus démentes des convives.
Le doyen s'avança eu centre de la foule et commença à psalmodier une formule aussi antique que la fibre matricielle des souvenirs, de la pensée, de la parole :
Ô, sombre déité, viens donc à nous à travers la porte ouverte des temps !

Et une fois que les ouailles eurent repris le mantra à plusieurs reprises, l'ombre d'une entité de cauchemar, titanesque et grotesque à la fois, se matérialisa au-dessus la lande obscure :
P'alhaddyn venait de se réveiller de son sommeil sans âge."


Tu voulais du recadrage ? en voilà !

Je t'en foutrais moi, du sommeil sans âge de P'alhaddyn !

Oh ça va, c'était juste pour lancer des pistes de réflexion sympa (et pis comme ça, même si j'envoie pas de texte, je pourrais toujours dire que j'ai (un peu) participé quand même lol).

T'inquiète, après avoir traversé tant d'étranges éons, le P'alhaddyn est devenu un peu dur de la feuille, il ne s'en formalisera pas.

(49.3, c'est quoi ? La température à laquelle les gilets jaunes entrent en ébullition ?)