MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°9 : Cimetière
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MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Si intéressé, me contacter car lui aussi est différent à présent que j'ai travaillé sur deux versions...
Bon, je lance une pierre à l'édifice, ce beau cimetière...
Bon, je lance une pierre à l'édifice, ce beau cimetière...
Dernière édition par FRançoise GRDR le Ven 17 Mai 2019 - 16:25, édité 1 fois
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Hello Françoise,
Je viens de lire ton texte qui est quand même particulièrement lugubre, dérangeant et « malsain ». En le lisant j'ai été très mal à l'aise, donc je pense qu'on peu dire qu'il est réussit ^^
Je ne suis pas fan du choix de faire un récit en mode narratif, mais ça passait plutôt bien, sauf à quelques petits endroits où je sortais un peu de l'histoire (mais c'est du pinaillage). Il y aurait ptt amha un autre point concernant le choix de faire des sauts d'age en age : par moment, je me disais que le traitement de l'histoire est trop court pour une structure de récit construite comme ça.
Bon, que dire d'autre ? Peut-être encore une fois la difficulté que j'ai à donner mon avis sur un type de texte qui n'est absolument pas ma cam. Je ne lis pas et ne souhaite pas lire des textes comme ça quand j’achète des bouquins. Mais bon, cette nouvelle est très réussie dans le sens où on perçoit réellement une certaine perversion ou folie de l'âme – je décrirais ton histoire comme insane – donc c'est le signe évident qu'elle fonctionne car elle transmet une émotion forte. C'est dans le thème.
Good job !
Je viens de lire ton texte qui est quand même particulièrement lugubre, dérangeant et « malsain ». En le lisant j'ai été très mal à l'aise, donc je pense qu'on peu dire qu'il est réussit ^^
Je ne suis pas fan du choix de faire un récit en mode narratif, mais ça passait plutôt bien, sauf à quelques petits endroits où je sortais un peu de l'histoire (mais c'est du pinaillage). Il y aurait ptt amha un autre point concernant le choix de faire des sauts d'age en age : par moment, je me disais que le traitement de l'histoire est trop court pour une structure de récit construite comme ça.
Bon, que dire d'autre ? Peut-être encore une fois la difficulté que j'ai à donner mon avis sur un type de texte qui n'est absolument pas ma cam. Je ne lis pas et ne souhaite pas lire des textes comme ça quand j’achète des bouquins. Mais bon, cette nouvelle est très réussie dans le sens où on perçoit réellement une certaine perversion ou folie de l'âme – je décrirais ton histoire comme insane – donc c'est le signe évident qu'elle fonctionne car elle transmet une émotion forte. C'est dans le thème.
Good job !
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Salut Françoise,
Je suis donc le premier à commenter ton texte. J'ai trouvé le sujet intéressant. J'aime assez l'idée de perversion que tu installes dans la vie de Tom. L'idée est donc bonne. Pour autant, je trouve que la réalisation ne rend pas honneur à ton idée de base. J'ai eu plusieurs fois l'impression d'une succession de scènes. D'ailleurs tu utilises souvent en début de paragraphe des mots dont la fonction est de nous donner des indications de lieu ou de temps (Ensuite, après, à l'école, à la maison etc.), ce qui alourdit considérablement le style et laisse au lecteur la désagréable impression d'une mise à distance. Tu décris, bien plus que tu n'écris en faisant cela. L'extériorité nuit par ailleurs à la caractérisation de ton personnage. À tel point que s'agissant du père de Tommy on passe de "Papa" à "Paternel" puis à "Père" ("Père s'occupait peu de lui"), dans la même page. L'utilisation des trois termes évoqués plus haut ne rend pas ton personnage crédible, le passage de paternel à père fait que l'on ne sait pas, par exemple, quel est le statut social de Tommy (j'imaginais un gosse de classe moyenne, dans la mesure où son père est décrit comme étant représentant de commerce; mais je peux me tromper.). Bref, l'idée est super mais la narration pêche à mon goût. D'ailleurs la première phrase de la nouvelle m'a laissé une drôle d'impression. C'est dommage...
EDIT : Ah bah non, TWWT vient de me griller la politesse. C'est en vert depuis 5 minutes et ça se croit tout permis ? Méo ?!
Je suis donc le premier à commenter ton texte. J'ai trouvé le sujet intéressant. J'aime assez l'idée de perversion que tu installes dans la vie de Tom. L'idée est donc bonne. Pour autant, je trouve que la réalisation ne rend pas honneur à ton idée de base. J'ai eu plusieurs fois l'impression d'une succession de scènes. D'ailleurs tu utilises souvent en début de paragraphe des mots dont la fonction est de nous donner des indications de lieu ou de temps (Ensuite, après, à l'école, à la maison etc.), ce qui alourdit considérablement le style et laisse au lecteur la désagréable impression d'une mise à distance. Tu décris, bien plus que tu n'écris en faisant cela. L'extériorité nuit par ailleurs à la caractérisation de ton personnage. À tel point que s'agissant du père de Tommy on passe de "Papa" à "Paternel" puis à "Père" ("Père s'occupait peu de lui"), dans la même page. L'utilisation des trois termes évoqués plus haut ne rend pas ton personnage crédible, le passage de paternel à père fait que l'on ne sait pas, par exemple, quel est le statut social de Tommy (j'imaginais un gosse de classe moyenne, dans la mesure où son père est décrit comme étant représentant de commerce; mais je peux me tromper.). Bref, l'idée est super mais la narration pêche à mon goût. D'ailleurs la première phrase de la nouvelle m'a laissé une drôle d'impression. C'est dommage...
EDIT : Ah bah non, TWWT vient de me griller la politesse. C'est en vert depuis 5 minutes et ça se croit tout permis ? Méo ?!
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Merci pour vos avis TwwT et Silence presqu'en simultané.
J'ai certainement des points à améliorer.
Le climat m'a l'air bien installé quand même, alors que je ne cherchais pas forcément à mettre le lecteur dans un contexte malsain...
@TwwT : tu as raison, cette façon linéaire avec des références à l'âge n'est pas subtile mais rien d'autre ne m'est venu...
@Silence : En effet, ce que tu penses est bon; c'est un gosse de la classe moyenne. Après, au niveau de la narration, je n'ai pas cherché autre chose car j'ai du mal à me mettre à la place du lecteur. C'est ainsi que les idées se sont enchaînées. Le père n'a pas un grand rôle, donc il ne me semblait pas utile de rentrer dans les détails. Mais peut-être que Tom y aurait gagné si j'avais ajouté une scène plus précise montrant le rapport entre les deux; surtout que j'ai encore de la place. Je pensais que ça diluerait mon propos.
J'aurais pu l'ancrer plus dans une réalité mais ça ne me parlait pas, je préférais rester dans un entre-deux flou.
J'ai certainement des points à améliorer.
Le climat m'a l'air bien installé quand même, alors que je ne cherchais pas forcément à mettre le lecteur dans un contexte malsain...
- Spoiler:
- Plutôt à faire glisser l'image de ce garçon presque ordinaire vers quelqu'un de tout à fait inconscient de ses actes, que l'on pourrait presque excuser si l'on se réfère à ce qu'il a vécu avec sa mère.
@TwwT : tu as raison, cette façon linéaire avec des références à l'âge n'est pas subtile mais rien d'autre ne m'est venu...
@Silence : En effet, ce que tu penses est bon; c'est un gosse de la classe moyenne. Après, au niveau de la narration, je n'ai pas cherché autre chose car j'ai du mal à me mettre à la place du lecteur. C'est ainsi que les idées se sont enchaînées. Le père n'a pas un grand rôle, donc il ne me semblait pas utile de rentrer dans les détails. Mais peut-être que Tom y aurait gagné si j'avais ajouté une scène plus précise montrant le rapport entre les deux; surtout que j'ai encore de la place. Je pensais que ça diluerait mon propos.
J'aurais pu l'ancrer plus dans une réalité mais ça ne me parlait pas, je préférais rester dans un entre-deux flou.
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Non ce n'est pas une question de scène en plus, c'est une question de vocabulaire utilisé. Il me paraît difficile de voir une personne utiliser ces trois appellations du père et cela quasiment dans un même paragraphe. Il aurait fallu trouver des termes issus du même niveau de vocabulaire pour rendre ton personnage crédible ou en tout cas pour le caractériser davantage. Compte tenu de cela je pense qu'une scène montrant les liens entre Tommy et son père n'aurait eu aucune espèce d'utilité.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Un texte particulièrement glauque et malsain : c'est très sombre. Par moments, on dirait du Eimelle.
Je dois dire que j'ai aimé. Peut-être connais-tu la nouvelle "Je suis d'ailleurs" de Lovecraft ? Ton récit me fait penser à cette histoire mais inversée puisqu'il ne s'agit pas d'un mort-vivant (ignorant sa véritable nature) désireux d'entrer dans le monde des vivants mais de l'inverse : Tom rejoint le monde des morts.
Tu as su créer une sorte de poésie morbide évoquant l'atmosphère des films de Jean Rollin. Cela fait passer au second plan les petits points soulevés précédemment qui ne m'ont pas plus gêné que ça.
Je dois dire que j'ai aimé. Peut-être connais-tu la nouvelle "Je suis d'ailleurs" de Lovecraft ? Ton récit me fait penser à cette histoire mais inversée puisqu'il ne s'agit pas d'un mort-vivant (ignorant sa véritable nature) désireux d'entrer dans le monde des vivants mais de l'inverse : Tom rejoint le monde des morts.
Tu as su créer une sorte de poésie morbide évoquant l'atmosphère des films de Jean Rollin. Cela fait passer au second plan les petits points soulevés précédemment qui ne m'ont pas plus gêné que ça.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Assez d'accord avec Silence sur les termes. Le "Père" surtout, est pour moi un terme qu'on n'utilise plus dans ce sens. Quand je l'ai lu, je me suis soudain demandé si l'histoire se passait pas un siècle en arrière.
Le "Papa" et "paternel" me paraissent déjà moins problématique, bien que "paternel" est clairement un terme "distant". En bref, à mes yeux, "papa" serait un terme réservé aux enfants en bons termes avec leur père. "Paternel" donne déjà une idée d'éloignement ("c'est pas mon père, juste mon géniteur" en gros). "Père" dans le sens "père ne sera pas content", pour moi c'est d'un siècle passé. De nos jours, ça serait plutôt "son père ne serait pas content", et ça garderait l'idée que le père n'a aucune espèce d'importance pour le gamin.
Le passage entre ces trois termes me plait bien dans le sens où ça montre l'éloignement progressif du gamin par rapport à son père. Mais en effet, comme le dit Silence, mettre ces 3 termes sur une même page donne l'idée que l'éloignement est abrupte, se fait d'un coup.
Bref, j'en viens à mon avis accessoirement. J'ai beaucoup aimé ce texte. Très noir, très dérangeant. On voit vite où ça veut en venir, mais je ne trouve pas ça gênant. Au contraire, ça rend l'immersion dans l'horreur encore plus intéressante.
Il y aurait peut-être quelques phrases ou termes que j'aurais préféré sous une autre forme. La toute première phrase par exemple, comme Silence l'a dit, m'a paru un peu maladroite. Et en effet la succession de scène avec les "ensuite, après, etc.", je n'avais pas remarqué sur le coup, mais ça donne l'impression de sauter d'une scène à une autre de façon peut-être trop marqué.
Mais c'est rien, en soi, de terriblement dérangeant malgré tout. Ça ne m'a pas empêché de bien aimé ma lecture. Et d'adorer les idées et l'ambiance surtout !
Le "Papa" et "paternel" me paraissent déjà moins problématique, bien que "paternel" est clairement un terme "distant". En bref, à mes yeux, "papa" serait un terme réservé aux enfants en bons termes avec leur père. "Paternel" donne déjà une idée d'éloignement ("c'est pas mon père, juste mon géniteur" en gros). "Père" dans le sens "père ne sera pas content", pour moi c'est d'un siècle passé. De nos jours, ça serait plutôt "son père ne serait pas content", et ça garderait l'idée que le père n'a aucune espèce d'importance pour le gamin.
Le passage entre ces trois termes me plait bien dans le sens où ça montre l'éloignement progressif du gamin par rapport à son père. Mais en effet, comme le dit Silence, mettre ces 3 termes sur une même page donne l'idée que l'éloignement est abrupte, se fait d'un coup.
Bref, j'en viens à mon avis accessoirement. J'ai beaucoup aimé ce texte. Très noir, très dérangeant. On voit vite où ça veut en venir, mais je ne trouve pas ça gênant. Au contraire, ça rend l'immersion dans l'horreur encore plus intéressante.
Il y aurait peut-être quelques phrases ou termes que j'aurais préféré sous une autre forme. La toute première phrase par exemple, comme Silence l'a dit, m'a paru un peu maladroite. Et en effet la succession de scène avec les "ensuite, après, etc.", je n'avais pas remarqué sur le coup, mais ça donne l'impression de sauter d'une scène à une autre de façon peut-être trop marqué.
Mais c'est rien, en soi, de terriblement dérangeant malgré tout. Ça ne m'a pas empêché de bien aimé ma lecture. Et d'adorer les idées et l'ambiance surtout !
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
O.K. Je viens de comprendre d'où vient le problème, surtout à la lumière du commentaire de Murphy. C'est vrai que du coup, je vais revoir ce passage. Merci pour cette remarque.SILENCE a écrit:Non ce n'est pas une question de scène en plus, c'est une question de vocabulaire utilisé. Il me paraît difficile de voir une personne utiliser ces trois appellations du père et cela quasiment dans un même paragraphe. Il aurait fallu trouver des termes issus du même niveau de vocabulaire pour rendre ton personnage crédible ou en tout cas pour le caractériser davantage. Compte tenu de cela je pense qu'une scène montrant les liens entre Tommy et son père n'aurait eu aucune espèce d'utilité.
Blahom a écrit:Un texte particulièrement glauque et malsain : c'est très sombre. Par moments, on dirait du Eimelle.
Je dois dire que j'ai aimé. Peut-être connais-tu la nouvelle "Je suis d'ailleurs" de Lovecraft ? Ton récit me fait penser à cette histoire mais inversée puisqu'il ne s'agit pas d'un mort-vivant (ignorant sa véritable nature) désireux d'entrer dans le monde des vivants mais de l'inverse : Tom rejoint le monde des morts.
Tu as su créer une sorte de poésie morbide évoquant l'atmosphère des films de Jean Rollin. Cela fait passer au second plan les petits points soulevés précédemment qui ne m'ont pas plus gêné que ça.
Merci Blahom
Non, je ne connais pas cette nouvelle de Lovecraft que je dois lire de toute urgence, alors !!!
Murphy Myers a écrit:Assez d'accord avec Silence sur les termes. Le "Père" surtout, est pour moi un terme qu'on n'utilise plus dans ce sens. Quand je l'ai lu, je me suis soudain demandé si l'histoire se passait pas un siècle en arrière.
Le "Papa" et "paternel" me paraissent déjà moins problématique, bien que "paternel" est clairement un terme "distant". En bref, à mes yeux, "papa" serait un terme réservé aux enfants en bons termes avec leur père. "Paternel" donne déjà une idée d'éloignement ("c'est pas mon père, juste mon géniteur" en gros). "Père" dans le sens "père ne sera pas content", pour moi c'est d'un siècle passé. De nos jours, ça serait plutôt "son père ne serait pas content", et ça garderait l'idée que le père n'a aucune espèce d'importance pour le gamin.
Le passage entre ces trois termes me plait bien dans le sens où ça montre l'éloignement progressif du gamin par rapport à son père. Mais en effet, comme le dit Silence, mettre ces 3 termes sur une même page donne l'idée que l'éloignement est abrupte, se fait d'un coup.
Oui, je viens de comprendre ce point, grâce à toi, ...
Bref, j'en viens à mon avis accessoirement. J'ai beaucoup aimé ce texte. Très noir, très dérangeant. On voit vite où ça veut en venir, mais je ne trouve pas ça gênant. Au contraire, ça rend l'immersion dans l'horreur encore plus intéressante.
J'ai voulu en effet me tenir à des impressions fugaces... Mais horribles tout de même; encore un difficile équilibre
Il y aurait peut-être quelques phrases ou termes que j'aurais préféré sous une autre forme. La toute première phrase par exemple, comme Silence l'a dit, m'a paru un peu maladroite. Et en effet la succession de scène avec les "ensuite, après, etc.", je n'avais pas remarqué sur le coup, mais ça donne l'impression de sauter d'une scène à une autre de façon peut-être trop marqué.
Cette phrase et les mots de liaison doivent être corrigés si je veux améliorer l'immersion. Je prends note.
Mais c'est rien, en soi, de terriblement dérangeant malgré tout. Ça ne m'a pas empêché de bien aimé ma lecture. Et d'adorer les idées et l'ambiance surtout !
Me voilà, rassurée !
Dernière édition par FRançoise GRDR le Dim 13 Nov 2016 - 11:48, édité 1 fois
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Ce que j'aime bien dans ce texte c'est qu'il effleure les tréfonds de l'âme humaine, cette ambiance "malsaine" est réussie. La structure en paragraphe ne m'a pas gêné.
Mais voilà je suis contente de l'avoir lu sous le soleil du midi en plein jour, maintenant j'hésite entre un épisode des bisounours ou un verre (d'eau bien sûr).
Merci pour la lecture
Mais voilà je suis contente de l'avoir lu sous le soleil du midi en plein jour, maintenant j'hésite entre un épisode des bisounours ou un verre (d'eau bien sûr).
Merci pour la lecture
Invité- Invité
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
L'idée du texte m'a plu, mais je n'accroche pas au côté malsain. Pourtant, il ne serait pas aussi percutant sans... donc je suis partagée.
Invité- Invité
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Alors... Je dirais que l'histoire elle-même ne m'a pas posée de problème, c'est pas mal amené, et j'aime le coté malsain et transgressif de cette relation incestuelle, même limite incestueuse. Je pense juste qu'elle est un peu trop explicite, il aurait été plus habile de la suggérer sans trop insister. Comme Blahom, j'ai pensé un peu à Jean Rollin (La cimetière, l'enfant innocent et criminel à la fois, la transgression et le thème vampirique) mais Blahom et moi sommes des obsédés rolllinniens (Et des obsédés tout court, mais c'est une autre histoire). Pour le thème, je crois que tu es en plein dedans.
Mais ma critique se portera sur la forme, le style. Je le trouve bien trop maladroit, une suite de petites phrases sèches, ça manque de fluidité, de façon de passer d'une idée à l'autre en coulant.
Dés le début :
Je trouve déjà maladroit de présenter dés la première phrase ton personnage dans son physique et son caractère. Si besoin est (Ce n'est pas forcement obligatoire de décrire le personnage d'une nouvelle, si son physique n'a pas d’impotence pour l'histoire) .
Tu commences au présent, puis tout le reste est au passé, jusqu'au tout dernier paragraphe. Alors pourquoi ne pas commencer directement au passé ?
Et je trouve que tu pourrais synthétiser et raconter le tout d'une façon plus fluide :
Voila comment moi j'aurais amené ces souvenirs :
Le reste me semble inutile : le feu tricolore, le chauffeur qui freine, etc... C'est un peu comme ça tout le long. Trop de détail inutiles et rythme trop saccadé.
Tu aurais plutôt dû plutôt décrire la scène au travers du ressenti de Tom, ce qui aurait été plus vivant (si on peut dire, pour un enterrement... ) Ce qu'il ressentait lui, l'impression de tristesse, de silence, d'ombre, de froid... mais de son point de vue à lui !)
Bon, je ne vais pas tout reprendre, mais par exemple, page 2 :
Faudrait savoir : s'il peut toucher les joues de sa mère et les trouver froides, pourquoi rencontre-t-il le vide en voulant les embrasser ?
La fin, à partir du guet-apens tendu à ses copains, est mieux raconté. Mais le dernier paragraphe : "Maintenant, il doit avoir quinze ans." est un peu trop rapide, j'aurais préféré que tu amènes plus progressivement la découverte des escaliers, de la crypte, et de sa nouvelle vie de prédateur. En gros, trop de détails au début, mais pas assez à la fin.
Mais ma critique se portera sur la forme, le style. Je le trouve bien trop maladroit, une suite de petites phrases sèches, ça manque de fluidité, de façon de passer d'une idée à l'autre en coulant.
Dés le début :
Un événement éprouvant qui aurait dû accabler Tom Lenoir, garçon renfermé au visage de fouine et aux cheveux de rouille, remonte à la surface de sa mémoire.
Je trouve déjà maladroit de présenter dés la première phrase ton personnage dans son physique et son caractère. Si besoin est (Ce n'est pas forcement obligatoire de décrire le personnage d'une nouvelle, si son physique n'a pas d’impotence pour l'histoire) .
Tu commences au présent, puis tout le reste est au passé, jusqu'au tout dernier paragraphe. Alors pourquoi ne pas commencer directement au passé ?
Et je trouve que tu pourrais synthétiser et raconter le tout d'une façon plus fluide :
Il avait dix ans à ce moment et il se sentait brisé sans trop savoir pourquoi. Déjà mort de toute façon, il suivait les préparatifs d’une cérémonie programmée. Son père, représentant de commerce, s’occupait d’organiser les obsèques de sa mère, Vanessa, tuée par un camion alors qu’elle rentrait à pied d’une visite chez le médecin. Ce dernier lui renouvelait une ordonnance de tranquillisants. Oui, il la revoit absorbant ses pilules à tous les repas.
Elle s’était engagée sur un passage protégé ; il ne savait pas si elle pouvait, si un feu tricolore le permettait, si elle avait toute sa tête lorsqu’elle décida de franchir la voie à grande circulation… Le chauffeur freina sans pouvoir s’arrêter à temps.
Il n’osait demander plus d’explication à son pauvre papa, submergé par la douleur.
*
Tom se revoyait au cimetière communal, le jour de l’enterrement, après la messe, déambulant parmi les caveaux surmontés de croix.
Voila comment moi j'aurais amené ces souvenirs :
Tom avait dix ans, le jour des funérailles de sa mère, Vanessa. Elle avait été tuée par un camion en revenant de chez le médecin. Oui, il la voyait absorbant ses pilules à tous les repas. Tellement qu'il se demandait si elle avait toute sa tête lorsqu’elle décida de franchir la voie à grande circulation. Il n’osait demander plus d’explication à son pauvre papa, submergé par la douleur.
Au cimetière communal, le jour de l’enterrement, il déambula parmi les caveaux surmontés de croix.
Le reste me semble inutile : le feu tricolore, le chauffeur qui freine, etc... C'est un peu comme ça tout le long. Trop de détail inutiles et rythme trop saccadé.
Le groupe des proches de la défunte s’approcha d’un trou béant qui attendait le cercueil. Quelques-uns lancèrent des fleurs séchées et se recueillirent en un ultime hommage, silencieux. Son père fut le dernier à s’éloigner de la fosse, les yeux embués de larmes. Les hommes des pompes funèbres arrivèrent, portant le cercueil qu’ils déposèrent au fond. Puis la terre recouvrit le souvenir de cette femme encore jeune. Il régnait un silence pénible, accentué par les ombres des grands arbres qui s’étendaient sur cette allée. Elle se trouvait en limite du cimetière, très loin de la porte principale. Ce mois de novembre, particulièrement froid donnait des allures d’automates aux visiteurs. Tom ne sentait plus ses pieds, devenus rigides comme les pierres qui l’entouraient.
Tu aurais plutôt dû plutôt décrire la scène au travers du ressenti de Tom, ce qui aurait été plus vivant (si on peut dire, pour un enterrement... ) Ce qu'il ressentait lui, l'impression de tristesse, de silence, d'ombre, de froid... mais de son point de vue à lui !)
Bon, je ne vais pas tout reprendre, mais par exemple, page 2 :
L’enfant qu’il était s’empressa de toucher les joues qui s’offraient. Elles étaient glacées ; il y posa ses lèvres qui rencontrèrent le vide.
Faudrait savoir : s'il peut toucher les joues de sa mère et les trouver froides, pourquoi rencontre-t-il le vide en voulant les embrasser ?
La fin, à partir du guet-apens tendu à ses copains, est mieux raconté. Mais le dernier paragraphe : "Maintenant, il doit avoir quinze ans." est un peu trop rapide, j'aurais préféré que tu amènes plus progressivement la découverte des escaliers, de la crypte, et de sa nouvelle vie de prédateur. En gros, trop de détails au début, mais pas assez à la fin.
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Priss a écrit:Ce que j'aime bien dans ce texte c'est qu'il effleure les tréfonds de l'âme humaine, cette ambiance "malsaine" est réussie. La structure en paragraphe ne m'a pas gêné.
Mais voilà je suis contente de l'avoir lu sous le soleil du midi en plein jour, maintenant j'hésite entre un épisode des bisounours ou un verre (d'eau bien sûr).
Merci pour la lecture
Merci ^^ C'est ce que je voulais plus ou moins; au fil des mots, l'histoire se construisait ainsi et je n'ai pas cherché le soleil au contraire... J'ai même pensé à la neige qui pourrait tout recouvrir. Ce symbole englobe l'impression générale. Un concours Nolim où il faut incorporer au texte cette phrase : "Il pourrait bien neiger" aurait été fort à propos. D'ailleurs j'aimerais étoffer ce Mort Vivant pour participer à ce concours MAIS il faut beaucoup plus de signes, encore 5000. Ce thème m'inspirait cette ambiance. Pourquoi, ça je ne sais pas...
Véro-Lyse a écrit:L'idée du texte m'a plu, mais je n'accroche pas au côté malsain. Pourtant, il ne serait pas aussi percutant sans... donc je suis partagée.
Je comprends, mais tout dépend de ce que mon esprit aura décidé... C'est lui le patron ! Parfois, j'écris des nouvelles beaucoup plus légères Merci d'avoir lu et donner ton avis.
Paladin a écrit:Je trouve déjà maladroit de présenter dés la première phrase ton personnage dans son physique et son caractère. Si besoin est (Ce n'est pas forcement obligatoire de décrire le personnage d'une nouvelle, si son physique n'a pas d’impotence pour l'histoire) .
Ben, j'aimais bien le décrire un peu car je le voyais ainsi. C'est vrai que ce n'est pas utile...
Paladin a écrit:Tu commences au présent, puis tout le reste est au passé, jusqu'au tout dernier paragraphe. Alors pourquoi ne pas commencer directement au passé ?
C'était pour raccrocher l'histoire au présent de Tom qui malgré sa condition de "Mort Vivant"
- Spoiler:
- (je n'ai pas voulu trancher s'il l'est vraiment ou s'il est seulement un psychopathe ayant élu domicile sous le cimetière)
Merci Pala pour les pistes d'amélioration. Je note pour une prochaine correction.
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Je reviens sur ce que tu viens de dire, Françoise, dans ton "spoiler". Cela me pose un problème car à aucun moment je n'ai ressenti l'ambiguité que tu évoques et qui, pour le coup, me paraît intéressante. En effet, je n'ai pas été amené au fil de ma lecture à m'interroger sur la nature de ton protagoniste. Pour moi le titre tient davantage à la relation mère-fils qu'à une toute autre chose...
Dernière édition par SILENCE le Dim 13 Nov 2016 - 20:20, édité 1 fois
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Age : 50
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
Pareil que Silence.
Ce que j'avais compris :
Ce que j'avais compris :
- Spoiler:
- 1. Le gamin est victime de sa mère revenue sous forme de zombie/vampire
2. Le gamin est juste taré et nécrophile, il hallucine sa mère qui lui parle dans la crypte
L'hypothèse 1 est plus un clin d’œil à mes yeux car j'ai très vite penché pour la 2. Et la fin nous le confirme, avec les "amis" du gamin qui, eux, n'entendent pas la mère ni ne la voient bouger.
Il me semble aussi que le gamin grandit. A la fin, ça dit "il a 15 ans maintenant" ou quelque chose comme ça. Ca me parait étrange si le gamin lui-même est un zombie, il ne devrait plus vieillir. Sauf si tu voulais dire "ça fait 20 ans maintenant qu'il a 15 ans" ?
Sans parler qu'il agit comme un tueur en série psychopathe (étranglement, repérage des proies, etc) ; un zombie boufferait juste les passants à portée de main.
Re: MORT VIVANT LIEN MORT (et je ne sais pas pourquoi)
SILENCE a écrit:Je reviens sur ce que tu viens de dire, Françoise, dans ton "spoiler". Cela me pose un problème car à aucun moment je n'ai ressenti l'ambiguité que tu évoques et qui, pour le coup, me paraît intéressante. En effet, je n'ai pas été amené au fil de ma lecture à m'interroger sur la nature de ton protagoniste. Pour moi le titre tiens davantage à la relation mère-fils qu'à une toute autre chose...
- Spoiler:
- En fait, c'est juste par rapport à l'avis de Blahom que je me faisais cette remarque. Que peut-être j'avais installé un doute car ça m'avait effleuré de le vouloir ainsi, vraiment un Mort-Vivant, mais Murphy a levé le doute : le titre est un clin d'œil et comme tu dis a à voir avec la relation pervertie mère-fils. C'est donc l'état de Tom : un presque mort, puisque sa mère l'a abusé et tout découle de là, il devient un "monstre" lui-même... Ses agissements vont dans le sens du psychopathe plus que du zombie. Bon j'ai rien dit, alors, si tu as bien compris cela...
@Murphy : ton exposé est lumineux et la solution 2, du coup, tout à fait plausible
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