GARBAGE RAMPAGE de Julian C. Hellbroke

Autre récidiviste, Sam Guillerand, après avoir encensé Night Stalker dans Rise Tatoo Magazine, persiste et signe, cette fois dans Rad Magazine, avec Garbage Rampage: merci m'sieur !

Merci Samy Nasty.

L'éminent Jean-Luc Boutel, après avoir chroniqué l'an passé nos six premiers romans (pour rappel: http://www.merveilleuxscientifique.com/les-coups-de-coeur-du-moi/collection-trash/ ), s'était fait plus discret ces derniers temps. Mais il ne nous avait pas oubliés. La preuve:

"Une année professionnelle assez difficile, je n'ai pas donc eu le temps de faire aboutir un ou deux projets d'écriture, alimenter comme je le voulais mon site et passer en revue certains ouvrages récents, Mais cela ne m’empêche pas de lire de temps à autre et d'apprécier la production des amis . Ainsi je voulais vous dire une fois de plus tout le bien que je pensais de la collection Trash, de mes Gores et non moins amis de cette sympathique collection et du plaisir que j'éprouve à la lecture de chacun de leurs ouvrages. Après un mémorable ouvrage de ma copine Nelly Chadour « Sous la peau » et de sa bande de diablesses déjantées aux prises avec une secte de fanatiques dont le chef possède une curieuse tendance à la torture physique et morale ( un roman sévèrement burnè, ne faisant pas dans la demi-mesure et rédigé avec talent, humour sexe and rock'n roll, qui ne vous laissera pas souffler une minute: fantastique dans les deux sens du terme) laissez vous tenter par « Garbage rampage » de l'ami Julien. Si vous aimez les histoires de flics atypiques, les rats bouffeurs de chair humaine, l'ambiance suintante des égouts, les films bis et bien crades, alors foncez , cette petite perle est pour vous. Vous connaissez mon empathie pour cet auteur bourré de talent (si,si...j'insiste) et le don rare qu'il possède pour nous emporter dans des histoires à l'imagination toujours aussi débordante. Doté d'une véritable « patte » doublé d'un humour toujours fort à propos, une fois de plus, dans ce roman que j'ai dévoré d'une traite, j'ai reconnu son savoir faire inimitable, avec toujours en transparence cet amour pour les classiques dont il se nourrie, aussi bien en littérature que dans le cinéma. Entre un hommage certain pour les « Toxic Avenger », les polars urbains du genre glauque et les films à l'ambiance poisseuse, ce « rat de bibliothèque » exploite avec brio tout le potentiel d'une littérature dont nous nous sommes abreuvés pendant des décennies. N'hésitant pas de temps à autre à y inclure en petites touches brèves des personnages de son propre univers ( je vous laisse les découvrir), tout est fait dans cet ouvrage pour donner du plaisir au lecteur et ça les amis, voilà une qualité qu'il nous faut vraiment encourager et féliciter Une collection dont j'attends à chaque fois les nouvelles parutions et qui jusqu'à présent ne m'a jamais déçue. Félicitons en outre le talent des artistes qui nous proposent à chaque volume de magnifiques couvertures et qui feront plus tard, à l’instar de sa grande sœur « Gore », l'admiration de toute une génération de passionnés et de collectionneurs, Bravo les amis, on en veut engore !"

Et au cas où vous ne seriez pas encore convaincus, Emmanuel Delporte en remet une couche:
http://ledecapsuleur.com/?p=2351

Merci beaucoup, messieurs.

Deux belles critiques. La première je connaissais, je l'avais lue je sais plus où.

Merci à eux !

Tout d'abord, faut savoir que je suis phobique des rats (et accessoirement des souris, mais on s'en fout ), donc, j'ai trouvé là un récit pile poil dans ce que je n'aime pas. D'ailleurs, je n'irai jamais chez Julien, il a plein des rats qui courent et je serais bien capable de tomber dans les pommes, qui sait ce qui pourrait m'advenir ensuite entre les petites bêtes et un trasheux.  
Heureusement, ma phobie ne va pas jusqu'à mes lectures, les rats en mots ne me dérangent que peu.
Et donc, revenons-en au bouquin. C'était bien, c'était même très bien, on entre facilement dans l'histoire, les personnages sont bien campés, l'intrigue se déroule sans temps morts, mais sans non plus aller trop vite, juste calibrée comme il faut. Les bêbêtes sont répugnantes et leurs agissements bien dégueu, comme j'aime dans mes lectures TRASH. Je qualifierais le roman de Julien de roman d'aventures fantastiques agrémenté d'une touche de saleté bienvenue pour faire honneur à la collection.
Une histoire parfaite pour découvrir les éditions TRASH.

Et voilà un beau cadeau d'anniv !
Merci pour ce retour.


Il ne faut pas avoir peur des rats. Les rats domestiques sont de vrais amours qu'on peut tripoter sans jamais recevoir un coup de dent (en tout cas, les miennes)
Bon, les rats sauvages et notamment ceux de Garbage Rampage ne sont pas forcément amicaux, j'en conviens !

Même pas fait exprès à la base de poster ma critique le jour de ton anniversaire, j'y ai pensé après et ai songé que ça tombait bien.

Et les rats, rien à faire. Je veux pas en approcher.
Anecdote : je vendais (il y a déjà quelques années) sur une foire aux livres du côté de Dijon. Mon stand dans un coin de la salle d'où je vois très bien  l'entrée. Je repère une jeune fille avec un rat sur l'épaule. Je ne la quitte pas des yeux tout le temps qu'elle prend pour tourner dans la salle et arriver dans l'allée où je me trouve. Plus je la vois approcher, plus je stresse. Je lui ai pas laissé le temps d'arriver à mon stand, me suis barrée avant. Impossible d'attendre qu'elle visite mon stand.
Conclusion : vous voulez piquer mes livres, venez avec un rat, je disparaîtrai.

Ouais, ouais, il a l'air mignon comme ça, mais je suis sûre qu'il prépare un mauvais coup.

C'est une damoiselle. Et c'est impossible, c'est une crème. Elle veut faire des bises à tout le monde, même au chat. Elle aime jouer, manger, se blottir contre ton bras et grincer des dents et exorbiter les yeux (signe semblable au ronronnement du chat).
Jamais mordue quiconque, même avec les doigts qui sentent le saucisson, elle est délicate...
Une crème, je te dis !

Tant de choupitude dans une si petite bestiole, ça devrait pas être autorisé !

Bon, maintenant, on n'a plus qu'à voler les livres de Catherine

Je l'emmène au prochain salon !

Du coup on ne m'y verra pas

Moi non plus. J'aurais le réflexe de mettre un coup de talon.