Tranches de vie (texte retiré, publié aux éditions Ombres d'Elyranthe)

J'ai beaucoup de mal avec les récits ne comportant que des dialogues. Du coup, je me suis éparpillé et je n'ai pas réussi à entrer dans ton intrigue. Ça manque de subtilité et la fin ne m'a pas convaincu. Dommage, j'attendais mieux.

Horriblement atroce à moins que ce ne soit le contraire. Atroce par son relent de réalité d'aujourd'hui… Merci pour cette histoire bien écrite.

Cette fois, je rejoins le commentaire de Tak. Je m'appuie beaucoup sur les commentaires précédents aujourd'hui, mais presque tout a déjà été dit pour chaque texte.

Pour avoir survolé les commentaires, il y a juste l'aspect manichéen où je ne rejoins pas l'avis général. C'est vrai, le texte montre en gros les "méchantes entreprises" contre les "gentilles victimes" mais on y dit bien que tout n'est qu'une question d'argent. C'est moche, mais c'est un "mobile" et on peut comprendre que, dans un tel monde, n'importe qui préférerait faire partie d'une méchante entreprise plutôt que de se faire littéralement bouffer morceau par morceau. Le vrai manichéisme serait pour moi d'avoir un antagoniste méchant pour être méchant, sans raison, un peu comme le tueur d'Halloween, qui en a fait justement son argument phare (le Mal à l'état pur).

Bref, très bon texte, bien impactant et dans le thème dans tous les sens du terme. J'aime particulièrement le fait de n'utiliser (presque) que des dialogues.

Sur la forme : J'aim ebeaucou, c'est très vivant ! C'est ryhtmé, ca marche bien pour moi.
Sur le fond, c'est sympa mais je dirais sans plus.
Cependant ca fait son petit effet !

J’ai lu ce texte il y a déjà un bon bout de temps, mais je viens de m’apercevoir que je ne l’ai pas commenté. Donc voilà.
Je trouve que c’est une bonne extrapolation à partir de situations hélas réelle dans des pays du tiers monde. Une forme d’aliénation pire que ce qu’avait pu imaginer Marx. Tout est sombre dans ce texte, pas une lueur d’espoir. Le titre est bien trouvé, désignant à la fois la cession des corps par morceaux, et la construction en, précisément, tranches de vie. Aspects négatifs ( de mon point de vue) : La construction presque toute en dialogues (ce qui bien sûr a l’avantage d’économiser les signes) et la surenchère avec la collusion Entreprise/ Hôpital. Un texte fort cependant.

Hé ben, tu as fait fort ! Je ne m’attendais pas à ce que ce dernier texte me surprenne autant ! (et pourtant c’est ce qui se passe à chaque concours, cette fois c’est tombé sur ton texte). La forme est originale et se démarque des autres, même si j’avoue que j’avais des réserves quand j’ai vu en le survolant qu’il n’y avait que des dialogues. Au final, j’en viens à regretter qu’il n’y ait pas que des dialogues, le peu de narration détone, du coup. C’est entraînant, rapide, condensé et pourtant tout est dit. On n’est pas distrait par du superflu, ça va droit au but par une cascade de surenchère cynique. Forcément c’est toujours le pot de fer qui gagne dans ce genre d’histoire, on le sait d’avance, les personnages le savent, et on assiste, tous impuissants, à l’amputation méthodique de tranches d’espoir. À ce propos, bravo pour le titre à double sens, très bien trouvé ! Bravo aussi pour la trouvaille de la société qui se sert aussi à l’hôpital, poche droite, poche gauche, c’est du pareil au même. Le thème est doublement respecté, entre le père et la fille, et l’ombre de Transplant’Corp qui plane sur la vie de tous. Beau boulot, bravo enfin pour avoir réussi à me surprendre avec cette forme inattendue.