Interius - Chapitre I

(Paladin, je te réponds plus tard dans la journée : ) )

Paladin :

Contente que l’atmosphère fonctionne ! : )

Pour ce qui est des critiques, déjà il faudrait revoir la mise en page, pour que la lecture soit plus agréable : mettre le texte en mode "justifié", et faire des retraits devant chaque début de chapitre, ainsi que devant les dialogues. C'est rien, mais ça facilite beaucoup le confort de lecture.

Oki, c’est noté, je me pencherai là-dessus prochainement !

(ma phrase) Car cela faisait maintenant sept ans que pas une seule âme n’avait entendu le son de ma voix.
(la tienne) "Personne n’avait entendu le son de ma voix" était plus court, et aussi bien.

… non, je suis désolée mais tu ne me feras pas dire que ta phrase est mieux que la mienne, ce n’est pas ce que je pense donc je ne le dirais pas ! XD Plus sérieusement, pourquoi désirer de retirer le style et la poésie de l’auteur ? Je ne comprends pas…

Il faut savoir que la mémoire de lecture est courte, et que passé une quinzaine de mots, le lecteur oublie le début de la phrase.

Je pourrais tout aussi dire que la mémoire ça se travaille, la plasticité du cerveau permet de se muscler les neurones. xD
Sinon j’entends bien et comprends la pertinence de l’argument, le seul problème c’est que mon cerveau ne fonctionne pas comme ça (je n’oublie pas au bout de quinze mots, non)… ce que j’écris est une musique à mes oreilles et je n’y vois aucune longueur ni lourdeur, au contraire, c’est très aérien pour moi. Ce que tu me demandes en revient à écrire petit nègre à mes yeux, comment est-ce que je fais pour apprécier mon propre travail si je le juge plus médiocre ?
Je t’assure que ce n’est pas pour faire genre que j’écris ainsi, c’est réellement mon langage intérieur. Je suis quelqu’un qui écrit la plus part du temps en état de transe suite à des souvenirs refoulés qui remontent d’un coup et qui me font complètement planer quand le choc est passé. Toujours dans une optique d’authenticité, chaque phrase écrite est un témoignage de moi-même et je ne peux pas me résoudre à ce que le lecteur lambda attends d’un texte, c’est une trahison de ma réalité. (et ce n’est pas une question de flemme, je me donne à cent pour cent dans mon travail et j’ai déjà remanié par le passé à la lumière de nouveaux éléments, abattre du boulot ne me fait pas peur, jusqu’à ce que je sois entièrement satisfaite)  

Cela dit, petite parenthèse, je trouve sidérant qu’en terme de littérature le conseil soit d’appauvrir son langage et son style… quelqu’un peut m’expliquer cet étrange phénomène, parce que la logique m’échappe…
Personnellement j’y vois un nivellement par le bas et je ne désire pas emboîter le pas, à plus forte raison que je me contrefiche de l’avis et des attentes d’un éditeur qui simplifiera toujours plus pour vendre au plus grand nombre. (je me passerai de ses « services » si tel est le cas)
J’aime quand c’est soutenu, poétique et alambiqué. J’aime respirer un texte, le savourer, prendre mon temps, mais cela, encore une fois, c’est dû aux états de transe dans lesquels je tombe régulièrement. Mais il y a des gens qui ont la même approche que la mienne vis a vis des mots et ce sont eux que je cible.
Franchement, je préfère arrêter l’écriture que de la simplifier. Je suis d’accord sur le fait que certaine phrases méritent d’être reconstruite et que je peux encore m’améliorer, mais si c’est pour la vider de son essence, c’est tout simplement inenvisageable pour moi…
J’assumerai les conséquences de mon choix, ce n’est pas un problème et si je dois rester un écrivain  solitaire et méconnu, qu’il en soit ainsi ! (bordel de merde ! xD)
Maintenant ça veut peut-être dire que je n’ai pas ma place sur un forum d’écriture, dans le sens où je sais ce que je fais et où je vais dans mon œuvre et que je suis la seule à pouvoir me raconter en fonction de ce que je suis, avec le langage de mon âme.
Ce que tu soulignes n’est pas, à mon sens, un défaut du texte mais simplement une approche différente dans la manière de manier les mots. C’est ma manière et ma plume que je veux peaufiner, pas calquer celle des autres.
Et oui, je suis quelqu’un de tarabiscoté ! : D

Je te remercie pour ta critique, tes conseils avisés seraient valables pour la plupart des gens qui écrivent, mais pas pour moi… je ne peux pas et je ne veux pas.

Au fait, j’ai lu le texte que tu m’as passé et je m’occuperai très bientôt de te faire un commentaire ! : )
Je vais suivre les conseils de Tak et te faire une critique sans complaisance, même si je ne suis pas à l’aise avec cette approche, je vais me focaliser sur le fait que c’est te rendre service.
Je te dis donc à bientôt dans les commentaires et merci encore d’avoir prit le temps de rédiger le tien ! : )

Mnémosyne, j'ai l'impression que tu as mal pris mon commentaire. Je précise qu'en aucun cas je ne me pose comme autorité en matière d'écriture, ce que je disais n'est que l'avis de quelqu'un qui écrit depuis un certain nombre d'années, mais il y a des auteurs qui ont une écriture très personnelle et pas forcément facile, loin de moi l'idée de vouloir la formater !

Là par contre où je ne suis peux pas te suivre, c'est l'idée que "simplifier" signifie "appauvrir" "niveler par le bas" "du petit nègre" etc... Non, simplifier, ce n'est pas bêtifier, c'est comme canaliser l'eau d'un fleuve pour lui donner plus de force. je parle de choisir les bons mots, ce qui n'enlève rien à la musicalité d'un texte. Parlant de musique, les plus grands morceaux ont été écrits avec sept notes, sur différents octaves. Pour moi les émotions, les plus hauts sentiments et les sensations les plus complexes peuvent être exprimés par des phrases plus courtes et des mots bien choisis. Ecrire dans l'extase, je comprends ça, mais c'est ce que Paul Valéry appelle le travail de la Pythie : retranscrire dans le langage commun celui des dieux (Et je ne crois pas que Valery soit un exemple de nivellement par le bas)

Je ne te conteste pas le droit d'avoir une écriture qui est tienne, je ne donnais un avis que par rapport à ce que je lis et j'écris moi-même (Je n'ai pas d'autres éléments de comparaison). Par contre, respecte aussi l'idée que je n'ai pas la même conception, sans pour autant prôner l’appauvrissent ou le nivellement.

Certains écrivains ont un style qui est le leur, j'accroche ou pas, mais je ne me permettrais pas de juger de leur façon d’écrire. C'est valable aussi pour toi. Excuse-moi si je ne t'ai pas comprise, je n'avais aucune intention de te blesser.

Non, non, tu ne m'as pas blessée, rassure-toi, j'ai simplement répondu ce que je pensais en toute sincérité. J'ai déjà eu cette conversation avec d'autre personnes, je ne me prends pas la baffe de plein fouet, t'en fait pas ! ^ ^
Ce que tu perçois d'émotion forte dans ma réponse c'est juste mon exaltation dans le débat, c'est promis ! : )
Ça m'arrive souvent quand le sujet me tient à cœur, désolée si je t'ai parue agressive, ce n'était pas du tout mon état d'esprit... en fait j'aime bien débattre, ça me stimule ! Je sais que ça peut faire bizarre parce que je change d'état d'esprit tout d'un coup mais c'est normal, il n'y a aucun souci !
(quand je suis fâchée en général on en doute pas... xD)

Pour ce qui est simplifier/appauvrir, je crois que c'est simplement une question de zoom et dézoom sur ce qui "est". Plus tu prends de recule, plus tu as une vision d'ensemble claire mais ça te coûte la connaissance et l'exploration en profondeur (faire l'analogie avec la simplification et la complexité d'une chose).
On peut difficilement adopter les deux points de vue simultanément, c'est l'un ou l'autre, l'un puis l'autre.
Simplifié appauvrit à mon sens parce qu'il se veut plus concis, plus synthétique, mais il gagne en vision globale. Après je ne dis pas que l'un vaut mieux que l'autre, au fond c'est une question de goût, d'endroit où l'on aime se tenir sur l'échelle qui relie l'infiniment grand à l'infiniment petit. Mais ça s'oppose absolument à la complexité qui est plus riche d'élément, par définition. Et visiblement je me sens mieux dans la complexité donc je prend sa défense contre tous ses opposants !

"Le travail de la Pythie, retranscrire le langage des dieux", ça me parle, je te remercie, je ne connaissais pas et je vais aller lorgner de ce côté là ! : D
Cet aspect est très présent dans ce que je vis et écris et ce sont ces communication avec le monde subtil que j'essaye de retranscrire. Après, encore une fois, certains y verront de la folie, d'autre des expériences mystique, c'est au choix... x)

Voilà, et encore une fois rassure-toi, il n'y a vraiment aucun problème, et désolée pour mes exaltations spontanée...

J'ai lu et je suis impressionnée par ce que tu racontes, surtout si ce sont des bribes de tes propres souvenirs... Ou une réalité remaniée pour atteindre une couche plus profonde de secrets intimes qui ne demandent qu'à être mis en lumière...
Je ne saurais juger de ton écriture qui remplit sa fonction d'exutoire. En tous cas, ta façon purement formelle ne m'a pas dérangée... Bien sûr elle pourrait être autre, plus accessible, mais en effet ce serait dénaturer ton travail de mémoire et ta volonté de laisser faire.
En tous cas, j'aimerais bien connaître la suite...

... merci beaucoup, Françoise, tu viens d'illuminer ma soirée (très maussade xD) avec tes deux commentaires.

Je crois qu'au fond, en tout cas c'est que je ressens là tout de suite, je ne cherche pas des critiques en vue de m'améliorer, mais juste des gens qui y sont sensibles et qui veulent bien plonger là-dedans avec moi.
Ce qui est le plus difficile en fait c'est le silence et le refus des gens de regarder en face ce qui peut arriver aux autres. Quand cette réalité là est trop proche d'eux, ils la rejette (ce que je peux comprendre). La plupart du temps les gens me fuient dès qu'ils ont compris que c'était réel et pas juste de la fiction, et j'ai cru m'être grillée une fois de plus sur ce forum parce que je ne sais pas fermer ma grande bouche très longtemps... x)
C'est pourquoi ton gentil commentaire plein d’intérêt me fait vraiment chaud au cœur et je t'en remercie... : )

Je n'oserais pas te proposer de te passer la suite, je ne veux pas m'imposer et ça me gène, mais si tu en as envie, même plus tard, il suffit de demander... voilà...

Merci encore ! : )

Hello, Mnémosyne !

Je voulais réagir plus tôt à tes derniers commentaires, mais ces derniers jours m'ont pas laissé beaucoup de temps.
Ce que je voulais surtout dire, c'est qu'ici on ne juge pas les personnes ou ce qu'elles mettent d'elles-mêmes dans leurs récits, mais uniquement notre réception à ce qui est écrit et la qualité (ou non) des écrits. Que le texte nous accroche ou non n'a rien à voir avec la personne qui l'a écrit et les pistes d'amélioration que nous donnons ne concernent que le style, pas le fond.
Je dis ça, parce que j'ai l'impression que tu as pris ces commentaires comme un jugement, alors que ce n'était pas du tout le cas. Et ne pas apprécier l'un de tes textes (ce qui n'est pas forcément le cas ici, mon avis est plus nuancé qu'un simple "j'aime/j'aime pas") ne signifie pas non plus qu'on n'aie aucun sens de l'empathie. Ce qui est encore plus vrai après avoir lu ton autre texte, que j'ai davantage apprécié - malgré mes réserves sur le style.
Donc tout va bien, rassures-toi et non, tu n'es pas "grillée" ici : l'Ecritoire est un lieu convivial et tolérant, chacun y a sa place, tant qu'il reste respectueux des autres (et jusqu'ici, je n'ai rien vu dans tes échanges qui allaient dans le sens contraire).
Aucun problème, donc !

Pour ce qui est de "l'appauvrissement" du langage, j'ai pensé ça aussi au début quand on m'a conseillé dans ce sens, mais en fait nan il ne s'agit absolument pas d'appauvrir, mais de synthétiser. Tu peux dire la même chose en deux ou trois phrases courtes qu'une longue phrase interminable remplie de ponctuations diverses qui alourdiront plus le rythme global qu'autre chose. Comme disait Pala, il s'agit surtout de trouver les termes/tournures les plus précis possibles pour développer ton idée sans la diluer. Et renforcer ainsi l'impact.
Maintenant, si tu es convaincue que c'est ce style-là qui convient le mieux à ce que tu veux raconter, à ta réalité, soit, mais en tant que lecteur, je reste persuadé que tu peux l'améliorer encore sans dénaturer ce que tu as à dire.
En tous cas, sache que ça m'empêchera pas de continuer à te lire, si tu as d'autres choses à nous proposer

Mais en fait, je crois que comme tu disais plus haut, tu avais surtout envie de partager ce morceau de vécu, plutôt que de recevoir des avis sur ta plume ou pistes d'améliorations... ce que je comprends très bien aussi, car il m'est moi aussi arrivé de vouloir partager des choses perso, mais on ne peut pas appréhender une fiction pure et un texte à portée autobiographique (même si légèrement romancé) de la même façon et les retours ne sont pas forcément ceux qu'on espère.
Et désolé aussi au passage si tu as pu mal prendre certains de mes propos, ce n'était pas le but.
J'essaierais de laisser un mot sur ton texte un de ces jours, si mes journées sans fin m'en laissent un peu le temps

Salut Tak ! : )

Je suis patraque depuis deux jours donc je te ferais une réponse plus longue prochainement, mais je voulais quand même te dire que je n'ai pas mal prit ce que tu as dit. J'ai eu l'occasion de voir que mon style plaît ou ne plaît pas (en général il n'y a pas de nuances), et donc, même s'il est vrai que ça blesse toujours un peu de ne pas savoir se communiquer, je sais faire la part des choses tout en défendant mon bout de gras. :p
Pour le reste, il faut savoir qu'Evy n'est pas la seul à s'exprimer. S'il est vrai qu'elle est la narratrice du tome 1 et que tout passe par son regard, ses réflexions et son ressenti, c'est moi qui suis le narrateur du tome 2 et l'écriture devrait te plaire davantage (je pourrais poster un extrait) car je synthétise plus qu'elle et ne me perd pas dans l'émotionnel, tout en gardant une sensibilité qui m'est propre.
De même, les autres personnages qui s'exprimeront ont chacun leur style, leur ambiance, leur façon de percevoir la réalité. Le second texte que tu sembles avoir plus apprécié est écrit par Maya et c'est son univers à elle, très différent de celui des autres protagonistes.
Je disais que j'allais faire court... je suis incorrigible... -_-'
A plus tard donc... x)

OK ça marche !
Mais je préférais quand même clarifier les choses, car il me semblait percevoir une sorte de malentendu ou d'incompréhension et je n'aime pas voir ce genre de non-dits relous s'installer (surtout dans une petite communauté comme la nôtre, qui marche avant tout sur l'échange et le partage).
Si tout va bien de ton côté, alors ça me va

Et soignes-toi bien au passage (on te servira un petit grog pour te remettre d'aplomb, si besoin, mais je ne te garantis pas l'origine "bio" des ingrédients...).

Oui, je comprends très bien et tu as bien fait, j'aime ta franchise. : )
Aucun problème, non, à part qu'il faut que je fasse gaffe à mieux contrôler mes passions... : p

Merci, c'est une petite descente, ça va passer, ça passe toujours. ^ ^ (je ne dirais pas non, et pour le bio, qui a envie de rallonger son espérance de vie ? ... (okè, elle est nulle... *s'enfuit*)

Bon, j'ai perdu mon travail... Hélas. Et j'ai désormais plus de temps pour lire, du coup, comme j'ai apprécié ton style passionné sur l'épisode de ton adolescence, je vais me plonger dans ton premier chapitre durant ma pause café !

Coucou Petit-Carmin,

Mince, je suis désolée pour ton travail... : (
Ça va, tu le vis avec philosophie ou c'est un coup dur ?

Et sinon je te remercie, j'espère que ça te plaira. ^ ^
Porte-toi bien !

Olé, je prends cette expérience en bien et j'en tire que du positif, enfin, j'essaie.

Mille excuses, je me suis perdu dans une histoire à écrire du coup, j'ai pas mal divergé dans mes prérogatives, je te prie pour cela de m'excuser.

Edit 20h19 : Pour le coup, je me lance maintenant dans ton chapitre, comme ça j'oublierai plus : A dans un petit moment !


J'ai mis un peu plus de trois heures à écrire ce petit texte qui a été un véritable fléau pour moi à élaborer !

Spoiler:

Edit 21h05 : Bon, hihi j'ai lu en vocal, une bonne demie heure. Perso, je n’ai rien à dire si ce n'est quelques longues phrases dont j'ai malheureusement écorchés à cause de leur taille.

Sinon, je trouve l'ensemble très rythmé, voire même poétique, par moment. Dès le début de ma lecture, j'ai de suite ressenti l'atmosphère lugubre qui s'est révélée une pointe perverse qui à découlé tout au long du récit.

Je n’aime pas ce genre d'ambiance salasse, mais je trouve que ta narration est si bien abordée qu'on en envie d'en savoir plus. Bref, ce n'est pas moi qui pourrais t'aider parce que j'ai été directement happé pour la dynamique du style employé.

Voilou, voilou !

Pas de souci, t'inquiète pas, je serais mal placé pour te faire le reproche de zapper les choses parce que tu as été absorbé par une autre... xD
Prends ton temps, il n'y a pas problème ! ^ ^

édit :
Tu as répondu juste quand j'allais envoyé mon message, donc du coup je te remercie beaucoup de m'avoir lue, déjà ! : )
Lol, en vocal, faudra que j'essaye, je suis sûr que je vais me marrer... xD
Je n'aime pas non plus ce qui est salasse, je me tiens à bonne distance pour éviter de partir en vrille... xD
Je suis content que tu aies aimé, merci à toi. : ) Je posterai peut-être tout le tome 1, pour ceux qui veulent savoir la suite, je verrai ça quand j'aurais un peu plus de temps.


Merci pour ton texte ! Osiris, celui qui a été coupé en morceaux, je vois que tu as compris comment m'amadouer... xD
C'est pas mal du tout, il y a de bonnes idées et l'ambiance est sympa ! : p C'est une bonne base pour bosser.
Je me suis permise de te faire quelques suggestions, j'espère que ça ne t'ennuie pas ? : )

« Ils ont osé me trahir, moi, Osiris ! »
Forcé de le reconnaître, la lumière s’était éteinte. L’élément glacial qui suivit (m'emplit, peut-être ?) me priva de puissance. Perclus dans ce sordide coffre (ici j'enverserais les deux mots "ce coffre sordide, ça sonne mieux à l'oreille), je ressentis sur mon dos d’infimes griffes me lacérer. Bien que paralysé, j’en éprouvai la douleur à chacune incision (chaque). La noble tiédeur de ma lignée s’écoulait lentement (suggestion : Le sang noble et encore tiède de ma lignée). Un son répugnant de succion apparut (se fit entendre) soudain. Drainé, un vertige me prit.
(ici je pense qu'il faut étoffer davantage ses tortures, avant de rebrancher sur la suite, parle un peu des créatures que tu cites plus bas, donne nous envie d'être heureux de ne pas être à sa place... xD)
Ce fléau se poursuivit des jours, des semaines, jusqu’à n'en plus percevoir le fil du temps. Lorsque ces créatures des abîmes n’eurent plus rien à dévorer, ce fut au tour de mon âme d’être consumée. Toujours conscient, je perçus une vague de flamme s’infiltrer dans la noirceur de mon esprit qui noya toutes mes pensées (ici tu utilises deux éléments, feu/eau, qui sont antinomiques, ça casse l'effet que tu veux donner parce que l'eau éteint le feu. Reste sur l'élément feu je pense, avec une tournure du genre : une vague de flamme s'infiltrer dans la noirceur de mon esprit pour l'embraser dans sa fournaise. )

Voilà, j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire, c'est bien partit en tout cas, et si je peux t'aider, n'hésite pas. ^ ^

Mais oui testes, tu verras c'est fort marrant et bien plus immersif. Surtout quand on emploie bien le ton imposé par la narration. Le plus dans ce genre de lecture c'est qu'on voit tout les petits défauts qui ne se voient pas par la pensée. C'est temps-ci, je le fais moins car j'arrive mieux à me concentrer sur un texte. Mais quand je relis un texte pour d'autres pour ainsi mieux les aider, alors je lis de cette façon.

Je viens de me relire sur la même dynamique et j'ai comblé quelques erreurs et y ai ajouté quelques de tes suggestions.


« Ils ont osé me trahir, moi, Osiris ! »

Forcé de le reconnaître, la lumière s’était éteinte. L’élément glacial qui suivit raidit la puissance de mes muscles. Perclus dans ce coffre sordide, je ressentis sur mon dos d’infimes griffes me lacérer. Bien que paralysé, j’en éprouvai la douleur à chaque incision. Alors que je sentis la noble tiédeur de ma lignée se dérober lentement de mon corps pour s’écouler le plancher de cette caisse, un son répugnant de succion se fit entendre. Drainé, un vertige me prit. Le fléau se poursuivit des jours, des semaines, jusqu‘à me contraindre de ne plus en percevoir le fil du temps. Lorsque ces créatures des abîmes n’eurent plus rien à dévorer, ce fut au tour de mon âme d’être consumée. Toujours conscient, je perçus une vague de flamme se représenter dans la noirceur de mon esprit et elle noya mes plus intimes pensées.


Pour le côté torture, je n’ai pas osé. Disons que je suis limité à 15 000 SEC soit aux max 2400 mots. Ce qui est très court, mais j'ai pas peur et cadre ma pensée pour arriver à ne pas surcharger le texte de détails inutiles. Cela dit, je vais voir, quand je l'aurai terminé, pour décrire davantage certaines parties.

C'est pour un AT au thème que voici : "D'eau et de Feu"

Si  la thématique te botte, participes-y !