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SILENCE a écrit:Je viens de regarder l'un des liens de Paladin. Personnellement, je ne suis pas certain qu'une personne souffrant d'arachnophobie ait peur du danger que représentent les araignées. Je ne crois pas que ce soit une question de danger, mais un dégoût tellement profond et démesuré qu'il se transforme en panique. Le caractère irrationnel de la phobie vient de là. Plutôt que d'un hypothétique danger. Et c'est un phobique (pas des araignées) qui vous le dit !

Il me semble que c'est précisément ce qui est expliqué dans ces liens :

Le patient va avoir la vision de l’araignée comme étant un danger immense, alors que la plupart des araignées en France ne sont pas dangereuses et ne peuvent même pas nous mordre. La simple vision de cette araignée va déclencher chez le patient des cris, voire des mouvements désordonnés et inappropriés. Une simple tape de la main élimerait sans coup férir l’animal sauvage qui terrorise le patient.

La peur est rationnelle, on a peur de ce qui représente un danger, la phobie est irrationnelle, elle concerne une chose ou une situation qui en elle-même ne présente pas de danger, mais qu'on ne peut pas raisonner.

Personnellement, je comprends l'inverse... Mais encore un fois je ne suis pas arachnophobe !

Là où je ne suis pas d'accord avec la définition, c'est qu'elle dit :

Le patient va avoir la vision de l’araignée comme étant un danger immense

alors que l'objet d'une phobie, quel qu'il soit, n'est pas vécue comme un "danger" objectivement. Un danger peut être défini rationnellement : un pitbull en liberté est dangereux, la peur nous incite à ne pas s'en approcher, c'est un mesure de prudence, et c'est rationnel.

La plupart des araignées ne représentent pas de danger, pas plus que passer sous un tunnel, ou traverser une grande place : ne pas les supporter est irrationnel, c'est une phobie. Le phobique sait que c'est irrationnel, mais c'est plus fort que lui.

Paladin a écrit:Là où je ne suis pas d'accord avec la définition, c'est qu'elle dit :

Le patient va avoir la vision de l’araignée comme étant un danger immense

alors que l'objet d'une phobie, quel qu'il soit, n'est pas vécue comme un "danger" objectivement. Un danger peut être défini rationnellement : un pitbull en liberté est dangereux, la peur nous incite à ne pas s'en approcher, c'est un mesure de prudence, et c'est rationnel.

C'est exactement ce qui me pose problème dans cette définition Paladin ! L'idée de danger est rationnelle. Lorsque je suis exposé à l'objet de ma phobie, ce n'est pas une question de danger qui me paralyse ou me fait quitter la pièce en hurlant (je ne suis pourtant pas une ablette). C'est un dégoût profond qui me saisit et c'est ce dégoût qui engendre ma terreur !

Oui, il s'agit d'un peur irrationnelle : on est d'accord, je ne vois pas ce qui coince...

La référence au danger m'embête !
Bref. J'ai terminé mon texte, mais je n'en suis pas franchement satisfait pour tout un tas de raisons. Je vais donc le laisser un peu et voir si d'autres idées me viennent. Sans quoi, je posterai la nouvelle que je viens de finir...

Quand tu as peur de ces bestioles, ton imagination "déraille", tu vas t'imaginer qu'une araignée va tomber du plafond où elle se trouve, qu'elle va bondir, qu'elle te "trouveras" durant la nuit pendant ton sommeil ! Il n'y a plus rien de "cohérent" dans ce que tu visualises ?!

C'est encore pire quand on a déjà une araignée dans le plafond...

Moi, la phobie, je la conçois effectivement comme une réaction de peur extrême face à un danger inexistant (ou tout du moins quasiment inexistant).
Perso, quand je suis face à une souris, objectivement, je sais qu'il n'y a pas de danger, la bêbête, elle ne va pas m'attaquer, je le sais pertinemment bien (et encore plus si elle est morte, combien de chances que j'aie affaire à une souris zombie ? Aucune bien sûr ), mais mon cerveau et mon corps réagissent comme si elle en représentait un. Alors, bien sûr, il y a du dégoût, mais ce n'est pas ça qui prédomine, c'est clairement une peur intense (et totalement irrationnelle) face à ce faux danger qu'elle représente. Mais c'est tellement irrationnel que c'est difficile à expliquer.

A part ça, j'ai commencé un petit truc vers 14 heures et je viens de le terminer. Mais comme je n'ai pas confiance en ce petit truc totalement inclassable (même si ce n'est clairement pas de la blanche), je vais attendre voir si une autre idée pointe le bout de son nez (comme ça a souvent été le cas pour les HS, on ne sait jamais). Comme ça, je pourrai m'amuser à hésiter des heures durant pour choisir quel texte je mettrai en compétition.

Pour ma part, je n'ai toujours rien trouvé, même si j'ai encore pas eu l'occasion de vraiment plancher dessus jusqu'ici. J'ai bien commencé un petit bout de quelque chose y'a 2-3 jours, mais c'est nul et ça ne va nulle part.
D'autre part, j'hésite entre une approche clairement SFFF ou un texte plus "réaliste" qui glisserait peu à peu vers l'horreur, mais sans élément surnaturel. Et comme l'orientation du texte peut en grande partie dépendre de la nature de la phobie (et que pour l'instant je n'ai absolument aucune idée sur ce point), je me trouve un peu coincé... Mais j'imagine que ça se débloquera le moment venu
On verra bien !

En attendant, bon courage à tous et bonne écriture !

J'espère que tu trouveras, Tak. Pour l'approche à choisir, c'est en général le genre de chose qui s'impose d'elle-même une fois l'histoire trouvée. Dans un cas comme dans l'autre, sûr que tu feras des merveilles !

Sinon, moi content. Déclic soudain hier soir. Pas l'idée la plus révolutionnaire qui soit, mais de quoi faire un texte d'une page pas totalement à jeter et avec une chute. Y a plus qu'à trouver 1 heure pour s'y mettre, en espérant réussir les perso et l'ambiance.

Ah ! Cool ! Murphy sera des nôtres. On avance dans la liste des participants que j'attends.
Moi, je turbine toujours pour trouver une autre idée et ainsi éviter mon drôle de texte que j'aime beaucoup, mais que je ne suis pas sûre qu'il soit vraiment adéquat pour le concours. Le thème y est, c'est sûr, mais le genre, alors là, j'hésite. C'est un style auquel je ne pense pas m'être déjà essayée.

J'ai terminé mon texte, hourra !!!
J'attends un peu ou bien je poste dès ce soir... Après je pars et ne reviens que vers le 19, pour repartir le 20 et 21 au Dormantastique.
Je serai plus tranquille les semaines suivantes.

Françoise continuera donc à être le seul membre de l’Écritoire à avoir participé à tous les concours. J'en reste toujours aussi admirative.

Par contre Paladin, le mauvais élève, qui demande aux autres de faire ce qu'il dit, pas ce qu'i fait...

Malgré mes bonnes résolutions, je ne crois pas encore que je participerai... pas d'idée à priori, et des projets autres, d'autant plus que je sais ne pas être très bon dans les formats très courts !

Mais comme je suis admin, on a pas le droit de me critiquer, donc, les autres, bossez, bande de fainéants ! Le chef ne manque pas à son boulot, il a un empêchement !