Dans la brume...

Si en plus tu cherches les complications !

J'ai lu ce récit à la fois onirique et très factuel avec beaucoup d'intérêt.
Les remarques sur la forme me paraissent évidentes. J'ajouterai une mention spéciale à un défaut que nous avons en commun : l'emploi du "il". Dans ce récit, il revient trop fréquemment pour décrire l'action, et c'est redondant à la lecture. Je pense qu'il faut revoir les formes de narration sur ces passages, de façon à les rendre plus fluides.
Je goûte assez peu aux références trop appuyées : Metallica, King... ok, c'est bien de rendre hommage aux maîtres, mais j'ai l'impression ici, que tu cherches à rallier le lecteur à ta cause en lui envoyant des références qu'il ne peut qu'apprécier, en tant qu'amateur de métal et de fantastique (ce qui est souvent associé, soyons honnête)
Cela dit, j'ai apprécié le ton dérisoire des dialogues schizo du personnage, et les changements de décors intempestifs. L'aspect onirique se traduit dans les faits, assez peu dans la narration, ce qui n'est pas plus mal de mon point de vue.
J'ai assez vite compris que le personnage était mort, car après tout, c'est l'explication la plus évidente qui m'est venue en tête. C'est classique, mais pourquoi pas.
Le récit m'a fait penser à un clip de Moonspell "Nocturna". Ok, y'a pas de brume, mais bon...