Brume
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Cyrano
Zaroff
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Brume
Brume est un recueil de nouvelles dont la nouvelle éponyme est la plus longue. Ce recueil couvre une période de 17 années d'écriture. Des gens se trouvent coincés dans un supermarché tandis qu'une brume épaisse envahit le pays. Des monstres tentaculaires et oiseaux préhistoriques évoluent dans le brouillard. Une hystérique religieuse sème le trouble dans la foule. Nouvelle adaptée dernièrement par Darabont, sous le titre The Mist. En ce lieu, des tigres où le souvenir de la première institutrice du King à Stratford dans le Connecticut. Et si un tigre venait la boulotter dans les toilettes ? Le King n'aurait pas été contre ! Récit surréaliste. Le singe est un jouet maléfique (thème de la couverture) qui revient hanter l'homme qui le trouvât enfant. La révolte de Caïn est troublant car il est prémonitoire du massacre de Columbine et rappelle évidemment le roman Rage écrit sous Bachman. Un étudiant abat froidement ses camarades de campus. Il est adossé à la fenêtre, un fusil à lunette dans la main. Le raccourci de Mme Todd me plaît par sa narration enjouée. Mme Todd (qui apparaît sous les traits de Tabitha King) est une fana des raccourcis, notamment pour relier Castle Rock à Bangor. Les chemins empruntés deviennent de plus en plus courts et défient le temps et l'espace. Puis Mme Todd disparaît un jour. Un homme se souvient d'une expédition. L'excursion, chose rare chez King, est un récit à forte tendance SF dont le thème est la téléportation sur Mars. Nouis suivons Carune, l'inventeur du procédé, 320 ans auparavant, en 1987. La conclusion est atroce. Le gala de noces se passe durant la prohibition. Un mafieux invite un groupe de jazz aux épousailles de sa frangine. Une seule condition : ne pas se moquer d'elle car elle est grosse, un vrai dinosaure humain. Paranoïa : une mélopée tient sur trois pages ! Un homme est envahi d'une paranoïa universelle. Le monde entier conspire contre lui. Le radeau est une histoire que vous pourrez voir adaptée dans Creepshow 2. Quatre étudiants se baignent dans un lac et rejoignent un radeau ancré à cinquante mètres du rivage. Le premier jet écrit en 1968 fut perdu par Steevie (c'est un de ses défauts de perdre plein de manuscrits !). Machine divine à traitement de texte parut à l'époque dans Playboy et lui rapporta deux mille dollars. Bon récit très plaisant à parcourir contrairement à L'homme qui refusait de serrer la main que j'ai trouvé assez basique avec une conclusion sans surprise. Sables : un vaisseau fédéral s'écrase sur une planète. Plus précisément sur une immense mer de sable. Deux hommes sont à bord, le troisième étant mort. Face au désert, la fin est inéluctable pour l'équipage car l'eau vient à manquer. Un vaisseau vient les secourir. Récit bizarre qui rappelle Twilight Zone. L'image de la Faucheuse est foutrement intéressant. Dans un musée des curiosités, on enlève le miroir de Delver car des cleints tentent régulièrement de le détruire. Miroir maléfique aux effets troublants depuis des siècles. Un homme défie le miroir et se place devant, malgré les avertissements du conservateur. Nona relate la cavale sanglante d'un homme possédé. Sa fuite se termine dans un caveau avec sa belle. Pour Owen est un hommage touchant du King envers son fils atteint d'obésité. Le goût de vivre ou la volonté réelle de survie d'un homme qui fait preuve de cannibalisme envers son propre corps pour survivre après un naufrage. Le camion d'oncle Otto fut écrit après un long voyage de Steevie en voiture. Le camion existe vraiment. Récit du style de "Christine". Un véhicule se venge d'un assassinat et reprend sa place dans le champ. Livraisons matinales (laitier n°1) par le méchant Spike, laitier chez Cramer. Je ne vous conseille pas d'être sur le chemin de sa tournée. Grandes roues : où l'on lave son linge sale en famille (laitier n°2) : un loser doit passer un contrôle technique. Hélas sa Chrysler 1957 est foutue. Mémé est un récit touchant où un enfant est confronté à la mort de sa grand-mère. Il est seul dans la maison et ne sait pas quoi faire, ni comment réagir... surtout lorsque la mémé désire l'étrangler ! Un des meilleurs récits de ce recueil. La ballade de la balle élastique où un éditeur narre le suicide d'un jeune auteur prometteur, rendu célèbre avec sa nouvelle "La Ballade de la balle élastique" et son premier roman "Les Mafiosi". Succès éditorial et adaptation cinématographique. Un enfant fut à l'origine du drame. Le thème est la folie. Le chenal est une nouvelle que j'apprécie car cela se passe sur l'Ile de la Chèvre et j'adore les histoires qui se développent sur une île. Pas d'échappatoire possible sur une terre ceinte d'eau. Il ne reste que les hommes et des consciences. Stella Flanders, la plus ancienne résidente de l'île, se souvient...
Recueil complet du King qui aborde des thèmes fondamentaux sur les destinées.
Recueil complet du King qui aborde des thèmes fondamentaux sur les destinées.
Re: Brume
Salut,
De tous les recueil (tout auteur confondu) que j'ai lu, "Brume" est mon préféré. la nouvelle éponyme est excellente, par contre j'avais déjà vu l'adaptation en dvd et ça ma pas mal flingué l'intrigue, dommage par ce que du coup je n'ai pas pu m’empêcher de me refaire le film, mais il y a tout de même quelques différences notamment la fin!
La touche Sf m'a beaucoup plu aussi avec "l'Excursion" et "Sable".
Une pointe d'humour dans "Le gala de noces", l'horreur sur "Le radeau" ou bien la folie avec "La ballade de la balle élastique". etc..
"Brume" est en effet un recueil assez complet finalement.
En revanche j'ai moins aimé "Mémé" et "Le Chenal", celles ci m'ont un peu ennuyé.
De tous les recueil (tout auteur confondu) que j'ai lu, "Brume" est mon préféré. la nouvelle éponyme est excellente, par contre j'avais déjà vu l'adaptation en dvd et ça ma pas mal flingué l'intrigue, dommage par ce que du coup je n'ai pas pu m’empêcher de me refaire le film, mais il y a tout de même quelques différences notamment la fin!
La touche Sf m'a beaucoup plu aussi avec "l'Excursion" et "Sable".
Une pointe d'humour dans "Le gala de noces", l'horreur sur "Le radeau" ou bien la folie avec "La ballade de la balle élastique". etc..
"Brume" est en effet un recueil assez complet finalement.
En revanche j'ai moins aimé "Mémé" et "Le Chenal", celles ci m'ont un peu ennuyé.
Cyrano- Apprenti égorgeur
- Messages : 38
Date d'inscription : 03/02/2015
Age : 44
Localisation : Marseille
Re: Brume
Je lis King, qui reste agréable mais loin d'être mon auteur préféré.
Mais concernant Mist, mon dieu quelle claque quel chef-d'oeuvre ! Déjà le format me plait beaucoup, 150p, assez long pour développer un background et une poignée de personnages, assez court pour obliger l'auteur à nous offrir un rythme soutenu.
On ne s'ennuie pas un seul instant, l'intrigue file bon train en nous emportant avec elle.
Autour de la brume, il y a un début de mythe qui ne livrera pas tous ses secrets, laissant au lecteur le droit d'imaginer toutes les horreurs qu'il veut.
De même, les monstres sont à peine effleurés. Les personnages en voient qq uns, les plus banals, laissant les choses les plus innommables baigner dans le mythe de la brume. Et ce compromis entre ce que King nous livre et nous décrit et ce qu'il ne fait que suggérer contribue grandement à l'horreur de la situation et de la nouvelle dans son ensemble.
Superbe tour de force maitrisé du début à la fin.
Mais concernant Mist, mon dieu quelle claque quel chef-d'oeuvre ! Déjà le format me plait beaucoup, 150p, assez long pour développer un background et une poignée de personnages, assez court pour obliger l'auteur à nous offrir un rythme soutenu.
On ne s'ennuie pas un seul instant, l'intrigue file bon train en nous emportant avec elle.
Autour de la brume, il y a un début de mythe qui ne livrera pas tous ses secrets, laissant au lecteur le droit d'imaginer toutes les horreurs qu'il veut.
De même, les monstres sont à peine effleurés. Les personnages en voient qq uns, les plus banals, laissant les choses les plus innommables baigner dans le mythe de la brume. Et ce compromis entre ce que King nous livre et nous décrit et ce qu'il ne fait que suggérer contribue grandement à l'horreur de la situation et de la nouvelle dans son ensemble.
Superbe tour de force maitrisé du début à la fin.
laufeust- Apprenti égorgeur
- Messages : 22
Date d'inscription : 19/09/2018
Age : 37
Re: Brume
J’ai une relation particulière avec Brume, le recueil.
En effet, je l’ai lu à sa sortie. Durant la lecture, la personne qui a sûrement le plus compté dans ma vie, ma grand-mère, est décédée. Après une longue période de... folie, j’ai poursuivi et terminé le bouquin.
Bref, si l’évènement est terrible dans ma mémoire, j’ai paradoxalement un excellent souvenir de ce recueil. Principalement Brume, la nouvelle, que j’adore et relis régulièrement. J’ai beaucoup aimé le film, aussi, dont j’apprécie la fin alternative (je n’ai aucune préférence entre les deux) couverte de cette musique envoutante de Dead Can Dance.
En effet, je l’ai lu à sa sortie. Durant la lecture, la personne qui a sûrement le plus compté dans ma vie, ma grand-mère, est décédée. Après une longue période de... folie, j’ai poursuivi et terminé le bouquin.
Bref, si l’évènement est terrible dans ma mémoire, j’ai paradoxalement un excellent souvenir de ce recueil. Principalement Brume, la nouvelle, que j’adore et relis régulièrement. J’ai beaucoup aimé le film, aussi, dont j’apprécie la fin alternative (je n’ai aucune préférence entre les deux) couverte de cette musique envoutante de Dead Can Dance.
Edgar Grolles- Apprenti égorgeur
- Messages : 75
Date d'inscription : 20/10/2018
Age : 55
Localisation : Chatou (78)
Re: Brume
J'ai bien aimé le film, mais je trouvais la fin trop radicale, par rapport à la novella (que j'aime beaucoup) mais qui a une fin "ouverte". Et j'ignorais qu'il existait une fin alternative. Quelqu'un saurait où je pourrais la trouver ?
Re: Brume
Vos commentaires m'ont donné envie de lire le recueil. Je le commande. Merci aux Ecritoriens.
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