Il t'attend... dans l'entrée (texte retiré)

Merci Françoise. Bon, bin, c'est raté sur toi. Pas grave, c'est de toute façon le genre de textes qui n'attrape pas tout le monde.
Bon, pour "remis tripes et boyaux", je crois que je changerai pour "rendu", même si à moi, ça me semble bizarre. Quatre millions de wallons contre septante millions de français, je suis obligée d'aller à la majorité.

Septante millions de Français dont deux qui ont apparemment besoin d'une boîte à tripes en te lisant. (Faut dire que tu nous as habitués à laisser traîner tes tripes partout...)

En tout cas, je me suis marrée en voyant votre interprétation de ma phrase. Pour une fois que je ne mets pas des viscères dans tous les coins (juste quelques fluides et excréments divers), vous arrivez quand même à en trouver.

J’ai peur que mon commentaire ne soit pas très constructif...

C’est super bien écrit car on visualise totalement les scènes, les actions et les déplacements du personnage.  Dans un espace aussi clôt, bravo, très bien maitrisé !

Après, bon, c’est pas ma cam. Je trouve ça trop volontairement écrit pour être extrême et je reste complétement en dehors de l’histoire. Mais pour un fan du genre, je pense que ton texte doit très bien fonctionner !

Pas de souci TwwT, je sais que ce genre de textes en laisse quelques uns sur le côté.
Merci de ta lecture.

Bon job. Ce style à la David Coulon me branche bien. Le final est cohérent et judicieux. Le terme "croque-mort" me semble désuet, par contre. Belle participation.

Bon, je ne voyais pas comment on pouvait interpréter le thème (qui a plus trait à une pièce qu'à une maison, et dont l'intitulé, avec la pschorigidité qui me caractérise parfois, me trouble), maintenant, je vois mieux.

La narration au "tu" est réussie, franchement. L'ambiance, nickel.
D'un point de vue de détail, c'est plus le terme clenche qui m'a fait tiqué, mais je me suis dit que c'était sans doute régional. Le "remis" est passé comme une lettre à la poste.
J'ai trouvé le genre : voisin de la SFFF (mais ce n'est peut-être qu'une différence de conception subjective). J'ai déjà lu des titres de littérature blanche s'approcher de ton texte (en dureté et étouffement psychologique). Du coup, je ne vois pas bien pourquoi on précise SFFF dans le thème (on fait pas de tri pour une maison d'édition, et puis, il suffit de placer la maison sur Mars pour avoir de la SFFF).
Bref, tout ça m'a un peu mis en marge de ton texte (mais ça vient de moi) auquel je n'ai pas grand-chose à reprocher en dehors d'un léger flottement sur la salle de bain. En effet, elle semble aller s'y laver, avant le repli sur le séjour, puis juste après, elle pisse dans l'évier de la cuisine...

Sinon, pour la fin, je ne m'attendais absolument pas à un monstre, ou un agresseur. J'ai eu l'impression que tu laissais plein d'indices contradictoires, qui me laissaient penser qu'il n'y avait plus rien de vivant dans cette entrée. Le cadavre, j'y ai cru. J'avais aussi envisagé un objet maléfique, ou terrifiant, ou complètement saugrenu. Le rien n'a pas été une grosse surprise.

Quoi qu'il en soit, ça reste un bon texte, fluide, cohérent et percutant.

A mon tour de donner mon avis, même s'il n'apportera rien de bien neuf. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère lourde que tu as su établir. L'histoire simple peut-être n'est pas gênante. La fin m'a surpris, mais en revanche pas forcément dans le bon sens. Je suis resté un rien déçu car le reste m'avait fait espérer une originalité supplémentaire.
Mais cela reste un bon texte ! Merci à toi !!!

Merci Zaroff, K² et Mormir.
K², la salle de bain n'est simplement pas accessible par le séjour, il lui fait passer par le vestibule.
Pour le genre, c'est sfff et cousins, les cousins étant l'horreur, le gore, le polar et le noir.
Et la fin, ah bah, j'en avais pas d'autres (et je n'en ai toujours pas).

Tu as vraiment du talent pour immerger le lecteur dans la psychologie de personnages en pleine déchéance, perdus, désespérés... ok, tu l'as déjà fait dans Greta, ying et yang, pêcher de chair, etc. mais même si c'est une situation qui t'es "habituelle", tu le fais très bien, et je ne vois pas de raison de t'en faire le reproche (tu le fais très bien toi-même !)
J'étais bien immergé dans la situation, l'emploi de la seconde personne me paraît un excellent choix. Nickel, quoi !
Je me demandais où tu allais avec ton dénouement. Au final, je ne suis pas déçu, mais je reste avec une question en suspend.

Spoiler:

Merci de ta lecture Cancereugène. Ravie que tu aies apprécié.

Spoiler:

Et pour l'auto - flagellation, eh ! Je crois que je ne pourrai jamais m'en empêcher. Faut bien que je fasse avec.

Décidément Catherine, ce ton et ce type d'ambiance  te vont  très bien.
La narration avec le "tu" m'a immédiatement embarquée et  ne m'a plus lâchée. C'est très réussi, glauque à souhait, à tel point que j'était contente que le texte se termine par ce que je le trouvais oppressant.
Dommage que la fin  affaiblisse un peu l'ensemble. C'est souvent difficile de terminer un texte court et je comprends  bien pourquoi tu as choisi cette option. Même si mes préférences me portent vers quelque chose de plus ambigu.

Merci de ta lecture Ulysse. Ravie que tu aies apprécié mon ambiance étouffante.
Pour la fin, ça reste un point difficile dans mon écriture, je ne suis pas la plus experte pour terminer des textes. Et j'ai déjà fait bien pire.

Première qualité de ce texte, il se lit d’une traite, sans laisser le temps de respirer. Beaucoup de phrases courtes, pas mal de non verbales aussi, ce qui donne un rythme haletant très efficace.

Ensuite, j’aime bien la narration à la deuxième personne quand elle est judicieusement utilisée. Elle a souvent pour effet de mettre le narrateur à distance de lui-même, de se juger, de faire ressortir sa culpabilité etc.

Spoiler:

Mais même si on peut critiquer certains points, ce texte m’a happé et ne m’a pas lâché avant la fin.

Merci à toi Tobermory. Ravie que tu aies apprécié ta lecture.

Spoiler:

Et pour "remis", un joli belgicisme qui m'a échappé. Quant à "je ne m'en rappelle pas", je ne sais pas pourquoi tu as tiqué.