Sous le prunier en fruits
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Cancereugène
FRançoise GRDR
Paladin
Tak
K²
Catherine Robert
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Sous le prunier en fruits
Je n'abandonne pas, et je me retente à l'exercice.
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Au sortir du cimetière, Edmond attrapa la main de son épouse et la serra doucement. Marie lui répondit d'un mince sourire sans dire mot. S'éloignant des tombes, des proches, et de la tristesse, ils prirent un chemin de traverse. Marie étreignait les doigts de son mari, et celui-ci les sentait s'engourdir petit à petit. Il ne songea à aucun moment à les lui reprendre ou à lui en faire le reproche, il se contentait d'avancer sans penser.
Bientôt, il s'arrêtèrent devant une villa modeste entourée d'un jardin en friche. La grille rouillée laissa passer le couple sans rechigner. Plus personne n'habitait les lieux depuis plusieurs années, l'herbe haute jaunissait et les feuilles de printemps bruissaient au vent. Le prunier au fond les attendait, avec ses fruits mûrs. Ils s'assirent au pied de l'arbre, toujours sans parler, liés par la douleur.
Edmond se rappelait le jour où il l'avait planté, Lucas n'avait pas cinq ans. Il lui avait expliqué qu'ils pousseraient tous les deux et deviendraient forts, que l'arbre c'était un peu lui, tout petit et chétif, mais qu'il se développerait et plus tard donnerait des fruits. La mère avait renchéri en notifiant au bambin que puisqu'ils étaient liés, il devrait s'en occuper. Le bambin n'avait pas tout compris, mais avait pris son rôle au sérieux, arrosant la plante régulièrement, puis, plus tard, en cueillant les prunes juteuses.
C'était loin tout ça, ils avaient dû déménager, le bel arbre avait été oublié, Lucas avait grandi, fait des études, ils étaient restés si proches, leur unique petit garçon, venu sur le tard comme un cadeau. Mais un banal accident et Lucas n'était plus. Ne restait qu'un vide immense où ils se perdaient tous les deux.
Edmond posa son bras sur les épaules de Marie et la serra contre lui. Ils restèrent ainsi de longues minutes appuyés contre le tronc. Ici, ils se sentaient moins seuls, ici, ils retrouvaient un peu de leur enfant parti trop tôt. Marie laissa couler des larmes et Edmond les essuya, passant ses doigts avec tendresse sur les joues parcheminées de son épouse. Puis, il l'embrassa au coin des yeux, elle soupira et appuya sa tête contre la poitrine de son compagnon, cherchant dans le contact une force qui lui manquait.
-- Je n'ai pas envie de rentrer.
Il acquiesça, ils avaient le temps, et il se sentait si vieux, bien plus que ses soixante-douze ans. Enlacés comme au premier jour de leur union, ils finirent par s'assoupir. Une brise légère se mit à souffler, s’amplifia, les feuilles entamèrent leur danse autour des endormis sans jamais les toucher. Bientôt, on ne vit plus le couple que par intermittence, tandis que l'arbre semblait murmurer des paroles apaisantes.
Alertés par leur absence, la famille et les amis se mirent à leur recherche, on ne les retrouva pas. Mais dans un petit jardin à l'abandon, deux jeunes plantes croissaient à l'abri d'un prunier vigoureux.
Bientôt, il s'arrêtèrent devant une villa modeste entourée d'un jardin en friche. La grille rouillée laissa passer le couple sans rechigner. Plus personne n'habitait les lieux depuis plusieurs années, l'herbe haute jaunissait et les feuilles de printemps bruissaient au vent. Le prunier au fond les attendait, avec ses fruits mûrs. Ils s'assirent au pied de l'arbre, toujours sans parler, liés par la douleur.
Edmond se rappelait le jour où il l'avait planté, Lucas n'avait pas cinq ans. Il lui avait expliqué qu'ils pousseraient tous les deux et deviendraient forts, que l'arbre c'était un peu lui, tout petit et chétif, mais qu'il se développerait et plus tard donnerait des fruits. La mère avait renchéri en notifiant au bambin que puisqu'ils étaient liés, il devrait s'en occuper. Le bambin n'avait pas tout compris, mais avait pris son rôle au sérieux, arrosant la plante régulièrement, puis, plus tard, en cueillant les prunes juteuses.
C'était loin tout ça, ils avaient dû déménager, le bel arbre avait été oublié, Lucas avait grandi, fait des études, ils étaient restés si proches, leur unique petit garçon, venu sur le tard comme un cadeau. Mais un banal accident et Lucas n'était plus. Ne restait qu'un vide immense où ils se perdaient tous les deux.
Edmond posa son bras sur les épaules de Marie et la serra contre lui. Ils restèrent ainsi de longues minutes appuyés contre le tronc. Ici, ils se sentaient moins seuls, ici, ils retrouvaient un peu de leur enfant parti trop tôt. Marie laissa couler des larmes et Edmond les essuya, passant ses doigts avec tendresse sur les joues parcheminées de son épouse. Puis, il l'embrassa au coin des yeux, elle soupira et appuya sa tête contre la poitrine de son compagnon, cherchant dans le contact une force qui lui manquait.
-- Je n'ai pas envie de rentrer.
Il acquiesça, ils avaient le temps, et il se sentait si vieux, bien plus que ses soixante-douze ans. Enlacés comme au premier jour de leur union, ils finirent par s'assoupir. Une brise légère se mit à souffler, s’amplifia, les feuilles entamèrent leur danse autour des endormis sans jamais les toucher. Bientôt, on ne vit plus le couple que par intermittence, tandis que l'arbre semblait murmurer des paroles apaisantes.
Alertés par leur absence, la famille et les amis se mirent à leur recherche, on ne les retrouva pas. Mais dans un petit jardin à l'abandon, deux jeunes plantes croissaient à l'abri d'un prunier vigoureux.
Re: Sous le prunier en fruits
Bon, bé c'est très joli comme texte !
Et c'est émouvant.
C'est peut-être un peu plus dans la tristesse que dans l'amour (j'ai l'impression que tu biaises encore un peu, chercherais-tu des moyens détournés), mais il y en a quand-même pas mal.
Le résultat est bon, mais je ne suis pas certain que ça cadre encore totalement avec l'atelier. Faut voir ce que les autres en pensent.
Et c'est émouvant.
C'est peut-être un peu plus dans la tristesse que dans l'amour (j'ai l'impression que tu biaises encore un peu, chercherais-tu des moyens détournés), mais il y en a quand-même pas mal.
Le résultat est bon, mais je ne suis pas certain que ça cadre encore totalement avec l'atelier. Faut voir ce que les autres en pensent.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
- Messages : 1307
Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Sous le prunier en fruits
Je l'ai lu hier soir mais pas eu le temps de répondre.
Du coup, bah j'ai un peu le même avis que K² : un très joli texte que tu nous offres là, Cath'.
Tout en retenue et dans les sentiments à fleur de peau, ce texte m'a vraiment touché. On pourrait de prime abord penser que tu restes dans ta zone de confort mais en fait non, car derrière la douleur/détresse évidente des personnages, tu amènes en fond une très belle lueur d'espoir et de renouveau. Honnêtement, je trouve que tu tiens là quelque chose de très bon et réussi, gardes-le en stock quelque part on sait jamais
Après, comme K², je trouve que malgré la qualité d'ensemble, tu passes encore légèrement à coté. Bien qu'on sente la complicité et la tendresse dans ce vieux couple (l'amour est là, oui), je pense que ce texte traite plus du deuil et des sentiments qui l'accompagnent.
Donc oui, c'est vraiment très réussi mais pour moi le thème de l'atelier n'est pas tout à fait respecté. En tant que tel, il ne s'agit pas réellement d'une scène d'amour...
Mais honnêtement, c'est pas grave tant j'ai eu de plaisir à lire ce texte. Y'a matière à en faire quelque chose, à mon humble avis.
Bravo Cath' et merci pour cette très belle tranche de vie.
Du coup, bah j'ai un peu le même avis que K² : un très joli texte que tu nous offres là, Cath'.
Tout en retenue et dans les sentiments à fleur de peau, ce texte m'a vraiment touché. On pourrait de prime abord penser que tu restes dans ta zone de confort mais en fait non, car derrière la douleur/détresse évidente des personnages, tu amènes en fond une très belle lueur d'espoir et de renouveau. Honnêtement, je trouve que tu tiens là quelque chose de très bon et réussi, gardes-le en stock quelque part on sait jamais
Après, comme K², je trouve que malgré la qualité d'ensemble, tu passes encore légèrement à coté. Bien qu'on sente la complicité et la tendresse dans ce vieux couple (l'amour est là, oui), je pense que ce texte traite plus du deuil et des sentiments qui l'accompagnent.
Donc oui, c'est vraiment très réussi mais pour moi le thème de l'atelier n'est pas tout à fait respecté. En tant que tel, il ne s'agit pas réellement d'une scène d'amour...
Mais honnêtement, c'est pas grave tant j'ai eu de plaisir à lire ce texte. Y'a matière à en faire quelque chose, à mon humble avis.
Bravo Cath' et merci pour cette très belle tranche de vie.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Sous le prunier en fruits
Grrrrrr !!! Pourtant, cette fois, j'espérais être dans le thème de l'exercice. Je voulais montrer toute la tendresse et l'amour d'un vieux couple face au drame. Mais oui, peut-être n'est-ce encore qu'une façon de biaiser (toujours avec un "i" en deuxième position ). En tout cas, je ne reste pas dans ma zone de confort, j'ai exploré les jolis sentiments, c'est déjà ça.
Et je me console en me disant que le texte en lui-même passe bien.
Quant à en faire quelque chose, on verra parce que je ne vois pas du tout comment l'allonger. Pour moi, c'était vraiment un exercice auquel, j'ai néanmoins voulu donner l'apparence d'une histoire complète.
Et je me console en me disant que le texte en lui-même passe bien.
Quant à en faire quelque chose, on verra parce que je ne vois pas du tout comment l'allonger. Pour moi, c'était vraiment un exercice auquel, j'ai néanmoins voulu donner l'apparence d'une histoire complète.
Re: Sous le prunier en fruits
Ah mais l'effort est louable !
On peut pas dire que tu n'en fais pas, et en plus, ça te réussit plutôt bien.
Un peut comme pour la scène de cul, je pense qu'il aurait fallu plus de détails, et plus d'intériorisation, de sentiment (mais ça j'ai aussi du mal, alors je ne peux pas vraiment te donner de conseils). (des larmes, un coeur qui gonfle ou se pince, des boules au ventre ou dans la gorge, un tressaillement, une caresse... et le partage des sensations avec l'être aimé)
On peut pas dire que tu n'en fais pas, et en plus, ça te réussit plutôt bien.
Un peut comme pour la scène de cul, je pense qu'il aurait fallu plus de détails, et plus d'intériorisation, de sentiment (mais ça j'ai aussi du mal, alors je ne peux pas vraiment te donner de conseils). (des larmes, un coeur qui gonfle ou se pince, des boules au ventre ou dans la gorge, un tressaillement, une caresse... et le partage des sensations avec l'être aimé)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Date d'inscription : 27/03/2014
Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Sous le prunier en fruits
J'ai essayé de faire dans la délicatesse, en montrant plus qu'en ne disant, avec les gestes de l'un et l'autre. Peut-être n'est-ce pas suffisant.
Mais je reviendrai, je reviendrai !
Mais je reviendrai, je reviendrai !
Re: Sous le prunier en fruits
Je vais encore dire pareil que les autres: un très joli texte, qui prend des dimensions légendaires à la fin (On pense au mythe de Philémon et Baucis).
Pas tout à fait une scène d'amour, enfin, ça se discute: il ne s'agit pas de ce qu'on a l’habitude de définir comme un scène d'amour: des jeunes amoureux, ou en tout cas une relation à ses débuts. Et le contexte du deuil assombrit beaucoup l'ensemble. Pourtant, l'amour est bien là, donc on est pas non plus franchement hors-sujet.
Mais c'est comme pour le sexe, Catherine, les scènes heureuses te sont difficiles à décrire, on dirait!
Pas tout à fait une scène d'amour, enfin, ça se discute: il ne s'agit pas de ce qu'on a l’habitude de définir comme un scène d'amour: des jeunes amoureux, ou en tout cas une relation à ses débuts. Et le contexte du deuil assombrit beaucoup l'ensemble. Pourtant, l'amour est bien là, donc on est pas non plus franchement hors-sujet.
Mais c'est comme pour le sexe, Catherine, les scènes heureuses te sont difficiles à décrire, on dirait!
Re: Sous le prunier en fruits
On va dire que je progresse. Bon, prochain coup, je rajeunis les protagonistes (non, je ne parlerai pas de l'amour intra-utérin de deux jumeaux ).
Mais oui, les scènes heureuses me sont difficiles à écrire et encore plus l'expression des sentiments. Si on regarde un peu ma production de plus près, au-delà de mon attrait pour le sombre/gore, c'est une composante qui en est absente, il y a toujours une approche triste, voire désespérée, ou violente. Mes personnages ne sont pas des gens heureux, mais des personnes déjà abîmées dans la majorité des cas.
Mais je pense que l'expression des sentiments est quelque chose d'utile à l'écriture, c'est pour ça que j'insiste tant sur cet atelier. Je crois qu'arriver à exprimer le sentiment ne peut qu'apporter un rendu plus touchant pour le lecteur, un ton moins distancié. Mes récits sont froids et secs, c'est mon style et j'ai à peu près réussi à en faire quelque chose qui passe, mais je sens bien qu'arriver à y apporter un peu plus d'émotion ne lui ferait pas de tort.
Mais oui, les scènes heureuses me sont difficiles à écrire et encore plus l'expression des sentiments. Si on regarde un peu ma production de plus près, au-delà de mon attrait pour le sombre/gore, c'est une composante qui en est absente, il y a toujours une approche triste, voire désespérée, ou violente. Mes personnages ne sont pas des gens heureux, mais des personnes déjà abîmées dans la majorité des cas.
Mais je pense que l'expression des sentiments est quelque chose d'utile à l'écriture, c'est pour ça que j'insiste tant sur cet atelier. Je crois qu'arriver à exprimer le sentiment ne peut qu'apporter un rendu plus touchant pour le lecteur, un ton moins distancié. Mes récits sont froids et secs, c'est mon style et j'ai à peu près réussi à en faire quelque chose qui passe, mais je sens bien qu'arriver à y apporter un peu plus d'émotion ne lui ferait pas de tort.
Re: Sous le prunier en fruits
Je ne trouve pas tes récits froids et secs, mais ce sont les sentiments positifs que tu as du mal à faire passer!
Il faudrait que je m'attelle aussi à cet atelier, quand j'aurais suffisamment de temps.
Il faudrait que je m'attelle aussi à cet atelier, quand j'aurais suffisamment de temps.
Re: Sous le prunier en fruits
Je ne sais pas, moi je trouve que mes récits manque de l'émotionnel. Enfin, si, j'arrive encore bien à y insérer de l'émotionnel triste ou sombre, mais pas d'émotionnel heureux.
En tout cas, pour moi, cet exercice est formateur. J'y arrive toujours pas, mais j'ai compris certaines choses qui vont plus loin que mon manque de goût pour bêtement la scène d'amour. Je me rends compte que c'est toute la composante "heureuse" qui me pose problème.
En tout cas, pour moi, cet exercice est formateur. J'y arrive toujours pas, mais j'ai compris certaines choses qui vont plus loin que mon manque de goût pour bêtement la scène d'amour. Je me rends compte que c'est toute la composante "heureuse" qui me pose problème.
Re: Sous le prunier en fruits
C'est émouvant : tu as réussi à mettre une certaine sincérité dans les gestes, attitudes des deux personnes âgées. Ce qu'ils ont dû vivre est effleuré avec tact. De ce côté là, ton texte me parait intéressant.
Mais pour moi, il ne correspond pas tout à fait à l'idée que je me fais d'une scène d'amour... Mais je suis bien mal placée pour donner des conseils en ce domaine puisque je n'aime pas lire ce genre de scène (dite d'amour); je passe vite fait en général quand j'en trouve dans des romans. D'autre part, je pense ne jamais pouvoir en écrire...
À la prochaine fois
Mais pour moi, il ne correspond pas tout à fait à l'idée que je me fais d'une scène d'amour... Mais je suis bien mal placée pour donner des conseils en ce domaine puisque je n'aime pas lire ce genre de scène (dite d'amour); je passe vite fait en général quand j'en trouve dans des romans. D'autre part, je pense ne jamais pouvoir en écrire...
À la prochaine fois
Re: Sous le prunier en fruits
Mais rhoooo !!!! C'est quand même une scène d'amour quoi, avec plein de petits gestes tendres et tout et tout. Non ? Pffff !
Mais Françoise, le but de ces ateliers est bien de se frotter à quelque chose dont on n'a pas l'habitude, qui nous met mal à l'aise, ou même qu'on n'aime pas.
Mais Françoise, le but de ces ateliers est bien de se frotter à quelque chose dont on n'a pas l'habitude, qui nous met mal à l'aise, ou même qu'on n'aime pas.
Re: Sous le prunier en fruits
C'est très joli, et très bien réalisé.
Scéne d'amour ? La notion est suffisamment floue pour qu'on puisse que oui, c'en est une.
Maintenant, dans ce thème, je pense qu'on s'attend d'avantage à une scène à la Harlequin, pas une plongée dans la nostalgie et la fin de vie...
Mais en ce qui me concerne, cette incartade dans des contrées moins trash que de coutume me convient tout à fait !
Scéne d'amour ? La notion est suffisamment floue pour qu'on puisse que oui, c'en est une.
Maintenant, dans ce thème, je pense qu'on s'attend d'avantage à une scène à la Harlequin, pas une plongée dans la nostalgie et la fin de vie...
Mais en ce qui me concerne, cette incartade dans des contrées moins trash que de coutume me convient tout à fait !
Re: Sous le prunier en fruits
Merci de ta lecture Cancereugène. Contente si tu as apprécié cette petite virées dans des contrées moins trash que de coutume.
Re: Sous le prunier en fruits
Catherine Robert a écrit:Mais Françoise, le but de ces ateliers est bien de se frotter à quelque chose dont on n'a pas l'habitude, qui nous met mal à l'aise, ou même qu'on n'aime pas.
Exactement.
C'est en se mettant "en danger" je pense, que l'on obtient souvent les résultats les plus surprenants et pas forcément les pires. Au départ, je dédaignais certains des thèmes avec lesquels je me sentais moins à l'aise, avant de réaliser que c'est justement en me frottant à ceux-ci que je pourrais découvrir de nouveaux aspects de ma plume.
Pour revenir sur le présent texte, par exemple, je trouve que tu es un peu sorti de ton style habituel Cath' (du moins au niveau des thématiques) et ça te réussis franchement bien. Tant pis pour le respect du thème. Si ça t'as permis de tenter de nouvelles choses, c'est toujours ça de pris !
Du coup, je renchéris sur ta réponse à Françoise : il FAUT travailler sur les ateliers et de préférence, ceux qui nous attirent le moins. C'est dans les ténèbres de l'inconnu que se révélera la grâce de la lumière
Tak- Mélomane des Ondes Noires
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