Trantor est JMDV, JMDV est Jean-Marc De Vos.

Merci Pala!

Oui, je sais pas si je l'ai déjà dit ici ou ailleurs, mais félicitations Trantor, ça a encore l'air d'envoyer du sacrément lourd !

Je te dis merde pour cette publi', en espérant qu'elle garnira le plus de sapins possibles

Putain t'écris à une vitesse... Bravo à toi Trantor.

Merci à vous deux.
Pour les délais, neuf mois entre deux romans. C'est pas si chaud que ça.

Moi il s'écoule généralement deux ans entre deux projets de romans avortés. Donc 9 mois, c'est juste incroyable à mes yeux.

SILENCE a écrit:Moi il s'écoule généralement deux ans entre deux projets de romans avortés. Donc 9 mois, c'est juste incroyable à mes yeux.

Oui mais toi tu écris bien, tu es un écrivain. Moi je suis un romancier  
Et puis toi, tu bosses à côté.

Encore félicitations !

Je me laisserai bien tenter par celui-là d'ici quelques mois (finances - ou plutôt leur absence - obligent). Le résumé est hyper intriguant et on sait que côté style, on peut y aller les yeux fermés. Je passerai direct par Amazon, ça sera plus simple et ça pourra toujours aider, même si à moindre échelle, à sa visibilité sur le site.

Merci Murphy!
J'espère qu'il te plaira!

Pas convaincu par ta réponse Trantor. Je ne suis d'accord sur aucun des points que tu abordes et j'en suis venu à me dire que même si je n'avais pas de travail, si j'avais tout le temps du monde, je ne serais peut-être pas capable d'écrire un roman. Je crois finalement qu'il y a ceux qui réussissent ce tour de force et les autres. Je pense désormais faire partie des autres. Ça ne veut pas dire que je ne vais pas réessayer, mais autant de tentatives qui ne débouchent sur rien, cela commence à devenir, comment dire ?, lassant.

Trantor a écrit:

SILENCE a écrit:Moi il s'écoule généralement deux ans entre deux projets de romans avortés. Donc 9 mois, c'est juste incroyable à mes yeux.

Oui mais toi tu écris bien, tu es un écrivain. Moi je suis un romancier  
Et puis toi, tu bosses à côté.

Moi, au bout de cinq ans de retraite, j'en suis à deux tentatives de romans avortés !

Je vois que nous partageons les mêmes expériences Paladin. Je te propose d'écrire un livre tous les deux, pour dire comment nous réussissons si bien à ne pas écrire de romans. Une sorte d'anti-manuel comme cela se faisait pendant un moment. T'en es ?

J'imagine bien qu'à la longue, la démotivation est là.

C'est pour cela qu'une fois que j'ai posé mon décor, que j'ai mon thème et ma chute, que j'ai imaginé mes personnages, je me pose des carottes qui vont me tirer vers le bout de l'histoire.
Je me fais une couverture, que je changerai vingt fois en cours de route mais elle est là, devant moi.
Et j'écris la fin de l'histoire. Comme la couverture, elle changera aussi vingt fois, mais elle aussi m'appelle et m'attire, comme une promesse, un phare dans la nuit...

Alors une magie s'opère, je ne suis plus un écrivain, je deviens un dieu, je crée un monde et je joue avec les mortels que j'y ai mis, et je les pousse vers leur destin, m'amusant de leurs errances, partageant leurs joies, leurs peines. Ils sont dans ma tête, ils m'accompagnent dans la vie. Je leur rends toute la place par moment, toute liberté, souvent lors de ma sieste, ou avant de m'endormir le soir. Je leur dis "Allez-y, lâchez vous, étonnez moi!" Et devant mon écran, lorsque je couche leurs aventures sur le papier, je leur remets leurs carcans, c'est quand même moi le destin! Je connais leur destinée, il ne faut pas qu'ils s'égarent trop...

On dit qu'écrire un roman est une tâche longue et solitaire, oui, mais c'est la solitude d'un dieu!
Et à l'arrivée, quand le livre est achevé, il devient un mausolée où reposent, pour l'éternité, ces héros victimes de mon implacable volonté. Je les pleure, mais c'est moi qui les ait tués en écrivant le mot "fin".

Je crois que si j'écrivais des romans sans éprouver tout cela, jamais je n'arriverais au bout.

J'aime beaucoup ce que tu dis Trantor. Ce qui me bloque ce ne sont pas les personnages, ni l'univers, ni la fin. Non ce qui me bloque, ce sont les péripéties. Est-ce cela que tu appelles les carottes ?  Imaginer ce qu'il va se passer/doit se passer. Je ne dois pas être fait pour ça. J'ai tout essayé : faire un plan, ça marche pas, parce que ça me bloque. Tout écrire et ne plus rien découvrir. Ne pas faire de plan ? Ça ne marche pas non plus, parce que même si je retrouve l'envie d'écrire, je vais chaque fois droit dans le mur. Faire une moitié de plan, pas mieux. Peut-être que je devrais essayer de faire comme tu fais : une couverture, écrire la fin ou le dernier chapitre. C'est un peu ce que je faisais quand j'étais en thèse (putain qu'est-ce que j'en ai chié !). Lorsque la motivation manquait, je reprenais les codes couleurs des maisons d'édition célèbres (en droit, Dalloz, LGDJ, etc) et je créais la couverture et le résumé de ma thèse. Parfois j'imaginais aussi la préface de mes co-directeurs...  Une sorte de visualisation en somme.
Récemment je me suis essayé à une nouvelle méthode. J'ai mes personnages, mon thème, une fin. J'ai décidé d'écrire les premiers chapitres de mon roman (un thriller) jusqu'à l'évènement déclencheur et à partir de là travailler les péripéties ou plutôt les noeuds importants de l'intrigue. On verra bien si ça marche ou pas.

Bravo encore ! Tu ne pourrais pas faire coach de roman SFF ?
J'ai une seule expérience de roman adulte (Le piano maléfique), malheureuse, car ME pas à la hauteur et donc roman mort né à peu près ; bien que j'ai pris sur moi de le faire connaître sur des salons du livre et que j'en ai vendu 90 (gagné une soixantaine d'euros... mais DA bloqués car il faut 150 € pour les toucher   ). Comme j'avais une clause de préférence j'ai arrêté d'écrire la suite (j'ai 7 chapitres d'écrits qui dorment sur une clef USB). J'étais naïve à cette époque   n'y connaissant rien en édition. Depuis j'ai appris (quoique, je me demande  )
Du coup j'ai opté pour le roman jeunesse, mais pareil (pas concluant au niveau ME, mais contrat non abusif) et les nouvelles.
En un mot : admirative !

En tout cas, bon courage, Silence! Je crois que chacun doit trouver sa méthode, et seuls ceux qui cherchent trouvent. Tu trouveras.

Merci Françoise, mais je ne me sens pas l'âme d'un coach, je me sens une âme d'apprenti. Je prends tout ce qu'on me donne, comme exemples, comme conseils. Je suis un novice.