Egaré

Merci Didier ! Cet enfer ne paraît effectivement pas très infernal Mais moi je le trouve plus réaliste... j'arrive à m'y projeter. Bon dans mon cas cela ne serait pas un phare : une bibliothèque à ranger peut-être

Un "Sisyphe" à la sauce bretonnante (pour le phare) ? Non, ce texte est bien plus que cela. L'enfer n'y est pas définitif, le fatum n'y est pas inéluctable, et dans la nuit des âmes perdues peut même se glisser parfois une petite lueur vacillante, une étincelle de chaleur humaine à travers le froid de l'oubli ou de la damnation. Une image fragile qui parvient à cristalliser une réelle émotion dans un style d'une sobriété diabolique.
Un récit envoûtant comme un sortilège !
Superbe.

Merci de ta lecture Jack. Le terme "envoûtant" venant de toi me touche d'autant plus. je suis content que ce récit t'ait touché.

(Avant de commencer, je tiens à préciser que je n'ai pas lu tous les commentaires.)

J'ai bien aimé ton texte, Mormir. Pour moi, l'enfer est bien présent : après tout, le fantôme est condamné à refaire sans cesse la même besogne. Si ça rappelle pas Prométhée et son foie qui "repousse" une fois que l'aigle est venu le becter ou encore Sisyphe et son rocher, ben, je vois pas ce que c'est que l'enfer. Et pour moi, la note d'espoir ne change rien : ça fait au moins 500 ans que le fantôme accomplit sa besogne, niveau enfer c'est déjà pas mal ! Je regrette juste l'écriture très emphatique, qui m'a demandé une concentration accrue (relire plusieurs fois la même phrase, plusieurs phrases de suite). Mais sinon, plume aiguisée !

Merci Naëlle !

C'est déjà bien connu que gardien de phare c'est l'enfer, mais alors être condamné à l'être une fois mort... Un texte simple, chargé d'émotions, efficace. Un très bon texte quoi.

Merci de ta lecture Purple !