Egaré

Je ne peux que répéter avec les autres que c'est un très beau texte. Par contre, contrairement à Perroccina , je le trouve plein d'espoir, celui d'une rédemption et d'une délivrance pour cette âme qui hante le phare, lui-même fantôme.

Le problème, c'est peut-être justement cet espoir qui met le texte un peu hors-sujet, puisqu'en enfer, il n'y a plus d’espérance de pardon, en tout cas selon la définition de l'enfer catholique!

Bien sûr il n'y a pas la place de développer qui est ce fantôme et pourquoi il subit ce châtiment. Le mini-poème de ton cousin me fait presque penser à un koan japonais, très fort en peu de mots !

Merci Perroccina et paladin, pour vos lecture et avis.

Tu as raison, Paladin, le texte véhicule beaucoup d'espoir car je n'arrive pas personnellement à me projeter dans un enfer éternel.

Quant à ce texte, peut-être faudrait-il que je l'allonge après le concours. Mais ce serait un réel défi que de le réaliser sans en altérer le ton. A voir.

Merci encore à vous deux.

Merci de ta lecture Géraldine. Je suis content que ce texte t'ait plu.

Merci de ta lecture K2.

Sur la concordance des temps pour "rester", je ne suis pas sûr. Après "que", j'ai tendance à mettre un subjonctif, ici "reste", ou imparfait "restât", plutôt que l'imparfait "restait". Mais je ne suis pas certain d'avoir raison.

Un développement supplémentaire aurait nécessité plus de caractères et je n'étais pas loin de la limite Mais peut-être si je reprends ce texte hors concours...

Merci encore

J'ai aussi été happée par la mélancolie qui se dégage de tes mots et comme le note Pala d'une touche d'espoir au final...
Pour moi, c'est réussi mais il me manque des points de repères quand même sur le pourquoi de son isolement à moins que ce ne soit qu'un fantôme...Et un peu de noirceur...

Mormir, Pour une première lecture, elle est marquante. Au début on se demande ce qu'il fabrique avec ses bûches. Mais on comprend vite que c'est l'enfer pour cette âme sans repos. Très bien exprimé en tout cas. Je mettrais pour ma part "restait" au lieu de reste.
Encore bravo

Merci Françoise et Anouk.

@Françoise : il s'agît bien d'un fantôme dans mon texte, une âme tellement enracinée dans son obsession de devoir qu'elle est restée accrochée à la terre à sa mort. Je comprends ton besoin de noirceur, mais cela va mal avec ma personnalité. Je suis toujours dans le fantastique léger, profondément repoussé par le "crû" et le sordide. C'est ce qui est bien sur l'EDO, cette convergence de personnes aux goûts et styles disparates.

@Anouk : je suis content que ce texte t'ait plu. Je remplacerai le verbe dans ma version hors concours.

Merci encore à vous deux

Paladin a écrit:
Bien sûr il n'y a pas la place de développer qui est ce fantôme et pourquoi il subit ce châtiment. Le mini-poème de ton cousin me fait presque penser à un koan japonais, très fort en peu de mots !

Géraldine BM a écrit:
Et puis ce petit poème en cadeau final, il me fait penser à un haiku, une forme de poésie que j'apprécie.

En fait, quand j'ai dis "un koan japonais", c'est une erreur, je voulais dire un haiku, bien sûr!

Salut mormir,

J'ai beaucoup aimé la première partie avec cette âme perdue, aussi mystérieuse qu'émouvante. Je me suis représenté une ambiance romantique (ruines, mélancolie, solitude...) et un peu symboliste aussi (atmosphère énigmatique, captivante, métaphore du phare...) - un décor façon L'Île des morts du peintre Arnold Böcklin. Bref, du coup je m'attendais à un déroulement plus mystique, poétique, centré autour de ce personnage que j'aurais bien vu dans le rôle d'un "veilleur de la fin du monde". J'ai donc été déçu par la suite du texte qui s'avère plus "réaliste", avec un fantastique plus terre à terre, une histoire de fantôme. Et un dénouement un peu décousu. Malheureusement, quelque chose s'est cassé pour moi. Le poème est sympathique et trouve ici une belle résonance. En conclusion, un sentiment mitigé lié à mes attentes/préférences, plus qu'à la qualité du texte

En ce qui concerne le respect du thème, pour moi c'est pas ce qu'il y a de plus flagrant.

Merci de ta lecture Max. La fin donne à cette histoire une allure de fantastique "léger", pas très éloigné de notre monde réel. Ton idée de guetteur de la fin du monde est excellente ! Je regrette presque de ne pas y avoir pensé

Quant au respect du thème, il est encore lié à ma propre version de l'enfer. Peut-être n'est-ce pas assez marqué.

Merci encore.

mormir a écrit:
Pour l'anecdote, ma 1ère idée pour le concours était une remise en concurrence par les puissances de l'univers, des différents enfers.

J'ai oublié de dire que je trouvais cette idée excellente aussi. Ça ferait un bon texte comique : les représentants des différents Enfers qui prêchent pour leur paroisse, façon publicité, avec le bagout d'un vendeur de la Foire de Paris, devant une âme incrédule qui doit décider où aller

Oui c'était ça l'idée, mais 5000 caractères pour ça c'était bien trop court !

Bonjour Mormir,

Ce texte est beau par la mélancolie qu'il dégage, mais plus encore par la porosité qu'il propose entre le monde des vivants et le monde des morts : j'aime beaucoup cette idée que les deux cohabitent ensemble sans pouvoir trop se voir, et que même, on peut passer inconsciemment de l'un à l'autre...L'ensemble est assez envoûtant.

J'ai beaucoup aimé la structure du texte, très travaillé, avec ces deux mondes qui s'observent, qui disparaissent, qui ressurgissent.

Des points plus faibles en revanche : l'écriture, très emphatique. Le premier paragraphe est pour moi à la limite de l'insupportable, tellement tu en fais des caisses !

Je n'ai pas non plus tout compris, je crois, certains passages sont un peu flous :

SPOILER:

Bref, ça vient sûrement de moi, mais si je perçois l'idée générale, dans les détails, c'est plus fllou...

Par ailleurs l'adéquation au thème est lâche, même si elle me convient :

SPOILER:

Bises,
Eimelle