Les Loups Blancs
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FRançoise GRDR
Purple-fan
Paladin
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Les Loups Blancs
Bon, bah voilà mon histoire ! J'espère qu'elle vous plaira et donnez moi vos avis et conseils !
Voici le résumé :
Dans un autre monde nommé Goldhol, Lauren, 17 ans et au corps sublime, découvre que, derrière les grands murs de sa ville, le monde est sombre et ignoble. Au même moment, sa petite ville se retrouve dans l'obscurité : la nuit éternelle c'est installée, et seul un grand magicien peut faire cela... et le détruire. C'est alors que la jeune femme décide de partir à la recherche de Dorn, le Grand Mage de Fal, une grande forêt. Lui seul pourra l'écouter et l'aider. Mais son voyage ne se passe pas comme prévu...
Voici le résumé :
Dans un autre monde nommé Goldhol, Lauren, 17 ans et au corps sublime, découvre que, derrière les grands murs de sa ville, le monde est sombre et ignoble. Au même moment, sa petite ville se retrouve dans l'obscurité : la nuit éternelle c'est installée, et seul un grand magicien peut faire cela... et le détruire. C'est alors que la jeune femme décide de partir à la recherche de Dorn, le Grand Mage de Fal, une grande forêt. Lui seul pourra l'écouter et l'aider. Mais son voyage ne se passe pas comme prévu...
Invité- Invité
Prologue
« Peut-être que nos yeux ont besoin d'être lavés par nos larmes de temps en temps, afin que nous puissions voir la vie avec une vision plus claire encore. »
Alex Tan
---------------------------------------------------------------
Les cris et les larmes de terreur m'emplissaient d'une joie monstrueuse. Le sang sur mes mains et coulant de mes lèvres était si bon, sucré ; il me donnait cette chaleur humaine que mon corps froid avait oublié.
Alors que je m'apprêtais à sauter sur une nouvelle proie, -longues canines sorties dans un rictus effroyable-, elle se retourna, ses yeux croisèrent les miens... et je m'arrêtai net. Malgré la terreur qui les envahissait, je pouvais reconnaître ses yeux entre mille. Grands. Couleur noisette.
Je dévisageais alors son visage fin. Nez grec. Lèvres pulpeuses. Peau bronzée. Encadré par d'épais cheveux noirs et mouillés.
Pendant un instant, je crus voir ses muscles se détendre légèrement, mais sa mâchoire était toujours serrée et j'entendais les battements effrénés de son cœur affolé.
C'était lui...
Puis, il ouvrit la bouche, non pas pour crier, mais pour prononcer, d'une voix chevrotante et grave, un mot, mon prénom :
- Lauren...
Alex Tan
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Les cris et les larmes de terreur m'emplissaient d'une joie monstrueuse. Le sang sur mes mains et coulant de mes lèvres était si bon, sucré ; il me donnait cette chaleur humaine que mon corps froid avait oublié.
Alors que je m'apprêtais à sauter sur une nouvelle proie, -longues canines sorties dans un rictus effroyable-, elle se retourna, ses yeux croisèrent les miens... et je m'arrêtai net. Malgré la terreur qui les envahissait, je pouvais reconnaître ses yeux entre mille. Grands. Couleur noisette.
Je dévisageais alors son visage fin. Nez grec. Lèvres pulpeuses. Peau bronzée. Encadré par d'épais cheveux noirs et mouillés.
Pendant un instant, je crus voir ses muscles se détendre légèrement, mais sa mâchoire était toujours serrée et j'entendais les battements effrénés de son cœur affolé.
C'était lui...
Puis, il ouvrit la bouche, non pas pour crier, mais pour prononcer, d'une voix chevrotante et grave, un mot, mon prénom :
- Lauren...
Invité- Invité
Chapitre 1
Sac à puces.J'ouvrais mes yeux mouillés. Mon cœur battait la chamade et mon corps était pris par d’incontrôlables secousses.
Non, c'était impossible !
Et si, c'est bien possible !
Le chat se trouvait devant moi, assis sur le sol. J'avais l'impression qu'il souriait.
Je ne l'avais jamais aimé : c'était qu'un sac à puces, au long poil brun, gras, le nez aplati et les yeux verts et mauvais. Et quand que j'avais su qu'il pouvait savoir mes pensées et me parler mentalement, ma haine avais augmenté de plusieurs crans.
J'essuyai mes larmes, essayai de reprendre le contrôle de moi-même et, enfin, lui répondis mentalement :
La ferme, Tuck !
Désolé de te dire, que je n'ai pas de puces...
Ouais, ouais... C'est ça...
Sac à puces !
Je me levai de ma paillasse, en jetant, en même temps, un coup d’œil par l'embrasure. Il faisait toujours noir.
Je me retournai vers la boule de poil -rempli de puces-, qui était sagement entrain de se nettoyer le derrière. Il s'arrêta et me lança un regard désespéré.
Quoi ?
Dis-moi, Sac à puces, toi qui à de si "grands pouvoirs", quelle heure est-il ?
L'heure d'arrêter de m'appeler "sac à puces" !
Je soupirai.
Alors prends un bon bain !
J'aime pas l'eau.
A vrai dire, tu n'aimes pas grand chose, n'est-ce pas ?
Il ne me répondit pas, et retourna à sa toilette.
Bon, je n'aurais sûrement pas l'aide de mon "cher ami" le chat.
La première fois que je l'ai vu, c'était il y a deux ans. Il était rentré chez moi. Je l'avais mis de suite dehors, mais il me harcelait avec ses miaulements graves, qui ne ressemblaient à aucun cas à ceux d'un matou. Ne pouvant pas dormir, je l'avais fait rentrer, je me rappelle même de ce que je lui avais dit :
- Ok, j'te laisse rentrer, sac à puces, mais t'as interrer à te tenir à carreaux, sinon ça ne va pas marcher mon vieux.
Et vous saviez quoi, il m'a répondu :
Pas d'problème, poulette !
Au début, j'ai crus que c'était le fruit de mon imagination débordante, mais après, il m'a parlé de plus en plus et ainsi de suite, jusqu'à ce que je regrette de ne pas l'avoir laisser meugler à la porte. Certains pourraient croire qu'il est un cadeau de Dieu, moi je crois plutôt qu'il vient de Satan.
Je pris mes bottes en cuir et ma cape noire, que je mis au-dessus de ma robe bordeaux, qui s'arrêtait à mes genoux et me serait le buste et la taille. J'ouvris la vieille porte en bois noir, qui me servait seulement de protection, avec difficulté et me glissai dehors. Le vent soufflait fort et je mis ma capuche sur ma tête. Le ciel était nuageux et l'atmosphère humide. Cela donnait une impression chaotique.
Les rues étaient presque vide ; quelques chats et autres bêtes faisaient des vas et viens dans les rues, et il y avait un homme allongé contre le mur du bar Country, ivre à en mourir, qui ronflait. Je pouvais entendre les rires, les cris et la musique qui sortait de la taverne. Il y avait aussi cette odeur de renfermé et d'alcool. Je n'y fis pas attention et continuai sur la grande rue en terre, qui coupait en deux la petite ville de Delhol. Je tournai dans une rue à gauche, puis a droite, de nouveau à gauche et je continuai tout droit jusqu'au Grand Mur fait de pierres noires.
Je n'étais jamais allée en dehors du Grand Mur. Il entourait toute la ville et la protégeait. Et j'avais beau grimper sur les toits des maisons les plus hautes, je n’atteignais jamais le sommet de la muraille. Même l'église ne la surélevait point !
Les souvenirs de mon rêve me revinrent en mémoire. J'allais le tuer... Bon, c'était qu'un mauvais rêve, rien qu'un mauvais et satané rêve.
Je longeais la barrière, quand j'entendis un bruit derrière moi, un froissement dans le vent et des pas. Je me retournai à toute vitesse. Je vis une ombre passer rapidement et se cacher derrière une maison en bois. On me suivait... Je fis comme si je n'avais rien vu et avançais un peu plus rapidement, faisant semblant d'avoir peur. Les pas s'approchaient dans mon dos. Je souriais, satisfaite de ma tactique. Je tournai rapidement à gauche, et débouchai dans une petite ruelle sombre. Je me cachais dans l'ombre et attendis. J'avais sorti de ma manche une dague que je portais toujours sur moi. Quand l'ombre passa devant moi, je sautai dessus et mis ma lame sur sa gorge.
- Un geste et je te...
- Eh ! Doucement, ce n'est que moi...
Ses yeux croisèrent les miens et je tressaillis. Ils n'avaient pas la terreur que j'avais vu dans le cauchemar, ils étaient, au contraire, chaleureux. Et sa voix était douce comme le miel.
- Aeglos, dis-je, combien de fois je t'ai dis de ne pas me prendre par surprise ?
- Plein de fois !
Aeglos était plus vieux que moi de un an, il était plus grand aussi... Et très beau ! Ses yeux étaient à tomber par terre et son sourire montrait des dents parfaitement alignées et blanches.
C'était aussi mon seul ami. Je me rappelle de notre première rencontre : il m'avait suivis comme cette fois-ci, et je lui avais envoyer un couteau juste à côté de sa tête. Je lui avais laissé une écorchure sur la joue.
- Tu sais pas très bien visé, m'avait-il dit en ricanant.
Mais je l'avais fait exprès. Je pense qu'il a aimé mon caractère, car depuis, il me lâchait pas une seule fois.
Il toussota, me sortant de mes pensées, et regarda la lame toujours au niveau de sa gorge. J'enlevai mon arme et la mis dans ma botte droite.
- Bon, on fait quoi, milady ?
Le souvenir de son visage apeuré et en colère me revint.
- Rien, dis-je froidement, et arrête de m'appeler "milady" !
- Oh toi, c'est pas ton jour !
- Et tu sais pas à quelle point !
- Bon, je vais devoir changer tout ça, très chère.
Il me pris par la taille et me colla contre lui. On sorti de la ruelle et il m'emmena je ne sais où.
- Où on va ?
- Tu as besoin de te détendre, trésor ! Dit-il, avec un sourire aux lèvres.
On passa dans plusieurs rues, pour arriver devant... le bar Country.
- Dans tes rêves, Aeglos ! Lui dis-je durement.
- Oh, allez, trésor !
- Pour avoir des ivrognes et des femmes qui gloussent dans tous les sens autour de moi ? Plutôt mourir oui !
- Lauren...
- Non, le coupais-je en mettant un doigt sur sa bouche, les bars, c'est vraiment pas mon truc. Alors soit on va chez autre part, soit tu peux dire au revoir à tes bijoux de familles.
Il me lança un regard désespéré.
- Bon, d'accord, dit-il, on fait quoi alors ?
- Je ne sais...
Mais avant que j'eus le temps de finir ma phrase, je m’écroulai par terre.
--------------
La cloche d'alarme sonna. Son son tinta dans toute la ville. Un danger s'approchait. Je courus jusqu'au mur. J'avais trouvé un petit trou pour voir dehors : ce n'était qu'une grande plaine avec des mauvaises et hautes herbes. Mais à l'horizon, on pouvait voir une grosse masse sombre s'approchait à grands pas, dans le ciel. Des éclairs éclairs zébraient la voûte céleste. Les gens dans les rues commençaient à courir dans leur maison et cloîtraient les fenêtres. Aeglos arriva derrière moi, le visage pale. Au même moment, un bruit de tonnerre éclata. Les nuages noirs étaient déjà arrivés au-dessus de nos têtes et l'orage montrait sa colère la plus violente qu'il soit. Mon ami me prit par la main et on commença à courir. La pluie tombait déjà avec force. Le vent soufflait comme jamais. Et, d'un coup, la foudre tapa l'église. Un bruit d'écroulement résonna. C'était la première fois, que ma peur était aussi grande. Et j'avais beau me dire que ce n'était qu'une tempête comme les autres, je savais que c'était faux...
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Non, c'était impossible !
Et si, c'est bien possible !
Le chat se trouvait devant moi, assis sur le sol. J'avais l'impression qu'il souriait.
Je ne l'avais jamais aimé : c'était qu'un sac à puces, au long poil brun, gras, le nez aplati et les yeux verts et mauvais. Et quand que j'avais su qu'il pouvait savoir mes pensées et me parler mentalement, ma haine avais augmenté de plusieurs crans.
J'essuyai mes larmes, essayai de reprendre le contrôle de moi-même et, enfin, lui répondis mentalement :
La ferme, Tuck !
Désolé de te dire, que je n'ai pas de puces...
Ouais, ouais... C'est ça...
Sac à puces !
Je me levai de ma paillasse, en jetant, en même temps, un coup d’œil par l'embrasure. Il faisait toujours noir.
Je me retournai vers la boule de poil -rempli de puces-, qui était sagement entrain de se nettoyer le derrière. Il s'arrêta et me lança un regard désespéré.
Quoi ?
Dis-moi, Sac à puces, toi qui à de si "grands pouvoirs", quelle heure est-il ?
L'heure d'arrêter de m'appeler "sac à puces" !
Je soupirai.
Alors prends un bon bain !
J'aime pas l'eau.
A vrai dire, tu n'aimes pas grand chose, n'est-ce pas ?
Il ne me répondit pas, et retourna à sa toilette.
Bon, je n'aurais sûrement pas l'aide de mon "cher ami" le chat.
La première fois que je l'ai vu, c'était il y a deux ans. Il était rentré chez moi. Je l'avais mis de suite dehors, mais il me harcelait avec ses miaulements graves, qui ne ressemblaient à aucun cas à ceux d'un matou. Ne pouvant pas dormir, je l'avais fait rentrer, je me rappelle même de ce que je lui avais dit :
- Ok, j'te laisse rentrer, sac à puces, mais t'as interrer à te tenir à carreaux, sinon ça ne va pas marcher mon vieux.
Et vous saviez quoi, il m'a répondu :
Pas d'problème, poulette !
Au début, j'ai crus que c'était le fruit de mon imagination débordante, mais après, il m'a parlé de plus en plus et ainsi de suite, jusqu'à ce que je regrette de ne pas l'avoir laisser meugler à la porte. Certains pourraient croire qu'il est un cadeau de Dieu, moi je crois plutôt qu'il vient de Satan.
Je pris mes bottes en cuir et ma cape noire, que je mis au-dessus de ma robe bordeaux, qui s'arrêtait à mes genoux et me serait le buste et la taille. J'ouvris la vieille porte en bois noir, qui me servait seulement de protection, avec difficulté et me glissai dehors. Le vent soufflait fort et je mis ma capuche sur ma tête. Le ciel était nuageux et l'atmosphère humide. Cela donnait une impression chaotique.
Les rues étaient presque vide ; quelques chats et autres bêtes faisaient des vas et viens dans les rues, et il y avait un homme allongé contre le mur du bar Country, ivre à en mourir, qui ronflait. Je pouvais entendre les rires, les cris et la musique qui sortait de la taverne. Il y avait aussi cette odeur de renfermé et d'alcool. Je n'y fis pas attention et continuai sur la grande rue en terre, qui coupait en deux la petite ville de Delhol. Je tournai dans une rue à gauche, puis a droite, de nouveau à gauche et je continuai tout droit jusqu'au Grand Mur fait de pierres noires.
Je n'étais jamais allée en dehors du Grand Mur. Il entourait toute la ville et la protégeait. Et j'avais beau grimper sur les toits des maisons les plus hautes, je n’atteignais jamais le sommet de la muraille. Même l'église ne la surélevait point !
Les souvenirs de mon rêve me revinrent en mémoire. J'allais le tuer... Bon, c'était qu'un mauvais rêve, rien qu'un mauvais et satané rêve.
Je longeais la barrière, quand j'entendis un bruit derrière moi, un froissement dans le vent et des pas. Je me retournai à toute vitesse. Je vis une ombre passer rapidement et se cacher derrière une maison en bois. On me suivait... Je fis comme si je n'avais rien vu et avançais un peu plus rapidement, faisant semblant d'avoir peur. Les pas s'approchaient dans mon dos. Je souriais, satisfaite de ma tactique. Je tournai rapidement à gauche, et débouchai dans une petite ruelle sombre. Je me cachais dans l'ombre et attendis. J'avais sorti de ma manche une dague que je portais toujours sur moi. Quand l'ombre passa devant moi, je sautai dessus et mis ma lame sur sa gorge.
- Un geste et je te...
- Eh ! Doucement, ce n'est que moi...
Ses yeux croisèrent les miens et je tressaillis. Ils n'avaient pas la terreur que j'avais vu dans le cauchemar, ils étaient, au contraire, chaleureux. Et sa voix était douce comme le miel.
- Aeglos, dis-je, combien de fois je t'ai dis de ne pas me prendre par surprise ?
- Plein de fois !
Aeglos était plus vieux que moi de un an, il était plus grand aussi... Et très beau ! Ses yeux étaient à tomber par terre et son sourire montrait des dents parfaitement alignées et blanches.
C'était aussi mon seul ami. Je me rappelle de notre première rencontre : il m'avait suivis comme cette fois-ci, et je lui avais envoyer un couteau juste à côté de sa tête. Je lui avais laissé une écorchure sur la joue.
- Tu sais pas très bien visé, m'avait-il dit en ricanant.
Mais je l'avais fait exprès. Je pense qu'il a aimé mon caractère, car depuis, il me lâchait pas une seule fois.
Il toussota, me sortant de mes pensées, et regarda la lame toujours au niveau de sa gorge. J'enlevai mon arme et la mis dans ma botte droite.
- Bon, on fait quoi, milady ?
Le souvenir de son visage apeuré et en colère me revint.
- Rien, dis-je froidement, et arrête de m'appeler "milady" !
- Oh toi, c'est pas ton jour !
- Et tu sais pas à quelle point !
- Bon, je vais devoir changer tout ça, très chère.
Il me pris par la taille et me colla contre lui. On sorti de la ruelle et il m'emmena je ne sais où.
- Où on va ?
- Tu as besoin de te détendre, trésor ! Dit-il, avec un sourire aux lèvres.
On passa dans plusieurs rues, pour arriver devant... le bar Country.
- Dans tes rêves, Aeglos ! Lui dis-je durement.
- Oh, allez, trésor !
- Pour avoir des ivrognes et des femmes qui gloussent dans tous les sens autour de moi ? Plutôt mourir oui !
- Lauren...
- Non, le coupais-je en mettant un doigt sur sa bouche, les bars, c'est vraiment pas mon truc. Alors soit on va chez autre part, soit tu peux dire au revoir à tes bijoux de familles.
Il me lança un regard désespéré.
- Bon, d'accord, dit-il, on fait quoi alors ?
- Je ne sais...
Mais avant que j'eus le temps de finir ma phrase, je m’écroulai par terre.
--------------
La cloche d'alarme sonna. Son son tinta dans toute la ville. Un danger s'approchait. Je courus jusqu'au mur. J'avais trouvé un petit trou pour voir dehors : ce n'était qu'une grande plaine avec des mauvaises et hautes herbes. Mais à l'horizon, on pouvait voir une grosse masse sombre s'approchait à grands pas, dans le ciel. Des éclairs éclairs zébraient la voûte céleste. Les gens dans les rues commençaient à courir dans leur maison et cloîtraient les fenêtres. Aeglos arriva derrière moi, le visage pale. Au même moment, un bruit de tonnerre éclata. Les nuages noirs étaient déjà arrivés au-dessus de nos têtes et l'orage montrait sa colère la plus violente qu'il soit. Mon ami me prit par la main et on commença à courir. La pluie tombait déjà avec force. Le vent soufflait comme jamais. Et, d'un coup, la foudre tapa l'église. Un bruit d'écroulement résonna. C'était la première fois, que ma peur était aussi grande. Et j'avais beau me dire que ce n'était qu'une tempête comme les autres, je savais que c'était faux...
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Dernière édition par helo19 le Dim 2 Mar 2014 - 17:05, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
Justement, voici le début du chapitre 1Paladin a écrit:Heu... On aimerait en avoir un peu plus?
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
Y a quelques maladresses (par exemple au niveau du Grand Mur: préciser qu'il est en pierre et qu'il fait plusieurs mètres de hauteur alourdit la phrase et pour pas grand chose. On s'en doute. Ensuite je ne comprends pas l'avant dernière phrase de ton texte. "sortant de mes pensées". Ah non je viens de comprendre je crois ! T'a oublié "me" devant c'est ça ? ) mais je trouve ça assez bien écrit dans l'ensemble. Surtout pour 12 ans.
Re: Les Loups Blancs
Merci pour tes conseils, oui j'ai oublier le "me" devant "sortant de mes pensées", il faut que je le mettes.Purple-fan a écrit:Y a quelques maladresses (par exemple au niveau du Grand Mur: préciser qu'il est en pierre et qu'il fait plusieurs mètres de hauteur alourdit la phrase et pour pas grand chose. On s'en doute. Ensuite je ne comprends pas l'avant dernière phrase de ton texte. "sortant de mes pensées". Ah non je viens de comprendre je crois ! T'a oublié "me" devant c'est ça ? ) mais je trouve ça assez bien écrit dans l'ensemble. Surtout pour 12 ans.
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
Je n'ai vu que peu de fautes :
"Il y avait aussi cette odeur de renfermer et d'alcool" (Renfermé)
"j'avais beau grimpé" (grimper)
"Je fis comme si je n'avais rien vue " (Rien vu)
Plus choquant: "C'est yeux était à tomber par terre.": SES yeux étaiENT à tomber par terre!
... J'ai dû en oublier, mais il en a pas beaucoup, et quand on voit comment écrivant des gens bien plus âgés que toi, c'est pas bien grave!
C'est plutôt pas mal tourné question style... Pour l'histoire, il faudrait voir la suite, mais c'est bien commencé: continue, comme tu le fais, à poser petit à petit des éléments qui permettent de découvrir le monde où se passe l'histoire: comment est la ville, quel type de société y vit, etc..., tout ceci dévoilé progressivement dans le récit... Tu as bien commencé!
Ecrire déjà comme ça à 12 ans, c'est très, très, très encourageant ! Surtout, continue!
"Il y avait aussi cette odeur de renfermer et d'alcool" (Renfermé)
"j'avais beau grimpé" (grimper)
"Je fis comme si je n'avais rien vue " (Rien vu)
Plus choquant: "C'est yeux était à tomber par terre.": SES yeux étaiENT à tomber par terre!
... J'ai dû en oublier, mais il en a pas beaucoup, et quand on voit comment écrivant des gens bien plus âgés que toi, c'est pas bien grave!
C'est plutôt pas mal tourné question style... Pour l'histoire, il faudrait voir la suite, mais c'est bien commencé: continue, comme tu le fais, à poser petit à petit des éléments qui permettent de découvrir le monde où se passe l'histoire: comment est la ville, quel type de société y vit, etc..., tout ceci dévoilé progressivement dans le récit... Tu as bien commencé!
Ecrire déjà comme ça à 12 ans, c'est très, très, très encourageant ! Surtout, continue!
Re: Les Loups Blancs
Je suis bluffée... C'est assez bien construit : il y a du suspens,très bien amené... C'est vivant, les personnages sont présents lorsqu'on lit, on les imagine tout à fait en chair et en os et ça c'est vraiment un plus ! Les fautes ça peut se corriger facilement. Bravo ! On attend la suite
Re: Les Loups Blancs
Je plussois Françoise & Paladin,
Pour quelqu'un qui n'a que 12 ans, impressionant.
La littérature et toi avez un joli voyage à dessiner.
A++
TwwT
Pour quelqu'un qui n'a que 12 ans, impressionant.
La littérature et toi avez un joli voyage à dessiner.
A++
TwwT
Re: Les Loups Blancs
Paladin a écrit:Je n'ai vu que peu de fautes :
"Il y avait aussi cette odeur de renfermer et d'alcool" (Renfermé)
"j'avais beau grimpé" (grimper)
"Je fis comme si je n'avais rien vue " (Rien vu)
Plus choquant: "C'est yeux était à tomber par terre.": SES yeux étaiENT à tomber par terre!
... J'ai dû en oublier, mais il en a pas beaucoup, et quand on voit comment écrivant des gens bien plus âgés que toi, c'est pas bien grave!
C'est plutôt pas mal tourné question style... Pour l'histoire, il faudrait voir la suite, mais c'est bien commencé: continue, comme tu le fais, à poser petit à petit des éléments qui permettent de découvrir le monde où se passe l'histoire: comment est la ville, quel type de société y vit, etc..., tout ceci dévoilé progressivement dans le récit... Tu as bien commencé!
Ecrire déjà comme ça à 12 ans, c'est très, très, très encourageant ! Surtout, continue!
Merci beaucoup pour tes conseils et ta correction ! Je vais commencer à écrire la suite après.
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
FRançoise GRDR a écrit:Je suis bluffée... C'est assez bien construit : il y a du suspens,très bien amené... C'est vivant, les personnages sont présents lorsqu'on lit, on les imagine tout à fait en chair et en os et ça c'est vraiment un plus ! Les fautes ça peut se corriger facilement. Bravo ! On attend la suite
Merci beaucoup, ton commentaire me touche beaucoup, je suis vraiment heureuse que ça te plaise !
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
The_wakwak_tree a écrit:Je plussois Françoise & Paladin,
Pour quelqu'un qui n'a que 12 ans, impressionant.
La littérature et toi avez un joli voyage à dessiner.
A++
TwwT
Merci beaucoup !!
Invité- Invité
Re: Les Loups Blancs
Apparemment, je m'inquiétais à tort, tu as de réelles dispositions pour l'écriture. A 12 ans, je n'aurais peut-être pas fait une faute comme "T'as interrer" (intérêt), mais j'aurais été bien incapable de conduire un récit comme tu le fais. Planter un décor, une ambiance, donner chair à un personnage, le faire bouger, parler, cela demande un sens de la mise en scène qui n'est pas donné à tout le monde. Il peut s'acquérir par le travail mais que tu en possèdes déjà, de façon intuitive, des notions essentielles me laisse rêveur.
Bien sûr, cela demande à être étoffé, enrichi :
- Orthographe et conjugaison : tes bases sont très bonnes mais tu n'y couperas pas. (Pas le plus agréable mais cela fait partie des "imposés" du métier.)
- Le vocabulaire, pour diversifier les termes. Par exemple, dans le chapitre 1, plutôt que de répéter "tourner" ("retouner" inclus), il t'était possible d'utiliser "bifurquer", "pivoter", "dévier", "virer", etc. Avoir ce genre d'alternatives à l'esprit t'évitera des redites désagréables.
- Les tournures. A certains endroits, on sent que tu peines encore à trouver les bons mots, la bonne expression pour traduire l'image que tu as présente à l'esprit. Par exemple, pour évoquer la hauteur du grand mur, tu aurais gagné en clarté en écrivant : "Le sommet des remparts dominait les plus hauts toits de la ville. Même le clocher de l'église était surpassé."
Ce sont des armes qu'il va te falloir fourbir et maîtriser, l'effort qui te permettra de transposer avec aisance tes rêves sur le papier. Après quoi, tu n'auras d'autre limite que ton imagination.
Inutile de vouloir brûler les étapes. C'est une affaire de temps, de tâtonnements, de patience. Il faut lire, relire, écrire, lire encore. Progresser à son rythme, muscler son vécu, nourrir son imaginaire. La maturité ne se brusque pas. Alors vas-y tranquille.
Et surtout, fais-toi plaisir.
Bien sûr, cela demande à être étoffé, enrichi :
- Orthographe et conjugaison : tes bases sont très bonnes mais tu n'y couperas pas. (Pas le plus agréable mais cela fait partie des "imposés" du métier.)
- Le vocabulaire, pour diversifier les termes. Par exemple, dans le chapitre 1, plutôt que de répéter "tourner" ("retouner" inclus), il t'était possible d'utiliser "bifurquer", "pivoter", "dévier", "virer", etc. Avoir ce genre d'alternatives à l'esprit t'évitera des redites désagréables.
- Les tournures. A certains endroits, on sent que tu peines encore à trouver les bons mots, la bonne expression pour traduire l'image que tu as présente à l'esprit. Par exemple, pour évoquer la hauteur du grand mur, tu aurais gagné en clarté en écrivant : "Le sommet des remparts dominait les plus hauts toits de la ville. Même le clocher de l'église était surpassé."
Ce sont des armes qu'il va te falloir fourbir et maîtriser, l'effort qui te permettra de transposer avec aisance tes rêves sur le papier. Après quoi, tu n'auras d'autre limite que ton imagination.
Inutile de vouloir brûler les étapes. C'est une affaire de temps, de tâtonnements, de patience. Il faut lire, relire, écrire, lire encore. Progresser à son rythme, muscler son vécu, nourrir son imaginaire. La maturité ne se brusque pas. Alors vas-y tranquille.
Et surtout, fais-toi plaisir.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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