Derniers films vus (ciné, DVD): 2015-2016

Ha oui ! Ant-Man quelle bombe ! Le film était moyen mais le héros est très bon et son apparition dans Civil War est excellente !

Récemment j'ai revu Dead Man Talking. très honnêtement on parle pas d'un bon film, on parle d'un fichu chef d’œuvre !
C'est une comédie noire franco-belge très bien rythmée et archi bien foutue, je vous le recommande si vous avez envie de passer une soirée sympa

Je viens de regarder pattaya. Quelques moments sympa, mais ça casse pas des briques. Distrayant, mais sans plus.

J'ai vu dimanche soir le très sympathique The Walk de Robert Zemeckis.
Le film est construit en deux actes : d'abord la présentation de Philippe Petit, et de son entourage, puis celle de son rêve (traverser l'espace reliant les twin towers du World Trade Center sur un fil). La seconde partie, elle, se concentre sur la préparation et l’exécution du "coup", présentée comme une espèce de casse à la Ocean's Eleven. Le tout est plutôt rondement mené (malgré quelques bons clichés et un ton léger qui passe moins bien à certains moments que d'autres), mais le moment de grâce consiste surtout à ces 20 dernières minutes, où Petit va effectivement jusqu'au bout de son rêve. Ce passage est une petite merveille en soi, magnifié par les prises de vue, qui même sur un petit écran de salon, arrive néanmoins à vous coller le vertige (alors j'imagine même pas sur écran géant en format Imax 3D, dans lequel et pour lequel ce film a été filmé).
Pour le reste, c'est une jolie fable sur les désirs et l'envie de s'émanciper des conventions, (rien d'exceptionnel donc), mais juste pour ces passages magiques, ce film est à voir.

Pan : La relecture/prequel de Peter Pan, qui à ma grande surprise, se laisse plutôt bien regarder. On y retrouve la plupart des éléments des films déjà existants, tournés différemment, quelques nouveautés et ce ton de fantaisie/aventure typique de la série.
C'est pas hyper profond, on ne cherche pas à revisiter l'univers de James Barrie de fond en comble mais c'est tout de même assez bien fait pour passer un bon moment. J'en demande pas plus !

J'ai vu aussi La Chute de Londres, suite bourrine de Olympus Has Fallen (La Chute de la Maison Blanche chez nous).
Vous me direz ça vole pas très haut, mais que voulez-vous, quand on a été biberonné à Die Hard, on peut pas se refaire. Néanmoins, même si j'avais bien aimé le 1e opus (si on met de coté bien entendu un scénario bas du front et reac' comme pas possible), celui-ci est un peu moins bon, même si je kiffe toujours voir Gerard Butler en mode badass écharper du terroriste par dizaines. Il manque peut-être un réel moment de bravoure, mais dans l'ensemble ça se laisse regarder, si on accepte de poser son cerveau pour 2h.

J'ai vu Enfant 44. Bof, bof. Rien à voir avec l'excellent bouquin de Rob Smith.

J'ai vu le très sympathique The Vault Of Horror (1973) de Roy Ward Baker, film à sketchs de la Amicus, avec les excellents Terry Thomas, Denholm Elliott et Curd Jürgens.

J'ai aussi vu Blacula, plaisante série B. Excellente musique de Gene Page.
Le générique :  

Derniers films vus :
Nos Pires Voisins : Une petite comédie pas si bête que ça sur le passage à "l'age de raison". A la première lecture, c'est un bête film de "confrontation" à coups de gags tordus entre voisins, avec plein de blagues potaches (normal, les voisins "ennemis" étant des universitaires débridés à peine sortis de l'adolescence). Mais à un autre niveau, on y parle aussi de ce que nous laissons derrière nous en passant de cette jeunesse exubérante à ce fameux age de raison, où les impératifs de couches et de biberons remplacent les beuveries olympiques. Et même pour une comédie c'est traité assez intelligemment, en grossissant le trait là où il faut, tout en distillant un certain élan nostalgique. Une petite mélancolie passagère, avant de nous rappeler que chaque période de notre vie mérite d'être vécue à fond, dans le bonheur du moment.
Pas de propos trop profond, donc, mais une bonne petite comédie pour trentenaires qui fera sourire plus d'une fois.

X-Men Apocalypse : C'est moi qui devient trop exigeant (et pourtant, on parle juste d'un gros blockbuster de super-héros) ou ce 3e volet de l'actuelle trilogie a un peu manqué le coche ?
Les sfx ne sont pas terribles (et pourtant, le budget est assez astronomique, où sont passés les graphistes ? ), le scénario saute pas mal d'étapes et ne réinvente pas grand-chose qui n'ait déjà été dit auparavant et même les scènes d'action sont trop peu nombreuses et pas toutes concluantes. J'avais adoré le sous-texte politique des deux précédents (et des premiers X-Men réalisés par Singer au début des années 2000), mais celui-ci n'est pas du tout exploité ici. Dommage, c'était l'une des grandes forces de la série jusqu'ici. A la place, où nous vend un gros méchant aux pouvoirs hallucinants (bien moins imposant que dans la bd, d'ailleurs) mais dont le discours est tellement cliché qu'on a du mal à le prendre au sérieux et aux pouvoirs impressionnants, mais dans il n'use jamais réellement face à ses adversaires.
En découle un sentiment d'inachevé et de manque de sérieux, dans une franchise qui pourtant avait toujours réussi de ce coté-là. Reste l'introduction de quelques personnages-clés, très réussie

Spoiler:

et une ou deux séquences tout de même assez emballantes (comme la scène où Vif-Argent déploie ses pouvoirs sur fond de Eurythmics, pop et réjouissante à souhait). Moins jouissive cependant que celle du précédent épisode, avec le même perso.
Ça veut bien dire ce que ça veut dire...

Mais au final, j'y ai pris beaucoup moins de plaisir que X-Men Le Commencement ou Days of Future Past, qui restent pour moi l'apogée des X-Men de ces dernières années. Du comic-movie sympathique, mais bien en-deçà des espérances, en ce qui me concerne.

Hier j'ai pensé à toi, paladin : j'ai regardé Les Prédateurs de Tony Scott.
Honnêtement, les films de vampires j'en ai bu en soupé (et vomi), mais je dois dire que j'ai particulièrement apprécié celui-ci. Parce qu'on ne donne pas ici dans la note gothique, parce qu'on ne joue pas dans le sentimentalisme chiant ou le gore codifié du genre. Dans ce film, aux airs légèrement "arty", le père Scott veut mettre le mythe séculaire en résonance avec l'époque présente et tous ses excès : de l'introduction sur fond de Bahaus (Bela Lugosi's Dead, parfaite en guise de mise en bouche), jusqu'à la décomposition en accéléré d'un spécimen simien, on ressent une volonté farouche de tourner la figure vampirique vers de nouveaux horizons. J'ai particulièrement apprécié l'approche "moderne" de la chose, avec ces petites trouvailles visuelles qui s'insèrent au milieu d'un récit à l'atmosphère pesante et onirique à la fois, intimiste et parfois décapante. Les acteurs sont excellents (dommage que Bowie ne soit pas présent à l'écran, il offre une prestation proprement magnétique) et le quota sensuel est merveilleusement rempli par une jeune Susan Sarandon et une C. Deneuve séductrice à souhait. De ce coté-là, juste du bonheur !

Jusqu'ici j'avais vu tous les films de T. Scott (hormis celui-ci, donc) et je n'ai pas regretté cette excellente "mise à jour". Oubliez les poncifs d'"Entretien avec un Empire" ou le - légèrement surestimé, à mon avis - "Dracula" de Coppola : ces vampires-là donnent un coup de jeune au mythe des suceurs de sang. Même en 1984 !
D'ailleurs, pour un film de plus de 30 ans, je trouve qu'il vieillit magnifiquement bien.
A voir

J'avoue avoir aimé ce The Hunger de T. Scott même s'il est, esthétiquement parlant, très ancré dans les années 80.
Si tu aimes les films de vampires atypiques, essaie le Vampyros Lesbos de J. Franco ou le Countess Dracula de Peter Sasdy. Ou le Blacula de William Crain...

Pourquoi tu penses à moi ? Parce que j'en ai parlé à propos d'Américan Horror Story ?

C'est un film qui compte, et pas que pour la scène qui a fait de Catherine Deneuve une icone lesbienne (C'est marrant, d'ailleurs, cette scène est culte alors qu'elle est très soft !) Une excellente revisite du thème vampirique. Mais j'aime aussi le Dracula de Coppola et Entretien avec un vampire que je trouve loin des poncifs. (Anne Rice à renouvelé le mythe des vampires, et le film ne la trahit pas). Mais Les Prédateurs venaient avant, comme un premier dépoussiérage.

Un des films que j'ai envie de revoir (Peut-être même que je vais acheter le DVD sur priceminsiter, c'est toujours mieux qu'un fichier AVI )

Oui Blahom, et je rajouterais Les Lèvres Rouges de Harry Kümel, et bien sûr les films vampiriques de mon cher Jean Rollin, que Kümel a sans doute inspiré, (En ne commençant pas par Le Viol du Vampire, un peu trop expérimental à mon goût, mais je conseillerais Le Frisson des Vampires, Requiem pour un Vampire et Fascination... Après, si on arrive à entrer dans l'univers Rollin, Les Deux Orphelines Vampires et La Fiancée de Dracula.

Pas eu l'occasion de voir Les lèvres rouges de H. Kümel mais j'ai apprécié son adaptation de Malpertuis.

J'ai aimé Malpertuis, encore qu'heureusement je venais de lire le roman, sinon, je n'aurais pas compris grand chose !

Les lèvres rouges est d'un autre style, plus dépouillé, qui a sans doute ouvert la voie à une série de film de vampires modernes, un peu érotiques, mettant beaucoup en scène des femmes-vampires lesbiennes, où plane la présence d'Erzébeth Bathory... Ce film qui réunit Delphine Seyrig, magnifique, avec l'actrice québécoise Danielle Ouimet et l'actrice porno allemande Andrea Rau :

Paladin a écrit:Pourquoi tu penses à moi ? Parce que j'en ai parlé à propos d'Américan Horror Story ?

C'est un film qui compte, et pas que pour la scène qui a fait de Catherine Deneuve une icone lesbienne (C'est marrant, d'ailleurs, cette scène est culte alors qu'elle est très soft !) Une excellente revisite du thème vampirique. Mais j'aime aussi le Dracula de Coppola et Entretien avec un vampire que je trouve loin des poncifs. (Anne Rice à renouvelé le mythe des vampires, et le film ne la trahit pas). Mais Les Prédateurs venaient avant, comme un premier dépoussiérage.

Pourquoi j'ai pensé à toi ? Parce que tu m'en avais parlé à l'occasion sur un ou deux topics ciné et peut-être parce que j'avais laissé trainé l'idée que j'adorais les films de T. Scott (bien que ses autres films soient très éloignés de la sphère fantastique, j'ai toujours aimé sa perception de l'action à l'écran).

Quant aux deux autres films sus-nommés, je n'ai fondamentalement rien contre. Je les ai vus et appréciés en leurs temps, mais effectivement je les trouve trop ancrés dans cette imagerie gothique "type" que l'on associe généralement au mythe des vampires, même si dans le détail, ils explorent des thématiques propres et intéressantes. En soi, ils sont très bons (je ne dis pas le contraire, loooin de là), mais dans mon ressenti actuel, ils n'évoquent pas grand-chose. Comme je le disais plus haut, j'ai trop mangé de vampires à toutes les sauces, tout comme les zombies, à un point que maintenant je ne peux plus les voir en pâture.
Mais je le répète : ce n'est qu'un point de vue purement personnel et je respecte le tien.
On ne va pas partir dans un long débat sur la chose. Des films sur les longues canines, j'en ai vu des milliers et chacun a apporté sa pierre au cairn, mais pour le coup j'ai trouvé celui-ci plutôt "rafraîchissant" et je persiste : peut-être plus "moderne" dans son approche que les deux autres cités, de par son approche, cherchant à insérer la mythologie dans un cadre contemporain, là où Entretien avec un Vampire, par exemple, essaie de raccrocher les wagons à notre période, mais en dépeignant surtout les personnages dans leur cadre antérieur. Du coup, la proximité immédiate du conteur est oubliée au profit de l'histoire "antérieure" (je me répète) des personnages et de leur contextes respectifs. Dans celui-ci, je trouve que l'auteur réussit à insérer la logique-mythologie dans un cadre contemporain sans recourir à des effets de manches détournés et en le mettant réellement à l'épreuve de notre époque - on peut y voir par exemple un discours vis-à-vis du HIV, ce qui cadre complètement avec la sortie du film, circa 1983-84.
Bref, c'est juste des détails, mais ce sont aussi ce genre de détails qui comptent dans l'appréciation d'un film. Le contexte, tout ça. Que je trouve bien moins développé dans beaucoup dans du même genre (hormis le génial film de Polanski, qui traverse toutes les époques).

J'aime pas les vampires.
Ni le zombies.
Mais parfois ça peut être sympa... à condition d'y mettre les formes

C'est vrai que moi aussi, je suis un peu saturé par les histoires (Pas que les films) de vampires, sauf certains qui renouvellent un peu le mythe. Pour moi, Entretien avec un Vampire, le livre comme le film, sont de ceux-là.

Si tu as l'occasion, regarde Les lèvres rouges, qui date de 1971, ou Fascination de Rollin (1979) qui traitent de ce thème de façons différentes :

Fascination (1979) - Jean Rollin - Brigitte Lahaie from Brigitte Lahaie, films de culte on Vimeo.

Ben voila, avec tout ça, ce soir, j'ai revu Les Lèvres Rouges d'Harry Kümel, que j'ai encore plus aimé que la première fois, avec son ambiance particulière, sensuelle et inquiétante, la musique de Françoise de Roubaix, les images et le jeu sur les couleurs : le rouge surtout, mais aussi le blanc et le noir, couleur des contes médiévaux (Comme Blanche-Neige) et du vampirisme. Ma femme a trouvé ça chiant, mais si elle avait du goût, m'aurait-elle épousé?  

Et puis quand même, Delphine Seyrig en comtesse Bathory...