La Vénus de mort de Michel Saint-Romain
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La Vénus de mort de Michel Saint-Romain
A Nice, Isabelle, dite Belle, belle femme en effet, à la quarantaine séduisante, drague les apollons et les conduit à sa propriété, un mas isolé, perdu dans le massif des Maures. Là, les éléments intrigants s’accumulent : le domestique, solo, un impressionnant géant muet ; la fille de Belle, Arielle, jeune femme d’une merveilleuses beauté, qui passe l’essentiel de son temps à moitié enfouie dans ses couvertures, dans une curieuse pièce circulaire ornée de peintures érotiques. Et encore, cette statue de Vénus à l’attitude lascive, qui se dresse dans le jardin et dont le marbre semble par moments prendre les couleurs de la vie. Et puis le Mistral, qui plie toute la Provence sous sa caresse brutale, le Mistral, personnage à part entière de cette histoire. « Il est sec et froid. Il purifie tout, le ciel et la terre. Mais il glace le cœur. », dit Belle.
A partir du thème de la Vénus maléfique, visiblement emprunté à « La Vénus d’Ill » de Mérimée, ce roman nous raconte une histoire étrange, sensuelle et cruelle, qui fait appel aux mythologies grecques et orientales. Un roman captivant, qui joue pleinement le jeu du fantastique et de l’angoisse. En plus, c’est plutôt bien écrit.
Tobermory- Écritoirien émasculé
- Messages : 397
Date d'inscription : 08/07/2015
Age : 72
Localisation : Montpellier
Re: La Vénus de mort de Michel Saint-Romain
De Michel Saint-Romain, je ne connais que Le Monstre de mes nuits (1971).
L'illustration de couverture de cette Vénus de mort est emblématique de la période qui a suivi le changement de présentation de la collection Angoisse (disparition de la tête de mort). Le titre est rouge sur fond blanc (il était autrefois blanc) et les dessins de Gourdon sont plus colorés. On note aussi la présence quasi-systématique de personnages féminins, d'ailleurs de plus en plus déshabillés. Il est intéressant de noter que ce changement de "look" a eu lieu en 1968.
J'avoue avoir cependant une nette préférence pour les couvertures antérieures, privilégiant le bleu foncé et le noir, certes moins érotiques, mais génératrices de cette ambiance si particulière, propre à cette mythique collection.
L'illustration de couverture de cette Vénus de mort est emblématique de la période qui a suivi le changement de présentation de la collection Angoisse (disparition de la tête de mort). Le titre est rouge sur fond blanc (il était autrefois blanc) et les dessins de Gourdon sont plus colorés. On note aussi la présence quasi-systématique de personnages féminins, d'ailleurs de plus en plus déshabillés. Il est intéressant de noter que ce changement de "look" a eu lieu en 1968.
J'avoue avoir cependant une nette préférence pour les couvertures antérieures, privilégiant le bleu foncé et le noir, certes moins érotiques, mais génératrices de cette ambiance si particulière, propre à cette mythique collection.
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 56
Localisation : Sud-Est
Re: La Vénus de mort de Michel Saint-Romain
La Vénus de mort , c'est encore un de la collection que je possède sans l'avoir encore lu, ce qui ne saurait tarder!
Je remarque que souvent les auteurs du FNA connaissaient mal leur sujet, en tout cas certains détail comme BR Bruss qui parle, dans Le Bourg Envoûté, de "lézards" en Ecosse (Ces bêtes bien méditerranéennes qui cherchent le soleil et le sec !) Et là, de même: il n'y a pas de mistral à Nice, sinon une vague retombée très affaiblie (Moi qui suis niçois et qui vit à Marseille, et qui me rend encore régulièrement à Nice, je vois bien la différence question vent!)
Je remarque que souvent les auteurs du FNA connaissaient mal leur sujet, en tout cas certains détail comme BR Bruss qui parle, dans Le Bourg Envoûté, de "lézards" en Ecosse (Ces bêtes bien méditerranéennes qui cherchent le soleil et le sec !) Et là, de même: il n'y a pas de mistral à Nice, sinon une vague retombée très affaiblie (Moi qui suis niçois et qui vit à Marseille, et qui me rend encore régulièrement à Nice, je vois bien la différence question vent!)
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: La Vénus de mort de Michel Saint-Romain
Paladin a écrit:
Je remarque que souvent les auteurs du FNA connaissaient mal leur sujet, en tout cas certains détail comme BR Bruss qui parle, dans Le Bourg Envoûté, de "lézards" en Ecosse (Ces bêtes bien méditerranéennes qui cherchent le soleil et le sec !) Et là, de même: il n'y a pas de mistral à Nice, sinon une vague retombée très affaiblie (Moi qui suis niçois et qui vit à Marseille, et qui me rend encore régulièrement à Nice, je vois bien la différence question vent!)
L'allusion aux lézards écossais m'avait totalement échappé...
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Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Date d'inscription : 02/10/2013
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