Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
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Cancereugène
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Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
j'ai apprécié ton analyse, Cancereugène ! Juste pour te répondre sur un point : j'avais au départ appelé la femme fatale "Kate", et puis, comme le détective s'appelle "Kane", c'était trop proche, alors je lui ai donné le prénom de Phyllis, femme fatale du film Assurance sur la Mort. Sauf que je n'ai pas fait gaffe que dans une phrase, son prénom était précédé de "si", ce qui ne faisait pas très sérieux, sur ce coup !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
La grande classe !
Puisqu'on y est, j'ai bien aimé aussi le nom de ton détective : Absolon Kane, ça fait très Salomon Kane, mais il doit sûrement y avoir d'autres références que je ne connais pas...
Puisqu'on y est, j'ai bien aimé aussi le nom de ton détective : Absolon Kane, ça fait très Salomon Kane, mais il doit sûrement y avoir d'autres références que je ne connais pas...
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Howard, sans doute pour montrer l’ambiguïté de son personnage de puritain justicier, l'a nommé Salomon Kane, qui allie le nom de Salomon avec celui de Caïn. Absalon est un personnage négatif de l'Ancien Testament, un fils de David qui se révolte contre son père.
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Oui je connais ce passage de la bible, mais je n'avais pas saisi la référence avec le nom du personnage (que j'ai toujours connu comme "Caïn", sans songer à sa traduction anglo-saxonne). D'ailleurs rien à voir, mais ça me fait penser au très bon film de De Palma L'Esprit de Caïn, qui joue aussi sur cette dualité du bien et du mal à travers un esprit schizophrène et meurtrier (Caïn étant donc cette partie "mauvaise").
Un thème riche qui colle donc parfaitement à ton texte.
Encore une fois dommage qu'il ait pas été retenu, car il y a vraiment de la matière. Mais tu pourras toujours essayer de le caser pour un autre AT, l'écriture c'est comme la cuisine : rien ne se perd, tout se transforme
Un thème riche qui colle donc parfaitement à ton texte.
Encore une fois dommage qu'il ait pas été retenu, car il y a vraiment de la matière. Mais tu pourras toujours essayer de le caser pour un autre AT, l'écriture c'est comme la cuisine : rien ne se perd, tout se transforme
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
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Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Salut Paladin ! : )
Avec un peu de retard, voici mon avis sur ton texte.
Je vais commencer par ce que j’ai apprécié, les points forts de ce récit.
L’univers dans lequel tu nous plonges est très bien décrit et tu as prit la peine de le travailler, de lui donner une complexité et ça fonctionne.
Kane est attachant, sans conteste et on a de la sympathie pour lui tout le long, a plus forte raison que, personnellement, j’étais un peu moins naïf que lui sur le retournement de Phyllis… xD
Le passage avec Lise m’a particulièrement remué et je le trouve très poignant, très triste aussi…
Parmi les choses qui m’ont posé problème, voilà ce que je peux te dire :
(garde à l’esprit que je n’aime pas critiquer un texte, que je le fais parce qu’on m’a explicitement demandé de parler sans langue de bois dans l’intérêt de l’auteur, que mes propos ne contiennent aucune forme d’animosité mais qu’ils se veulent clairs et concis, simplement. En bref, non, je ne suis pas de travers, j’essaye juste d’être synthétique, sans fioritures et probablement maladroit : D )
1) La cohérence.
Dans la logique de la mythologie de l’enfer que tu proposes, personne ne peut douter que le paradis existe puisque tu parles longuement des corrupteurs, de ceux qui attirent les âmes sur le chemin de la perdition. C’est donc bien qu’il y a un autre endroit pour ceux qui auront résisté aux tentations terrestre. Cette incohérence à perturbé ma lecture et pour en faire abstraction, j’ai du partir du principe que les damnés sont aussi malhabiles que les vivants en matière de réflexion… Alors je te rassure, la plupart des gens ne tiqueront même pas sur ce point (pour la simple raison qu’ils sont plus enclins à nier le sens de l’existence que d’essayer de le comprendre), mais si tu veux susciter l’intérêt de gens qui sont soucieux de la cohérence, il faudrait retravailler ce point, je pense.
2) Les interactions entre les personnages.
Je trouve que la dernière partie de l’histoire va trop vite, plus précisément, à partir du moment où Kane et Phyllis montent dans le bateau pour rejoindre l’autre rive. Ça provoque un sentiment de déception vu le travail que tu as fourni pour décrire cet univers infernal. Je pense que toute cette partie devrait être étoffée davantage et que tu devrais approfondir les liens entre tes personnages. Ou alors tu simplifies considérablement le début pour rester dans le même ton que la fin, mais tu connais mon avis sur le fait de simplifier… xD Je te conseil donc de faire l’inverse. ^ ^
Tes personnages (hormis Kane qui est plus travaillé) manquent de profondeurs et il est donc difficile de les percevoir autrement que comme des figurants qui ne servent qu’à donner la réplique et lancer l’histoire. L’explication est simple, je pense, Kane te ressemble beaucoup et tu puises en toi pour le construire, ce qui en fait un personnage très crédible. En revanche, on sent bien que tu ignores comment fonctionne véritablement une fille comme Phyllis et tu as donc du mal à la rendre consistante (ou alors tu as eu la flemme et ça, c’est pas bien non plus ! :p ).
3) La ponctuation.
Alors peut-être que je n’ai pas su trouver le rythme que tu voulais imposer, mais il me semble que les virgules sont régulièrement mal placées ou/et trop nombreuses, ce qui coupe la lecture et comme tes phrases n’ont pas vocation à être respirées, c’est un problème à mon sens que de devoir les relire.
Exemple :
"À son arrivée en ce royaume maudit, j’ai usé de mes influences pour la tirer du lac de feu, et qu’elle vienne vivre ici, avec moi."
Normalement, on ne met jamais une virgule avant un « et », mais j’ai pu remarquer que tout le monde se fiche de cette règle, donc c’est toi qui vois.
Personnellement je l’aurais formulé ainsi, question de musicalité de la phrase :
"À son arrivée en ce royaume maudit, j’ai usé de mes influences pour la tirer du lac de feu afin qu’elle vienne vivre ici, avec moi."
Ce sont des petites choses comme celle-là, qui arrondissent les angles et les accoues, mais je te conseil de retirer un certain nombre de virgules qui ont tendance (en ce qui me concerne en tout cas) à me faire me prendre les pieds dans le tapis. Si tu règles ce problème, la lecture générale deviendra beaucoup plus fluide et agréable. : )
En résumé, ce n’est pas un sujet facile à traiter que celui de l’enfer (au même titre que le voyage dans le temps) car les implications et la logique qui en découlent doivent être cohérentes. Je te rassure, la plupart des gens ne vont pas jusque là et sont de toute façon bloqués spirituellement à cause de leur représentation, très substantielle, de ce qu’est le monde subtil (l’esprit cherche un ancrage dans la matière qu’il peut voir et toucher, et le cerveau/esprit traduit, avec un effet de latence observable, chaque essence en image). On peut dire qu’on ne voit jamais la véritable apparence de ce qu’on regarde, car confiner l’immatériel dans une représentation, c’est forcément le limiter.
Tu as abordé ce point en début de texte et j’ai apprécié car, si on ne comprend pas cela, on est incapable d’appréhender, même un peu, le monde subtil et ses lois.
En ce qui concerne la fin, hormis le fait qu’elle soit trop rapide à mon goût, j’ai bien aimé que tu laisse la question de Kane en suspend, ce qui donne l’impression que tu te la poses toi-même, sans y trouver de réponse.
Trois possibilités, seulement, la première étant qu’il va subir le même sort que Phyllis en ayant eu l’audace de vouloir se sauver de l’enfer.
Deuxièmement, il en est tout a fait conscient mais, par attirance pour Phyllis, il choisit volontairement de passer sa damnation à ses côtés (ce que j’aurais du mal à comprendre car pour moi, Phyllis est une connasse, elle a mérité son sors, car l’hypocrisie et la traîtrise sont vraiment laides et ne mérite pas la grâce…).
Troisièmement, par les choix que Kane a fait en enfer et qui ont quelques points communs avec la notion de sacrifice (valeur hautement estimée dans les Cieux), il sera gracié et pourra entrer au Purgatoire pour y être purifié.
J’aime cette version car elle implique l’espoir (autre valeur estimée dans le Ciel) et la possibilité de rémission au sein même de l’enfer.
En tout les cas, je serais curieux de savoir ce que tu penses de ta propre fin, qu’arrive-t-il a Kane selon toi ? : )
Pour conclure, je pense que ton histoire est bonne et qu’elle mériterait carrément de se faire greffer une vingtaine de pages supplémentaire pour lui faire pleinement honneur ! : )
Voilà, hormis les points que j’ai relevé, c’était vraiment sympa de te lire, j’ai bien aimé cette balade infernale !
Au plaisir ! : )
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
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Age : 40
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Merci de ton retour détaillé, Mnémosyne !
Il me faut quand même bien préciser que j'ai écrit ce texte pour un AT sur le thème "Noir" : il s'agissait d'écrire une histoire SFFF qui fasse référence aux romans et films noirs. Ceci pour comprendre le contenu, et aussi la longueur. Je suis bien d'accord que certains points auraient demandés à être plus développés, en fait il aurait fallu écrire une novella plutôt qu'une nouvelle, mais j'avais déjà atteint les 44 000 signes, ce qui est beaucoup pour une nouvelle soumise pour publication dans une anthologie.
Pour la cohérence : c'est vrai aussi que les personnages doutent de l'existence d'un autre lieu, comme le Paradis, et j'avais bien cette contradiction en tête. Mais je voulais aussi reproduire le côté nihiliste des romans noirs américains, c'est pourquoi Kane doute qu'il existe même une justice divine. Ce n'est pas forcement qu'elle n'existe pas, c'est qu'il n'en a pas plus la preuve que durant sa vie, et cela fait peut-être aussi partie de sa damnation, le doute éternel !
C'est vrai aussi que la seconde partie est un peu trop expédiée par rapport à la première. La première voulait poser le cadre et donner une ambiance dans laquelle l'histoire se passe. A la limite, j'aurais pu la raccourcir, parce que, comme je le disais, l'histoire est déjà assez longue pour une simple nouvelle proposée à un AT. Donc il aurait fallu que je raccourcisse le début, pour ne pas faire vraiment trop long. Par contre, si un jour je veux la reprendre, je devrais plutôt allonger au contraire la seconde partie pour que les deux soient équilibrées.
Non, Kane ne me ressemble pas, c'est un archétype de détective privé minable de film/roman noir. Quand à Phyllis, c'est aussi un personnage archétypal aussi de ces genre-là : celui de la femme fatale (Je ne sais pas si tu as lu les commentaires avant, mais Philys est le nom de la femme fatale dans "Assurance sur la Mort", un film très caractéristique de Billy Wilder). Mais peut-être en effet ais-je un peu négliger de fouiller le personnage. Peut-être aussi qu'il fallait lui garder un côté secret pour qu'elle ne soit pas trop prévisible. Et puis, la polarisation se fait sur le personnage de Kane, donc, on en sait plus sur lui, on voit les choses de son point de vue, alors que les autres restent "extérieurs".
Pour la ponctuation, je ne suis pas forcement au top, et en effet je me demande si on peut mettre une virgule après "et". J'en ai mis, partant du principe qu'à ces moment-là, en lisant le texte à voix à haute, on fait une pause. Mais je ne suis absolument pas sûr de mon coup.
En effet, tu as raison, la formulation que tu donnes est meilleure.
Concernant la fin, je l'ai laissée volontairement ouverte. En ce qui me concerne, je crois qu'ils auraient pu sortir tous les deux de l'enfer avec le seul cristal, mais que Phillys s'est perdue par égoïsme. La source d'inspiration de cette fin est un passage de Dostoïevski, dans Les Frères Karamasov, où un personnage raconte l'histoire d'une vieille avare qui, à sa mort, est précipitée en enfer. Alors son ange gardien, en repassant sa vie, trouve un épisode où elle a donné un oignon à un mendiant. Cet unique acte de générosité pourrait lui apporter le salut, il lui envoie l'oignon et la vieille s'y accroche, elle est hissée hors de l'enfer. Sauf que d'autres damnés s'accroche à elle pour être sauvés avec elle, mais elle se débat pour les rejeter, et elle retombe définitivement en enfer.
L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est nous qui nous le créons : Kane a aimé, et un peu d'amour nous sort de l'enfer, alors que Phillys n'a pensé qu'à elle et manipulé tout le monde, comme une femme fatale de roman noir.
C'est ce qui explique que quand Kane ramasse le cristal, ce dernier brille à nouveau de son éclat céleste : il va pouvoir à nouveau ouvrir les portes des enfers. Comme je suis quelqu'un de fondamentalement optimiste, j'imagine que Kane s'en sort comme ça.
Sinon, pour ma représentation de l'enfer, j'ai un peu lu des passages de Swedenborg, ainsi que de Dante, et contemplé les gravures de Gustave Doré pour La Divine Comédie
Et merci encore de tes commentaires, ils sont tout à fait dans l'esprit de ce forum.
Il me faut quand même bien préciser que j'ai écrit ce texte pour un AT sur le thème "Noir" : il s'agissait d'écrire une histoire SFFF qui fasse référence aux romans et films noirs. Ceci pour comprendre le contenu, et aussi la longueur. Je suis bien d'accord que certains points auraient demandés à être plus développés, en fait il aurait fallu écrire une novella plutôt qu'une nouvelle, mais j'avais déjà atteint les 44 000 signes, ce qui est beaucoup pour une nouvelle soumise pour publication dans une anthologie.
Pour la cohérence : c'est vrai aussi que les personnages doutent de l'existence d'un autre lieu, comme le Paradis, et j'avais bien cette contradiction en tête. Mais je voulais aussi reproduire le côté nihiliste des romans noirs américains, c'est pourquoi Kane doute qu'il existe même une justice divine. Ce n'est pas forcement qu'elle n'existe pas, c'est qu'il n'en a pas plus la preuve que durant sa vie, et cela fait peut-être aussi partie de sa damnation, le doute éternel !
C'est vrai aussi que la seconde partie est un peu trop expédiée par rapport à la première. La première voulait poser le cadre et donner une ambiance dans laquelle l'histoire se passe. A la limite, j'aurais pu la raccourcir, parce que, comme je le disais, l'histoire est déjà assez longue pour une simple nouvelle proposée à un AT. Donc il aurait fallu que je raccourcisse le début, pour ne pas faire vraiment trop long. Par contre, si un jour je veux la reprendre, je devrais plutôt allonger au contraire la seconde partie pour que les deux soient équilibrées.
Tes personnages (hormis Kane qui est plus travaillé) manquent de profondeurs et il est donc difficile de les percevoir autrement que comme des figurants qui ne servent qu’à donner la réplique et lancer l’histoire. L’explication est simple, je pense, Kane te ressemble beaucoup et tu puises en toi pour le construire, ce qui en fait un personnage très crédible. En revanche, on sent bien que tu ignores comment fonctionne véritablement une fille comme Phyllis et tu as donc du mal à la rendre consistante (ou alors tu as eu la flemme et ça, c’est pas bien non plus ! :p ).
Non, Kane ne me ressemble pas, c'est un archétype de détective privé minable de film/roman noir. Quand à Phyllis, c'est aussi un personnage archétypal aussi de ces genre-là : celui de la femme fatale (Je ne sais pas si tu as lu les commentaires avant, mais Philys est le nom de la femme fatale dans "Assurance sur la Mort", un film très caractéristique de Billy Wilder). Mais peut-être en effet ais-je un peu négliger de fouiller le personnage. Peut-être aussi qu'il fallait lui garder un côté secret pour qu'elle ne soit pas trop prévisible. Et puis, la polarisation se fait sur le personnage de Kane, donc, on en sait plus sur lui, on voit les choses de son point de vue, alors que les autres restent "extérieurs".
Pour la ponctuation, je ne suis pas forcement au top, et en effet je me demande si on peut mettre une virgule après "et". J'en ai mis, partant du principe qu'à ces moment-là, en lisant le texte à voix à haute, on fait une pause. Mais je ne suis absolument pas sûr de mon coup.
"À son arrivée en ce royaume maudit, j’ai usé de mes influences pour la tirer du lac de feu, et qu’elle vienne vivre ici, avec moi."
(...)
Personnellement je l’aurais formulé ainsi, question de musicalité de la phrase :
"À son arrivée en ce royaume maudit, j’ai usé de mes influences pour la tirer du lac de feu afin qu’elle vienne vivre ici, avec moi."
En effet, tu as raison, la formulation que tu donnes est meilleure.
Concernant la fin, je l'ai laissée volontairement ouverte. En ce qui me concerne, je crois qu'ils auraient pu sortir tous les deux de l'enfer avec le seul cristal, mais que Phillys s'est perdue par égoïsme. La source d'inspiration de cette fin est un passage de Dostoïevski, dans Les Frères Karamasov, où un personnage raconte l'histoire d'une vieille avare qui, à sa mort, est précipitée en enfer. Alors son ange gardien, en repassant sa vie, trouve un épisode où elle a donné un oignon à un mendiant. Cet unique acte de générosité pourrait lui apporter le salut, il lui envoie l'oignon et la vieille s'y accroche, elle est hissée hors de l'enfer. Sauf que d'autres damnés s'accroche à elle pour être sauvés avec elle, mais elle se débat pour les rejeter, et elle retombe définitivement en enfer.
L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est nous qui nous le créons : Kane a aimé, et un peu d'amour nous sort de l'enfer, alors que Phillys n'a pensé qu'à elle et manipulé tout le monde, comme une femme fatale de roman noir.
C'est ce qui explique que quand Kane ramasse le cristal, ce dernier brille à nouveau de son éclat céleste : il va pouvoir à nouveau ouvrir les portes des enfers. Comme je suis quelqu'un de fondamentalement optimiste, j'imagine que Kane s'en sort comme ça.
Sinon, pour ma représentation de l'enfer, j'ai un peu lu des passages de Swedenborg, ainsi que de Dante, et contemplé les gravures de Gustave Doré pour La Divine Comédie
Et merci encore de tes commentaires, ils sont tout à fait dans l'esprit de ce forum.
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Il me faut quand même bien préciser que j'ai écrit ce texte pour un AT sur le thème "Noir"
Effectivement, je n'avais pas inclus cette donnée, pour la simple raison que je ne suis pas familier des concours et des soumissions de texte pour publication. Je ne te surprendrai pas si je te dis que je n'arrive pas à envisager qu'on me contraigne dans ce que je désir exprimer... xD Du coup j'avoue que je l'avais perdu de vue...
Mais du coup oui, je comprends la problématique et tout ce que j'en dirais c'est "ils font chier avec leurs restrictions !" (oui je sais, je manque encore de maturité sur la question)
Ce n'est pas forcement qu'elle n'existe pas, c'est qu'il n'en a pas plus la preuve que durant sa vie, et cela fait peut-être aussi partie de sa damnation, le doute éternel !
Je comprends sa logique, oui, mais à titre personnel, je ne crois pas en la damnation éternelle, pour moi elle ne dure qu'un temps car l'Amour, tel que je le conçoit et supérieur en tout, sait que derrière le Mal se cache toujours une blessure qui s'est infectée, et son seul désir est de tout guérir, de réhabilité ce qui a été défiguré. Maintenant, la Justice Divine, indissociable de Dieu sans en faire un despote (Dieu est une grande équation de vertus), réclame que chacun prenne la pleine conscience de ses actes et les signes ne manquent pas dans une vie. Mais bon, c'est un autre débat et en général ça n’intéresse personne... xD
Non, Kane ne me ressemble pas, c'est un archétype de détective privé minable de film/roman noir.
Donc ça veut dire que tu n'es pas attachant ? ...
Blague à part oki, autant pour moi, par contre du coup c'est un archétype que tu maîtrises bien car il a de la consistance à travers ta plume. ^ ^
Alors non, je n'ai pas lu les commentaires pour ne pas me faire influencer dans ce que le texte m'a fait ressentir. Je n'ai pas non plus vu le film dont tu parles mais j'ai une attirance certaine pour ce genre-là et j'ai bien envie de me faire une culture du genre. Je note donc ce film ! ^ ^
donc, on en sait plus sur lui, on voit les choses de son point de vue, alors que les autres restent "extérieurs".
Oui, ça je comprends très bien ! xD
En ce qui me concerne, je crois qu'ils auraient pu sortir tous les deux de l'enfer avec le seul cristal, mais que Phillys s'est perdue par égoïsme
Oui, de la même manière que ça se passe sur terre, elle a foiré sa mise à l'épreuve comme une bleue... xD
Dostoïevski, dans Les Frères Karamasov
Ouiii, je connais cette histoire ! : D Et je la trouve triste... -_-' Triste mais juste, si on ne développe pas de l'empathie en enfer en contemplant les tourments des damnés, je sais pas où on va pouvoir faire germer cette graine... xD
Sinon, pour ma représentation de l'enfer, j'ai un peu lu des passages de Swedenborg, ainsi que de Dante, et contemplé les gravures de Gustave Doré pour La Divine Comédie
Swedenborg je ne connais pas, je vais aller voir ça, Dante en revanche c'est un incontournable et un trésor de symbolisme. Et pour Gustave Doré, je vois très bien, ses gravures sont magnifiques ! ^ ^
Et merci encore de tes commentaires, ils sont tout à fait dans l'esprit de ce forum.
Cool, je te remercie ! : D Ça n'a pas été un exercice facile, mais si c'est comme ça qu'il faut faire alors je devrais m'améliorer avec un peu de pratique ! ^ ^
C'est le problème quand on est hypersensible, on a toujours peur de blesser les gens en pensant qu'ils sont aussi fragiles que nous et cette tendance peut vite devenir pathologique... -_-'
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
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Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Pas de problème, le principe ici est de faire des commentaires respectueux, mais sans concession, allant dans le sens d'aider l’auteur à s’améliorer.
J'ai utilisé, pour les besoins de cette histoire, un contexte théologique judéo-chrétien, mais personnellement, je ne crois pas en un Dieu qui soit une personne. J'aurais plutôt une conception impersonnelle de l'absolu, comme dans le bouddhisme ou le taoïsme. En plus pour moi, l'idée de damnation éternelle est absolument insupportable, parce que forcement injuste, même pour le plus pire des salauds que la terre ait jamais porté, si grand que soit ses crimes, ils sont limités, alors un châtiment éternel est forcement disproportionné... Vous vous rendez compte, l'enfer éternel ? Une souffrance qui ne peut jamais, jamais finir, sans même d'échappatoire dans la mort ? Je ne vois pas comment ce principe pourrait se conjuguer avec un Dieu d'Amour et de Justice, c'est la négation absolue de l'un comme de l'autre. Mais c'est un autre débat.
Pour ce qui est des références cinématographiques, je les donne dans mes réponses aux premiers commentaires :
Le truand (Ici le sorcier damné) qui demande au détective de retrouver sa compagne qui s'est enfuie avec un bien précieux, et dont le détective va tomber amoureux, m'a été inspiré par La Griffe du Passé" de Jacques Tourneur.
Phyllis est le prénom du personnage féminin du film "Assurance sur la Mort" de Billy Wilder.
La fin, où Phyillis prend feu au contact du cristal convoité, est prise au final de "En Quatrième Vitesse" de Robert Aldrich.
Si tu aimes les films noirs américains, je ne saurait trop te conseiller ces trois-là qui sont des classiques, et de très bons !
J'ai utilisé, pour les besoins de cette histoire, un contexte théologique judéo-chrétien, mais personnellement, je ne crois pas en un Dieu qui soit une personne. J'aurais plutôt une conception impersonnelle de l'absolu, comme dans le bouddhisme ou le taoïsme. En plus pour moi, l'idée de damnation éternelle est absolument insupportable, parce que forcement injuste, même pour le plus pire des salauds que la terre ait jamais porté, si grand que soit ses crimes, ils sont limités, alors un châtiment éternel est forcement disproportionné... Vous vous rendez compte, l'enfer éternel ? Une souffrance qui ne peut jamais, jamais finir, sans même d'échappatoire dans la mort ? Je ne vois pas comment ce principe pourrait se conjuguer avec un Dieu d'Amour et de Justice, c'est la négation absolue de l'un comme de l'autre. Mais c'est un autre débat.
Pour ce qui est des références cinématographiques, je les donne dans mes réponses aux premiers commentaires :
Le truand (Ici le sorcier damné) qui demande au détective de retrouver sa compagne qui s'est enfuie avec un bien précieux, et dont le détective va tomber amoureux, m'a été inspiré par La Griffe du Passé" de Jacques Tourneur.
Phyllis est le prénom du personnage féminin du film "Assurance sur la Mort" de Billy Wilder.
La fin, où Phyillis prend feu au contact du cristal convoité, est prise au final de "En Quatrième Vitesse" de Robert Aldrich.
Si tu aimes les films noirs américains, je ne saurait trop te conseiller ces trois-là qui sont des classiques, et de très bons !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Oki, Je vais tâcher de continuer sur cette lancée alors. ^ ^
Alors, en ce qui concerne la damnation éternelle, on est totalement d'accord, c'est une question de logique et c'est antinomique à l'Amour.
Pour ce qui est d'un Dieu impersonnel en revanche, je ne le crois pas, car il n'y a qu'un esprit conscient pour ordonnancer la création, telle qu'elle est faite. Personnellement je ne peux nier, en observant les mécanismes et sa structure, qu'il y ait une intelligence supérieure On a pas inventé les mathématique par exemple, elles étaient là dès le départ, disséminée dans la création et on les a simplement conscientisé, puis utilisé comme une science des plus fiables.
Je ne crois pas en un Dieu lointain, vaporeux et détaché de nous, je crois qu'Il est à la fois au dedans et au dehors, une conscience à la fois globale et individualisée dans chaque âme qui à foulé et foulera cette terre. Ce qui veut dire que se faire du mal, à soi ou aux autres, c'est faire du mal à Dieu et en ça, on peut comparer ce phénomène à un cancer. Le corps humain et sa psyché sont fait pour fonctionner d'une manière bien précise (il n'y a pas trente six mille façons d'être en bonne santé), toutes les cellules sont connectées, font leur part de travail et l'ensemble se porte bien. En cas de dysfonctionnement à un endroit du système, tout se déglingue et ça se propage. Symboliquement, je pense que c'est ça qu'il se passe à l'échelle subtile et cosmique. Je crois aussi qu'on sera guéri, c'est de la pure logique, mais le processus, qui nous parait interminable, dans le temps et l'espace doit s'accomplir totalement.
Je vais te filer une vidéo que j'aime beaucoup et j'espère que tu verras le rapport avec mon propos. Une fois que tu l'auras regardée, tu noteras qu'elle est faite pour tourner en boucle et je surkiff ça parce que ça donne une idée, assez vertigineuse, de l'infiniment grand et de l'infiniment petit par l'effet d'un Fractal en spiral.
Pour le petit fractal, on y voit une succession d'étage allant de l'esprit désincarné jusqu'à la pesanteur de la chair. Il contient aussi symboliquement l'histoire humaine tout à la fois qu'il est à l'image d'une âme individuelle.
A mon sens , le Fractal est capital car il esquisse la structure de la création sur laquelle va éclore la complexité de l'existence. (et perso, j'y vois un lien avec "Dieu nous a fait à son image", ça je valide, car, par le Fractal, c'est absolument véritable. (oui je sais, personne ne comprend ce que je raconte, c'est pas grave, j'ai l'habitude... xD)
https://vimeo.com/200433887
Je te remercie pour les trois films, je commencerai par ceux-là ! : )
Mnémosyne- Hydre Alter-native
Disciple de la douzaine d'Eux - Messages : 1835
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Age : 40
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Bon, j'ai pas encore tout lu, mais j'aime bien !
Seule remarque déjà évoquée avec toi Paladin sur FB :
Ce que je trouve dommage, c'est que tu restes parfois sur certains clichés, quand tu pourrais délirer à fond : ex : la maison du mage qui donne la mission au flic. Maison victorienne, verrière etc. Je m'attendais quasiment à une maison-monstre !
T'as aussi un passage début de paragraphe où tu repasses au présent, ça m'a gêné tiens.
T'aurai pu mettre au passé ça passait tout seul !
Ça évite la cassure, que moi j'ai ressenti !
C'est un truc que je fais souvent, car à certains moments de la rédaction, on est comme habité, et le présent nous paraît plus adapté ! Mais pour le lecteur, c'est autre chose.
Pour moi, la meilleure solution est toujours la plus simple : rester imparfait / passé simple ! c'est ma règle !
Seule remarque déjà évoquée avec toi Paladin sur FB :
Ce que je trouve dommage, c'est que tu restes parfois sur certains clichés, quand tu pourrais délirer à fond : ex : la maison du mage qui donne la mission au flic. Maison victorienne, verrière etc. Je m'attendais quasiment à une maison-monstre !
T'as aussi un passage début de paragraphe où tu repasses au présent, ça m'a gêné tiens.
"Les quartiers bas se situent tout près des cercles consacrés aux supplices. Les ténèbres y sont plus épaisses. Elles empêchent de détailler les insectes qui grouillent sur les murs, mais un seul effleurement de cette vermine incite à s’en éloigner le plus possible. Malheureusement, la plupart des rues sont si étroites que le passant y est fréquemment touché
par des antennes, des pattes ou des flagelles, au contact répugnant et urticant. Il se trouve exposé à des morsures brûlantes et doit se méfier de ce qui peut lui tomber dessus à chaque fois qu’il franchit une arche de pierre.
"
T'aurai pu mettre au passé ça passait tout seul !
"Les quartiers bas se situaient tout près des cercles consacrés aux supplices. Les ténèbres y étaient plus épaisses. Elles empêchaient de détailler les insectes qui grouillaient sur les murs, mais un seul effleurement de cette vermine incitait à s’en éloigner le plus possible. Malheureusement, la plupart des rues étaient si étroites..."
Ça évite la cassure, que moi j'ai ressenti !
C'est un truc que je fais souvent, car à certains moments de la rédaction, on est comme habité, et le présent nous paraît plus adapté ! Mais pour le lecteur, c'est autre chose.
Pour moi, la meilleure solution est toujours la plus simple : rester imparfait / passé simple ! c'est ma règle !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Oui, pour les temps, j'étais pas sûr, dans la mesure où j'utilisais le présent de vérité générale, mais c'est vrai que ça peut casser le rythme.
Pour les clichés, attention : il y en a un certain nombre qui sont volontaires dans le mesure où il fallait reproduire un ambiance film/roman noir, donc j'ai tenté de créer un décor de vieux film en noir et blanc des années 40/50, avec les grandes maisons, le bar, etc...
Merci de ta lecture, Thomas !
Pour les clichés, attention : il y en a un certain nombre qui sont volontaires dans le mesure où il fallait reproduire un ambiance film/roman noir, donc j'ai tenté de créer un décor de vieux film en noir et blanc des années 40/50, avec les grandes maisons, le bar, etc...
Merci de ta lecture, Thomas !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Paladin a écrit:Oui, pour les temps, j'étais pas sûr, dans la mesure où j'utilisais le présent de vérité générale, mais c'est vrai que ça peut casser le rythme.
Pour les clichés, attention : il y en a un certain nombre qui sont volontaires dans le mesure où il fallait reproduire un ambiance film/roman noir, donc j'ai tenté de créer un décor de vieux film en noir et blanc des années 40/50, avec les grandes maisons, le bar, etc...
Merci de ta lecture, Thomas !
Oui j'ai bien compris, mais sois plus fou, plus fantaisiste, diantre !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
J'en suis à la page 9 !
Mes petites remarques :
À propos des ténébres et des bêbêtes sur les murs :
« elles empêchent de détailler » : a-t-on vraiment envie de détailler ? voir suffirait non ?
« C’est là qu’ils dépensaient les pièces gagnées de façon rarement avouables, pour tenter d’atteindre, dans les sombres extases des alcools ou drogues infernales, un néant qui leur sera toujours refusé. «
Qui leur SERAIT toujours refusait non ?
« Tes affaires SONT l’air de marcher »
tes dialogues sont très plats je trouve, ça manque de vie, d’anomalies, de personnalité. Ex : « Non, je ne la connais pas. Je contrôle tout le marché de Black Sleep des quartiers bas, je me souviendrais d’elle. Je n’ai pas non plus entendu parler d’une pierre magique qu’on voudrait vendre. »
Le mec s’appelle Doom, il devrait parler comme un démon !
« dans un piège dés son arrivée » > dÈs
Je ne comprends pas pourquoi il risque quelque chose s’il ne satisfait pas son client ? De toute manière, ils ne font que souffrir, donc à quoi bon avoir peur ?
Cette visite au bar ne donne pas grand chose, il ne se passe rien de très fascinant, dommage car y a de la matière ! (voir « les mystères de Paris » d’Eugène Sue).
Je ne pige pas grand chose aux réflexions du détective…
« Elle jeta un regard au détective, au travers des cheveux bruns qui tombaient sur son visage las. » pas très heureux « des cheveux bruns… »
« — Salut, Kane ! J’ai eu peur que ce soit déjà un nouveau client, qui me laisse pas le temps de souffler. »
JE NE COMPRENDS pas la fin de ce dialogue ?
Sympa la prostituée en morceaux !
par contre, la réaction du détective, MDR : « Ma pauvre ! » !
ça détonne un peu je trouve… tu le dis toi-même après hihi… dialogues plats…
« des maudites et maudits » : lourd
« c’est moi qui tourmenterai un vivant » > tourmenteraiT
« Pour beaucoup de damnés, un dérivatif à leur souffrance consiste à torturer les autres, en particulier les vivants. Ils sont parfois amenés à les hanter, ou à seconder les démons dans les possessions. » : passage au présent gênant
« Il préféra répondre que oui, sachant que cela l’inciterait le renseigner. » : À LE RENSEIGNER
« pour cacher leur abominable laideur disaient certains » : fin gênante : pour cacher leur abominable laideur, comme le disaient certains.
« sous sa forme habituelle d’un petit garçon en haillon. » DE petit garçon
« Ah, celle-là ! Dit-il » > dit-il (la majuscule gêne)
« Est-ce qu’elle a parlé d’un artefact qu’elle peut fourguer ? » : Ça sonne mal : a-t-elle parlé d’un artefact qu’elle chercherait à refourguer ?
« Kane lui donna une poignée des pièces avancées par Haddot, pour ce genre de frais » : virgule gênante
« C’est pour son bien, se redit-il. » redit, pas beau pas beau !
Mes petites remarques :
À propos des ténébres et des bêbêtes sur les murs :
« elles empêchent de détailler » : a-t-on vraiment envie de détailler ? voir suffirait non ?
« C’est là qu’ils dépensaient les pièces gagnées de façon rarement avouables, pour tenter d’atteindre, dans les sombres extases des alcools ou drogues infernales, un néant qui leur sera toujours refusé. «
Qui leur SERAIT toujours refusait non ?
« Tes affaires SONT l’air de marcher »
tes dialogues sont très plats je trouve, ça manque de vie, d’anomalies, de personnalité. Ex : « Non, je ne la connais pas. Je contrôle tout le marché de Black Sleep des quartiers bas, je me souviendrais d’elle. Je n’ai pas non plus entendu parler d’une pierre magique qu’on voudrait vendre. »
Le mec s’appelle Doom, il devrait parler comme un démon !
« dans un piège dés son arrivée » > dÈs
Je ne comprends pas pourquoi il risque quelque chose s’il ne satisfait pas son client ? De toute manière, ils ne font que souffrir, donc à quoi bon avoir peur ?
Cette visite au bar ne donne pas grand chose, il ne se passe rien de très fascinant, dommage car y a de la matière ! (voir « les mystères de Paris » d’Eugène Sue).
Je ne pige pas grand chose aux réflexions du détective…
« Elle jeta un regard au détective, au travers des cheveux bruns qui tombaient sur son visage las. » pas très heureux « des cheveux bruns… »
« — Salut, Kane ! J’ai eu peur que ce soit déjà un nouveau client, qui me laisse pas le temps de souffler. »
JE NE COMPRENDS pas la fin de ce dialogue ?
Sympa la prostituée en morceaux !
par contre, la réaction du détective, MDR : « Ma pauvre ! » !
ça détonne un peu je trouve… tu le dis toi-même après hihi… dialogues plats…
« des maudites et maudits » : lourd
« c’est moi qui tourmenterai un vivant » > tourmenteraiT
« Pour beaucoup de damnés, un dérivatif à leur souffrance consiste à torturer les autres, en particulier les vivants. Ils sont parfois amenés à les hanter, ou à seconder les démons dans les possessions. » : passage au présent gênant
« Il préféra répondre que oui, sachant que cela l’inciterait le renseigner. » : À LE RENSEIGNER
« pour cacher leur abominable laideur disaient certains » : fin gênante : pour cacher leur abominable laideur, comme le disaient certains.
« sous sa forme habituelle d’un petit garçon en haillon. » DE petit garçon
« Ah, celle-là ! Dit-il » > dit-il (la majuscule gêne)
« Est-ce qu’elle a parlé d’un artefact qu’elle peut fourguer ? » : Ça sonne mal : a-t-elle parlé d’un artefact qu’elle chercherait à refourguer ?
« Kane lui donna une poignée des pièces avancées par Haddot, pour ce genre de frais » : virgule gênante
« C’est pour son bien, se redit-il. » redit, pas beau pas beau !
Re: Dans la cité des pleurs (Texte refusé pour l'AT "NOIR")
Encore une fois, Doom ne va pas parler comme un démon, mais comme un truand de film noir. Et le bar n'est pas celui des romans de Sue, plutôt de Hammet. Bon, peut-être il aurait fallu que je travaille un peu plus ces passages, mais déjà ça m'a pris du temps. En plus, bon, c'est pas un roman.
Kane est un "privilégié" de l'enfer, il vit dans des cercles supérieurs où il n'est pas soumis à des tortures "physiques". Il craint surtout de se retrouver dans des endroits pire.
Il a conscience que c'est ridicule, mais il ne sait pas quoi dire d'autre, il éprouve une compassion "aussi authentique que vaine", d'où le décalage entre la situation et la seule chose qu'il arrive à en dire.
Je ne comprends pas pourquoi il risque quelque chose s’il ne satisfait pas son client ? De toute manière, ils ne font que souffrir, donc à quoi bon avoir peur ?
Kane est un "privilégié" de l'enfer, il vit dans des cercles supérieurs où il n'est pas soumis à des tortures "physiques". Il craint surtout de se retrouver dans des endroits pire.
Sympa la prostituée en morceaux !
par contre, la réaction du détective, MDR : « Ma pauvre ! » !
ça détonne un peu je trouve… tu le dis toi-même après hihi… dialogues plats…
Il a conscience que c'est ridicule, mais il ne sait pas quoi dire d'autre, il éprouve une compassion "aussi authentique que vaine", d'où le décalage entre la situation et la seule chose qu'il arrive à en dire.
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