De l'autre côté du livre LIEN MORT

Merci Géraldine. Oui, j'ai un peu accéléré sur la fin ! J'ai bien compris le souci avec toutes mes idées à caser ! Pourtant, j'espère que c'est moins confus qu'à mes débuts...
Prochainement, je revois tout cela (j'ai déjà arrangé quelques incohérences sur la version que je soumets au concours "Je deviens écrivain").

Salut Françoise,

Je dois t'avouer que, de base, j'accroche rarement aux histoires dont les enfants sont les héros.
Malheureusement, je rejoins les critiques qui t'ont déjà été faites. La fin est foisonnante, exubérante, mais surtout, elle manque de clarté.
Tu as un gros problème de concordance des temps, ça n'aide pas à structurer ta narration. Certains détails ne sont absolument pas nécessaires, mais à d'autres passages, tu vas trop vite. Tu enchaînes trop rapidement, et un peu maladroitement, une foultitude d'idées qu'on a pas le temps de savourer ou d'assimiler.
La fantaisie n'est pas le problème, le souci, c'est la rigueur.
Tu parles de Pratchett. C'est un auteur que j'adore. Son univers est foisonnant, burlesque, fantastique, mais son écriture est limpide. Il prend le temps d'introduire chaque détail, et il reste clair, avec une rédaction relativement simple. C'est son ton qui fait toute la magie de son écriture, pas la luxuriance de son vocabulaire.
Et pour ce résultat, il faut une rigueur certaine, tant dans l'écriture que dans la construction narrative.

Tu as les idées, il faut juste travailler un peu plus la mise en forme.

Merci Yann !
J'ai essayé ce ton-là car mon histoire le demandait.. En fait, je ne décide pas vraiment
Tout est dans le dosage et je n'avais pas le recul. C'est important que des lecteurs évaluent pour que je me rende mieux compte des difficultés à lire et comprendre ma prose...
J'ai honte de t'avoir fait endurer un tel supplice !!!
Il ne me reste plus qu'à revoir les concordances de temps (me les signaler, serait sympa mais certainement long !) et la mise en forme.

Rassure-toi, je n'ai pas souffert !
Je me demande si ma façon de formuler mes avis n'est pas un peu trop négative, plus que ce que je pense vraiment... Je vais finir par froisser quelqu'un, si ce n'est déjà fait...

Pour les temps, je te ferais ça si tu m'envoies ton texte en word (ou open office).

D'accord, je vois si j'ai le temps ce soir, sinon demain. Merci pour ta proposition.
Pour la souffrance, c'était de l'humour

K² a écrit: Je vais finir par froisser quelqu'un, si ce n'est déjà fait...

T'en fais pas K². Si on poste un texte, c'est avant tout pour avoir un retour et s'améliorer ou préciser un point de vue sur son histoire. Si tu regardes, nous ne sommes pas si nombreux à prendre le temps de faire une lecture et un retour, alors à moins d'un démolissage en règle (pas constaté jusqu'à présent) ou d'un égo disproportionné... après on peut aussi faire preuve de "maladresse" de part et d'autre, il suffit d'en parler et de faire preuve d'ouverture d'esprit.

Je me suis laissée agréablement porter par les 3/4 de l'histoire. Je trouvait l'idée sympa, rafraichissante mais cela s'est gâté quand le livre veut "reprendre la main". Je me suis sentie perdue et un peu flouée, du coup cette fin gâche tout le reste. D'autant que ce livre perçoit tout comme un humain, les odeurs, l'apparence physique... A mon avis, il serait plus cohérent pour un objet magique de ne percevoir que les auras, ce qui évidemment évite les confusions mais cela n'a pas d'importance puisque cette confusion n'apporte pas grand chose au récit. Tu peux laisser Pâline au fond de l'eau sans cela.

Bref après un début très prometteur, je reste sur ma faim, dommage.

Merci Perro ! Oui, sans doute, la fin laisse à désirer ! Comme tu n'es pas toute seule, je prends cette remarque très au sérieux.
En plus, j'ai un peu transformé quelques passages depuis.

FRançoise GRDR a écrit:En plus, j'ai un peu transformé quelques passages depuis.

Je relirai avec plaisir quand tu auras terminé.

Si tu me donnes ton adresse mail (en mp par exemple), ça peut se faire

J'ai trouvé le récit très sympa. Il débute de façon assez classique mais dynamique. La petite fille souffre-douleur, c'est un peu cliché, mais pourquoi pas. Les événements au fond des eaux sont un peu moins entraînants, mais rien de grave. Le dénouement apporte son lot de surprises, c'est un peu le bazar, mais plutôt réjouissant.
Ce qui me surprend le plus, c'est que ton histoire va vraiment loin, très loin. Et puis dans la forme, tu achèves avec un clin d’œil aux contes de fées. L'ensemble est bien pensé, un peu fou, et ce n'est pas plus mal...

Merci Cancer ! Que tu ne sois pas rebuté par le ton farfelu que j'ai choisi pour ce texte, me fait très plaisir car j'ai écrit de cette manière par envie. Je me suis vraiment bien amusée en imaginant ce livre et les péripéties au fond de l'océan avec mon héroïne rêveuse. Je me suis laissée parfois portée par cette histoire, sans me censurer. À présent, je peux plus prendre mes distances et revoir certains passages et tournures inutiles.
J'ai visiblement raté la fin. Je n'avais plus trop de place pour continuer et j'ai un peu terminé sur une pirouette.

Je serais assez sur la longueur d'onde de Perro mais je pense qu'il y a un autre élément qui dessert ton histoire : ton personnage central n'a guère de consistance. Pâline fait vraiment pâlotte, et le plus ennuyeux, vu le choix du prénom, c'est que ça a l'air voulu. Le début nous laisse voir une petite fille trop sensible et timorée, mais d'être projetée brutalement dans un milieu assez terrifiant ne semble pas la troubler. Pas plus que ne l'affecte la vision de son père et sa mère enfermés dans une bulle, ni l'annonce du sort atroce qui leur est promis. Du coup, on a du mal à s'attacher au personnage et quand son semblant de révolte tardif ne reste justement qu'un semblant, les effets à sensation du final ont l'air de tomber à côté, hors sujet. Parce que ce qu'on attend de Pâline, c'est un vrai signe de vie (comme la logique obstinée qu'oppose Alice à un monde absurde) et que ce signe ne vient pas.
Je comprends bien qu'il s'agit d'un choix de ta part mais, dans ce cas, il t'aurait fallu jouer sur un autre ressort (peut-être l'ironie ou le faux mélo comme dans "les enfants Baudelaire".)

Mais que mon commentaire ne te déprime pas, c'était juste pour faire l'intéressant.
Bises.

Merci Jack pour ton ressenti. C'est vrai que je ne voulais pas trop en dire sur Pâline (c'est une fillette lambda un peu plus faible et timide que la normale à opposer avec ce qu'elle va vivre) et me concentrer sur les problèmes découlant du Livre. J'ai quand même essayé de montrer son trouble (elle tente de pleurer mais s'étouffe, est désespérée à un moment : trop tard sans doute. Elle est comme sidérée au début). Mais l'esprit de la vraie sirène sadique reprend le dessus (ce que j'ai raté : faire comprendre qu'elle change, que ce n'est pas la petite fille qui agit à la fin).
Bon, tant pis !

j'aime bien mais je pense aussi comme The_wakwak_tree que cela aurait été beaucoup mieux dans un cadre plus long. Mais alors certains effets ( notamment l'effet gore) devraient être supprimées