Interius - Chapitre I
+3
Petit-Carmin
Paladin
Mnémosyne
7 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Interius - Chapitre I
Bonsoir,
Je n'ai malheureusement aucune nouvelle à proposer pour l'instant, l'écriture de ce roman m'accapare toute entière.
Je propose donc le chapitre I du premier tome d'Interius, c'est tout ce que j'ai de valable pour présenter ma plume.
Je vous laisse juger.
2911 mots
(lien mit à jour)
https://www.cjoint.com/c/JAsmrL2qS5x
Dernière édition par Mnémosyne le Sam 18 Jan 2020 - 17:24, édité 1 fois
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Re: Interius - Chapitre I
D'accord, je te remercie.
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Re: Interius - Chapitre I
Je lis ça dans le week ! Merci ! Prochainement, un concours se prépare, j'aimerai te voir parmi les concurrents, je suis sûre que tu pourrais en surprendre plus d'un !
Petit-Carmin- ---Double-Posteur Frénétique--- Disciple du Grand Dess(e)in
- Messages : 1141
Date d'inscription : 17/08/2018
Age : 37
Localisation : Entre deux parcelles d'un vignoble
Re: Interius - Chapitre I
C'est gentil à toi, j'espère que tu ne seras pas trop déçu !
Pour le concours, il y a de grande chance que j'y participe, oui. J'espère juste avoir de l'inspiration, le stress à tendance à me boucher le cerveau et à me faire perdre tous mes moyens...
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Re: Interius - Chapitre I
Désolé mais j'ai pas accès à ton texte, Mnémosyne. Ça m'envoie sur le serveur byethost, mais il n'y a aucun fichier à télécharger... (essaie peut-être sur cjoint, en général ça marche plutôt bien).
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Interius - Chapitre I
Ah d'accord, je vais voir ça !
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Re: Interius - Chapitre I
chez moi, le premier lien marchait il y a quelques jours, mais plus aujourd'hui. Le second marche.
Re: Interius - Chapitre I
Le 2e lien marche bien chez moi aussi, je télécharge ça et te ferais un retour aussi vite que possible, Mnémosyne !
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Interius - Chapitre I
Oki, merci Tak, c'est vraiment gentil ! : )
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Re: Interius - Chapitre I
Bon j'ai lu ton petit texte, en gardant bien à l'esprit qu'il ne s'agit que d'une bribe de récit plus grand et qu'il ne s'agit là que d'un échantillon.
Sache qu'ici, entre nous, nous lisons et donnons notre avis sans complaisance et sans langue de bois, partant de l'idée qu'une critique construite sera toujours préférable à un avis tiédasse enrobé de jolis mots qui ne fera pas beaucoup avancer l'auteur.
Premier point : tu écris bien, ta plume est fluide et maîtrisée, tout cela me semble très carré, je pense qu'on aura pas grand-chose à te reprocher de ce côté-là.
De même, le rythme et la construction générale sont bons, tout ça me semble très bien cadré.
Le problème pour moi se situerait plus sur la façon dont tu utilises ta plume et ce que je disais dans l'autre sujet sur le côté analytique. En effet, tu mets surtout l'accent sur le ressenti et l'induit du personnage plutôt sur ce qui lui arrive réellement, en employant beaucoup d'images ou de tournures passives, qui contrairement à l'effet recherché, aurait plutôt tendance à me poser une distance, vis-à-vis de ce qui est raconté.
Alors j'ai bien conscience qu'il s'agit d'un ressenti personnel et certains n'auront probablement pas de problème avec ça, mais perso ça me coupe totalement du récit...
Perso, je préférerais une approche où l'on délivre des informations sur le profil psychologique du perso au fur et à mesure de l'avancée, voire au sein même de l'action. C'est plus efficace au niveau du rythme et on a pas de gros pâtés narratifs sur le passé du personnage ou ses différents traumas -- je te rassures, ce n'est pas l'impression que m'a donné ton texte, mais je disais ça en guise d'exemple.
Ici, je trouve qu'il manque quelque chose au niveau du cadre, du ressenti "direct" du personnage (peur, faim, froid, attente ?) ou ce qu'il peut percevoir à travers ses autres sens (des odeurs, par exemple ?), puisque cette scène se passe en majorité en aveugle. L'idée est bonne et tu joues bien sur la perte de répètes, mais il me manque quelques éléments pour être complètement immergé. Ça, ainsi que les remarques faites plus haut sur le style.
Ceci dit rassures-toi, comme je disais plus haut, c'est avant tout une opinion personnelle, d'autres accrocheront peut-être plus et vu la qualité de ta prose, aucun doute que tu sauras nous offrir quelques très belles choses à l'avenir.
Mais là, en l'état et sur ces quelques pages, je dirais que je n'ai pas vraiment été emballé, désolé
Sache qu'ici, entre nous, nous lisons et donnons notre avis sans complaisance et sans langue de bois, partant de l'idée qu'une critique construite sera toujours préférable à un avis tiédasse enrobé de jolis mots qui ne fera pas beaucoup avancer l'auteur.
Premier point : tu écris bien, ta plume est fluide et maîtrisée, tout cela me semble très carré, je pense qu'on aura pas grand-chose à te reprocher de ce côté-là.
De même, le rythme et la construction générale sont bons, tout ça me semble très bien cadré.
Le problème pour moi se situerait plus sur la façon dont tu utilises ta plume et ce que je disais dans l'autre sujet sur le côté analytique. En effet, tu mets surtout l'accent sur le ressenti et l'induit du personnage plutôt sur ce qui lui arrive réellement, en employant beaucoup d'images ou de tournures passives, qui contrairement à l'effet recherché, aurait plutôt tendance à me poser une distance, vis-à-vis de ce qui est raconté.
Alors j'ai bien conscience qu'il s'agit d'un ressenti personnel et certains n'auront probablement pas de problème avec ça, mais perso ça me coupe totalement du récit...
Perso, je préférerais une approche où l'on délivre des informations sur le profil psychologique du perso au fur et à mesure de l'avancée, voire au sein même de l'action. C'est plus efficace au niveau du rythme et on a pas de gros pâtés narratifs sur le passé du personnage ou ses différents traumas -- je te rassures, ce n'est pas l'impression que m'a donné ton texte, mais je disais ça en guise d'exemple.
Ici, je trouve qu'il manque quelque chose au niveau du cadre, du ressenti "direct" du personnage (peur, faim, froid, attente ?) ou ce qu'il peut percevoir à travers ses autres sens (des odeurs, par exemple ?), puisque cette scène se passe en majorité en aveugle. L'idée est bonne et tu joues bien sur la perte de répètes, mais il me manque quelques éléments pour être complètement immergé. Ça, ainsi que les remarques faites plus haut sur le style.
Ceci dit rassures-toi, comme je disais plus haut, c'est avant tout une opinion personnelle, d'autres accrocheront peut-être plus et vu la qualité de ta prose, aucun doute que tu sauras nous offrir quelques très belles choses à l'avenir.
Mais là, en l'état et sur ces quelques pages, je dirais que je n'ai pas vraiment été emballé, désolé
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Interius - Chapitre I
J'ai lu : il ne s'agit que d'un début, qui déjà pose une ambiance glauque réussie : on ne se doute que le reste ne pas être à l'eau de rose ! Bien sûr, à ce stade, je ne peux pas dire grand chose sur l'histoire, mais en tout cas, on y est. On a envie de savoir la suite, tout en redoutant ce qui va arriver à la narratrice. Je trouve d'emblée l'atmosphère réussie.
Pour ce qui est des critiques, déjà il faudrait revoir la mise en page, pour que la lecture soit plus agréable : mettre le texte en mode "justifié", et faire des retraits devant chaque début de chapitre, ainsi que devant les dialogues. C'est rien, mais ça facilite beaucoup le confort de lecture.
Pour ce qui est du contenu, si le fond est bon, tu as une certaine tendance, qui est normale quand on commence à écrire, à faire des phrases trop tarabiscotées, sans doute dans le but de faire plus littéraire, et trop longues. Il faut savoir que la mémoire de lecture est courte, et que passé une quinzaine de mots, le lecteur oublie le début de la phrase. En fait, il vaut mieux faire des phrases simples, en choisissant bien ses mots. Rassure-toi, on a tous un peu cette tendance. Comme, par exemple ici :
Dans cette phrase, je ne comprends pas bien ce que signifie "ceux qui avaient eu l’impudence d’endurer extérieurement leur mal-être tel des pantins possédés par leur colère" : tu ne veux pas plutôt dire "d'extérioriser leur mal-être ?", c'est à dire les patients agités ou violents ? Là encore, il faut bien choisir ses mots
Rassure-toi, c'est pas bien grave, ce sont des choses qui se corrigent avec la pratique. Moi-même j'ai encore souvent tendance à faire des phrases trop longues. C'est ça aussi le travail de l'écriture, même si c'est quelquefois un peu fastidieux, ça demande à retravailler ses phrases, en faire deux ou trois courtes plutôt qu'une longue, de chercher des termes pas forcement compliqués, mais qui expriment bien ce que tu veux dire.
"Personne n’avait entendu le son de ma voix" était plus court, et aussi bien.
"Mais alors que ma conscience s’égarait, une voix m’arracha à la torpeur" suffirait.
Tout en exprimant la même chose, la phrase est plus légère. La plupart du temps, améliorer son écriture consiste à enlever plutôt qu'à ajouter. Moins de mots, mais des mots bien choisis. Par exemple ici, la conscience "aux quatre vents" n'est pas utile, et il faut éviter autant que possible les adverbes, et surtout ceux en "ment". Ici, tu utilises le verbe "arracher", qui est très bien choisi, puisqu'il exprime une certaine brutalité. Donc "brusquement" est inutile.
Là aussi, trop tarabiscoté !
"Cet appel me ramena aussitôt dans l'amère réalité. Je pris conscience alors du bandeau qui couvrait mes yeux, et expliquait cette obscurité oppressante. Saisie par l'angoisse, je voulu libérer mon regard. Je constatais avec horreur que des liens me maintenaient sur une chaise.
L'affolement allait m'envahir, lorsqu'il fut remplacé par une une migraine insoutenable"
exprimerait les même idées, en plus court et plus clair.
Voilà principalement ce que j'aurais à redire sur le style : il te faut travailler à plus de simplicité, des phrases plus courtes, des formulations plus simples. Je le répète, parce que ça m'a beaucoup aidé moi-même de comprendre ça : moins de mots, mais les bons mots.
En tout cas, ce début de roman est plein de potentiel, et tu arrives à y faire passer des choses très fortes. Tu dois travailler ton style, mais ça, c'est de l'entrainement. C'est le coté chiant de l'écriture, mais c'est juste une histoire de travail.
Pour ce qui est des critiques, déjà il faudrait revoir la mise en page, pour que la lecture soit plus agréable : mettre le texte en mode "justifié", et faire des retraits devant chaque début de chapitre, ainsi que devant les dialogues. C'est rien, mais ça facilite beaucoup le confort de lecture.
Pour ce qui est du contenu, si le fond est bon, tu as une certaine tendance, qui est normale quand on commence à écrire, à faire des phrases trop tarabiscotées, sans doute dans le but de faire plus littéraire, et trop longues. Il faut savoir que la mémoire de lecture est courte, et que passé une quinzaine de mots, le lecteur oublie le début de la phrase. En fait, il vaut mieux faire des phrases simples, en choisissant bien ses mots. Rassure-toi, on a tous un peu cette tendance. Comme, par exemple ici :
Quoi qu’avaient pu en penser mes médecins, mon apparente candeur d’esprit couplée à une humeur tranquille m’épargnait ce supplice d’être conviée dans l’un de ces cachots immondes, un lugubre endroit réservé à ceux qui avaient eu l’impudence d’endurer extérieurement leur mal-être tel des pantins possédés par leur colère.
Dans cette phrase, je ne comprends pas bien ce que signifie "ceux qui avaient eu l’impudence d’endurer extérieurement leur mal-être tel des pantins possédés par leur colère" : tu ne veux pas plutôt dire "d'extérioriser leur mal-être ?", c'est à dire les patients agités ou violents ? Là encore, il faut bien choisir ses mots
Rassure-toi, c'est pas bien grave, ce sont des choses qui se corrigent avec la pratique. Moi-même j'ai encore souvent tendance à faire des phrases trop longues. C'est ça aussi le travail de l'écriture, même si c'est quelquefois un peu fastidieux, ça demande à retravailler ses phrases, en faire deux ou trois courtes plutôt qu'une longue, de chercher des termes pas forcement compliqués, mais qui expriment bien ce que tu veux dire.
Car cela faisait maintenant sept ans que pas une seule âme n’avait entendu le son de ma voix.
"Personne n’avait entendu le son de ma voix" était plus court, et aussi bien.
Mais alors que ma conscience s’égarait encore aux quatre vents, une voix m’arracha brusquement à l’étreinte de la torpeur.
"Mais alors que ma conscience s’égarait, une voix m’arracha à la torpeur" suffirait.
Tout en exprimant la même chose, la phrase est plus légère. La plupart du temps, améliorer son écriture consiste à enlever plutôt qu'à ajouter. Moins de mots, mais des mots bien choisis. Par exemple ici, la conscience "aux quatre vents" n'est pas utile, et il faut éviter autant que possible les adverbes, et surtout ceux en "ment". Ici, tu utilises le verbe "arracher", qui est très bien choisi, puisqu'il exprime une certaine brutalité. Donc "brusquement" est inutile.
Cet appel instigua dans l’instant ma collision avec l’amère réalité quand mon sursaut acheva de m’y réintégrer, en vertu de quoi pouvais-je enfin conjecturer plus clairement de mon exacte situation. Je pris conscience alors de la présence d’un bandeau venu éclipser mon acuité visuelle, élucidant par la même la raison de cette obscurité oppressante
Je pris conscience alors de la présence d’un bandeau venu éclipser mon acuité visuelle, élucidant par la même la raison de cette obscurité oppressante. Sans attendre, l’angoisse m’exhorta à réhabiliter les droits de mon regard. Aussitôt constatai-je avec horreur que des liens amarraient mes poignets à la chaise qui soutenait la pesanteur de mon corps endolori.
L’affolement me confessant ses prétentions impérialistes, j’allais brandir haute et fière sa bannière quand l’insurrection fut prématurément couronnée d’une migraine insoutenable. Ainsi le poids de cette consécration me fit-elle courber l’échine.
Là aussi, trop tarabiscoté !
"Cet appel me ramena aussitôt dans l'amère réalité. Je pris conscience alors du bandeau qui couvrait mes yeux, et expliquait cette obscurité oppressante. Saisie par l'angoisse, je voulu libérer mon regard. Je constatais avec horreur que des liens me maintenaient sur une chaise.
L'affolement allait m'envahir, lorsqu'il fut remplacé par une une migraine insoutenable"
exprimerait les même idées, en plus court et plus clair.
Voilà principalement ce que j'aurais à redire sur le style : il te faut travailler à plus de simplicité, des phrases plus courtes, des formulations plus simples. Je le répète, parce que ça m'a beaucoup aidé moi-même de comprendre ça : moins de mots, mais les bons mots.
En tout cas, ce début de roman est plein de potentiel, et tu arrives à y faire passer des choses très fortes. Tu dois travailler ton style, mais ça, c'est de l'entrainement. C'est le coté chiant de l'écriture, mais c'est juste une histoire de travail.
Dernière édition par Paladin le Dim 19 Jan 2020 - 14:55, édité 1 fois
Re: Interius - Chapitre I
Pas pour en rajouter une couche, mais je suis d'accord avec toi sur le côté un peu alambiqué de certaines phrases, qui ajoutées à d'autres éléments (comme ces tournures passives dont je parlais) finit par donner quelque chose d'assez lourd. Je voulais en parler dans mon post, puis je suis passé à autre chose, mais ça rejoint ce que je disais sur d'autres points...
C'est dommage car on sent sinon que tu as largement de quoi faire Mnémosyne, mais souvent en écriture le "mieux" est l'ennemi du "simple". Simple mais efficace est souvent préférable à alambiqué et fastidieux (mais c'est normal, au début on a tous tendance à vouloir en faire trop, moi-même j'ai mis une 12aine d'années à me débarrasser de mes vieilles habitudes).
Bref, y'a du potentiel, mais encore quelques points à travailler sur l'efficacité en général et la concision.
C'est dommage car on sent sinon que tu as largement de quoi faire Mnémosyne, mais souvent en écriture le "mieux" est l'ennemi du "simple". Simple mais efficace est souvent préférable à alambiqué et fastidieux (mais c'est normal, au début on a tous tendance à vouloir en faire trop, moi-même j'ai mis une 12aine d'années à me débarrasser de mes vieilles habitudes).
Bref, y'a du potentiel, mais encore quelques points à travailler sur l'efficacité en général et la concision.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Interius - Chapitre I
Salut Tak !
Merci pour ta critique, j'y retrouve ce qu'on me dit de manière générale, c'est donc cohérent... xD
Cette critique de l’immersion m'a déjà été faite plusieurs fois et je vais répondre la même chose, à savoir que mes personnages sont dans des états particuliers. Je veux dire par là que l'encrage dans la réalité est défaillant.
Evy alterne souvent entre deux sentiments, l'angoisse et la transe, mais dans les deux cas, elle est en dehors de la réalité véritable et ce qu'elle en perçoit se traduit ainsi. Cette distance que tu ressens est la sienne avant tout et je ne peux pas faire d'une autre manière sans dénaturer ma propre vie et son évolution.
Cette distance se retrouve aussi dans mon propre rapport à ce que j'écris, le principe étant d'approcher la réalité en fonction de ce que je peux encaisser au moment où je le synthétise, sachant que tout cela évolue au fil de l'histoire, le but final étant de regarder la réalité, pleine et entière, en face ! : D
J'ai un peu abandonné l'espoir de mettre le lecteur dans le même état que moi, c'est peine perdue si nous n'avons pas un parcourt similaire (les mêmes causes produisent les mêmes effets) afin qu'on puisse parler la même langue.
En résumé, il n'y a qu'une personne souffrant de stress post-traumatique pour s'y reconnaître, autant dans les ressentis que dans les sensations. Pour les autres, soit ils passent leur chemin, soit ils se laissent embarqué dans une vision très différente de la leur.
Je suis bien consciente d'écrire pour un public très restreint et que je ne serait jamais en tête d'affiche, peu importe, ça ne me tracasse pas. Ce qui compte pour moi c'est l’authenticité de ma vision, conformément à mon vécu.
Je n'ai donc pas l'intention de changer ça, pour le rendre accessible, c'est ainsi que ça s'est passé, c'est ainsi que je le décris.
Maintenant je comprends très bien que tu n'y accroches pas et ce n'est pas bien grave, les seules personnes qui m'ont dit être bouleversées de s'y reconnaître à ce point sont des traumatisés grave pendant l'enfance avec qui je discute régulièrement. Dans des cas comme ça, le cerveau se construit de façon étrange, saturé par toutes sortes de drogues qu'il sécrète pour modifier l'état de conscience et survivre au pire. On ne peut pas être des adultes normaux et on ne le sera jamais, c'est trop tard, par contre ça donne accès à plein de trucs très intéressants. ^ ^
Bref, si tu es curieux de savoir comment ça se passe réellement dans la tête d'un authentique traumatisé, Interius est une pièce d'archive. Dans le cas contraire ce n'est pas la peine d'insister, non...
Ce n'est pas que je veux faire ma chiante, c'est simplement que si je fais autrement ce n'est plus moi et je ne vois donc pas l’intérêt que j'aurais à me dénaturer dans le sens où je désir approcher la/ma vérité...
Je suis soulagée néanmoins que tu juges de l'écriture en elle même comme étant maîtrisée, et je te remercie. Vu que ce que j'ai à dire est de toute façon complètement barré et en dehors de la réalité commune à tout à chacun, c'est surtout cet aspect là qui m’intéresse et que je m'efforce de peaufiner.
C'est donc encourageant, merci à toi de m'avoir lue ! : )
Merci pour ta critique, j'y retrouve ce qu'on me dit de manière générale, c'est donc cohérent... xD
Cette critique de l’immersion m'a déjà été faite plusieurs fois et je vais répondre la même chose, à savoir que mes personnages sont dans des états particuliers. Je veux dire par là que l'encrage dans la réalité est défaillant.
Evy alterne souvent entre deux sentiments, l'angoisse et la transe, mais dans les deux cas, elle est en dehors de la réalité véritable et ce qu'elle en perçoit se traduit ainsi. Cette distance que tu ressens est la sienne avant tout et je ne peux pas faire d'une autre manière sans dénaturer ma propre vie et son évolution.
Cette distance se retrouve aussi dans mon propre rapport à ce que j'écris, le principe étant d'approcher la réalité en fonction de ce que je peux encaisser au moment où je le synthétise, sachant que tout cela évolue au fil de l'histoire, le but final étant de regarder la réalité, pleine et entière, en face ! : D
J'ai un peu abandonné l'espoir de mettre le lecteur dans le même état que moi, c'est peine perdue si nous n'avons pas un parcourt similaire (les mêmes causes produisent les mêmes effets) afin qu'on puisse parler la même langue.
En résumé, il n'y a qu'une personne souffrant de stress post-traumatique pour s'y reconnaître, autant dans les ressentis que dans les sensations. Pour les autres, soit ils passent leur chemin, soit ils se laissent embarqué dans une vision très différente de la leur.
Je suis bien consciente d'écrire pour un public très restreint et que je ne serait jamais en tête d'affiche, peu importe, ça ne me tracasse pas. Ce qui compte pour moi c'est l’authenticité de ma vision, conformément à mon vécu.
Je n'ai donc pas l'intention de changer ça, pour le rendre accessible, c'est ainsi que ça s'est passé, c'est ainsi que je le décris.
Maintenant je comprends très bien que tu n'y accroches pas et ce n'est pas bien grave, les seules personnes qui m'ont dit être bouleversées de s'y reconnaître à ce point sont des traumatisés grave pendant l'enfance avec qui je discute régulièrement. Dans des cas comme ça, le cerveau se construit de façon étrange, saturé par toutes sortes de drogues qu'il sécrète pour modifier l'état de conscience et survivre au pire. On ne peut pas être des adultes normaux et on ne le sera jamais, c'est trop tard, par contre ça donne accès à plein de trucs très intéressants. ^ ^
Bref, si tu es curieux de savoir comment ça se passe réellement dans la tête d'un authentique traumatisé, Interius est une pièce d'archive. Dans le cas contraire ce n'est pas la peine d'insister, non...
Ce n'est pas que je veux faire ma chiante, c'est simplement que si je fais autrement ce n'est plus moi et je ne vois donc pas l’intérêt que j'aurais à me dénaturer dans le sens où je désir approcher la/ma vérité...
Je suis soulagée néanmoins que tu juges de l'écriture en elle même comme étant maîtrisée, et je te remercie. Vu que ce que j'ai à dire est de toute façon complètement barré et en dehors de la réalité commune à tout à chacun, c'est surtout cet aspect là qui m’intéresse et que je m'efforce de peaufiner.
C'est donc encourageant, merci à toi de m'avoir lue ! : )
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
Date d'inscription : 14/01/2020
Age : 40
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Interius - Tome II
» Interius - Tome I (complet)
» La fin d'un chapitre. Cliffhanger ou pas?
» Les Loups Blancs
» Bretagne, chapitre 2
» Interius - Tome I (complet)
» La fin d'un chapitre. Cliffhanger ou pas?
» Les Loups Blancs
» Bretagne, chapitre 2
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum