Sous les feuilles
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Re: Sous les feuilles
Perroccina a écrit:L'écriture est très fluide ce qui fait qu'on ne se rend pas compte de la longueur du texte.
Cela me rassure dans la mesure où je craignais justement d'être pénalisé par la longueur de l'histoire.
Merci pour ton commentaire.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sous les feuilles
Je me rends compte que j'ai apprécié la nouvelle de @A'Tuin qui parle également de la guerre (mais la première). Une petite précision s'impose.
C'est un ressenti de ma part mais la partie qui se passe dans le contexte de la seconde guerre mondiale me semble trop long par rapport au mystère que tu tentes d'installer.
Enfin, ce n'est qu'une lecture possible, en espérant que mon commentaire te sois un temps soit peu utile !
C'est un ressenti de ma part mais la partie qui se passe dans le contexte de la seconde guerre mondiale me semble trop long par rapport au mystère que tu tentes d'installer.
- Spoiler:
- Surtout, et bien que ce soit implicite dans ta nouvelle, le fait que ce soit la mère allemande et ses enfants qui "payent" pour les atrocités de ses aïeux, me paraît un peu limite, dans le sens ou tu ne te penches pas plus que ça sur le personnage.
A la limite ça donne une impression qu'elle n'a que ce qu'elle a semée. Hors si son grand-père est une authentique ordure, je pense qu'elle n'est pas la copie conforme de celui-ci.
Bref, et pour faire court, je pense qu'il aurait fallu avoir le point de vue de la mère (puisque c'est elle qui se fait piéger à la base) et peut-être envisager la recherche des enfants de son point de vue.
Enfin, ce n'est qu'une lecture possible, en espérant que mon commentaire te sois un temps soit peu utile !
Invité- Invité
Re: Sous les feuilles
Ton idée s'avère intéressante. C'est vrai que le point de vue de la mère n'est pas très longuement mis en avant. Oui, il aurait été possible de raconter l'essentiel de l'histoire du point de vue de cette femme. Le problème, c'est que cela m'aurait été difficile en 50 000 caractères maximum. Telle quelle, l'histoire est déjà longue et j'ai cru que je ne parviendrais jamais à la finaliser dans les temps. En fait, ta suggestion pourrait m'amener à tout reprendre et à transformer l'ensemble en court roman. Pourquoi pas ?
En même temps, je n'avais pas cette idée en tête initialement et cette femme devait surtout être la victime d'événements qui la dépassent. Qu'elle soit innocente ne fait que rendre les choses encore plus atroces et j'assume pleinement cette cruauté .
En tout cas, ton commentaire soulève un point judicieux.
En même temps, je n'avais pas cette idée en tête initialement et cette femme devait surtout être la victime d'événements qui la dépassent. Qu'elle soit innocente ne fait que rendre les choses encore plus atroces et j'assume pleinement cette cruauté .
En tout cas, ton commentaire soulève un point judicieux.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sous les feuilles
Salut Blahom !
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ta nouvelle. Ton démarrage est un enchaînement de phrases courtes, trop courtes à mon goût. Je sais qu'à l'inverse j'ai tendance à multiplier les adverbes et les propositions, mais ça n'a rien à voir. Le problème, c'est le rythme. Sur tes premières lignes en particulier, on pourrait presque en faire des vers tant le rythme est proche. Et du coup, pour moi, ça coince. Rompre la monotonie en faisant quelques phrases plus longues auraient apporté plus de fluidité. De mon point de vue, la succession Sujet Verbe Complément, Sujet Verbe Complément, rappelle un peu le moteur qui a du mal à démarrer. Il faut casser le rythme, quitte à employer une ou deux phrases sans verbe ( du style : Les arbres !, ou Les enfants !)
Cette scène de démarrage est aussi trop longue. J'aime tous les détails que tu y apportes, mais ce qui me gène, c'est que tu le fais du point de vue de la mère. Un accident, même si on peut faire preuve de pensée, d'analyse ou de comportement fulgurant, ça passe super vite. Il n'y a pas vraiment le temps de digresser. ça, ça peut être fait dans le contre-coup.
J'ai eu l'impression que les enfants sur la route avaient été vus des minutes avant l'accident, et que le parking faisait des kilomètres de large. C'est sans doute très personnel, mais je trouve ça dommage.
Je dois dire que lorsque tu utilises des formules du style "elle remarqua que machin était là", ça ralentit tout le truc, autant dire "machin était là" et enchaîner.
Une fois cette scène passée, ça va beaucoup mieux. L'atmosphère est excellente, les personnages plutôt réussis et le découpage assez bien réalisé. Les ogresses sont un peu anachroniques, mais très illustratives de l'état de la mère. J'aurais aimé les voir associées plus intimement aux événements (corps en tas de feuilles mortes, yeux de flammes, chevelures d'ombre). Sachant que certaines peurs peuvent se transmettre inconsciemment aux enfants, elle aurait pu en hériter à cause du drame.
En tout cas, voilà une nouvelle fort intéressante, avec une atmosphère presque palpable et une intrigue bien ficelée.
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ta nouvelle. Ton démarrage est un enchaînement de phrases courtes, trop courtes à mon goût. Je sais qu'à l'inverse j'ai tendance à multiplier les adverbes et les propositions, mais ça n'a rien à voir. Le problème, c'est le rythme. Sur tes premières lignes en particulier, on pourrait presque en faire des vers tant le rythme est proche. Et du coup, pour moi, ça coince. Rompre la monotonie en faisant quelques phrases plus longues auraient apporté plus de fluidité. De mon point de vue, la succession Sujet Verbe Complément, Sujet Verbe Complément, rappelle un peu le moteur qui a du mal à démarrer. Il faut casser le rythme, quitte à employer une ou deux phrases sans verbe ( du style : Les arbres !, ou Les enfants !)
Cette scène de démarrage est aussi trop longue. J'aime tous les détails que tu y apportes, mais ce qui me gène, c'est que tu le fais du point de vue de la mère. Un accident, même si on peut faire preuve de pensée, d'analyse ou de comportement fulgurant, ça passe super vite. Il n'y a pas vraiment le temps de digresser. ça, ça peut être fait dans le contre-coup.
J'ai eu l'impression que les enfants sur la route avaient été vus des minutes avant l'accident, et que le parking faisait des kilomètres de large. C'est sans doute très personnel, mais je trouve ça dommage.
Je dois dire que lorsque tu utilises des formules du style "elle remarqua que machin était là", ça ralentit tout le truc, autant dire "machin était là" et enchaîner.
Une fois cette scène passée, ça va beaucoup mieux. L'atmosphère est excellente, les personnages plutôt réussis et le découpage assez bien réalisé. Les ogresses sont un peu anachroniques, mais très illustratives de l'état de la mère. J'aurais aimé les voir associées plus intimement aux événements (corps en tas de feuilles mortes, yeux de flammes, chevelures d'ombre). Sachant que certaines peurs peuvent se transmettre inconsciemment aux enfants, elle aurait pu en hériter à cause du drame.
En tout cas, voilà une nouvelle fort intéressante, avec une atmosphère presque palpable et une intrigue bien ficelée.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Sous les feuilles
Ton avis sur le début de l'histoire m'interpelle dans la mesure où j'ai moi aussi "tendance à multiplier les adverbes et les propositions". Cela m'ayant été à juste titre reproché lors d'un concours plus ancien, j'ai fait en sorte de corriger ce qui passait pour un défaut alourdissant de façon rédhibitoire mon écriture (d'où l'expression "chasse aux adverbes" que j'ai utilisée dans une réponse précédente).
Peut-être en ai-je trop fait et suis-je passé d'un extrême à l'autre ?
Pour le reste, j'étais persuadé que cette scène liminaire fonctionnait plutôt bien; il est vrai que c'est celle qui m'a donné le plus de travail (mon avis est naturellement subjectif). Du coup, je me demande si je ne dois pas reprendre ce début d'histoire.
"Un accident, même si on peut faire preuve de pensée, d'analyse ou de comportement fulgurant, ça passe super vite. Il n'y a pas vraiment le temps de digresser. ça, ça peut être fait dans le contre-coup.
J'ai eu l'impression que les enfants sur la route avaient été vus des minutes avant l'accident, et que le parking faisait des kilomètres de large."
Je ne peux que répondre en me référant à mon vécu : chaque fois que j'ai connu une situation de ce type, mélange de danger et d'urgence, j'ai eu l'impression que le temps suspendait son vol et de vivre l'accident en mode "ralenti".
En tout cas, merci pour ton message argumenté et détaillé. Tu me rassures en précisant que le reste de la nouvelle fonctionne correctement.
Peut-être en ai-je trop fait et suis-je passé d'un extrême à l'autre ?
Pour le reste, j'étais persuadé que cette scène liminaire fonctionnait plutôt bien; il est vrai que c'est celle qui m'a donné le plus de travail (mon avis est naturellement subjectif). Du coup, je me demande si je ne dois pas reprendre ce début d'histoire.
"Un accident, même si on peut faire preuve de pensée, d'analyse ou de comportement fulgurant, ça passe super vite. Il n'y a pas vraiment le temps de digresser. ça, ça peut être fait dans le contre-coup.
J'ai eu l'impression que les enfants sur la route avaient été vus des minutes avant l'accident, et que le parking faisait des kilomètres de large."
Je ne peux que répondre en me référant à mon vécu : chaque fois que j'ai connu une situation de ce type, mélange de danger et d'urgence, j'ai eu l'impression que le temps suspendait son vol et de vivre l'accident en mode "ralenti".
En tout cas, merci pour ton message argumenté et détaillé. Tu me rassures en précisant que le reste de la nouvelle fonctionne correctement.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sous les feuilles
Oui, oui, c'est quand-même une bonne nouvelle !
Et puis, je n'ai ni la science ni l'écriture infuse, et je commence à croire que quoi qu'on fasse, il y a toujours quelqu'un qui trouvera à y redire. ( et j'avoue que j'en fais souvent partie)
Personnellement, lors de mes accidents de voiture, j'ai pas eu le temps de faire grand-chose... Après, le cerveau, de manière inconsciente capte énormément de choses et réagit. Mais comme c'est inconscient, je me demande s'il ne faudrait pas extérioriser le point de vue explicatif et rétrécir le point de vue subjectif ( les enfants, les arbres, le volant). Une alternance plan large et caméra subjective...
Après, si mon avis t'intéresse vraiment, on peut voir ça plus précisément par mp. J'aimerais bien voir comment faire pour bien réussir ce genre de scène que je n'ai jamais traité.
Evidemment, tout cela est très subjectif, vu que d'autres trouvent ta nouvelle très bien en l'état.
Et puis, je n'ai ni la science ni l'écriture infuse, et je commence à croire que quoi qu'on fasse, il y a toujours quelqu'un qui trouvera à y redire. ( et j'avoue que j'en fais souvent partie)
Personnellement, lors de mes accidents de voiture, j'ai pas eu le temps de faire grand-chose... Après, le cerveau, de manière inconsciente capte énormément de choses et réagit. Mais comme c'est inconscient, je me demande s'il ne faudrait pas extérioriser le point de vue explicatif et rétrécir le point de vue subjectif ( les enfants, les arbres, le volant). Une alternance plan large et caméra subjective...
Après, si mon avis t'intéresse vraiment, on peut voir ça plus précisément par mp. J'aimerais bien voir comment faire pour bien réussir ce genre de scène que je n'ai jamais traité.
Evidemment, tout cela est très subjectif, vu que d'autres trouvent ta nouvelle très bien en l'état.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Sous les feuilles
Bonjour Blahom,
J'ai lu ta nouvelle avec intérêt. En voilà mon analyse personnelle.
Ton style est fluide et alerte. C'est bien écrit. On suit bien tous tes personnages. Tu as réussi à bien équilibré le tout: actions, descriptions, scènes.
C'est du bon boulot rien à redire. Félicitations.
J'ai lu ta nouvelle avec intérêt. En voilà mon analyse personnelle.
- Détails::
Tu as opté pour une histoire assez longue. Le début me laissait imaginer un certain monde parallèle sous le tas de feuilles : fausse piste. J'ai fait rapidement le rapprochement entre les enfants traversant la route et les siens. À ce propos, bien vu le nom de la forêt et du village.
Le passage "Trois jeunes enfants endormis dormaient"... ben s'ils sont endormis enfin tu vois.
L'apparition des trois enfants fait tout de suite penser à une histoire de fantômes. La scène de l'accident est plutôt bien transcrite. Je n'ai pas ressenti ce sentiment de longueur. Plutôt le sentiment de se trouver dans un rêve ou un cauchemar ou tout tourne au ralenti. Là, j'ai justement pensé que nous étions en plein rêve.
J'ai beaucoup aimé la comparaison des feuilles avec des papillons. C'est très poétique.
Le coup des ceintures non défaites : bien bien.
On arrive à ton fameux village ! Très bon exercice descriptif. On s'y croirait. Cette région est chère à ton coeur, ça se sent, c'est viscéral. D'ailleurs, l'Ardèche, c'est beau !
Tu pars ensuite sur la Seconde Guerre mondiale. Là, j'ai été captivé. Je n'avais pas fait tout de suite le lien juif allemand. J'ai bien aimé la scène de fuite à travers le bois. J'étais tapi au fond du trou avec les 3 protagonistes (bien cette idée de trou, j'adore !). Le lance-flamme. J'ai vite décampé du coup. Encore une belle trouvaille. Là tout s'imbrique.
Un petit souci de police de caractères ?
L'ogresse. Ca renforce un sentiment cauchemardesque qui je trouve va bien avec le reste de l'histoire. Apparemment, il s'agit de tes propres cauchemars ? Amusant le nom que tu lui as donné. Ça fait conte pour enfants.
J'ai encore bien aimé l'association enfants arbustes. Ça finit sur une image mélancolique.
Ton style est fluide et alerte. C'est bien écrit. On suit bien tous tes personnages. Tu as réussi à bien équilibré le tout: actions, descriptions, scènes.
C'est du bon boulot rien à redire. Félicitations.
scad- Apprenti égorgeur
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Re: Sous les feuilles
Merci pour cette lecture attentive, Scad.
En fait, la longueur s'est imposée naturellement. Je ne savais pas précisément combien de pages seraient nécessaires lorsque j'ai démarré.
Le nom du village et de la forêt : un petit clin d’œil. J'espère que ça ne fait pas prétentieux.
La comparaison feuilles/papillons a sans doute un aspect poétique. Peut-être ai-je aussi subi l'influence du Silence des agneaux...
Pour ce qui est du cadre, autant décrire ce que l'on connaît le mieux. Je suis effectivement très attaché à mon département.
La Seconde Guerre mondiale ? Il faut croire qu'elle m'inspire davantage que la Première...
L'Ogresse : je viens surtout de réaliser que cela renforce la cohésion de l'intrigue. La maison de l'Ogre ne se trouve-t-elle pas généralement dans une forêt ? Cet aspect de l'histoire trouve sa source dans des cauchemars que je faisais dans mon enfance.
Il fallait bien sûr lire "trois jeunes enfants dormaient". Le "endormis" a échappé à ma vigilance . Pas à la tienne, heureusement.
En fait, la longueur s'est imposée naturellement. Je ne savais pas précisément combien de pages seraient nécessaires lorsque j'ai démarré.
Le nom du village et de la forêt : un petit clin d’œil. J'espère que ça ne fait pas prétentieux.
La comparaison feuilles/papillons a sans doute un aspect poétique. Peut-être ai-je aussi subi l'influence du Silence des agneaux...
Pour ce qui est du cadre, autant décrire ce que l'on connaît le mieux. Je suis effectivement très attaché à mon département.
La Seconde Guerre mondiale ? Il faut croire qu'elle m'inspire davantage que la Première...
L'Ogresse : je viens surtout de réaliser que cela renforce la cohésion de l'intrigue. La maison de l'Ogre ne se trouve-t-elle pas généralement dans une forêt ? Cet aspect de l'histoire trouve sa source dans des cauchemars que je faisais dans mon enfance.
Il fallait bien sûr lire "trois jeunes enfants dormaient". Le "endormis" a échappé à ma vigilance . Pas à la tienne, heureusement.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sous les feuilles
Lorsque je me suis plongée dans ton texte, j'ai tout de suite été absorbée... la forêt, thème que j'ai traité pour un concours m'a bien évidemment accroché mais ce n'est pas le sujet, dommage...
Pourtant, c'est envoûtant par d'autres angles. Je me suis prise à imaginer ce que devenaient les enfants et finalement, faute de réponse nette, je les ai vus comme une projection mentale faite par leur mère car ils sont morts depuis longtemps ou alors ils n'ont jamais existé, ne sont qu'un pur délire d'une mère éprouvée par un gros choc ou autre, folle tout simplement. Ils n'ont donc jamais été attachés dans la fameuse berline allemande du début (ou je n'ai rien compris du tout mais c'est pas grave, j'ai bien déliré . Ensuite, le passage par le village et son passé m'ont un peu passé au dessus de la tête ainsi que les apparitions de l'ogresse purement imaginaire, si bien que tout est sur le même plan, imaginaire, réalité, passé, présent et c'est confus pour moi...
Malgré tout, j'ai lu sans m'en rendre compte les 22 pages de ta nouvelle écrite parfaitement de mon point de vue (le style est impeccable, je ne trouve rien à redire aux phrases courtes, au contraire, elles m'ont permises de rentrer directement dans l'histoire...). Les personnages sont juste esquissés : j'aurai aimé plus de détails sur la vie de tous ces personnages féminins, mère... grand-mère... car je n'ai pas suivi les différences et pour moi c'était la même personne !!!
Le thème du concours ne me paraît pas suffisamment traité... Il y a juste le piège du tas de feuilles mais les enfants du passé s'y sont mis d'eux-mêmes... Peut-être le piège du passé mais je ne l'ai pas réellement découvert par moi-même (j'ai lu les messages des autres et compris que tu voulais nous orienter vers cela (?) ). Sinon, "Prisons", je n'ai pas non plus discerné dans ton texte ce thème là... Peut-être le village qui se venge ?
Un texte intéressant en tous cas qui ne m'a pas laissé indifférente et une écriture impeccable.
Pourtant, c'est envoûtant par d'autres angles. Je me suis prise à imaginer ce que devenaient les enfants et finalement, faute de réponse nette, je les ai vus comme une projection mentale faite par leur mère car ils sont morts depuis longtemps ou alors ils n'ont jamais existé, ne sont qu'un pur délire d'une mère éprouvée par un gros choc ou autre, folle tout simplement. Ils n'ont donc jamais été attachés dans la fameuse berline allemande du début (ou je n'ai rien compris du tout mais c'est pas grave, j'ai bien déliré . Ensuite, le passage par le village et son passé m'ont un peu passé au dessus de la tête ainsi que les apparitions de l'ogresse purement imaginaire, si bien que tout est sur le même plan, imaginaire, réalité, passé, présent et c'est confus pour moi...
Malgré tout, j'ai lu sans m'en rendre compte les 22 pages de ta nouvelle écrite parfaitement de mon point de vue (le style est impeccable, je ne trouve rien à redire aux phrases courtes, au contraire, elles m'ont permises de rentrer directement dans l'histoire...). Les personnages sont juste esquissés : j'aurai aimé plus de détails sur la vie de tous ces personnages féminins, mère... grand-mère... car je n'ai pas suivi les différences et pour moi c'était la même personne !!!
Le thème du concours ne me paraît pas suffisamment traité... Il y a juste le piège du tas de feuilles mais les enfants du passé s'y sont mis d'eux-mêmes... Peut-être le piège du passé mais je ne l'ai pas réellement découvert par moi-même (j'ai lu les messages des autres et compris que tu voulais nous orienter vers cela (?) ). Sinon, "Prisons", je n'ai pas non plus discerné dans ton texte ce thème là... Peut-être le village qui se venge ?
Un texte intéressant en tous cas qui ne m'a pas laissé indifférente et une écriture impeccable.
Re: Sous les feuilles
Si tu as apprécié la forme, c'est déjà positif.
Les personnages auraient certes pu être davantage caractérisés mais je craignais de dépasser les 50 000 signes.
Tu es la première à aborder la question du traitement du thème. Je répondrai brièvement :
J'espère que ces précisions te seront utiles.
Merci pour ton commentaire.
Les personnages auraient certes pu être davantage caractérisés mais je craignais de dépasser les 50 000 signes.
Tu es la première à aborder la question du traitement du thème. Je répondrai brièvement :
- Spoiler:
- Dans mon esprit, les enfants se trouvaient bien dans la voiture comme le confirme l'enquête de gendarmerie. D'ailleurs, leurs ceintures étaient attachées. Au début, la famille tombe dans un piège.
Les disparus sont condamnés à demeurer éternellement prisonniers des lieux où leur ancêtre fut à l'origine d'une tragédie. Quant à la mère, sa folie constituera aussi une forme d'enfermement.
J'espère que ces précisions te seront utiles.
Merci pour ton commentaire.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Re: Sous les feuilles
Je n'ai pas lu les autres commentaires, donc désolé d'avance pour les possibles répétitions.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, finalement très classique mais qui tient une certaine originalité par sa mise en scène ; et je ne me lasserais de toute façon jamais de ce genre d'ambiance sombre et mystérieuse que tu as construite autour.
La longueur du texte effrayait le flemmard en moi je dois avouer, mais j'ai été aspiré en quelques paragraphes et n'ai pas vu les pages défiler.
De la même façon, quand j'ai vu que tu commençais à jouer avec les époques, et que tu traitais de la seconde guerre (sujet totalement repoussoir pour moi), je me suis dit "là ça se complique, pas sûr que j'arrive à rester dans l'histoire ou à suivre". Et pourtant, malgré la multiplicité des personnages et des époques, l'histoire est restée claire d'un bout à l'autre et immersive. Finalement, même en jouant avec le temps, les actions se passent durant des périodes courtes, principalement la fameuse nuit où les Allemands ont débarqué au village. Ce qui aide à tenir le lecteur en haleine, tout se passe presque en temps réel. Et pour ne rien gâcher, j'ai retrouvé un ton assez stressant et haletant digne de mes survivals préférés.
La scène de l'accident au début est pour moi parfaite, on se croirait dans la tête de la femme, à suivre toutes ses pensées qui, on imagine bien, défilent bien plus vite dans sa tête que sur papier. Ça m'a donné la sensation que tout allait très vite et à la fois très lentement ; sans doute ce qu'on ressent réellement dans ce genre de situation, donc bravo pour ça.
Une autre scène que j'ai particulièrement adoré : celle dans l'arbre, très bonne idée et très bien imagée, j'aurais cru la voir comme dans un film. J'aurais juste aimé qu'elle finisse plus tragiquement que ça, mais ce n'était que partie remise, grâce à la scène sous les feuilles, donc je me plains pas plus que ça.
J'ai aussi bien aimé toutes les fausses pistes, même si je suis pas sûr que toutes étaient volontaires.
- A parler de cannes au début (celle du gamin sur la route et celle dont le vieux Jeannot "n'avait pas besoin") je me suis demandé si ça serait une histoire de quelqu'un volant la jeunesse des autres.
- Avec les 3 gamins sur la route, j'ai d'abord songé que c'était les 3 gamins de la femme, ceux à l'arrière, comme dans un phénomène du Doppelgänger, mythe Allemand d'ailleurs qui consiste à voir son double, comme un fantôme, juste avant sa mort.
- Les Ogresses aussi étaient une bonne fausse piste à mes yeux. Je me demandais comment les relier au reste de l'histoire, quand elles allaient intervenir. Finalement, c'est "juste" la psychologie d'Eva qui se met en branle ; ce qui est assez compréhensible et donne une certaine consistance au personnage : elle n'a pas attendu de se manger un tas de feuilles en voiture pour vivre et, surtout, pour avoir des angoisses. Les faire ressortir à ce moment donne l'impression d'en savoir un peu plus sur elle tout en éloignant le lecteur de la véritable solution, bien joué.
Sur la forme, j'ai adoré le style, très poétique et en même temps plutôt simple. Juste ce qu'il faut en fait, des images fortes dans des phrases simples.
J'ai aussi particulièrement aimé la façon de présenter les faits : presque chaque scène, au début surtout, commence par une action routinière, banale et peu attrayante, jusqu'à la survenue de l'évènement important (on le voit au début avec le vieux qui fait sa vie avant de voir la femme Allemande ; aussi quand la femme, dans le passé, fait son linge et qu'on vient la trouver pour l'avertir qu'il faut fuir). J'ignore si c'était voulu mais j'aime bien ce principe en tout cas, ça donne un certain contraste entre le quotidien des personnages et l'histoire qui se déroule.
Deux petits bémols malgré tout, même si c'est quasiment rien :
- Des fautes/maladresses survivantes. Je me souviens à vrai dire d'une seule, dans le tout premier paragraphe. "Trois jeunes enfants endormis dormaient à l'arrière", un pléonasme qui fait plutôt tâche.
- La phrase que les mères disent ("Malheur ! Malheur ! Mes enfants etc.") est très classe (on dirait d'ailleurs une phrase de Dame Blanche, digne d'un fantôme qui se répète chaque nuit, mais peut-être était-ce voulu), mais m'a paru peu crédible. Ça m'a fait penser à une phrase dans une pièce de théâtre plus que dans un récit qui se veut réaliste. C'est surtout la trinité "Malheur !" en fait qui me donne cette impression. Juste quelque chose comme "Mes enfants ! Mes enfants ! Ils ne sont plus dans la voiture !" irait très bien et retranscrirait bien la panique et le choc de la mère, qui ne pense pas en répétant ça que personne d'autre qu'elle ne peut savoir de quelle voiture elle parle.
Enfin voilà, deux suggestions vraiment infimes en comparaison du reste. Enfin si, j'ai aussi un 3e reproche : c'est que toi et Jack, dont j'ai aussi lu le texte aujourd'hui, vous venez de foutre tout mon classement en l'air.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, finalement très classique mais qui tient une certaine originalité par sa mise en scène ; et je ne me lasserais de toute façon jamais de ce genre d'ambiance sombre et mystérieuse que tu as construite autour.
La longueur du texte effrayait le flemmard en moi je dois avouer, mais j'ai été aspiré en quelques paragraphes et n'ai pas vu les pages défiler.
De la même façon, quand j'ai vu que tu commençais à jouer avec les époques, et que tu traitais de la seconde guerre (sujet totalement repoussoir pour moi), je me suis dit "là ça se complique, pas sûr que j'arrive à rester dans l'histoire ou à suivre". Et pourtant, malgré la multiplicité des personnages et des époques, l'histoire est restée claire d'un bout à l'autre et immersive. Finalement, même en jouant avec le temps, les actions se passent durant des périodes courtes, principalement la fameuse nuit où les Allemands ont débarqué au village. Ce qui aide à tenir le lecteur en haleine, tout se passe presque en temps réel. Et pour ne rien gâcher, j'ai retrouvé un ton assez stressant et haletant digne de mes survivals préférés.
La scène de l'accident au début est pour moi parfaite, on se croirait dans la tête de la femme, à suivre toutes ses pensées qui, on imagine bien, défilent bien plus vite dans sa tête que sur papier. Ça m'a donné la sensation que tout allait très vite et à la fois très lentement ; sans doute ce qu'on ressent réellement dans ce genre de situation, donc bravo pour ça.
Une autre scène que j'ai particulièrement adoré : celle dans l'arbre, très bonne idée et très bien imagée, j'aurais cru la voir comme dans un film. J'aurais juste aimé qu'elle finisse plus tragiquement que ça, mais ce n'était que partie remise, grâce à la scène sous les feuilles, donc je me plains pas plus que ça.
J'ai aussi bien aimé toutes les fausses pistes, même si je suis pas sûr que toutes étaient volontaires.
- A parler de cannes au début (celle du gamin sur la route et celle dont le vieux Jeannot "n'avait pas besoin") je me suis demandé si ça serait une histoire de quelqu'un volant la jeunesse des autres.
- Avec les 3 gamins sur la route, j'ai d'abord songé que c'était les 3 gamins de la femme, ceux à l'arrière, comme dans un phénomène du Doppelgänger, mythe Allemand d'ailleurs qui consiste à voir son double, comme un fantôme, juste avant sa mort.
- Les Ogresses aussi étaient une bonne fausse piste à mes yeux. Je me demandais comment les relier au reste de l'histoire, quand elles allaient intervenir. Finalement, c'est "juste" la psychologie d'Eva qui se met en branle ; ce qui est assez compréhensible et donne une certaine consistance au personnage : elle n'a pas attendu de se manger un tas de feuilles en voiture pour vivre et, surtout, pour avoir des angoisses. Les faire ressortir à ce moment donne l'impression d'en savoir un peu plus sur elle tout en éloignant le lecteur de la véritable solution, bien joué.
Sur la forme, j'ai adoré le style, très poétique et en même temps plutôt simple. Juste ce qu'il faut en fait, des images fortes dans des phrases simples.
J'ai aussi particulièrement aimé la façon de présenter les faits : presque chaque scène, au début surtout, commence par une action routinière, banale et peu attrayante, jusqu'à la survenue de l'évènement important (on le voit au début avec le vieux qui fait sa vie avant de voir la femme Allemande ; aussi quand la femme, dans le passé, fait son linge et qu'on vient la trouver pour l'avertir qu'il faut fuir). J'ignore si c'était voulu mais j'aime bien ce principe en tout cas, ça donne un certain contraste entre le quotidien des personnages et l'histoire qui se déroule.
Deux petits bémols malgré tout, même si c'est quasiment rien :
- Des fautes/maladresses survivantes. Je me souviens à vrai dire d'une seule, dans le tout premier paragraphe. "Trois jeunes enfants endormis dormaient à l'arrière", un pléonasme qui fait plutôt tâche.
- La phrase que les mères disent ("Malheur ! Malheur ! Mes enfants etc.") est très classe (on dirait d'ailleurs une phrase de Dame Blanche, digne d'un fantôme qui se répète chaque nuit, mais peut-être était-ce voulu), mais m'a paru peu crédible. Ça m'a fait penser à une phrase dans une pièce de théâtre plus que dans un récit qui se veut réaliste. C'est surtout la trinité "Malheur !" en fait qui me donne cette impression. Juste quelque chose comme "Mes enfants ! Mes enfants ! Ils ne sont plus dans la voiture !" irait très bien et retranscrirait bien la panique et le choc de la mère, qui ne pense pas en répétant ça que personne d'autre qu'elle ne peut savoir de quelle voiture elle parle.
Enfin voilà, deux suggestions vraiment infimes en comparaison du reste. Enfin si, j'ai aussi un 3e reproche : c'est que toi et Jack, dont j'ai aussi lu le texte aujourd'hui, vous venez de foutre tout mon classement en l'air.
Re: Sous les feuilles
J'ai quand même lu vite fais quelques commentaires au passage. C'est vrai que la question du thème peut se poser.
Pour moi, en tout cas, il est respecté :
Pour moi, en tout cas, il est respecté :
- Spoiler:
- La forêt est une prison où sont bloquées les âmes des enfants morts. D'abord les 3 Français, tués dans la forêt, dans un piège de feu où ils se sont eux-mêmes jetés (ce qui rend la chose d'autant plus horrible et bonne). Puis ensuite les 3 enfants d'Eva, emportés par les 3 enfants fantômes comme une compensation : ils ont recréé sur la descendance de leur bourreau ce qu'eux-mêmes ont vécu, tuant le père et faisant disparaitre les gosses dans cette prison de feuilles.
Peut-être même sont-ce ces 3 enfants fantômes qui ont conduis la voiture sur cette route, vers cette forêt, au début de l'histoire. Ce point-là n'est pas vraiment évoqué mais ça expliquerait que la descendante de Brunner débarque ici, comme par hasard.
Re: Sous les feuilles
Je vais tâcher de répondre le plus précisément possible à ton long commentaire.
"La longueur du texte effrayait le flemmard en moi je dois avouer"
J'étais le premier à redouter que cela ne rebute certains lecteurs. Heureusement, pour l'instant, les retours sur ce texte sont globalement positifs. Je n'aurais voulu en aucun cas proposer un texte "mutilé", comme cela s'était produit il y a quelques mois.
"La scène de l'accident au début est pour moi parfaite" "Ça m'a donné la sensation que tout allait très vite et à la fois très lentement ; sans doute ce qu'on ressent réellement dans ce genre de situation"
C'était l'effet recherché et j'apprécie qu'au moins un lecteur y ait été sensible. C'est encourageant, vraiment.
Le thème du Doppelgänger aurait en effet pu donner lieu à une histoire sympa.
Les Ogresses : l'objectif n'était pas tant de lancer une fausse piste que d'ajouter un élément de sens supplémentaire.
Le style : j'ai privilégié la simplicité, notamment à cause de la complexité de l'action proprement dite (changements d'époque), et tenté d'éviter lourdeurs et archaïsmes.
"J'ai aussi particulièrement aimé la façon de présenter les faits : presque chaque scène, au début surtout, commence par une action routinière, banale et peu attrayante, jusqu'à la survenue de l'évènement important"
En fait, cela nous renvoie à la nature même du fantastique "classique" qui apparaît dans un environnement réaliste empreint de banalité.
"Trois jeunes enfants endormis dormaient à l'arrière", un pléonasme qui fait plutôt tâche.
Oui, cette abomination avait déjà été signalée par l'observateur Scad.
Enfin, en ce qui concerne la phrase en allemand, j'admets m'être inspiré du personnage de Kundry (dans le Parsifal de Wagner), qui lance une série de "Wehe ! Wehe !" du plus bel effet et qui m'ont fortement marqué.
Murphy Y, merci pour ton commentaire positif qui m'a fait très plaisir.
"La longueur du texte effrayait le flemmard en moi je dois avouer"
J'étais le premier à redouter que cela ne rebute certains lecteurs. Heureusement, pour l'instant, les retours sur ce texte sont globalement positifs. Je n'aurais voulu en aucun cas proposer un texte "mutilé", comme cela s'était produit il y a quelques mois.
"La scène de l'accident au début est pour moi parfaite" "Ça m'a donné la sensation que tout allait très vite et à la fois très lentement ; sans doute ce qu'on ressent réellement dans ce genre de situation"
C'était l'effet recherché et j'apprécie qu'au moins un lecteur y ait été sensible. C'est encourageant, vraiment.
Le thème du Doppelgänger aurait en effet pu donner lieu à une histoire sympa.
Les Ogresses : l'objectif n'était pas tant de lancer une fausse piste que d'ajouter un élément de sens supplémentaire.
Le style : j'ai privilégié la simplicité, notamment à cause de la complexité de l'action proprement dite (changements d'époque), et tenté d'éviter lourdeurs et archaïsmes.
"J'ai aussi particulièrement aimé la façon de présenter les faits : presque chaque scène, au début surtout, commence par une action routinière, banale et peu attrayante, jusqu'à la survenue de l'évènement important"
En fait, cela nous renvoie à la nature même du fantastique "classique" qui apparaît dans un environnement réaliste empreint de banalité.
"Trois jeunes enfants endormis dormaient à l'arrière", un pléonasme qui fait plutôt tâche.
Oui, cette abomination avait déjà été signalée par l'observateur Scad.
Enfin, en ce qui concerne la phrase en allemand, j'admets m'être inspiré du personnage de Kundry (dans le Parsifal de Wagner), qui lance une série de "Wehe ! Wehe !" du plus bel effet et qui m'ont fortement marqué.
Murphy Y, merci pour ton commentaire positif qui m'a fait très plaisir.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 57
Localisation : Sud-Est
Re: Sous les feuilles
Bon, c'est désormais clair, net et précis: il ne faut pas couper la lecture d'une nouvelle en deux, et encore moins laisser plusieurs jours s'écouler entre les deux. Bref.
J'ai bien aimé ta nouvelle, Blahom. Comme l'a relevé K2, le début avec les phrases courtes m'a rebutée, mais ça ne vaut que pour le premier paragraphe, donc c'est pas bien grave. Le reste de l'histoire (les 99% restants, donc) se lit tout seul.
Autre petit défaut: je trouve que les changements de temporalité sont pas assez marqués. Quand Jeannot commence à se souvenir de ce qu'il a vécu, nous, les lecteurs, on n'est pas avertis, du coup on est perdus pendant quelques lignes, jusqu'à comprendre que c'est un souvenir. Peut-être qu'ajouter une date réglerait le problème.
Je n'ai pas bien saisi le coup des ogresses. Au début, je me suis demandée si ce serait pas un truc en rapport avec la Seconde Guerre mondiale, une référence que je connais pas. Sauf que d'après les commentaires, ce serait simplement une espèce de cauchemar? En tout cas, j'ai trouvé que ça faisait tache.
Au fait, t'aurais pas complètement bugué au niveau de la police d'écriture et de la taille? On commence avec du Times New Roman, puis y a un schmilblick entre cette police et une autre (Arial, peut-être), puis on passe définitivement à l'autre, et dans une taille plus grande, je crois.
Bref, c'est un bon texte!
J'ai bien aimé ta nouvelle, Blahom. Comme l'a relevé K2, le début avec les phrases courtes m'a rebutée, mais ça ne vaut que pour le premier paragraphe, donc c'est pas bien grave. Le reste de l'histoire (les 99% restants, donc) se lit tout seul.
Autre petit défaut: je trouve que les changements de temporalité sont pas assez marqués. Quand Jeannot commence à se souvenir de ce qu'il a vécu, nous, les lecteurs, on n'est pas avertis, du coup on est perdus pendant quelques lignes, jusqu'à comprendre que c'est un souvenir. Peut-être qu'ajouter une date réglerait le problème.
Je n'ai pas bien saisi le coup des ogresses. Au début, je me suis demandée si ce serait pas un truc en rapport avec la Seconde Guerre mondiale, une référence que je connais pas. Sauf que d'après les commentaires, ce serait simplement une espèce de cauchemar? En tout cas, j'ai trouvé que ça faisait tache.
Au fait, t'aurais pas complètement bugué au niveau de la police d'écriture et de la taille? On commence avec du Times New Roman, puis y a un schmilblick entre cette police et une autre (Arial, peut-être), puis on passe définitivement à l'autre, et dans une taille plus grande, je crois.
Bref, c'est un bon texte!
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Sous les feuilles
"Comme l'a relevé K2, le début avec les phrases courtes m'a rebutée, mais ça ne vaut que pour le premier paragraphe, donc c'est pas bien grave." Le but de ces phrases courtes était d'accrocher le lecteur dès les premières lignes. Il s'agissait de rendre compte d'un accident en insistant sur l'action. J'entends parfaitement ton point de vue (ainsi que celui de K2) mais je ne sais trop comment procéder : dois-je ajouter une sorte d'introduction plus axée sur la description ? Vu la longueur relative du texte, le lecteur ne risque-t-il pas de décrocher ? Toute solution concrète est la bienvenue.
"je trouve que les changements de temporalité sont pas assez marqués. Quand Jeannot commence à se souvenir de ce qu'il a vécu, nous, les lecteurs, on n'est pas avertis, du coup on est perdus pendant quelques lignes, jusqu'à comprendre que c'est un souvenir. Peut-être qu'ajouter une date réglerait le problème."
Peut-être aurais-je dû être plus explicite. J'ai eu la naïveté de croire qu'une telle imprécision ajouterait du mystère au texte, tout en faisant confiance au lecteur pour qu'il réalise assez vite que l'on a bien changé d'époque.
En ce qui concerne les "Ogresses", tu as sans doute raison. Peut-être pourrais-je reprendre ce texte en supprimant toutes les mentions les concernant. Il me semble effectivement qu'il pourrait fonctionner sans ces créatures de cauchemar.
"Au fait, t'aurais pas complètement bugué au niveau de la police d'écriture et de la taille? On commence avec du Times New Roman, puis y a un schmilblick entre cette police et une autre (Arial, peut-être), puis on passe définitivement à l'autre, et dans une taille plus grande, je crois."
J'ai cru comprendre que tu travaillais dans le domaine de l'édition, ce qui explique la précision de ta remarque. Malgré tous mes efforts, je suis très peu doué dans le domaine de la mise en page et de la frappe, ce qui explique ces problèmes de police que Scad avait déjà remarqués. Désolé.
En tout cas, merci pour ton commentaire. J'avoue que le grand anxieux que je suis l'attendait avec une certaine angoisse.
"je trouve que les changements de temporalité sont pas assez marqués. Quand Jeannot commence à se souvenir de ce qu'il a vécu, nous, les lecteurs, on n'est pas avertis, du coup on est perdus pendant quelques lignes, jusqu'à comprendre que c'est un souvenir. Peut-être qu'ajouter une date réglerait le problème."
Peut-être aurais-je dû être plus explicite. J'ai eu la naïveté de croire qu'une telle imprécision ajouterait du mystère au texte, tout en faisant confiance au lecteur pour qu'il réalise assez vite que l'on a bien changé d'époque.
En ce qui concerne les "Ogresses", tu as sans doute raison. Peut-être pourrais-je reprendre ce texte en supprimant toutes les mentions les concernant. Il me semble effectivement qu'il pourrait fonctionner sans ces créatures de cauchemar.
"Au fait, t'aurais pas complètement bugué au niveau de la police d'écriture et de la taille? On commence avec du Times New Roman, puis y a un schmilblick entre cette police et une autre (Arial, peut-être), puis on passe définitivement à l'autre, et dans une taille plus grande, je crois."
J'ai cru comprendre que tu travaillais dans le domaine de l'édition, ce qui explique la précision de ta remarque. Malgré tous mes efforts, je suis très peu doué dans le domaine de la mise en page et de la frappe, ce qui explique ces problèmes de police que Scad avait déjà remarqués. Désolé.
En tout cas, merci pour ton commentaire. J'avoue que le grand anxieux que je suis l'attendait avec une certaine angoisse.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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