Peaux-Mortes : RETIRÉ édité chez Evidence Editions en one shot
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°10 : Athématique
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Re: Peaux-Mortes : RETIRÉ édité chez Evidence Editions en one shot
L'ambiance et le mystère ne sont pas mauvais, la maison isolée et le chirurgien détraqué m'ont un peu rappelé "les yeux sans visage" ou "Traitement de choc" (Jessua) mais la construction fait vraiment aléatoire.
Par exemple, le légiste ne nous renseigne guère sur l'état des cadavres. D'abord, on nous dit qu'ils n'ont plus la moindre goutte de liquide à l'intérieur. Du coup, on imagine des momies desséchées. Puis, bien plus loin, on découvre qu'il manque aussi les os et les organes. Ont-ils été ouverts ? Recousus ? Il faudra attendre le modus operandi pour s'en faire une idée.
Mal ficelé aussi ce semeur de "peaux" qui embauche une SDF pour prendre des photos des victimes découvertes. Déjà, qu'il l'amène chez lui pour lui montrer comment fonctionne l'appareil me paraît peu réaliste, mais qu'il ait recours à la même à trois reprises ? Non. Il serait plus vraisemblable que Macha soit la troisième et que les deux premières aient fini en cobaye pour son frère. Macha, plus sauvage et méfiante, aurait réussi à lui échapper et à le suivre pour se venger du coup tordu qui lui était promis...
Autre scène "tombée du ciel" : cette Muriel qui débarque avec une bouteille de champagne chez un père qu'elle n'a jamais vu et qui ignore tout de son existence. Les premiers contacts de ce genre, je vois plutôt pleins de retenues et d'hésitations, voire d'appréhension, pas la fête d'emblée.
En fait, j'aime bien ce personnage de vieux flic fatigué mais obstiné (je le verrais assez avec sa vieille mère à la maison plutôt qu'une fille tombée de nulle part). Avec Macha, jeune et rétive, il forme un contraste intéressant tout en partageant une vision similaire, amère et désabusée, du monde. Ils mériteraient mieux qu'une simple rencontre à la dérobée. Ils mériteraient qu'on les amène à faire équipe, une équipe insolite (peut-être flic-indic avec un arrière plan père-fille de substitution) avec l'énigme des "peaux" en toile de fond.
A la fois duo original et fil conducteur excitant pour développer ton histoire.
Mais j'arrête avant de la réécrire !
Par exemple, le légiste ne nous renseigne guère sur l'état des cadavres. D'abord, on nous dit qu'ils n'ont plus la moindre goutte de liquide à l'intérieur. Du coup, on imagine des momies desséchées. Puis, bien plus loin, on découvre qu'il manque aussi les os et les organes. Ont-ils été ouverts ? Recousus ? Il faudra attendre le modus operandi pour s'en faire une idée.
Mal ficelé aussi ce semeur de "peaux" qui embauche une SDF pour prendre des photos des victimes découvertes. Déjà, qu'il l'amène chez lui pour lui montrer comment fonctionne l'appareil me paraît peu réaliste, mais qu'il ait recours à la même à trois reprises ? Non. Il serait plus vraisemblable que Macha soit la troisième et que les deux premières aient fini en cobaye pour son frère. Macha, plus sauvage et méfiante, aurait réussi à lui échapper et à le suivre pour se venger du coup tordu qui lui était promis...
Autre scène "tombée du ciel" : cette Muriel qui débarque avec une bouteille de champagne chez un père qu'elle n'a jamais vu et qui ignore tout de son existence. Les premiers contacts de ce genre, je vois plutôt pleins de retenues et d'hésitations, voire d'appréhension, pas la fête d'emblée.
En fait, j'aime bien ce personnage de vieux flic fatigué mais obstiné (je le verrais assez avec sa vieille mère à la maison plutôt qu'une fille tombée de nulle part). Avec Macha, jeune et rétive, il forme un contraste intéressant tout en partageant une vision similaire, amère et désabusée, du monde. Ils mériteraient mieux qu'une simple rencontre à la dérobée. Ils mériteraient qu'on les amène à faire équipe, une équipe insolite (peut-être flic-indic avec un arrière plan père-fille de substitution) avec l'énigme des "peaux" en toile de fond.
A la fois duo original et fil conducteur excitant pour développer ton histoire.
Mais j'arrête avant de la réécrire !
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
- Messages : 2415
Date d'inscription : 23/01/2013
Age : 72
Localisation : Narbonne
Re: Peaux-Mortes : RETIRÉ édité chez Evidence Editions en one shot
Merci beaucoup pour toutes ces pistes d'amélioration Jack ^^.
Je crois que ce texte y gagnerait, c'est sûr, si j'appliquais tes idées qui sont excellentes.
Tu me donnes envie d'essayer de remanier tout ça dans le bon sens.
Je crois que ce texte y gagnerait, c'est sûr, si j'appliquais tes idées qui sont excellentes.
Tu me donnes envie d'essayer de remanier tout ça dans le bon sens.
Re: Peaux-Mortes : RETIRÉ édité chez Evidence Editions en one shot
On voit que c’est un texte très fouillé niveau syntaxe, ponctuation, et même orthographe car les coquilles sont plutôt rares pour un texte de cette longueur. Par contre un gros souci de concordance des temps sur tous les passages relatant des faits antérieurs à l’histoire (qui nécessiteraient l’emploi du pqpf). Hormis ça, un gros travail de relecture a été fourni et ça se voit.
J’ai accroché au début : bien narré, très bien construit, bien entraînant dans le genre enquête policière. Ensuite, à partir du moment où tu introduis le personnage de Macha, j’ai eu un peu plus de mal car pour moi il y avait des incohérences, ou des trucs pas naturels : le fait qu’elle connaisse sa planque, déjà. Ou les questions qu’elle se pose sur comment la fille est arrivée là (pendant qu’elle dormait ? Je n’ai pas compris ce passage. En plus, elle a dormi avant, alors qu’elle se rendorme comme une bienheureuse après avoir cassé la croûte dans le nid du serpent me paraît un peu tiré par les cheveux ). Ensuite, la libération : le comportement de la victime ne me semble pas très naturel, et ce qui l’est encore moins c’est la façon dont on avertit l’enquêteur (par texto, pour une affaire aussi importante ? Et que les 2 femmes se soient simplement présentées comme des gens ayant des renseignements alors qu’il y en avait une qui aurait dû être en état de choc, avec peut-être même le commissariat chamboulé car la disparue que tout le monde recherche a été retrouvée). Enfin, le mobile : je comprends le côté fantastique mais je le trouve un peu rapide. De même que la maladie, je n’ai pas très bien saisi car au début tu donnes l’impression que les dermatos nient son existence comme s’il s’agissait d’une hallucination ou d’un problème psychologique alors qu’il y a bien des preuves que ces « impressions » (c’est le mot que tu emploies) sont réelles (fils, restes d’insectes), bref ça n’est pas très clair pour moi.
Et il y a les personnages : peu m’importe leur nombre dans une nouvelle, du moment qu’ils ont leur rôle à jouer. Or, ici, je ne vois pas l’intérêt de mentionner Audrey ni la fille du flic. En fait, je ne suis pas contre leur existence ni leur apparition en arrière-plan, mais dans ce cas, pas la peine de nous donner de nom. Quand je lis, si l’auteur me donne le nom d’un perso (encore plus s’il y a le prénom + le nom de famille), ça signifie pour moi que ces informations vont servir à l’histoire. Sinon, pas la peine d’encombrer l’esprit du lecteur avec des infos inutiles qui risquent de l’égarer ou de détourner son attention du fil de trame. Enfin, tu commences sur les chapeaux de roue avec le personnage de Lejeune pour au final ne lui réserver qu’un rôle secondaire puisqu’il ne sert à rien dans la résolution de l’enquête et que Macha lui vole la vedette.
Comme pour beaucoup de textes de ce concours (et je compte le mien dedans), si le début est nickel, implicant, entraînant, j’ai trouvé la fin un peu expédiée et pas assez claire pour moi. Du coup, je suis un peu déçue car j’ai adoré le début, ce personnage de flic est vraiment bien construit, le ton est juste, les détails respectent le genre de l’enquête, genre qui change de ton registre habituel et j’ai trouvé ça rafraîchissant.
J’ai accroché au début : bien narré, très bien construit, bien entraînant dans le genre enquête policière. Ensuite, à partir du moment où tu introduis le personnage de Macha, j’ai eu un peu plus de mal car pour moi il y avait des incohérences, ou des trucs pas naturels : le fait qu’elle connaisse sa planque, déjà. Ou les questions qu’elle se pose sur comment la fille est arrivée là (pendant qu’elle dormait ? Je n’ai pas compris ce passage. En plus, elle a dormi avant, alors qu’elle se rendorme comme une bienheureuse après avoir cassé la croûte dans le nid du serpent me paraît un peu tiré par les cheveux ). Ensuite, la libération : le comportement de la victime ne me semble pas très naturel, et ce qui l’est encore moins c’est la façon dont on avertit l’enquêteur (par texto, pour une affaire aussi importante ? Et que les 2 femmes se soient simplement présentées comme des gens ayant des renseignements alors qu’il y en avait une qui aurait dû être en état de choc, avec peut-être même le commissariat chamboulé car la disparue que tout le monde recherche a été retrouvée). Enfin, le mobile : je comprends le côté fantastique mais je le trouve un peu rapide. De même que la maladie, je n’ai pas très bien saisi car au début tu donnes l’impression que les dermatos nient son existence comme s’il s’agissait d’une hallucination ou d’un problème psychologique alors qu’il y a bien des preuves que ces « impressions » (c’est le mot que tu emploies) sont réelles (fils, restes d’insectes), bref ça n’est pas très clair pour moi.
Et il y a les personnages : peu m’importe leur nombre dans une nouvelle, du moment qu’ils ont leur rôle à jouer. Or, ici, je ne vois pas l’intérêt de mentionner Audrey ni la fille du flic. En fait, je ne suis pas contre leur existence ni leur apparition en arrière-plan, mais dans ce cas, pas la peine de nous donner de nom. Quand je lis, si l’auteur me donne le nom d’un perso (encore plus s’il y a le prénom + le nom de famille), ça signifie pour moi que ces informations vont servir à l’histoire. Sinon, pas la peine d’encombrer l’esprit du lecteur avec des infos inutiles qui risquent de l’égarer ou de détourner son attention du fil de trame. Enfin, tu commences sur les chapeaux de roue avec le personnage de Lejeune pour au final ne lui réserver qu’un rôle secondaire puisqu’il ne sert à rien dans la résolution de l’enquête et que Macha lui vole la vedette.
Comme pour beaucoup de textes de ce concours (et je compte le mien dedans), si le début est nickel, implicant, entraînant, j’ai trouvé la fin un peu expédiée et pas assez claire pour moi. Du coup, je suis un peu déçue car j’ai adoré le début, ce personnage de flic est vraiment bien construit, le ton est juste, les détails respectent le genre de l’enquête, genre qui change de ton registre habituel et j’ai trouvé ça rafraîchissant.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: Peaux-Mortes : RETIRÉ édité chez Evidence Editions en one shot
Ah ! Merci beaucoup Raven d'avoir relevé peu de "fautes"... C'est que j'ai passé du temps dessus J'aurais mieux fait de réfléchir à mon scénario et rendre une copie moins peaufinée vu que ça compte peu en fin de compte si le lecteur ne marche pas ou si le sujet est mal traité comme ici...
Je pense que j'ai une leçon à tirer sur ma façon de procéder
Bon, je verrais dans quel sens je retravaille tout ceci car là, j'ai des multi pistes
Je vais laisser encore reposer ou bien je laisserai tomber, je ne sais.
Je pense que j'ai une leçon à tirer sur ma façon de procéder
Bon, je verrais dans quel sens je retravaille tout ceci car là, j'ai des multi pistes
Je vais laisser encore reposer ou bien je laisserai tomber, je ne sais.
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