Sommeil noir

Pour dédramatiser, une version plus "souriante" du tableau de Füssli (Quoi, que...) :

C'est encore plus angoissant je trouve ! Je déteste ces saloperies de poupées !

Moi aussi je trouve le tableau encore plus flippant ! Et je déteste les visages peints (clowns, marionnettes, poupées, etc !). Ça me rappelle un film que j'avais vu quand j'étais gosse : Dolls… Je ne sais pas si quelqu'un s'en souvient ici mais il m'avait terrifié. D'autant plus que ma grand-mère avait toute une collection de poupées de porcelaine. Terrifiant !

Dolls , une sympathique série B de Stuart Gordon !

Ah ! Je ne suis pas le seul à me souvenir de ce film alors !

J'ajouterais même l'un des meilleurs Stuart Gordon, dont l'oeuvre mésestimée reste bien souvent inédite en France...

Bon, j'ai pas tout compris. C'est pas la première fois et c'est en grande partie de mon fait.
Au début, je croyais qu'il y avait deux "entités" avec le dormeur, celui qui l'écrase et celui qui lui parle. Ensuite j'ai pensé à la paralysie du sommeil, racontée par (je sais pas, hein) l'Inconscient du dormeur (?) et puis à la lecture des commentaires, ce serait juste un cauchemar qui "parlerait" ?
Un café avec deux dolipranes s'il vous plait.
J'insiste pas, j'ai pas accroché, MAIS le thème est parfaitement respecté, ton choix de mise en page et de rythme fonctionnent sur moi, des images fortes s'imposent et nous font avancer jusqu'à la fin. Donc beau travail quand même.

Non, c'est pas forcément un cauchemar qui parle. Enfin, si, ça peut être ça, mais ça peut aussi être un esprit ou un truc du genre qui, en se faisant passer pour une paralysie du sommeil, vient faire des choses pas sympas au dormeur.

Merci Didier!

Sans plus en ce qui me concerne. C’est bien écrit, bien mené, mais sans doute un peu trop sage et retenu pour moi. Ce que je veux dire, c’est que le texte semble être construit pour nous emmener vers quelque chose d’effroyable, mais en fait non. La question "Cauchemar ou réalité" formant une boucle autour du récit semble indiquer que le texte n’y a pas répondu. Ce qui ne me poserait pas de problème, si en parallèle nous n’étions pas passés de l’angoisse à la "bienveillance" à partir de la moitié du récit. Il me semble d’ailleurs que le changement de point de vue narratif (mais aussi de "climat") aurait dû être marqué, au moins à cet endroit.

En l’état, ces quelques lignes sont noyées, et l’intervention de l’entité est brouillée par le maintien d’un tutoiement (bonne idée au demeurant) qui n’a plus du tout le même sens, ni la même provenance. Alors je comprends bien que cauchemar et réalité, et bienveillance et angoisse sont théoriquement mêlés jusqu’au bout, mais les mots rassurants qui se succèdent dans la deuxième moitié du texte m’ont fait passer du côté lumineux de la force (et j'avoue n'avoir pas trouvé la répétition "Ne t’inquiète pas – n’es-tu pas trop inquiet" très heureuse).

Voilà pourquoi j’ai eu un peu de mal à me sentir angoissé par cette menace-qui-n’en-est-pas-une-mais-qui-en-serait-peut-être-une-quand-même. Un avis mitigé par conséquent, qui ne m'a cependant pas empêché d'apprécier la fluidité du texte, et l'atmosphère trouble qui y règne.

Léonox a écrit:j'avoue n'avoir pas trouvé la répétition "Ne t’inquiète pas – n’es-tu pas trop inquiet" très heureuse

Saloperiederépétitionàlacononrelithuitmillefoisetonentrouveencorebordeldezut! 

Merci pour ta lecture et ton commentaire, Léonox 

Très bon texte. La forme agglomérée rajoute à l'angoisse. Les sensations nous manipulent et nous agitent.

Honnêtement, j'ai beaucoup apprécié. Le coup de la sensation froide/fraîche sur le front m'a fait penser à une maman qui vient veiller son enfant malade et pose un gant mouillé sur son crâne.

J'ai regretté que la "vision" du personnage ne soit pas présente au début du texte (en tout cas, cela m'a manqué: on se demande pourquoi il ne voit rien, n'ouvre pas les yeux).

L'absence d'une véritable "fin" me gène un peu aussi. Ça nous laisse avec beaucoup d'inconnues. Pas que ce soit mauvais, mais bon il nous manque un petit quelque chose de plus ^^

Très bon texte, en tout cas

L'angoisse est bien là et ça se lit d'une traite. Pas grand-chose de plus à dire à part que j'ai aimé

Merci Paulux et A'Tuin!